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cherbiacuespe
21/8/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Mazette, quel spectacle! Ou l'élève finit par être convaincu par le professeur, la leçon de philosophie en supplément : "Il ne faut pas s'énerver pour les choses qui ne dépendent pas de soi". Un conseil qui s'applique à tout, et un excellent conseil qui peut aussi se dire à l'envers "Il ne faut pas s'énerver pour changer en bien les choses qui dépendent de soi".
Intercaler la description d'un environnement pitoyable qui entourent nos deux sympathiques lascars est une belle trouvaille. C'est une mise en valeur des dialogues très astucieuse et qui fait mouche. Écrit avec des tournures simples, cette nouvelle se lit facilement et avec plaisir. On progresse lentement sans s'ennuyer alors que, manifestement, le sujet est d'une banalité sans intérêt. Et pourtant... L'art de l'artiste! On est surpris de continuer à lire et désirer connaître l'ultime conseil. |
Corto
24/8/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Nous avions déjà 'L'école des Femmes' de Molière, voici maintenant L'Ecole des Hommes. Evidemment ce n'est pas du même niveau...
Ce retour des deux hommes un peu ivres rentrant dans leur banlieue pourrie à la fin de la nuit ne manque pas de piquant. Disons que quelques conseils basiques de vie en société ne peuvent pas faire de mal. Néanmoins côté style il semble que les dialogues restent au ras du trottoir tandis que dans les intervalles descriptifs on remarque quelques images bien trouvées. Ainsi on lit avec plaisir "Le monde cachait bien ses crocs et ses serres. Il semblait presque docile dans l'obscurité" ou "Le béton dessinait des lignes droites qui découpaient le noir en gros morceaux. Les étoiles avaient déserté depuis longtemps" et plus loin: "Le monde perdait de temps en temps de sa réalité ce qui le rendait plus sordide que d'habitude." On est donc amené à se demander ce qu'a voulu faire l'auteur. Si son accent porte sur les dialogues, on restera circonspect. Si le principal est la description de la ville et sa vie nocturne, on sera plus satisfait. Mais l'assemblage des deux ne m'enthousiasme pas vraiment. Bonne continuation. |
Donaldo75
4/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai trouvé ce texte bien écrit et surtout bien raconté, avec de beaux passages entre les dialogues. En effet, l’histoire est finalement le support de cette discussion de fin de soirée, de cette atmosphère particulière quand deux individus partagent leurs points de vue alors qu’ils sont dans un état presque désinhibé. Les interludes entre les dialogues sont autant de balises poétiques qui ajoutent à l’ambiance, enrichissent le décor, amène de la couleur à l’ensemble. Je suis très content de lire ce type de nouvelle qui rompt la monotonie des écrits linéaires au pitch sans surprise, à la narration autocentrée sur la vie de monsieur ou madame Toulemonde, quand Marie-Georgette a perdu son chat, que Charles-Etienne se souvient ses années yé-yé et que le plus très jeune Victor rencontre sa future et fantasmée Victorine. Je ne suis pas certain que la catégorie « Humour / Détente » soit réellement le bon tiroir où caser cette nouvelle mais qu’est-ce que ça change à mon impression de lecture, au plaisir que j’ai eu de savourer ces mots et ces dialogues ? Rien. Merci pour le moment de lecture. Je vais rejoindre Victorine qui a perdu son chat dans le hangar de Charles-Etienne. |
maria
19/9/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour OiseauLyre,
J'ai eu l'impression de lire du théâtre, mais il m'a manqué le visuel. J'aurais, je crois, apprécié davantage la lecture de cette nouvelle, avec une typographie différente pour la description de la ville et la vision sur le monde qu'elle inspire ? Pourquoi pas en italique ? Merci pour le partage et à bientôt. |
Anonyme
19/9/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour OiseauLyre,
Bon texte et belle leçon de séduction, je n'ai eu aucun problème à m'identifier à un des deux protagonistes (mais je tairai lequel), sans compter qu'on reconnaît tout le long du texte l'environnement où se situe ce dialogue noctambule : une banlieue morne et déshumanisée, je dirais même mornissime, comme on en a tous connu à un moment ou un autre de notre existence. Une lecture fluide et agréable. Dugenou. |
plumette
19/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Oiseaulyre
il me semble que je vous lis pour la première fois et c'est bien agréable! Je trouve que vous arrivez à tenir votre lecteur avec un sujet somme toute assez mince, ce qui est la marque d'un talent d'écriture. Jolie construction aussi, en intercalant entre les dialogues des descriptions assez poétiques de cette banlieue sans âme. il y a aussi de l'humour ( Bruno!) Et puis, j'aime bien aussi que le texte propose une sorte de leçon de vie. Cela pourrait paraître un peu prétentieux, mais non! car cela me semble bien amené dans le dialogue qui est crédible de bout en bout. A vous relire, si vous revenez parmi nous! |
Pouet
21/9/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
j'ai bien aimé l'ambiance. Il y a comme un léger voile surréaliste dans les dialogues, une incompréhension partagée, un monologue à deux voix. Les passages plus descriptifs de l'urbain, entre les dissertations des deux compères éméchés sur l'approche et la vie, sur l'approche de la vie, sont ma foi fort bien écrits et, encore une fois, légèrement décalés. J'ai trouvé un peu de Vladimir et Estragon attendant l'Amour. |
Lulu
28/9/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour OiseauLyre,
J'aime beaucoup le titre qui donne très envie de découvrir le texte. Cependant, j'ai dû m'y reprendre à trois fois pour entrer dans cette lecture, en des moments différents. En effet, le début ne m'a pas donné envie de poursuivre vraiment, mais c'est là affaire de goût, relativement à l'histoire. Deux personnages ivres discutant, et tout au long de la nouvelle, ne m'a pas du tout touchée. Mais j'y suis revenue, au vu de ce titre interpellant… Ainsi, après m'être défaite de mes premières impressions, j'ai parcouru l'ensemble, mais je n'ai pas trouvé d'intérêt vraiment. C'est un moment qui est décrit à partir d'un dialogue, pourquoi pas, mais il manque quelque chose pour dynamiser l'ensemble, je crois. Peut-être la part du dialogue est-elle trop présente alors qu'elle ne dit rien d'extraordinaire ? Même dans cette réplique, où l'un des protagonistes voit l'autre comme "philosophe", je trouve que ça manque de reliefs. Certes, ils sont ivres… Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, et je crois que c'est là un des problèmes que j'ai rencontrés. J'ai bien aimé cette phrase au départ du texte "Dans cette rue l'éclairage manquait et c'était un point incandescent qui dérivait dans le néant." Elle met bien en perspective cette beauté de la nuit… avec ce verbe "dériver" qui annonce un peu la suite, mais le récit est juste ponctuel, trop rare dans l'ensemble pour que j'en apprécie le déroulement de la conversation. De même, j'ai l'impression que, comme le début, la fin a été soignée, au contraire du dialogue, mais ce ne sont là que mes impressions. |
mirgaillou
14/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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Ce qui me paraît frappant, c'est pourquoi ce docteur en conseils amoureux termine-t-il la soirée avec le copain esseulé plutôt qu'avec une de ces jolies filles dont il sait si bien parler...Parler oui, mais convaincre?
L'ambiance urbaine, celle d'une fin de soirée décevante, d'une légère ivresse sont particulièrement bien rendues. Tout est juste, de l'échec partagé, je maintiens que le donneur de conseils ne s'en sort pas mieux, à une mélancolique fin de nuit. On verrait bien cette nouvelle en BD |