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Anonyme
22/5/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Brrr ! Une histoire très amère, je trouve, qui sonne juste.
J'ai vraiment beaucoup aimé la construction, le mouvement du texte. En revanche, la fin m'a paru assez faible. Elle sonne comme une petite vengeance mesquine et cela, pour moi, ne colle pas avec le caractère du narrateur malgré ce qu'il nous dit de sa timidité et de sa frustration, du fait qu'il ait remâché son échec toute sa vie. Ou peut-être est-ce parce que je le trouve sympathique, ce narrateur, et que cela m'ennuie de le voir ainsi terni ? |
Acratopege
29/5/2013
a aimé ce texte
Bien
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J'imagine que nous avons tous une Isabelle ou un Jean-Marc dans nos souvenirs inaccomplis. J'ai bien aimé l'idée de la rencontre à sens unique avec le rival heureux quand il est trop tard pour réparer quoi que ce soit. Question de goût: j'ai été un peu gêné, dans un texte qui remémore des souvenirs chargés de sentiments, par le style un peu télégraphique. J'ai compris les remarques réflexives sur le texte lui-même comme des indices de détérioration mentale du narrateur, qui ne sait plus très bien comment écrire une histoire, ce qui lui donne une touche de désespoir souriant. Et puis la scène de la fête foraine revisitée, j'ai trouvé ça très cinématographique. On comprend bien que certaines chenilles ne deviennent jamais papillon!
En bref, un texte qui m'a touché mais j'aurais été mieux emporté par un style plus ample, plus lyrique peut-être. En d'autres mots, il m'a semblé que la sauce manquait un peu de liaison, me laissant avec un sentiment d'éparpillement un peu incongru avec le thème du récit. |
Pimpette
25/6/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beaucoup aimé ce texte.
Une belle écriture et une longueur de texte très justement calculée. ça permet une grande souplesse dans la narration. De la jeunesse à la vieillesse une histoire d'amour très touchante et qui fut sans doute la seule dans la vie de ce timide qui écrit lui même son trajet sans aucun étalage, sans aucune mièvrerie...et deux hommes tout au bout de la vieillesse dont la mémoire flanche et qui se perdent dans les derniers flonflon de la fête. C'est très élégant tout ça. Une douzaine de récits comme celui là ferait un joli recueil, non? |
Pepito
25/6/2013
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Forme : oh la belle écriture !
Fond : une histoire délicieusement racontée, mais peut-on être aussi rancunier ? J’espère franchement que l’histoire est imaginaire, je serais trop triste pour le narrateur. La phrase à la mauvaise place illustrant le mélange dû à l'age est une très bonne idée. Bonne continuation sur un texte peut être moins triste. Pepito |
brabant
25/6/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Olifant,
Eh ben dites-donc, si c'est là que mène l'enseignement, vaut mieux pas être prof hein ! Un vieillard cacochyme et un autre qui a perdu la mémoire ! Je ne comprends pas très bien pourquoi le premier en veut au deuxième qui ne lui a pas pris Isabelle puisqu'il a épousé une pharmacienne. Cette histoire aurait dû le dégriser des contes de fées ; un prof de Lettres ne connaît-il pas l'art du décorticage des textes ? - situation initiale : Number One aime Isabelle. - élément perturbateur : Number Two lui pique Isabelle. - situation finale : Number One met de la glu sur le banc de Number Two mais un demi-siècle trop tard. Je le mets au piquet le prof de français ! Qu'est-ce qui me donne l'impression qu'il aurait eu sa chance avec Isabelle ? Peut-être l'histoire d'amour a-t-elle été ratée parce qu'elle faisait Allemand elle-aussi (subodoré-je. Lol), une histoire de langue que tout cela... Mais je m'en vais là... Je deviens mauvaise langue moi-aussi ! Lol Commentaire à prendre au cinquième degré hein :) C'est gâteau tout plein cette histoire, j'ai gaga au coeur :) |