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ANIMAL
20/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Plus que de la science-fiction, je vois cette nouvelle comme une anticipation. Les contemporains de Joachim n'ont pas réagi à temps au grignotement de leurs libertés et se retrouvent sous le joug d'une dictature sanitaire. Telle que décrite dans ce texte, elle est tout bonnement terrifiante. Des humains-robots qui marchent dans les rues, surveillés et commandés par des machines et, pire, des collabos. Encore et toujours, les pouvoirs totalitaires trouvent des séides à foison pour faire régner leur ordre.
Il paraît peu probable que quelques mélodies suffisent à sortir les gens de leur torpeur étant donné le conditionnement qu'ils subissent depuis des années, mais l'idée est jolie. Au moins, la nouvelle s'achève sur une note d'espoir. La réplique du gouvernement sera sans doute sanglante quand il reprendra la main, mais au moins pour un moment les gens revivent. Une bonne histoire dans l'air du temps. Visionnaire, peut-être. |
cherbiacuespe
20/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette insubordination aux latences de révoltes est simplement scandaleuse. Que fait le gouvernement ?
Il se dégage de cette histoire comme une brise d'optimisme, une onde légère de liberté, le tout dans un monde bridé, brisé, soumis, emprisonné. C'est assez simplement construit et conté, pas d'explication en trop, juste ce qu'il faut pour laisser tout son poids au fond du récit, au message d'espoir et ça fait du bien au moral ! Que dire d'autre ? A lire quand le moral est en chute libre ! Cherbi Acuéspè En EL |
Myo
8/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Ombhre,
J'ai beaucoup aimé le planté du décor avec ces dérives imaginées d'une société contrôlée à outrance. L'écriture est fluide, claire et le propos facile à suivre. L'idée de redonner un peu d'humanité au travers de la musique est bien trouvée aussi. Par contre je suis un peu déçue par le côté " simpliste" de l'analyse de la situation et de la solution apportée... l'enjeu sanitaire n'étant pas pris en compte. Comme-ci, il suffisait de se "rebeller" pour avoir le droit de vivre. Mais, bien sûr, il s'agit d'une fiction. Merci du partage Myo |
Anonyme
8/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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OMBHRE, bonsoir
L’auteur a traité cette histoire telle une farce moderne cruelle. A travers une fiction drolatique, il nous a offert une vision acide et surréaliste de notre société en mutation, qui fut et qui ne sera peut-être jamais plus comme avant ; déchirements entre passé et présent, souffrances et espoirs mêlés, on assiste d’une façon moqueuse et décalée aux changements d’un monde qui est devenu complètement corseté, face à un pouvoir opposé au peuple ; un monde enfin qui s’est laissé faire sans broncher, passant d’un profond désarroi qui, dans cette lente traversée du désert, a viré en amertume. Merci pour cette lecture où écouter de la musique se révèle être une occupation aussi importante que de rêver. dream |
Corto
9/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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La mise en scène de cette situation contrainte est vraiment réussie. La description des humains surveillés de près, guidés jusque dans les détails par des bips, un, deux, trois pour simplement avancer dans l'espace public, l'intervention immédiate des drones pour les "déviants", l'ambiance mortifère des rues et des boutiques, oui tout cela est réussi.
On ressent l'ambiance pénible et on finit par mal respirer faute d'un air de liberté. La revanche organisée très techniquement à l'abri des murs épais de la cathédrale, grâce aussi au réseau mondial savamment mis en place est bien montrée. L'apothéose vient avec ce concert qui fait réapparaître la musique dans tous les horizons et provoque le retour des gestes d'amour, de complicité. Je ne cherche pas trop de message dans cette nouvelle mais j'en apprécie l'originalité, la construction impeccable du récit qui a su retenir mon attention d'un bout à l'autre. Après le virus, la musique et la gaîté. Belle utopie ? Beau projet. Bravo. |
placebo
10/4/2021
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une anticipation de quelques années. Qui sait, avec de nouvelles pandémies qui se succèdent, comme imaginé dans le texte.
Il y a des petites choses qui m'ont d'abord agacé mais qui en fait sonnent très bien, comme l'usage des sigles. J'ai aimé la construction comme l'écriture. C'est peut-être l'humeur à l'instant T, mais je n'ai pas été emporté par la fin. Bonne continuation, placebo |
Ombhre
11/4/2021
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Babefaon
11/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un récit d'anticipation ? Peut-être pas tant que ça !
À l'heure où je le lis, je ne peux m'empêcher de faire le rapprochement avec cette messe au cours de laquelle des prêtres et des fidèles ne portaient pas de masque, et qui fait polémique actuellement. Votre récit, bien construit prend donc une autre dimension dans ce contexte et résonne particulièrement dans cet espace de liberté de plus en plus restreint. À l'heure également où l'on parle de passeport vaccinal, de QR codes sur les portables pour pouvoir ou non avoir accès à certains lieux, on n'est peut-être pas si loin dans le temps de cette surveillance à mi-chemin entre fiction et réalité. Heureusement, certains refusent encore de se soumettre et l'envie de lever les yeux vers le ciel et la vie d'avant reprend le dessus. Peut-être un peu rapidement, mais après tout, les vieux réflexes ne s'oublient pas, n'est-ce pas ? |
hersen
11/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Il y a un quelque chose naïf dans cette histoire, et c'est je crois ce qui en fait son charme.
Et puis par les temps qui courent, tout ce qu'on veut, c'est s'immerger dans cette musique de rue. merci de nous en donner l'occasion, l'écriture sert aussi à nourrir des illusions. merci de la lecture ! |
plumette
17/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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les prémisces de ces nouvelles règles de vie sont en place avec le port du masque, les sens de circulation, la distanciation, les queues à l'entrée des magasins ( lorsqu'ils sont ouverts). Une petite dose suppélementaire de contrainte et de surveillance grâce à tous ces nouveaux outils connectés, et nous arriverons bientôt à cette déshumanisation.
Dans la première partie qui plante le décor, il y a une ambiance de résignation créée par le constat de l'état des lieux et puis à partir de " la rage qui monte en lui..." je me suis sentie en empathie avec Joachim, curieuse de la suite. Offrir la musique et la danse comme porte de sortie et remède à l'anxiété et l'obéissance est une idée qui m'a séduite, La lecture de cette histoire fait du bien! |
embellie
21/4/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai lu dans le début de cette histoire comme une ode à la désobéissance et mon tempérament libertaire l'a trouvée jubilatoire.
Mais j'ai vu les similitudes entre l'état des lieux décrit et ce que nous commençons à vivre actuellement. Comme personne est capable de nous dire si cette pandémie va durer longtemps, on peut imaginer se retrouver dans cinq ans comme dans le texte, à vivre un simulacre de vie, un portable à la main pour ne manquer aucune des injonctions distillées par les autorités, soumis à moult contraintes, surveillés par des drones, fliqués par les BRS... Du coup cet écrit m'a paru prémonitoire : Brrrrr !!! Il est classé en science-fiction ? Ouf ! Me voilà rassurée. L'arrivée de la musique, dont tout le monde sait qu'elle adoucit les mœurs, dans ce monde perturbé fait du bien. Et nous avons droit à un happy end bienvenu. L'écriture est impeccable, le style clair très agréable. Merci pour cette lecture très intéressante. |
Anonyme
20/5/2021
a aimé ce texte
Bien
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J'adore les révolution dystopiques. Si en plus elle finit en musique et en danse, c'est encore meilleur. Sinon j'ai aussi apprécié l'équilibre entre la narration et les dialogues.
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