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cherbiacuespe
26/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Et rentrez dans le rang, je ne veux voir qu'une tête, bon sang!
Un avenir possible, à moins qu'il ne soit probable, le virtuel s'insinuant insensiblement de plus en plus par touches microscopiques dans le réel. Certes, la vitesse de communication y gagne ainsi que la vie sociale, ce que la vie privée et la liberté individuelle y perd. La sécurité est donc totale dans cet univers ou tout le monde surveille tout le monde. C'est un choix auquel la société va forcément être confrontée. Un texte peu rassurant mais salutaire en ce sens qu'il met en perspective les vers et revers d'une civilisation technologique. On veut le voir où pas. Il faudra arbitrer vraisemblablement selon ce critère qui nous sera présenté : voulez-vous vivre avec le progrès et l'avenir ou rester dans les ténèbres et le passé ? Je répondrais sûrement : à qui profite le crime ? Le choix du tableau présenté est bien maîtrisé, à l'écrit comme dans le plan ( quelques fautes au début : "Différents croquis et dessins au fusain SONT posés dessus"). Le canevas de l'histoire est parfaitement réalisé avec son corolaire d'interrogations sous-jacent. On sent un sujet bien travaillé, posément pensé même si quelques problèmes sont éludés, la nature d'une nouvelle ne le permettant pas. Une histoire subtilement forgée et qui interroge. Cherbi Acuéspè En EL |
Marite
29/11/2021
a aimé ce texte
Bien
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Bien effrayant ce nouveau monde connecté ... mais qui sait ce qui attend l'humanité demain ? Sans être fanatisée par le monde virtuel accessible actuellement, j'ai pu lire cette nouvelle sans aucun souci. La conclusion, trop rapide m'a cependant frustrée ... j'aurais aimé un plus grand développement mais c'est sans doute parce que je ne suis pas "implantée" ...
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Anonyme
27/12/2021
a aimé ce texte
Un peu
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C'est marrant, sur le fond je suis plutôt d'accord avec le propos, j'ai tendance à détester la mentalité de troupeau, mais en l'occurrence je trouve le plaidoyer tellement lourdingue, caricatural, que j'ai eu envie de m'inscrire sur Meta (non).
Car, tout simplement, je ne crois pas que le progrès technologique ni même le post-humanisme étouffent un jour l'expression artistique ; cela fait partie de nous. Dans le cadre de votre texte, si Jason a vraiment envie de s'exprimer de manière personnelle, il trouvera à le faire et bénéficiera du plus large public possible… C'est d'ailleurs un paradoxe amusant, à mon avis, que vous publiiez sur un site internet une histoire pourfendant la "connectivité" de tous. Je n'ai pas commenté en Espace Lecture par simple flemme, mais je me dis que peut-être vous préférerez avoir connaissance d'une réaction possible à votre récit. Je n'ai pas de remarque particulière sur l'écriture, elle m'a paru servir l'intrigue avec clarté. |
Lariviere
28/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé cette nouvelle. Cette famille hyperconnecté en mode post-humaniste est très bien retranscrite et fait froid dans le dos ; et finalement, n'est pas si éloigné que ça des pratiques actuelles dans le genre... J'aime beaucoup la fin avec l'entrée de Jason dans la "vraie vie", quelle ironie qui ponctue très bien ce récit. Merci pour cette lecture et bonne continuation |
plumette
29/12/2021
a aimé ce texte
Bien
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oppressant, voilà ce qui me viens à la fin de ma lecture.
l'hyper connectivité est source de transformation de l'humain, c'est certain, on en voit déjà les effets dans notre monde. Je salue votre capacité à pousser le curseur assez loin pour nous présenter ce nouveau monde. C'est globalement réussi, grâce à la qualité de l'écriture aussi. Pourquoi globalement, parce que dans le détail , le fait que cette famille se réunisse pour les repas ne me semble pas coller! Ou alors, il faudrait expliquer pourquoi cet usage a été conservé. A vous relire |
Anonyme
30/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Ombhre,
Si j'avais lu ce texte dans les années 80, je l'aurai qualifié de 'cyberpunk'. Malheureusement, quarante ans plus tard, j'y vois plutot un aspect anticipatoire, et résolument d'actualité... j'aimerai espérer que notre futur proche ne sera pas synonyme d'effacement des singularités chez les êtres humains, mais ça me semble assez mal barré, et votre texte le démontre efficacement. Bien joué ! |
hersen
30/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Ombhre,
Une nouvelle qui fait froid dans le dos tant on a déjà grandement ouvert la porte, avec fort peu de contestation. Toute la richesse humaine s'en va maintenant dans la non-vie, mais qu'y pouvons-nous ? J'ai un instant rêvé que Jason emportait ses feuilles et ses crayons au sous-sol car il pourrait y exister une cachette anti-ondes, installée par des rebelles défenseurs des droits fondateurs humains où une vie "d'avant" aurait toujours sa place, quelque part dans des niches. Mais non, tu es impitoyable ! La nouvelle est bien vue, on peut aisément y coller nos propres interrogations sur le monde que nous voulons. Et j'ai bien peur qu'un peuple de Jason soit en marche, bien préparé par leurs parents. Un grand merci pour cette lecture ! Edit : j'ai oublié de dire que j'aime beaucoup l'ambigüité du titre, à un "e" près. |
Pouet
30/12/2021
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Salut,
un texte un peu dans le sillage de films style "Existenz", "Ready player one" ou une ribambelle d'autres depuis les années 2000 dont j'ai oublié le nom... Je ne sais pas si l'avenir sera ainsi, il n'est jamais comme on l'avait "prévu".. faudrait demander à John Anderton de "Minority report"... :) (Quand on était gamins fin des années 80 on pensait tous que l'an 2000 signerait l'avènement des voitures volantes et qu'on serait dans un monde style Blade runner...) Bien sincèrement, je ne suis pas particulièrement fan du genre, je trouve qu'on tourne toujours un peu en rond, avec les mêmes rouages, qu'on exploite le même filon et que, finalement, le thème de l'innovation n'a plus grand chose d'innovant tant l'Art sous toutes ses déclinaisons aura pu s'y pencher et s'y épancher. La disparition de l'Art, ici justement, en fil rouge. Pourquoi pas? Je ne me le figure pas plus que cela à vrai dire, peut-être prendra-t-il de nouvelles formes, mais pas nécessairement non plus. L'être humain étant un animal tout autant destructeur que créateur. J'ai du mal à concevoir l'anihilation de l'ego, du besoin de distinction, de la l'irrepressible propension à vouloir briller, bref à l'uniformisation qui absorberait l'individualité... Du moins pas à tous les niveaux du développement sensible et émotionnel. Mais le futur nous le dira, hein. Je suis sans doute un fort piètre Nostadamus :) Au final, je crois que je ne suis pas disposé à tirer des plans sur la comète et que l'observation des étoiles me suffit amplement. Question forme, le texte est ma foi bien écrit et le sujet vraisemblablement bien développé, je ne suis simplement pas le bon client. Au plaisir. |
Donaldo75
7/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Ombhre,
Je découvre cette nouvelle sur le tard; elle m'a beaucoup plu. Le monde de demain telle qu'elle la décrit me fait penser à plusieurs épisodes de la série britannique "Black Mirror" et je n'ai pu m'empêcher d'en voir les images - alors que je ne suis pas encore implanté ;) - avec tous les émoticônes qui tournent en boucle dans des cerveaux surchargés d'informations inutiles. Tu as privilégié une fin pessimiste, Jason rentrant dans la masse informe des implantés parce qu'il n'a finalement plus rien d'autre vu que sa créativité d'enfant s'est envolée avec ce dispositif. Et c'est bien ce que je retiens en termes de fond, ce qui est d'autant plus désolant quand on y pense parce que l'enfance est ce qui nous différencie des robots. Bravo ! Don |