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Louison
1/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Je ne peux que dire que j'ai adoré votre texte, l'écriture est fluide et l'histoire prenante.
Merci beaucoup pour votre histoire. Je n'apporte rien en vous disant mon ressenti, je n'ai rien à dire de constructif puisque vous m'avez ravie. Louison |
Anonyme
2/11/2017
a aimé ce texte
Bien
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J'ai apprécié le soin apporté à l'écriture dans cette histoire classique mais touchante. En revanche, je trouve le dialogue d'exposition de la situation, entre Grégoire et Roland, pas vraiment à la hauteur :
- il ne va pas assez directement au but me semble-t-il, ce qui pour moi casse le rythme du récit ; - à mon avis les formes négatives sautent un poil trop souvent le "ne" dans "ne... pas", je crois qu'un dialogue écrit se doit d'être plus soutenu que son homologue "parlé" pour ne pas être trop en décalage avec la partie descriptive (d'autant qu'en l'occurrence celle-ci est chiadée, le contraste en est d'autant plus fort). Bon, le fantôme à skis, pour moi qui ne crois pas aux fantômes et ne saurais pas distinguer un ski d'une pagaie, ça rate pas mal son effet, mais on ne peut pas toucher tout le monde. Le point fort de la nouvelle me semble vraiment la description des paysages et l'amour de la montagne qui y transparaît. |
Asrya
2/11/2017
a aimé ce texte
Pas ↑
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J'ai bien aimé la première partie.
L'ensemble est décrit avec beaucoup de douceur, d'images, de tendresse ; on se laisse prendre par le flot et c'est plaisant. Et puis... ça se tasse très vite en réalité. A partir du moment où Grégoire et Roland font leur apparition, tout ce que vous aviez tissé juste avant s'écroule. Finies la tendresse, la douceur ; on entre dans quelque chose de brut, de moins doux, de plus "dur". Ce qui est normal à vrai dire, vu la situation, mais qui dénote trop ; où sont passées les images que vous nous offriez juste avant ? Ca m'a laissé septique. Ceci-dit, l'échange entre Roland et Grégoire est "convenable" dans l'ensemble même s'il est un peu long, aurait pu être rythmé, et... manque quand même de spontanéité, de réelles émotions, de réelles réactions ; on sent un peu trop que c'est fabriqué de toutes pièces. C'est dommage. Retour sur Sylvain qui se prépare à affronter les Crocs du chien ; idem, même remarque, c'est un peu long. Vous vous êtes ciblé sur des détails qui n'étaient pas nécessaires. Si vous vouliez insisté autant sur le matériel, les sensations (etc.) il aurait fallu, comme au début, user d'images plus douces pour "immerger" le lecteur plus clairement dans votre histoire. Le passage où Roland et Grégoire voient Sylvain skier est... en trop. Complètement. L'intérêt est minime, fait trop "film américain" pour mettre un peu d'action ; cherche trop à attendrir le lecteur, à lui donner des émotions (ça ne prend pas). Ils auraient très bien pu arriver après, sans le voir entrain de skier, sans assister à l'avalanche et cela n'aurait rien changé. L'idée de la trace qui suivait Sylvain, que sa femme aurait été là, avec lui, pour cette descente : c'est pas mal. Je l'aurais probablement amené autrement (encore aurait-il fallu avoir l'idée vous me direz...) mais cela reste intéressant. Bref, dans l'ensemble, j'ai trouvé que cela manquait d'énergie, manquait de "réels" ; cela parait un peu trop surfait. Mais l'écrit se lit. Attention à quelques coquilles dans le texte, des répétitions, mots en trop ainsi que des signes de ponctuation qui sont quelques fois absents. Merci pour la lecture, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Tadiou
3/11/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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(Lu et commenté en EL)
Texte qui m’a beaucoup ému et dont la lecture m’a tenu en haleine du début à la fin. L’écriture est très belle, précise, sobre, maîtrisée. Tout se dévoile lentement, pas à pas, comme si c’était au rythme de la dure montée. J’aime les descriptions poétiques des paysages, précises, qui me permettent de les ressentir, de les pénétrer. J’aime les descriptions précises et techniques, crédibles, des gestes de Sylvain qui me permettent de le voir. Le suspense est savamment entretenu ; le drame passé se découvre à petites doses. J’aime les quelques allers et retours entre Sylvain et ses deux amis, Grégoire et Roland, qui permettent une respiration, qui permettent de prendre du champ. La fin est une magnifique trouvaille avec la trace magique, celle de Florence 34 ans plus tôt. Je ne suis pas allé été vérifier si le 27 avril 1973 et le 27avril 2007 tombaient tous les deux un vendredi ; d’où le choix, j’imagine, des 34 ans pour ce vendredi commun (je m’étais demandé plus tôt pourquoi 34 et non 35 ou 40). J’aime la poésie des images. Trois exemples : « …..laisse derrière lui une trace serpentine et pointillée, un fil fragile qui le rattache encore au monde d'en bas comme un cerf-volant. Il savoure l’air glacé qui lui brûle la gorge et son odeur minérale, … , la mélopée du vent comme des chants de sirènes. » « Sortie de nulle part, cette marque était posée comme une calligraphie incongrue, un sourire de neige silencieux s'évanouissant comme il était venu. » « les pleurs des vents se font chants » Bravo!! Merci pour cette sensibilité et ce plaisir donné. Tadiou ** Finalement je suis allé vérifier pour les 2 vendredis : ça marche!! |
plumette
7/11/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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La montagne est un univers que je connais et que je pratique.
j'ai donc lu avec plaisir ces descriptions très suggestives et réussies sur ce que peut être une course solitaire dans le froid et l'immensité blanche. L'homme a des skis , il progresse sur une crête vers un sommet et son but est de descendre une pente très raide. il n'est pas du tout dit comment il est arrivé là. A pieds, sur une neige plutôt glacée? avec des crampons? ou alors en peau de phoque jusqu'à l'arrête? je trouve qu'on apprend un peu vite qu'il est en train de faire une sorte de pèlerinage en hommage à sa compagne disparue il y a trente quatre ans. l'introduction du dialogue entre Roland et Grégoire est un bon procédé narratif pour nous en dire un peu plus sur cette histoire et apporter un peu d'animation dans le texte. je reste très mitigée quant au dénouement, d'ailleurs annoncé par l' intuition de Roland qui finalement préfère donner une autre interprétation plus ésotérique à la disparition de Sylvain; Si j'ai été touchée par cette histoire, par son cadre, par son thème, je n'ai pas été totalement convaincue par son traitement; je me suis par exemple demandée pourquoi les deux copains qui ont l'air de faire partie du secours en montagne ne se précipitent pas sur les lieux de l'avalanche et pourquoi il n'est pas du tout question dans le texte de l'équipement de Sylvain: portait-il ou non un arva? ( appareil de détection des victimes d'avalanche) A la réflexion, je n'arrive pas trop à adhérer à la psychologie de cet homme parce que je manque d'éléments pour le connaître. A part savoir que c'est un Cador dans son domaine, qu'il a de bons copains, un chalet bien rangé et qu'il a perdu son amoureuse il y a 34 ans dans une avalanche, on ne sait rien de sa vie. A-t- il des enfants? la montagne était- elle son métier ou un loisir, a-t-il été rongé de culpabilité d'être sauvé tandis qu'elle y est restée...est-ce cela qui l'a empêché de faire son deuil, ou est-ce le fait qu'on ne l'ai jamais retrouvée ? Au moins ce texte ne m'a pas laissée indifférente. mais j'en attendais plus et je pense que la narration pourrait être améliorée pour apporter plus de tension dramatique. Bonne continuation Plumette |
Pistache
2/12/2017
a aimé ce texte
Bien
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Le texte se déroule comme une amorce mécanique qui évolue progressivement vers une finale aérienne. On quitte heureusement le terre-à-terre pour gagner une sphère sentimentale proche de la métaphysique: belle trouvaille d'associer la montagne à un récit amoureux non pas tragique mais in fine apaisé.
Un bon rythme. Des personnages comme des symboles pour un récit universel. |
hersen
3/12/2017
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Ombhre,
La raison pour laquelle j'ai apprécié cette nouvelle est la montagne, que je qualifierais de personnage principal. En ce sens, le rôle est admirablement tenu ! Par contre, je suis plus critique sur "l'histoire" car d'une part je la trouve un peu longue à venir, un peu pesamment exposée et d'autre part je ne suis pas sûre que l'attitude des sauveteurs soient telle que dans la réalité. (ils ne vont même pas le chercher !) Sans que je sache pourquoi, je n'éprouve que peu d'empathie pour le personnage principal. Mais pour la montagne, cette lecture valait le détour. merci de cette lecture. |
Marite
3/12/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Peu familiarisée avec la montagne et ses particularités surtout en hiver, j'ai suivi cette histoire avec facilité. Le récit est bien mené je trouve et l'écriture fluide. Bien que les circonstances soient dramatiques, aucune tristesse ne m'a effleurée, seulement un apaisement bienvenu avec la phrase de conclusion :
" Plus loin sur la montagne, habillée de soleil, la Vénus de Willendorf semble sourire, et les pleurs des vents se font chants." |
Anonyme
24/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un très bon travail que le vôtre, fort bien documenté ( pour moi qui ne suis jamais monté sur un ski ni sur la moindre montagne en hiver, je suis très admiratif ), écriture ciselée... L'intrigue est très intéressante bien que la fin soit un peu attendue, sauf le petit détail de la chute qui explique, qui marque bien et pénètre la réalité pour que le doute n'en soit plus un, cette trace dans la neige. Il y a de jolis passages mais d'autres qui traînent un chouia en longueur. A vous relire avec plaisir. |