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Anonyme
18/7/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une tentative vraiment intéressante de cerner les dernières pensées d'un suicidé. Le renversement de la fin est prenant, et l'ensemble du texte me paraît bien vu. Quelques expressions tordues, peu claires à mon sens, atténuent me semble-t-il la force du texte.
Par exemple, je trouve alambiqué et pas clair du tout "une terreur primaire, physiologique, telle une sécrétion corporelle d’un anticorps de ce poison de l’âme". |
oxoyoz
28/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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La lecture me laisse sur un malaise, si bien que je ne peux dire que j'ai aimé, cependant, je trouve ça beau. L'écriture est plaisante avec un vocabulaire riche et soigné, les tournures sont belles, soutenues, quoi que plusieurs m'ont demandé une relecture pour vraiment en saisir le sens. La progression narrative est bien gérée, on avance a l'aveuglette puis on comprend se qu'il se passe et on reste là pour regarder comment ça se passe. Et sans être toujours d'accord avec le narrateur je trouve les thèmes abordés et leurs traitements très intéressants.
Et je ferais quelques remarques : - il est écrit "N’étant plus habitué à ressentir une émotion quelconque, je savoure celle-ci encore un peu" puis " Je m’en veux un peu de n’avoir savouré ce moment fatalement unique" ; il manque quelques mots pour que ça soit cohérent. - "pour combler le silence stressant de l’attente de découvrir un interlocuteur important" ; je trouve le passage trop consonant en "de" et "te". |
monlokiana
11/8/2011
a aimé ce texte
Pas ↓
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Je ne commenterai que le début de ce texte car je n’ai pas eu…la force de continuer. Oui, la force, car je me suis vraiment ennuyée.
Donc, cela se lit facilement, mais je trouve le début trop long. Et je n’ai pas trop compris qui parlait. « Le sourire d’un petit garçon régulièrement humilié par ses camarades, sous l’indifférence de son instituteur, qui vient de comprendre que seule la vengeance pourra inverser les rôles. » Est-ce un petit garçon qui parle ? Alors je trouve le langage bien trop mature pour un petit garçon. En fait je n’ai pas trop bien compris ce que l’auteur à voulu dire. Ce texte tire un peu vers la poésie peut-être. Le style est…sombre je veux dire qu’il y a trop de zones d’ombres, insaisissables pour moi. Un peu de simplicité dans l’écriture aurait peut-être facilité la compréhension. |
Anonyme
22/8/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je pense que je reste un peu perturbée par ma lecture, et c'est pas mal, ça m'arrive rarement.
Il y a un malaise vraiment constant à la lecture, qui s'installe, décourage, et puis force à continuer. Je peux pas expliquer autrement que l'attraction morbide. On sait qu'on a un suicidaire en face aux premières lignes, on veut lire jusqu'au bout. J'aime assez le ton, moins le style, mais le ton me plait vraiment, désabusé et pourtant... on sent plein de choses passer par la tête du narrateur (avant son cerveau s'entend) et j'apprécie fortement la manière dont la narration se construit déconstruit. Le rythme me semble par contre pouvoir être amélioré, la mise en page aussi. De ce point de vue le texte parait plus inabordable qu'il n'est, il gagnerait à être mis en valeur avec quelques italiques, gras ou paragraphes plus marqués. Ceci parce que l'écriture est dense, et qu'il est peut-être plus facile de ne pas perdre de lecteurs en usant d'artifices... je sais pas... Cependant je reste agréablement étonnée de ma lecture. |
Anonyme
29/8/2011
a aimé ce texte
Bien
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Malgré plusieurs phrases alambiquées presques incompréhensibles
"La durée séparant mon choix de moyen de celui du but tendait la main aux vains remords. " "...telle une sécrétion corporelle d’un anticorps de ce poison de l’âme" "...insufflera l’illusion de l’once de motivation nécessaire à la rédemption." j'ai plutôt bien apprécié les dernières pensées de ce voltigeur de la mort. Par contre je ne comprends pas du tout les allusions à la soeur : "Celle qui habita mes yeux alors qu’ils fixaient ma sœur". Quant à Timothée, je le vois comme un faire-valoir, un miroir qui permet au narrateur d'expliquer plus précisément les raisons de son acte : "une existence morne, fatiguée de la bataille perpétuelle". J'en déduis que son choix est dicté par la vacuité de l'existence, à laquelle se rajoute une lassitude face aux questions vaines, sans réponse. Mais finalement pourquoi chercher à expliquer, à comprendre, comme s'il fallait toujours donner une cause à l'irréparable, pour se rassurer ? Peut-être était-il né pour mourir ainsi , d'aucuns diraient que c'était son destin ... |
widjet
9/9/2011
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Désolé, mais j'ai trouvé ça... gonflant, saoulant quoi.
Mais le titre (plein d'autodérision) m'a fait rire car c'est exactement ce que j'aurai envie de dire au narrateur (mais de façon disons plus familière) Dans le genre, j'en fais des tonnes et en rajoute des louches, histoire de complexifier à outrance, c’est un peu trop pour moi (je plaide l’infirmité intellectuel). Alors, ok pour « cérébraliser » le propos, les phrases alambiquées, va pour les envolées lyriques, mais il faudrait quand même rendre tout ceci digeste et surtout fluide (le passage "Je sens mes lèvres s’étirer ..." jusqu'à "inverser les rôles" est un summum de disgrâce : on ne compte pas moins de 5 "qui" et 2 "que" le tout sur 6 lignes ! Mes oreilles et mes yeux en ont saigné !). Relire une ou deux fois certaines phrases pour s'assurer qu'on a pigé, ok, le faire en permanence, ça m'a fatigué à la longue et je me suis dit « il ne sait pas causer normalement de temps à autre, le gars des fois ? Ne peut-il pas dire les choses de façon plus simple ? ». Je n’ai pas pu aller au-delà de la moitié. W (auteur migraineux) |
brabant
10/9/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonsoir Osm,
J'ai d'abord eu l'impression de lire du Lautréamont, puis de lire la Bible, puis le Grand Albert et enfin Sainte Thérèse d'Avila en passant par la Complainte de Sainte Eulalie et Chrétien de Troyes. C'est dire si c'est riche d'une culture qu'il aurait peut-être fallu digérer, donc c'est dire aussi si c'est confus. D'autant plus que je m'attendais à un policier/noir/thriller. L'expression ? Je parle du héros hein, ne nous méprenons pas. Tiens, ! Huysmans me vient à l'esprit ("Là-bas") Eh bien, c'est de l'expressionnisme avec retour sur soi pour extriper des éléments d'auto-apitoiement justificatifs/explicatifs torturés cheminant vers une projection sur grand écran (non, pas "noir de mes nuits blanches", mais presque -lol-) cinéma de plein air, avec la nuit qui s'avance. Pardon ! C'est l'effet que ça m'a fait. Bien, vous ne manquez pas de souffle, ni très certainement de culture. Je crois cependant que l'ensemble - souvent hermétique - gagnerait à être émondé de ses excroissances ignominieuses. Vous êtes très probablement en mesure de le faire. Merci de m'avoir rappelé le nom du groupe Nirvana que j'avais sur le bout de la langue mais dont je n'arrivais pas à me souvenir, et que je comptais utiliser dans une nouvelle. J'avais renoncé. curieuse coïncidence, hein ! Bon, votre goût est sûr. Une question pour terminer : De quelle période le Picasso ? (lol) Je retiendrais de ce texte ses envolées obscures. Gothique ! |
jeanmarcel
14/2/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Les dix premières lignes sont magnifiques et résument le texte que je trouve trop long. Les pensées sont alambiquées et forment une sorte de testament littéraire alors que je m'attendais à des phrases en rafale, le souffle coupé par la vitesse et le vertige de la chute. Je trouve que l'idée et le traitement de cette idée ne vont pas ensemble, le récit ressemble plus à un suicide médicamenteux, long, qu'à un acte de désespoir rapide. La notion de temps, de vitesse, n'est pas prise en compte, dans un corps qui tombe à deux cent kilomètres heure les réflexions doivent être, selon moi, plus abruptes, moins écrites. L'auteur à le mérite de se lancer dans un exercice périlleux, décrire un suicide de l'intérieur n'est pas chose facile. Un travail de réécriture pour le rendre plus concis le rendrait plus efficace, mais ce n'est que mon avis.
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Anonyme
27/3/2012
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Commentaire modéré
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