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Bidis
13/10/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Je trouve que c'est un texte magnifiquement bien écrit, plein de sensibilité, de profondeur mais aussi de force.
Je verrais bien cela dans un livre de souvenirs d'enfance (genre "La gloire de mon père" ou "Le château de ma mère" de Pagnol). Et dans une librairie... |
Otus
13/10/2007
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Merci pour ce compliment qui me va droit au coeur, Bidis...
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Anonyme
13/10/2007
a aimé ce texte
Bien ↓
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l'histoire est bien. Le déroulé aussi. Seulement il y a un problème de style. Il y a souvent des répétitions, exemple l'âge de l'enfant qui est dit et redit à longueur de texte. Ce texte aurait besoin d'être "élagué" de ses redondances. Le style gagnerait en fluidité et le texte en intérêt. Enfin j'aurai fait une utilisation plus fréquente du passé simple. Pas mal quand même.
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Ninjavert
15/10/2007
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé corriger ce texte... Il m'a paru aussi vivant que ce cerf est mort.
La prise de conscience du gamin, sur le caractère inéluctable de sa propre mort, les descritptions très crédibles, et le point de vue à la première personne renforcent ce sentiment d'authenticité, de vécu. (L'est-ce d'ailleurs réellement, Otus ?) Sur la forme effectivement, j'ai buté ici ou là sur quelques tournures un peu maladroites, ou sur une ponctuation pas toujours optimale, mais rien de dramatique qu'un travail de relecture un peu précis devrait suffire à éradiquer. La lecture m'a aussi évoqué Pagnol, ni sur la forme ni vraiment sur le fond, mais sur cette manière un peu simple de présenter, par des yeux d'enfants, une réalité de la vie, quelque chose de bien plus précis. J'ai aussi aimé les petites remarques humoristiques comme les allusions aux accidents de chasses / pédophiles au début du texte. Pour les critiques, je dirais que certains passages sont peut être un peu longs, proportionnellement à la taille du texte. La recherche de l'entrée du "sanctuaire", la description du corps de l'animal, la prise de conscience en elle-même... J'ai conscience que tu as voulu détailler parfaitement l'état d'esprit du garçon, le cheminement de sa pensée, les sensations etc. Tout est parfaitement réussi, mais je me dis que si tu parvenais à garder l'intégralité de ces sensations, de ces idées, et à les condenser en quelque chose d'un peu plus bref, le texte gagnerait en force, en pertinence. On aurait plus l'impression d'un choc, comme c'est le cas du narrateur. Là, ça semble presque dilué, et donc moins percutant... Ou pas, bien sur ça n'est que mon humble avis :) Enfin, ce texte m'a particulièrement accroché sur le fond car je garde moi-même un souvenir très précis d'un moment de mon enfance où je n'arrivais pas à conceptualiser ma propre mort. Cette "révélation", par contre, est passée à la trappe dans ma mémoire... Merci pour ce beau texte, Otus ! Ninj' |
Absolue
15/10/2007
a aimé ce texte
Bien ↑
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Dans l'ensemble, j'ai aimé, surtout la description du cerf et la chute. On sentirait presque l'odeur de la forêt... Bien faite aussi la comparaison entre l'immobilité des dents et la mort.
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Pat
29/10/2007
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé cette histoire, cette rencontre qui laisse des traces, qui fait passer d'un stade à l'autre... La mise en perspective de la conscience d'être mortel par le biais de la rencontre avec le réel de mort est tout à fait intéressante. Il y a une simplicité touchante là dedans.
La style est simple, les descriptions précises, comme d'habitude, chez toi. Mais il contient quelques maladresses, encore... Il mériterait d'être plus épuré. Trop de redondances nuisent un peu à la force du récit. ex : certains passages me semblent inutiles : "À l’époque, chasseurs et pédophiles se tenaient tranquilles, accomplissaient dans l’ombre leurs immondes forfaits." (ce qui est dit avant suffit) "aux petits garçons comme moi." (le comme moi est de trop à mon avis) "qui s’est imprimée dans mes narines, et de là, dans mon esprit." (supprimer "et de là") "Libéré des ronces, je me suis relevé." (trop détaillé, ça me semble peu utile) "Il n’était pas mort depuis très longtemps. Le Roi de la Forêt était venu mourir là. Non, il n’était pas mort depuis longtemps, il était peut-être même venu mourir là" : ces trois bouts de phrases contiennent trop cette idée de mort (la première ne me semble pas utile, la deuxième suffit, à mon avis, l'image est assez forte, et la 3ème me parait une redondance, ça me semble trop insistant, surtout qu'elle reprend la 1ère). Les redondances peuvent donner un effet de style intéressant, comme dans les phrases suivantes, où elles me semblent plutôt bien amenées : "Ces dents resteraient immobiles, pour toujours immobiles." "pour mon innocence qui ne serait plus jamais une vierge innocence d’enfant." "je me suis soudain senti tomber, comme tomber dans un puits sans fond." Certaines expressions me semblent un peu lourdes, comme par ex : "Et puis, par ce mardi de mai couleur de paille," (et puis, ce mardi de mai etc. "couleur de paille" : c'est très bien , par contre) "Je me demandais si je pourrais jamais pénétrer son centre." (cette phrase ne me parait pas très heureuse, peut-être remplacer par une question ?) "Cela aurait été un immonde sacrilège," (immonde me parait exagéré) "le vertige s’emparait de moi, et je ne pouvais rien faire," (concordance de temps, ou maladresse ? : un(ou le) vertige s'empara de moi, je fus pris d'un vertige soudain... un truc dans le genre) Il y a, malgré tout, des expressions plutôt pas mal (j'aime bien) : "Leur texture, douce et inégale, plaisait à mes petits doigts, à leur peau tendre." Un petit travail d'élagage pourrait, à mon avis, améliorer le texte, qui est quand même dans l'ensemble agréable à lire... Réécrire, réécrire.. encore et encore... Là est le vrai travail d'écriture... |
irisyne
12/12/2007
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J'avais bien aimé ce texte à la "Pagnol", le style, l'histoire mais je ne l'avais pas dit encore.Merci
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