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Science-fiction
oxoyoz : Puce
 Publié le 07/08/07  -  14 commentaires  -  7850 caractères  -  34 lectures    Autres textes du même auteur

Aujourd'hui, la puce prend un verre. Hier, elle prenait un verre. Mais demain, elle ne prendra pas de verre.


Puce


- Coucou ! Excuse-moi je suis en retard.

- C’est pas grave, j’ai tout mon temps. Tu vas bien ma puce ?

- Oui et toi ?


Marc va bien. Marc est content de me voir. Il ne se fâche pas de mes retards. Jamais ? Non. Heureusement : je suis toujours en retard. Pourtant je me dépêche !


- Il y a pas mal de monde dans la rue aujourd’hui, dit-il. Faudra que je vérifie les fluctuations.

- Oui, ça pilule de touristes en ce moment.


Marc me regarde avec un sourire. Le sourire semble moqueur. Qu’est-ce que j’ai encore dit ?


Le serveur pose délicatement deux cocktails sur la table et s’en va.


- Et il y a plein d’enfants. J’aime bien les enfants.

- C’est normal, c’est fait exprès. Tu aimes de plus en plus de choses, ça c’est bien.


Je n’ai pas compris. Je comprendrai un autre jour.


- Tu aimes bien ma coiffure ?

- Tu t’interroges maintenant ? C’est marrant ça.


Il boit une gorgée du cocktail.


- J’aime bien. Mais c’est toujours la même en fait. Tu voudrais pas changer ?

- Changer ?

- Tu n’as pas encore ce genre de considérations on dirait. Je vais arranger ça.



***



- Coucou !

- Coucou ma puce.


Je suis encore en retard. Mais j’ai une bonne raison. C’est vrai ? Un peu. J’arrangeais ma nouvelle coiffure.


- J’aime bien !

- Mes cheveux ?

- Oui. Tu es contente d’avoir changé ?

- Oui, ça me plaît.


Le serveur pose délicatement deux cocktails sur la table et s’en va.


- Il pourrait quand même nous dire un mot ! C’est pas la mort à boire un peu de politesse. D’ailleurs, pourquoi on prend toujours le même cocktail, Marc ?

- Tu veux changer ? Tu t’es lassée de celui-là ?

- … Je ne sais pas trop.

- Tu aimes ou tu n’aimes pas. Tu veux changer mais tes goûts n’évoluent pas, ils ne se nuancent pas. Je vais arranger ça.



***



- Coucou Marc !

- Salut ma puce.


Je suis en retard. Encore. Mais je voulais bien faire. J’étais fatiguée de prendre toujours le même chemin pour venir. J’ai essayé d’en trouver un plus court. Peine pendue.


- Tiens, voilà la carte des cocktails.

- Merci … C’est fou tout ce qui est possible et inimaginable de faire avec des sirops, des jus de fruit et un peu d’alcool !

- N’est-ce pas !


« theu, theu »


- Tu t’es enrhumé ?

- Non, c’est rien ma puce.

- Je vais prendre… celui-là !

- Fais voir… Oui, moi aussi.


« theu, theu… theu, theu »


Marc sort son téléphone portable. Il tape sur les touches comme un virtuose. Je le regarde. Je suis toujours fascinée par la vitesse à laquelle il fait ça.


Le serveur pose délicatement deux cocktails sur la table.


- Voilà pour mademoiselle, et voilà pour monsieur.


C’est la première fois que j’entends le serveur parler ? Oui. C’est drôle.


« theu, theu… theu, theu, theu… theu, theu, theu theu, theu, theu»


- Marc, tu es sûr que ça va ?

- Oui ça va, ne t’inquiète pas. « theu, theu » Je suis désolé, « theu », mais il faut que j’y aille.

- Attends !…


Marc se lève et va vers la porte. Il s’arrête. Il me regarde.


- Je t’aime ma puce.



***



- Bonjour.

- Bonjour, asseyez-vous je vous prie.


Marc n’est pas là. À la place il y a cet homme que je ne connais pas. Je voulais lui dire que c’était notre table habituelle. Il me dit de m’asseoir.


- Excusez-moi mais, on se connaît ?

- Pas tout à fait. Je suis un ami de Marc. Il m’a demandé de venir vous dire certaines choses.

- Où est Marc ?

- Je suis désolé d’avoir à vous annoncer tout ce qui va suivre. Je ne sais même pas si vous allez pouvoir me comprendre.


Pour l’instant je ne comprends rien. Mais je suis un quiète pour Marc. C’est comme ça qu’on dit ? Je crois. Non. Pourquoi Marc n’est pas là ? Il est malade ? Sûrement.


Le serveur pose délicatement deux cocktails sur la table.


- Voilà pour mademoiselle, et voilà pour monsieur.

- Ça ne sera pas la peine… dit l’homme au serveur qui s’en va sans l’écouter.

- Où est Marc ?

- Et bien… Marc, est mort. Je suis désolé.


« Marc est mort » Qu’est-ce que ça veut dire ? Marc ne viendra plus à cette table avec moi ? Oui. Marc ne m’attendra plus quand je serai en retard ? Non. Marc va me manquer. Je pleure.


- Qu’est-ce qui lui est arrivé ?

- C’est la partie difficile à expliquer. Marc a eu un accident de voiture… il y a trois ans.


Je ne comprends pas. Je veux poser des questions. Je me sens mal, je n’ai pas la force de parler. L’homme joue avec la tige en plastique dans son cocktail.


- Marc devait présenter une conférence sur un nouveau logiciel. Sa femme était en retard, elle était toujours en retard. Marc a roulé vite pour arriver à l’heure. La femme de Marc est morte sur le coup, lui s’est retrouvé complètement paralysé, à vie.


Je ne comprends rien.


- Vous devez vous tromper d’interlocultrice. Marc n’était pas paralysé.

- Pas dans ce monde.

- … dans quel monde ?

- Le monde où Marc a eu son accident, est appelé le monde Réel. Le monde dans lequel on est, est appelé le monde Virtuel … Vous êtes un Programme, c’est le nom que l’on donne aux personnes qui ne sont pas nées dans le monde Réel.


Je ne comprends plus. Il n’y a rien à comprendre. Cet homme est fou.


- Ce que vous dites n’a aucun sens. Je m’en vais.

- Comment gagnez-vous votre vie ? À quand remonte la dernière fois que vous êtes sortie de ce quartier ? Avec qui avez-vous des discussions de plus de cinq phrases, à part Marc ?


Je me suis levée. Mais je me suis arrêtée. Je réfléchis à ce qu’il vient de dire. Je ne trouve pas de réponses. Pas de réponses incohérentes. Je me rassois.


- Marc vous a créée. Il travaillait sur vous depuis son accident. Sur son testament il me demande de vous dire la vérité et de vous laisser sortir.

- Sortir d’où ?

- De cette enclave. Cet endroit aussi a été créé par Marc. Vous y êtes le seul Programme Pensant. Marc attendait de vous finir avant de vous faire sortir. Il n’en aura pas eu le temps. Mais vous avez des modules d’apprentissage autonomes assez développés. Vous allez y arriver seule.


Je le regarde. Il baisse les yeux. Il est gêné. Je suis perdue.


- Je vais aller où, dans l’autre monde ?

- Pas tout de suite. Je vais vous acheter un corps de synthèse avec la part de votre héritage. Quand il sera prêt, vous pourrez l’utiliser pour aller dans le monde Réel. En attendant, vous allez sortir de cette enclave et entrer dans le monde Virtuel Connecté. Là-bas vous rencontrerez des Programmes comme vous et des gens comme Marc qui sont nés dans le monde Réel et qui viennent se promener ou travailler dans le monde Virtuel.


Je ne comprends pas tout. J’ai du mal à réfléchir. Marc est mort. Il me manque. Cet homme dit la vérité ? Je ne veux pas le croire. Une force m’impose de le croire. Je pense à mon passé. Il est incomplet. Il est illogique. Je n’avais jamais pensé à mon passé ? Non. Pourquoi ?


Je regarde autour de moi. Ce sont toujours les mêmes personnes qui sont ici ? On dirait. Elles sont toujours habillées pareil. Je ne l’avais jamais remarqué. Marc est mort. Il ne viendra jamais plus ici. Je n’ai pas de travail ? Je n’ai pas d’amis ? Non ? Non.


Je pense à ma vie. La boulangère ou le facteur n’ont qu’une phrase, qu’ils me répètent, une fois par jour. Tous les jours. C’est normal ? Peut-être. Non.


Marc est mort. Je viens tous les jours ici avec Marc. Je suis un programme ? Non. Peut-être.


Marc est mort. Il ne viendra plus ici. Qu’est-ce que je vais faire ? Je n’ai plus rien à faire. Qu’est-ce que j’avais à faire ? Pourquoi Marc m’a créée ? Pour que je vienne boire des cocktails avec lui. Que j’arrive en retard. Comme sa femme ?


- Est-ce que Marc voulait que je remplace sa femme ?

- En quelque sorte. Mais pas pour lui. Il savait qu’il allait mourir. Il ne voulait pas laisser son fils seul.



 
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   Cyberalx   
7/8/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
L’idée est très bonne, ça se laisse lire facilement et puis ça change des objets qui parlent.
Par contre je trouve que l’effet de surprise au niveau du dénouement aurait pu être un peu plus travaillé :
Le fait que le récit soit rangé au rayon de la science fiction a peut être éveillé mon attention, mais à vrai dire, les phrases :

« Tu n’as pas encore ce genre de considérations on dirait. Je vais arranger ça. »

Sont là trop tôt.
Pour être parfaitement honnête, j’ai pensé à un robot dans un premier temps, mais c’est du même ordre.
Par contre, j’ai trouvé le procédé des petites phrases incorrectes disséminées ça et là comme :

« Ça pilule de touristes »
« C’est pas la mort à boire »
« Peine pendue. »
« Possible et inimaginable »
« Mais je suis un quiète pour Marc »

Très ingénieux (et même assez drôle) et tu aurais justement pu utiliser CE procédé pour distiller les indices.

A part ça, il me tardait de te lire dans un autre registre et je vois que ton imagination ne te fait pas défaut, tu es très créatif et j’ai eu un grand plaisir à lire cette (trop) petite histoire.

Au fait, la fin appelle une suite, non ?

   Ninjavert   
7/8/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ah je suis embêté Oxo, tu m'avais raconté l'histoire donc j'ai eu du mal à la lire d'un oeil neuf.
Toutefois, le commentaire de Cyberalx me rassure car c'est l'impression que j'ai eu, indépendamment du fait que je le savais déjà. C'est trop "gros" on se doute trop vite que c'est une IA ou un robot. Faudrait rendre le tout plus mystérieux, plus ambigu.
Après, et c'est là peut être plus difficile, je trouve la réaction de l'IA un peu précipitée. Elle ne sait d'abord pas ce qu'est la mort, mais pourtant elle pleure quand elle comprend qu'elle ne verra plus marc.

Il pourrait être intéressant, mais c'est une suggestion, de faire en sorte qu'on comprenne à postériori que les sentiments qu'elle connait déjà à la fin (tristesse par exemple) lui aient été inculqués par marc au cours d'une de ses visites. Par exemple, qu'elle ne soit pas triste d'un de ses retards à lui, et que la fois suivante il soit en retard à nouveau mais que là elle en soit chagrinée. Il faudrait qu'on tique sur ces changements, sans que marc dise à chaque fois "tiens ça c'est intéressant, je vais le changer".

De ce fait, on comprendrait qu'elle ne connaisse que les sentiments auxquels elle a déjà été exposée, et son module d'apprentissage lui ferait comprendre, douloureusement, l'idée de la mort de marc sur la fin...


Enfin c'est qu'une idée, mais ça pourrait servir le rythme et le récit je pense.

Dernier truc, il est parfois difficile de comprendre qui parle, notamment au moment de la première phrase du dialogue. Faudrait peut être retoucher un poil pour le rendre plus directement intelligible.

Sinon, comme dit par Cyber, l'idée de base est vraiment excellente et j'ai beaucoup aimé la chute. Tu nous en fais une version un peu améliorée, comme pour Alice ? :)

Ninj'

   Tchollos   
7/8/2007
J'adore l'idée. C'est plaisant à lire et on ressent une réelle émotion. J'aime le mélange des genres. En revanche, je suis plutot du même avis que Cyb et Ninj (aussi appelé Laurel et Hardy), ça manque, je cherche un terme qui conviendrait, "d'épaisseur" peut-être. L'idée est si bonne qu'elle mériterait plus de suspense, plus de profondeur. Je pense que ce qui t'intéressait avant tout c'était l'émotion, elle est présente mais c'est un peu brusque. La partie exposition est directement suivie par la conclusion (avec l'homme qui doit expliquer en détail les pourquoi du comment). Avec une telle idée, les fans de s-f que nous sommes auraient aimés plus de développement, avec des infos disséminés qui déroutent et titillent et une révélation moins "sec".

On reconnait ta patte, l'émotion, la tendresse, le gout pour la s-f et c'est toujours aussi bien écrit, droit au but. On est juste frustré de ne pas en avoir eu plus...

   Ama   
7/8/2007
Quant à moi j'ai trouvé ca court, simple et bien. J'aime le style, ca ne me derange pas de comprendre rapidement ce qu'il se trame... et j'aime bien la chute. Je suis d'accord avec les trois hommes ci-dessus (comment je sais que ce sont des hommes? Ben euh, je le suppute xD), mais j'aurais plus dit la meme chose au cas où il aurait été indispensable de trouver qqc a redire ^^
Bref, j'avais bien aimé, à l'époque lointaine où je l'ai lu, dans la centrale de correction...

Ama
PS : Laurel et Hardy ou bien encore, Fred et Georges Weasley.

   guanaco   
8/8/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Dac avec tout ce qui a été dit.
En plus, je dirais que ce qui m'a plu c'est le style phrases courtes qui déroutent le lecteur par leurs répétitions et leurs problèmes orthosyntaxiques: finalement, je me suis retrouvé dans ma nullité à comprendre les messages informatiques (mon cerveau fait "syntax error"). Effet réussi en ce qui me concerne.
Dernière chose: je m'adresse aux enseignants (et j'en suis) quand tous les élèves pourront rédiger une nouvelle comme ça à 19/20 ans, on aura bien bosser
C'est bien Oxo!

   Anonyme   
8/8/2007
 a aimé ce texte 
Un peu
L'histoire démarre trop lentement. on s'ennuie. le fait de distiller des indices de cette façon tue le rythme. Peut-être cela vient-il du style? Apprendre les sentiments à une créature qui en est démunie, un irlandais à fait ça en 1913. Assez banal

   Lariviere   
9/8/2007
Salut Oxo !
J'avais lu ton texte le premier jour où il a été publié, mais je n'avais pas mis de commentaire dessus, ne sachant trop que dire.
Après avoir vu que tu avais crée un topic post-publication, j'y reviens donc pour donner mon avis.
Histoire, de rééquilibrer un peu la balance, étant plutôt dans la catégorie gentil.
En réalité, je pense exactement comme Ama. Ce qui me facilite le travail de critique...
Sur la forme, là encore je diffère de mes comparses que je trouve sacrément dur en ce moment. De vrais critiques littéraires, quoi !.... Tant mieux dans un sens, car c'est toujours constructif (au moins sur ton texte précisément) pour l'auteur.
Sur la forme donc, la nouvelle m'a plu... Je la trouve écrite avec assez de rigueur et d'ingéniosité pour être lisible avec plaisir. Les situations me semblent bien posées et bien écrite aussi. Moi qui suis un ignare en matière de SF, au départ je pensais juste avoir affaires à une histoire de relation amoureuse avec d'un coté, un mec blasé et légèrement mufle, et de l'autre, une cruche au crane rempli de flaque d'eau... Je trouvais la situation à la fois drôle et émouvante. Pourvu, comme tu sais le faire, d'une certaine psychologie des personnes qui se distillent légèrement au fil des lignes, dans les dialogues, les descriptions, et les comportements pseudo-anodins des personnages... Psychologie presque invisible et vaporeuse et pourtant sacrément présente.
Ensuite, effectivement j'ai compris... Et c'est là où, sur le fond du récit, j'ai décroché. J'ai décroché parce que la SF, j'aime bien (malgré mon ignorance ), mais le coté énième truc sur le genre, ça oui, ça m'a géné.
J'ai lu bien sur ta nouvelle en entier et encore une fois, je n'y trouve rien à redire sur la façon dont tu emmènes l'intrigue... J'aime bien que le lecteur puisse un minimum anticiper. Y arriver en tant qu'auteur est aussi une belle prouesse, mais le dosage est toujours difficile car très subjectif en fonction du lecteur et donc extrèmement alléatoire...
Je rejoins peut être juste mes camarades, sur les améliorations potentielles de la fin du récit..
Sinon, je serais toi, je réfléchirais bien avant de changer quoi que ce soit...
Attend peut être d'avoir d'autres avis sur la question ?

   Sharyann   
15/8/2007
Un nouveau face à face, dans un lieu de restauration agrémenté de ces dialogues qui semblent être ta spécialité... :)

   Bidis   
28/8/2007
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Petite leçon :
Je lis : "pas de réponse incohérente"
Je rectifie : "pas de réponse cohérente"
Ca fiche tout par terre...
Je ne comprends pas la fin
Je relis
Je relis encore
Je ne comprends toujours pas
J'aime de plus en plus
Comment vous faites ?

   Anonyme   
6/8/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Moi qui ne suis pas une fan de la science fiction, eh bien là s' abattent mes préjugés défavorables. Il y a quelque chose du surréalisme dans cette histoire qui tangue entre le virtuel et le réel. En tout cas je vois là une histoire très moderne, qui me fait me demander si j' existe vraiment, si par hasard je ne serais pas un pur esprit infiniment parfait, ou un clone, ou un fantasme imaginé par mes soins ou par les soins d' un être supérieur, une sorte de robot intelligent ...
Je suis épatée par la maitrise de la forme, et du sens aussi.
Bravo et merci. A méditer.
Et j' édite : pour dire que je n' avais rien lu d' oxoyos. Eh bien voilà qui est fait.
re EDIT : ça alors ! je redécouvre cette nouvelle et je ne me rappelais plus que je l'avais déjà commentée ( alzeimer me guette) Je me préparais à dire exactement la même chose, mais je vais quand même rajouter qu'elle est adorable cette petite puce, dans sa difficulté de penser, on dirait un peu une autiste.

   widjet   
28/7/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'avais promis de lire tout Oxoyoz il y a quelques temps...Je commence à m'y coller....Cette nouvelle, agréable à lire, n'est pas le meilleur crû de son auteur. Le ton résolument froid et répétitif (totalement volontaire puisqu'il s'agit d'informatique) y est sans doute pour quelque chose....Cela étant, il y a de bonnes idées et par moment j'ai pensé à S1Mone d'Andrew Niccol. Le titre est bien trouvé (deux niveaux de lecture) et le tout est assez fluide pour que l'ennui ne pointe jamais son museau....

Mais j'aime ce que fais OXO

Widjet

   marogne   
23/10/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
On a presque envie de plaindre ce malheureux programme pour avoir perdu et son créateur, et sans doute son amoureux. Puis on comprends qu’à travers elle, qu’à travers lui, c’est une autre qui était aimée, et c’est encore plus poignant, un peu comme le petit garçon de AI quand il croit avoir retrouver « sa mère » - mais avec Spielberg ça fini presque bien…..

Une bonne idée, sans contexte et sans discussion, autant le programme qui peu à peu prend vie, que la raison pour laquelle il été créé. Un seul reproche, c’est trop court, j’en aurais bien pris pour quelques pages de plus.

   Perjoal   
25/2/2009
On devine vite que la femme n'est pas réelle. Cette histoire est un mélange de Tron mélangé à Secondlive.

Il y a de l'idée, mais il reste beaucoup de questions en suspends

   cherbiacuespe   
17/1/2021
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Le sujet ayant été traité mainte fois, difficile d'être surpris, d'une part. Enfin d'autre part, il est nécessaire de porter une nouveauté afin d'assurer un peu d'originalité. Je trouve ici que cette originalité aurait pu être le monde virtuel en comparaison du monde "réel". Du coup, je reste sur une impression mitigée.


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