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Anonyme
31/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ouh ! J'avoue que je ne m'attendais pas à ce coup-là... Je me doutais que le vieil homme était le grand-père, mais là ! C'est triste, ce personnage qui paraît tellement humain et bon, qui se venge aussi atrocement ; c'est le reproche principal que je ferai à ce texte à mon avis diablement efficace : Joséphine Joyeux est capable d'empathie, de compassion au plus haut degré et elle se complaît à torturer un vieillard pour se venger. Je ne nie pas que ce soit possible, au contraire c'est très vraisemblable à mon avis, mais j'ai le sentiment que, du coup, elle devrait perdre en sérénité, voir ses vieux démons revenir la hanter... Mais bon, c'est mon idée.
Par ailleurs, je n'ai pas vu ce qu'apportaient à l'intrigue les allusions du carabin qui a eu une liaison avec le Dr. Joyeux, comme quoi elle est complètement tordue : on en sait trop peu, et cette information n'est plus du tout utilisée ensuite. Je suppose qu'elle est là pour préparer le lecteur au fait que Joséphine a sa part d'ombre, mais je trouve que cela parasite l'histoire plus qu'autre chose. Mais sinon, c'est bien foutu je trouve ! [Edit : J'ai repris mon commentaire pour y corriger deux coquilles.] |
Pascal31
22/7/2012
a aimé ce texte
Un peu
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J'ignore si c'est l'effet voulu, mais le style assez clinique colle bien à l'histoire... Par contre, c'est assez pénible à lire : un ton froid, explicatif, dénué d'émotion... Du coup, je n'ai éprouvé que peu d'empathie pour ce docteur Joyeux (qui n'a de gai que le nom), au passé lugubre.
Un récit qui se lit sans difficultés, qui ne m'a pas vraiment passionné, surtout à cause du manque de crédibilité de la dernière partie, lors d'un dénouement tiré par les cheveux (et de deux dernières phrases qui dépassent l'entendement : je vois mal comment deux infirmières auraient pu garder pour elles un tel "secret"). Bref, je n'ai été que moyennement convaincu par ce texte. |
costic
26/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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La narration, d’un style presque journalistique nous attache pourtant à cette histoire de vengeance "clinique". La sobriété et le dépouillement renforcent le côté glacial des faits. L’évocation féroce d’un châtiment cruel me semble bien menée.Je trouve le titre excellent.
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Anonyme
31/7/2012
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Voilà très précisément ce qui pour moi n'est pas une Nouvelle.
On a affaire ici à un roman condensé, une très belle idée de roman d'ailleurs, avec une trame à la Thierry Jonquet, qui forcément survole les évènements à cause d'un espace-temps beaucoup trop long. Et pour moi rien de pire que de tout vouloir raconter et finalement de ne rien dire. Car finalement, qu'est-ce qui m'intéresse dans cette histoire? Ce ne sont pas les anecdotes dans l'hôpital, qui pourtant prennent les 2/3 de l'espace. D'ailleurs, de ce point de vue, l'auteur crée une fausse intrigue qui n'est pas dénouée : que s'est-il passé entre Joséphine et son amant d'un jour? C'était une bonne idée, qui aurait semé le trouble dans l'esprit du lecteur, et aurait aidé à construire le personnage de Joséphine. Ici, je pense que l'auteur a buté sur une révélation trop compromettante, qu'il n'a pa su se sortir de cette impasse narrative, pas su trouver les mots pour dire sans révéler. Comme je trouve également très maladroit la découverte finale de ce carton, alors que c'est sur lui que repose la force de l'intrigue, qu'il est le point focal de la narration. Ce carton ne doit pas être caché, il doit au contraire être utilisé comme un élément de tension. Joséphine devrait brandir ce carton chaque fois qu'elle regarde le vieux, et l'auteur devrait nous faire croire que c'est juste un moyen de communiquer. Je pense d'ailleurs que la nouvelle ne devrait reposer que sur cette confrontation, jusqu'à la découverte finale. Une nouvelle n'a pas à expliquer un contexte, elle a juste à s'en servir pour sublimer un évènement particulier. L'erreur fatale, qui à elle seule détruit la nouvelle, ce sont les deux dernières phrases. Mais quelle idée? La découverte du carton crée chez moi une totale empathie avec Joséphine. J'essaie de comprendre sa souffrance, son geste. Mais pourquoi, à la fin de tout ça, me balancer un concept moral? Qu'est-ce-que j'ai à faire de la morale en littérature? Pourquoi me demander mon avis? On dirait presque que l'auteur nous impose le sien. Je suis indifférent au thème d'un nouvelle, par contre son traitement m'intéresse, à travers le style et la narration. Ici, je ne suis pas du tout satisfait. Cette histoire réclame une immersion dans le courant de conscience de Joséphine, pas une vision satellite. La première partie prend l'allure d'une fiche de police : - " A côté de ces impressionnants états de service, pas l'ombre d'une vie personnelle connue..." - " Apparemment pas de mari ni d'enfants. Mais qu'en sait-on vraiment? " ou d'un reportage. Le style est froid, désincarné, alors que tout brûle dans la tête de Joséphine. |
brabant
31/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Palimpseste,
Oui, c'est très bien mené en plus que d'être très bien écrit. L'intérêt du lecteur que j'ai été a été incontestablement accroché, et quand je dis accroché, c'est scotché... à la super glue-3 : je n'ai pas lâché la progression d'une semelle. lol. J'ai regretté cependant que l'on soit tombé dans l'abus sexuel sur enfant pour conclure (que l'on sait aujourd'hui relativement courant. Encore ! me suis-je dit !), plausible par ailleurs ayant eu lieu dans le cadre de la famille plus ou moins proche (ici très proche) comme c'est majoritairement le cas. Par contre j'ai apprécié l'originalité du châtiment et d'une certaine manière (énième degré) l'humour très noir qui y a présidé. "C'est à mon tour de t'appendre à avoir UN PEU MAL sans pouvoir en PARLER A PERSONNE." Châtiment par le bas-ventre ! Machiavélique... Je ne pleurerai pas sur le sort de ce triste personnage ! Bonne continuation au Docteur Joyeux, apaisée je l'espère pour elle... Mais d'où naissent donc les plus belles, les plus admirables vocations, les dévouements les plus poignants, louables et désintéressés ! Ouarf ! |
Pepito
31/7/2012
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Forme : Plus de commentaire sur l’écriture, toujours de qualité, juste un bémol à l’opposition « empathie » et « cœur stérilisé » du toubib et un bon point supplémentaire à l’opposition « autant de chaleur humaine que de froideur clinique.». Une bonne mise en situation de la vie en hôpital.
Fond : J’allai trouver le changement du docteur trop rapide et proposer l’inversion de 2 chapitres, mais, à la lecture du final, c’est un peu le contraire. Il me manque une (légère) perte de contrôle des émotions du toubib à la première vision du Grand-père. Même si cela risque de donner une indication sur la fin. Une autre proposition, mieux cacher le matériel du toubib et remplacer les 2 infirmières (2 femmes qui restent silencieuses… non mais vraiment ! …) par l’amoureux éconduit. Les hommes amoureux peuvent faire ce genre de chose bizarre (ouf, je me suis rattrapé…). Bon, Patrick Pelloux n’aimera surement pas votre texte mais moi oui. Bonne continuation. Pepito Edit : Le titre est génial ;=) |
alvinabec
31/7/2012
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Palimpseste,
Bcp aimé le titre de ce récit, l'intrigue est aussi une réussite. Il me semble que votre texte aurait gardé plus de force en s'arrêtant à "parler à personne." Il n'est pas certain que les prouesses (ou contre-prouesses, ou encore supposées telles) sexuelles du Dr Joyeux soient un 'plus' déterminant ici, ou alors il faudrait étoffer de ce côté-là... Le § sur la soudaine extraversion du Dr J. me paraît curieux, comme trop vite amené. La pochette à demeure dans le tiroir me semble une imprudence bizarre de la part de Joséphine. Deux originalités médicales: "médecine intensive" connais pas mais ça m'a fait rire, "défaillance multiviscérale" connais pas plus mais l'image est très sympa...Le pauvre X part du corps, quoi! Dans la première partie, je ne reconnais pas votre style, c'est un peu comme une scène de présentation un peu terne, une exposition un peu scolaire où vous nous expliquez de façon trop lisse le fonctionnement de l'hôpital. La 2ème partie est bien plus enlevée et vous ressemble plus! A vous lire... |
REDBUCHE
1/8/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé lire cette nouvelle. Elle est construite de manière concise et efficace. L'effet de chute est simple mais bien monté : l'ange salvateur qui se révèle être un démon animé par la vengeance.
En réponse à un autre commentaire, je pense que les personnages de l'interne et du carabin ont un rôle dans l'histoire : ils font naître le mystère autour du personnage principal et étoffe l'univers crée dans la nouvelle. Bon il est vrai que la découverte des travers du docteur Joyeux aurait pu se faire de manière plus spectaculaire. Une écriture fluide et musicale, très agréable. |
macaron
1/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une bonne histoire! Une écriture soignée, alerte, tout à fait dans son registre. Un personnage intéressant cette Joséphine, et son mystère ouvrait quantité de possibilités. La fin est un poil"invraisemblable" mais ce n'est pas simple, et puis il faut croire aux histoires, la réalité nous le rappelle chaque jour. Un très bon moment de lecture!
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Anonyme
2/8/2012
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour, Palimpseste,
Mes remarques vont rejoindre celles des autres commentateurs : rédigé dans une langue sûre et alerte quoique parfois clinique (ce qui n'est pas pour me déplaire), votre texte se lit agréablement, jusqu'à la fin, féroce. Cependant, le dénouement contient à mon sens une invraisemblance fâcheuse pour le lecteur, peut-être plus confortable pour l'auteur : pensez-vous réellement que Joséphine aurait laissé son petit matériel de tortionnaire dans la table de chevet de son grand-père ? A moins d'évoquer d'obscures explications psychologiques du type "acte manqué", cela me semble un peu fort de café. De même, le comportement sexuel de Joséphine, sur lequel vous ne vous étendez pas, aurait effectivement mérité quelques lignes de plus. L'omerta générale du service autour de Joséphine me semble un peu abusive. Il y en a toujours un qui cafte, non ? Au niveau médical, un demi-diagnostic ne me satisfait pas. Mais je suis vicieuse. Il n'y a pas qu'une aphasie d'expression, le syndrome s'accompagnant en général d'une hémiplégie (et pas d'une tétraplégie). On papotera en privé si vous voulez... J'ai beaucoup aimé votre formule : "grand transformateur de souffrances brutes en espérances raisonnables". Merci pour cette lecture, Misumena |
Palimpseste
2/8/2012
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Merci aux lecteurs et commentateurs...
Des informations complémentaires sur ce texte sont ici: http://www.oniris.be/forum/aux-bons-commentaires-intensifs-t15892s0.html#forumpost210514 Mais continuez à commenter! :-) |
AntoineJ
15/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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hasard ou vengeance calculée de longue date ...
les quatres états de l'héroine sont un peu étanges à mes yeux (professionnelle sans vie, femme épanouie, tueuse sans pitié, absente sans suite) ... il me manque une clef, un mot peut être, pour que le récit soit complet ... la construction est bonne et le style parfait. |
caillouq
31/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai adoré le titre et la suite ne m'a pas déçu ! La fin est tellement féroce et brutale que j'ai tout gobé (mention spéciale pour le nom de la doctoresse qui, pour des raisons personnelles, m'a beaucoup fait ricaner). Bon, à la relecture, quand même, ça tient pas, le coup du carton, même si, paradoxalement, le texte y est très convaincant. Non, quand même (i) pourquoi elle a eu besoin d'écrire ça (c'est pas dit qu'il est sourd ?!) (ii) pourquoi elle ne le remballait pas dans son sac à la fin de ses petites séances ? Il me semble que ça vaudrait le coup de trouver une autre astuce scénaristique. Peut-être aussi que le personnage de la doctoresse est un peu trop riche pour le format nouvelle, et que les évocations de ses talents (ou autres) sexuels est de trop, en rajoutant dans la complexité sans que ça n'ait de réelle utilité ...
Il y a aussi quelques petits relâchements de style qui pourraient facilement être évités, pas grand-chose, juste des machins que je trouve pas joli-jolis: "Même ceux trop atteints pour s’exprimer", "Chez pas mal de personnels", "bien après l’heure de sa fin", les passés simples qui suivent le "a lâché" un peu saugrenu, etc Mais ça, ce sont des choses qu'on rationnalise après, ou quand on relit, parce que la pression de savoir ce qui va se passer s'est relâchée. Sur le moment, je me répète, j'ai marché à fond ! |
Anonyme
3/9/2012
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Un style un peu ennuyeux qui a posteriori convient bien à la préparation de la chute, efficace. De même, j’ai trouvé étrange le parachutage du trait d’humour concernant l’ange gardien en formation à l’étranger, mais justifié par la fin. Je suppose que le De Joyeux a fait exprès de laisser en évidence le fameux carton grâce auquel elle communiquait avec le vieillard, afin de crier sa confession et expliquer la misère de sa vie personnelle. Cette discrétion si peu discrète fait toute la richesse de la situation. Cependant je me dis : encore une histoire de viol qui explique un désordre affectif... et je me pose une question : est-ce qu'après cette vengeance, Joséphine se sent mieux ? En effet, si personne n'en parle, comme elle l'a implicitement souhaité, comptant sur la compréhension de ses pairs, elle ne sera jamais guérie. Je n'y crois pas, à cette thèse selon laquelle l'épanouissement professionnel devrait quelque chose au mal. L'auteur se méprend, je pense.
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Anonyme
12/9/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je ne devrais pas, c'est scandaleux, mais j'ai vachement bien rigolé ! Non pas parce que cela touche au pipi-caca, mais parce que cette Joséphine Joyeux est un doux être plein de ressource ! Une fine guêpe ! Aller boucher en loucedé une sonde posée dans l'uretère, ce petit côté baudruche, est stratégiquement vraiment très très pernicieux ! les prostateux me comprendront !
évidemment on se demande à postériori ce que ce jeune interne en partance pour son nouveau poste dans le sud de la France a lâché à un de ses copains sur les comportements de la "ch'tarbée"... alléchés par les capacités créatives de cette redoutable perverse, cela ne devait pas être triste ! Petite nouvelle adorablement courte et efficace, qui se lit avec délectation et dont la fin, savoureuse soit, mais d'une moralité gargantuesque, donc peu recommandable, est à la hauteur du récit. |
Menvussa
6/4/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Voilà ce que j’appellerai une charmante histoire. le lecteur est maintenu sous pression, il y a de l'humour, c'est plutôt bien écrit.
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mirgaillou
15/10/2019
a aimé ce texte
Bien
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Ce n'est pas parce-que l'on sent venir ce que ce total dévouement révèle de vide personnel que l'histoire perd en tension.
Tout respire le secret. Et même pire, je m'attendais à une meurtrière en série comme de retentissants procès en ont révélé au cours de la décennie écoulée. Finalement, c'est avec ce dernier "patient" que la vérité pourra éclater. Que les proches du service puisse occulter la vérité n'étonne pas. l'urgentiste est jugée à l'aune de ce qu'elle a donné au cours de la vie. Que l'union sacrée se fasse autour de ce que ce médecin a donné plutôt que sur un acte condamnable , n'étonne pas. Trop de jeunes filles encore fillettes ont été victimes d'actes sordides. Le meurtre occulté révèle une révolte solidaire plus efficace qu'une dénonciation. je n'approuve pas mais je comprends. Quand au style je n'en fais jamais critique. Chacun est libre de s'exprimer selon son style. |