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Anonyme
2/10/2012
a aimé ce texte
Bien
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Ah tiens, je ne m'attendais pas à la chute... ou alors je m'y attendais mais subliminalement, en me disant que, quand même, elle était pas aussi vache la bonne femme ! Ben si.
Je trouve quand même qu'il lui en faut peu pour se changer en meurtrière ! Ou alors, il faudrait un autre motif, que le mari narrateur ne connaîtrait pas mais qu'il dévoilerait involontairement au lecteur ; parce que, dans le texte, l'acte de l'épouse me paraît quand même un peu trop arbitraire, pas crédible à mon avis. Sinon, pour moi l'ensemble est plutôt bien ficelé. |
Pascal31
5/10/2012
a aimé ce texte
Vraiment pas
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J'ai eu toutes les peines du monde à finir ce court récit : la faute à un manque de crédibilité limite énervant.
On peut tout imaginer, dans une nouvelle, tout écrire, même des histoires de monstre ou de martiens. Le plus important, ce qu'il ne faut jamais oublier, c'est d'être crédible : il faut faire avaler ses couleuvres au lecteur, coûte que coûte. Or, ici, dès les premières lignes, on se retrouve avec un bonhomme qui vient de chuter d'une falaise, dont les blessures sont multiples (avec des os qui lui sortent du corps !), et le gars, il ne trouve rien de mieux que de penser à une citation de Céline et de pérorer de manière froide et posée sur ses dernières semaines de disputes conjugales ! L'apothéose est probablement atteinte lorsqu'on apprend ce qui a engendré le courroux ultime de l'épouse : une insulte suprême, un affront insurmontable, cette cinglante répartie qui plongerait quiconque dans un gouffre de rage : "Il faut toujours que tu t'y reprennes à deux fois". Bref, je force le trait pour bien souligner ce qui ne colle vraiment pas ici : rien ne sonne juste, et surtout pas cet acte de "bravoure" final de l'épouse bafouée qui, au péril de sa vie, va descendre d'une falaise pour achever un époux déjà à moitié mort... Désolé mais pour moi, l'essai est raté. |
macaron
9/10/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Très court, sans grand intérêt, loin de LF Céline. Cette petite intrigue se laisse lire et c'est tout. Le parallèle avec la "citation" est un peu léger pour apporter une véritable originalité. Un peu plus de corps, de profondeur!
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brabant
16/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Palimpseste,
Fracassant ! Quelle idée aussi que d'épouser une femme qui s'appelle Céline !... Merci pour la citation (que je m'apprêtais à fracasser elle-aussi soit dit entre toi et moi) et merci aussi de l'avoir rendue immédiatement à son auteur, ce qui m'a évité de me fracasser à mon tour (com genre : si une mort est lucide elle est forcément douloureuse... et patati et patatras !). Du coup : TB ! Rien que pour avoir cité la citation ! Et aussi un peu parce que c'est bien fait hein. Bien fait pour moi (qui ai quand même deviné qu'il y avait anguille sous roche). Bienfait pour le méchant mari !... et bienfait/bien fait pour Céline. lol Bon, souperais bien d'une fricassée moi. Merci ! M'en vais me poster au bas de la falaise... pour peu qu'il il y ait eu du thym et du laurier sur la déclivité et du persil ou du cresson au bas de l'à-pic, elle sera déjà parfumée... |
aldenor
17/10/2012
a aimé ce texte
Bien
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J’ai aimé cette idée du héros suspendu sur une falaise et laissant balader sa pensée. La qualité de l’écriture. La chute. N’empêche que j’ai ressenti un certain malaise.
On aimerait avoir moins de sympathie pour le héros. Qu’il ne réalise pas sa « balourdise » et sa stupidité. Qu’il trouve ses paroles et actions tout à fait légitimes. Qu’il ne se sente pas réconforté par la présence de sa femme auprès de lui sur la falaise. On comprendrait mieux alors le geste de sa femme, ça dissiperait le malaise et gagnerait en drôlerie. |
Blacksad
17/10/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Sur l'opposition entre la position plus que délicate (et probablement très douloureuse) de la victime et son discours intérieur très cérébral, on peut adopter deux positions : soit renoncer à la suite de la lecture pour cause d'incrédibilité, soit poursuivre en se disant que cette opposition est voulue par l'auteur (d'ailleur le narrateur en est conscient lui-même et l'expose en début de texte, ce qui est à mon avis une façon qu'à l'auteur de dire à son lecteur qu'ile st bien conscient du truc.
Donc j'ai choisi de continuer à lire. Ca se laisse lire, c'est un fait. Et ça, c'est plutôt bien =). Mais le style est classique, rien de percutant. Tout ne peut pas être toujours transcendant et j'aime les styles simples, donc pas de souci. Malheureusement, la fin m'est apparue téléphonée. La dispute, le gars qui espère s'en sortir grâce à sa femme et elle qui finalement l'achève... Intrigue assez mince qui heureusement n'est pas délayée plus que nécessaire (heureusement les paragraphes sont courts et légers) Bref, pas mauvais mais pas super non plus... Le seul truc qui a retenu vraiment positivement mon attention c'est le "je dois m'y reprendre à deux fois". Trait d'humour noir qui introduit un peu de profondeur dans le texte en laissant supposer que la première glissade n'est pas totalement innocente. Les références à Céline, le rapprochement hasardeux entre le prénom de l'une et le nom de l'autre et l'histoire du yoyo m'ont en revanche laissé totalement froid. |
alvinabec
17/10/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Palimpseste bonsoir,
Une première critique: ça tient plus du synopsis que d'une nouvelle réellement écrite, trop court, trop vite, on ne sait même pas où en sont les rapports entre Céline et son Bardamu de Julot. Alors, bien sûr, on peut ensuite tout imaginer sur la descente musclée du Mimile vers les bas-fonds océaniques...mais là ça devient de l'imaginaire de bonhomme qui se permet de combler, de façon outrecuidante, les vides du scénario. Dommage! Que n'accompagnez-vous votre lecteur sur les roches coupantes aussi bien que dans les méandres neuronaux de votre héros? Parce que là, y'a matière, sans doute aucun! A vous lire... |
Anonyme
22/10/2012
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Les problèmes de couple : un bon sujet, très contemporain, mais trop peu développé à mon goût. La brièveté du temps dédié au soliloque du narrateur en mauvaise posture est censée légitimer ce manque de développement. Ce procédé m’a semblé un peu facile. En outre, j'ai dû lire le texte deux fois pour comprendre que l'épouse se vengeait à mort d'une phrase aussi bégnine. Il eût fallu plus d’étapes entre la dispute et le meurtre avec préméditation (et sadisme). Cette chute aurait pu avantageusement être l'occasion d'une remise en question du couple.
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AntoineJ
1/11/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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fun !
on sent la chute (sans jeu de mot). Simple, basique, bien écrit. Une idée de base, un développement, une mise en forme. du bon travail, plaisant et agréable. Manque tout de même de quelques grains de folies, de quelques touches de poésies, que quelques grammes d'humour, bref d'humanité pour que ce soit parfait. |
MissLiltitch
21/11/2012
a aimé ce texte
Bien
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Un texte qui se lit, et c'est bien.
Je me suis amusée de voir les réaction d'incrédulité devant la "fragilité" du motif : 'Il faut toujours que tu t'y reprennes à deux fois' terrible commentaire masculin, soulignant la faiblesse de la libido et l'intimité mal vécue, terrible 'toujours' qui revient à répétition quand on se met à haïr quelqu'un, comme le marteau sur le pieu, sur le clou, là où cela fait mal. Une phrase qui résume bien une vie de couple minable et pleine de mauvais sentiments, une haine déjà dite et redite, destructive, harcelante, contre laquelle il n'existe souvent que le suicide... Ici, la phrase est reprise, la dernière à avoir été dite, pour résumer le motif du crime. Le déroulement de ses pensée à elle est suggéré par les siennes à lui, on se doute que son insatisfaction à lui fait écho à celle de l'épouse meurtrière. Donc rien à dire de ce côté, point d'incohérence, il faut ignorer le harcèlement pour le croire. L'état de demi-conscience, la douleur poussée à son maximum aussi permet une prise de distance avec l'objet de la douleur. Rien d'incohérent là non plus dans la pensée qui divague autour d'un sujet autour duquel elle coagule. Peut-être y a-t-il un certain manque; pas de développement, l'essentiel est dit là, plus même sûrement, mais peut-être de sens, ou d'émotion. Cela se lit bien, on a du plaisir à comprendre le jeu de mot sur la nécessaire reprise à deux fois. Mais peut-être que ce jeu de mot aurait du rester un mot d'esprit, qu'il n'arrive pas à suffire à une nouvelle, aussi courte soit-elle. Ou bien l'évolution différente des sentiments depuis l'approche de la femme vers lui demandait plus de recherche, l'expression mentale n'envisageant aucune réciprocité, dans un fatal et égoiste aveuglement, alors qu'elle, on le comprend, a quitté le monde des émotions pour l'acte (je l'ai compris lorsqu'il a précisé nus pieds). Je crois que j'aurais aimé que soient tissés sur cette toile un peu plus de fils de soie, de la culpabilité, peut-être, de la surprise, de la peur, cela se lit peut-être un tout petit peu trop bien. J'ai aimé cette lecture, j'ai aimé les références, ce que dit Céline des rapports humains donne une idée de l'objectif de l'auteur, il éclaire par avance l'aspect certainement nauséeux d'une relation pourrissante, mal perçue par l'homme qui va mourir, qui n'a à aucun moment envisagé que sa femme pouvait être responsable de sa mort. Cette écart entre les pensées sans lucidité de l'homme et la réalité trop manifeste du comportement de sa femme gagnerait sans doute à être plus clairement évoquée, mise en relief. Bon maintenant, monsieur l'auteur, au travail, moi, je ne sais pas écrire de nouvelles... j'espère seulement vous avoir donné des pistes de réflexion pour enrichir un beau texte qui m'a plu...En espérant avoir respecté ce talent que je vous connais. lil Comme les vagues se dirigeant effrontément vers les falaises acérées, Ainsi nos minutes se hâtent-elles vers leur fin; Chacune prenant la place de celle qui l'a précédée, En un travail successif, toutes vont affronter leur destin. Traduction (maladroite) de Shakespeare sonnet 60 |
bakus
16/12/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai bien aimé, c'est court, efficace. Ca se lit bien et la chute m'a un peu pris de court parce que ca se lit bien. J'etais dans la tete du narrateur jusqu'au bout, bien pris dans le fil du récit. Un petit défaut : ca manque un peu de corps, l'histoire efficace telle quelle pourrait etre étoffée.
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carbona
5/8/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Je trouve la description de l'agonie du narrateur un peu insistante, répétitive. En effet certains passages concernant l'état du personnage n'ajoutent rien au récit. J'ai eu envie de les survoler.
Je commence à être intéressée quand le narrateur explique la situation conflictuelle avec son épouse, alors je m'immerge dans l'histoire à ce moment-là mais je devine trop vite la chute. De ce fait, je lis le reste du récit sans conviction, sans y croire mais j'apprécie cependant cette phrase émise par l'épouse avant de jeter son compagnon dans le vide : « Tu avais raison une fois de plus : je dois toujours m'y reprendre à deux fois ! » qui apparaît ici avec justesse et me fait sourire. Une bonne idée qui mériterait d'être retravaillée en réduisant les passages sur l'état du narrateur et en ménageant plus de suspense pour une chute efficace ! |