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Anonyme
8/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une très jolie légende, qui parle de l'impossibilité foncière des rencontres... (Du moins est-ce ainsi que je la comprends.) J'ai beaucoup aimé cette ambiance orientale et mélancolique.
"Un vol de sphinx avait aussi eu l’imprudence de passer à portée de son arc. Le plus gros de ces oiseaux, tué d’une flèche, s’était abimé dans une grande gerbe de feu, nécessaire pour renaître, une fois réduit en cendres." : ce n'est pas le phénix qui renaît de ses cendres ? "Mon royaume est grand comme une fissure" : j'adore ! |
placebo
24/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bien aimé le ton général de l'histoire. J'ai quelques remarques cependant sur l'écriture :
- Je trouve que le début est un peu trop chargé, peut-être que le couple « nom-adjectif » (voire deux adjectifs) en est la cause. - La métaphore sur le soleil (l'attente de la venue de son frère) me semble un peu lourde aussi. - « se préparait à rentrer dans son palais » pour moi « dans » correspond à l'action physique et pas au mouvement général (≠ rentrer au pays par ex), j'aurais mis « retourner à » par exemple. - « prends garde à me mettre en colère » il ne manque pas la négation ? C'est peut-être l'expression sous son ancienne forme ? Je pensais que le serpent allait se transformer en fleuve, je ne suis jamais doué pour trouver la fin des contes :) J'ai été surpris sinon que le serpent chasse avec Ishtar après tout ce qu'il lui avait dit et, plus tard, que la collaboration prenne fin si rapidement. La partie la plus longue du texte reste ce dialogue où le serpent explique qu'il ne préfère rien tant que sa liberté (ça me rappelle le chat qui s'en allait seul de Kipling) et elle est plutôt bien menée (bien qu'un peu lourde là encore). - « le cœur léger et le corps incandescent » j'ai dû louper quelque chose dans la compréhension de l'histoire ^^ - « comme ce n'était pas des sanglots amers, l'eau en était douce » joli Bonne continuation, placebo |
Anonyme
26/4/2012
a aimé ce texte
Bien
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Hello, Palimpseste. Tu adoptes le style du conte voire de la légende, j’aime beaucoup. Cependant la pureté de ce style aurait pu être plus complète et le texte plus travaillé.
Le meilleur : "Les épouses servies par des cuisiniers n’ont pas le goût sauvage de la chair séduite." Le moins bon : Même à cette époque primitive… pénitence. J’aurais intitulé le texte « La Légende du fleuve Barada » ou quelque chose comme ça, car nous voyons clairement qu’il s’agit des deux personnages principaux. Cela dit, la chute ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe puisque l’accroche nous signale qu’il s’agit d’une histoire cosmogonique. D’ailleurs, je me demande s’il faut concevoir le texte en même temps que l’accroche sur Oniris. Personnellement, mes textes ne s’accommodent pas d’un supplément. Parler de morale et de pénitence est anachronique et coupe l’archaïsme par une irruption du moderne. Les Titans appartiennent à la mythologie grecque donc il est dommage de ne pas avoir choisi des personnages ou des monstres appartenant à la même mythologie d’Ishtar (Babylonien). Il n’est pas de notoriété publique que les titans vivaient dans des grottes aussi quelques fans pourraient bien aller vérifier… Au passage, je ne connais pas d'"Isthar" mais une Ishtar. Intention pédagogique peut-être anachronique : aux époques archaïques, on n’attribuait pas l’attrait des reptiles pour l’immobilité à un besoin de chauffer leur corps au soleil, cependant on peut aussi penser que l'histoire est atemporelle et peut donc se nourrir des avancées scientifiques. Mais il est dommageable de se poser cette question au cours d'une lecture qui devrait ne présenter aucun heurt. Le dialogue fait parfois du surplace et verse dans le relâchement du langage, ce qui est contre-indiqué pour la parole sur le fil de l’épée qu’on attend de cratophanies. Assortiment contient déjà une nuance de fragilité. L’enchaînement n’est pas logique entre le refus catégorique du serpent et « à partir de ce jour, ils chassèrent régulièrement ensemble ». Il te faut trouver une idée pour expliquer pourquoi le serpent a changé d'avis. Curieuse, cette nouvelle orthographe de vénerie, avec un accent grave… Au total, j'aime beaucoup, mais cela aurait pu être mieux. Pour faire bonne mesure entre les deux évaluations précédentes, je note un groupe bien sans rhésus. |
AntoineJ
27/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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sympahtique et plaisant
l'inversion du mythe ou la femme tente le serpent et l'homme est la victime (ce qui est chassé ?) aurait pu être plus utilisée je trouve la fin un peu faible par rapport au reste ... le dialogue est parfait ! |
matcauth
29/4/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Palimpseste!
un bien joli conte qui cependant à du mal à s'assumer, du moins c'est comme ça que je l'ai vu. J'ai l'impression que ce texte prend le parti de contenter tout le monde, les "non-férus" de conte, les grands, les moins grands... du coup, j'ai eu l'impression de lire un peu quelque chose d'hybride, une histoire qui veut faire des concessions et ne s'assume, donc, pas pleinement. j'ai vu difficilement le début de l'histoire, là ou la scène est décrite. C'est bizarre car la scène est posée avec délicatesse, servie par une belle plume. Pourtant, je ne sais pas pourquoi, la magie n'a pas opérée, je n'ai pas eu d'images qui me venaient. pourquoi? peut-être parce c'est un tout petit coin qui est décrit, on ne sait pas bien où nous sommes, désert, campagne, montagne? Je visualise mal les personnages, également. Par contre, les mécanismes du conte sont bien mis en place, le rêve, la personnification, les problèmes à régler qui ont un petit accent pédagogique, cette scène (le dialogue) qui permet d'appréhender les choses de la vie... mais là on est plus dans le conte pour enfant et j'en reviens à ce que je disais : on ne sais pas sur quel pied danser. très belle écriture, tout de même. un bon moment de lecture |
Anonyme
1/5/2012
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Commentaire modéré
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zenobi
1/5/2012
a aimé ce texte
Bien
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Un mythe. Une histoire à conter le soir.
Peut-être aurais-je aimé sentir encore plus cette chaude sécheresse évoquée dans les premières lignes et noyée dans les dernières. |
caillouq
2/5/2012
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J'aime bien le ton du dialogue, mais pendant toute la lecture de celui-ci, je me suis demandé pourquoi Ishtar insistait tant ... Qu'est-ce qu'elle lui trouve au serpent, quoi. Je n'ai pas trop vu le lien entre le fait que le déclencheur du désir (de possession ?) d'Ishtar est la "danse exquise" du serpent (pourquoi pas), et le fait qu'ensuite, elle semble plutôt craquer pour son côté "chasseur de folie", ce qui n'est plus du tout dans le même registre. Du coup, j'avais du mal à me positionner en lisant ce qui est manifestement une allégorie. Et puis je jep pas pourquoi finalement ils se retrouvent à chasser ensemble alors qu'il l'a tej l'Ishtar, le serpent ... Pas clair, c't'histoire. En saurons-nous plus en lisant Ici-Niris ?
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Anonyme
3/5/2012
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Commentaire modéré
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