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Anonyme
11/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ah, une jolie fable, aigre-douce... Je ne vois pas bien où ça mène, mais j'ai eu du plaisir à suivre le destin de 2498. J'avais peur un moment que le texte vire prêchi-prêcha, avec une morale contre l'exploitation de la mer ou que sais-je, mais non : jusqu'au bout le récit reste absurde comme la vie. Et j'aime beaucoup le titre.
"puisqu'aucun poisson ne se nourrit d'humains en boîtes" : ben, en fait, si. Les noyés dans le bateau finissent bien dans l'estomac des poissons... |
Anonyme
24/5/2012
a aimé ce texte
Pas
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Si le titre est prometteur, la nouvelle est très décevante.
En effet, ce texte est trop narratif, il ne m'a jamais impliqué dans l'histoire. Le choix d'une narration extérieure, comme une sorte de reportage scientifique est lassant, on subit la lecture plus qu'on ne l'aime. C'est dommage parce que l'idée de départ est excellente, avec cette opposition entre les sardines prédestinées et ces deux demoiselles qui s'opposent à leur destin. Même la fin est intéressante, bien que je ne sois pas grand fan du "sacrifice" qui amène au Paradis. Malheureusement le style trop reportage gâche le plaisir de l'histoire et au final d'une super idée il reste un récit somme toute ennuyeux et pas vraiment passionnant. C'est vraiment dommage. |
macaron
26/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un conte philosophique bien agréable à lire, que j'ai terminé un sourire aux lèvres. L' idée est intéressante et originale, je veux dire le traitement par l'histoire de ces deux sardines. L'on n'échappe pas à sa destinée et la rebellion de vos héroines n'est qu'illusion. Si la première finit mal( mieux vaut encore le filet des pêcheurs), la seconde a trouvé dans son propre sacrifice, sa raison d'être. Peut-être...mais sortir de sa condition n'est pas mal non plus! Votre texte ne manque pas d'humour, d'ironie; c'est un plaisir de vous lire!
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costic
26/5/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bien que je ne sois pas très fan de l’anthropomorphisme j’ai apprécié à sa juste valeur l’abnégation de ces sardines. Le conte est savoureux. La lecture fluide. Un peu triste quand même de constater qu’il est si difficile d’échapper à son destin. L’humour pimente tout le texte. Ces sardines ont de l’allure et du panache.
J'adore le titre. |
Anonyme
27/5/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Palimpseste ! Voilà deux sardines, auxquelles j'associerai leur biographe, qui méritent bien un ban... Sourire garanti du début à la fin sauf quand 2501 se fait malencontreusement "entubée".
Il faut savoir que chez les sous-mariniers, le sous-marin est souvent comparé à... une boite de sardines, ce qu'ignorait sans doute 2501... Je ne passerai plus devant les conserveries de Douarnenez sans une pensée émue pour ces sardinettes ! Difficile d'échapper au destin commun de l'homme et de la sardine qui s'achève bien souvent, pour l'un comme pour l'autre, par une mise en boite... mais pour des raisons différentes ! Merci pour ce conte, ô combien philosophique ! |
brabant
27/5/2012
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Palimpseste,
Un chef d'oeuvre d'humour, j'aime... sans réserve et je jubile. "... car les sardines restent curieuses, même quand elles sont dépressives et suicidaires." Quel détachement et quelle distanciation par rapport au texte ! Quel clin d'oeil savoureux/savouré au lecteur et à soi-même en temps ! Très bien vu ce "... dédiée aux victimes de la réflexion philosophique." qui peut donner lieu à discussion et à de vastes débats sur le libre-arbitre et la vanité des choses de ce monde. Vous n'êtes pas sans savoir que l'on peut acquérir aujourd'hui, ainsi que cela se fait communément pour les vins, des boîtes de sardines millésimées, capiteuses et moelleuses à souhait. Les sardines de ce texte sont de celles-là. Je pourrais dire bien d'autres choses, mais, partageur de nature, je laisse quelques-unes de ces succulentes sardines aux autres commentateurs, pas des moindres donc, par des miettes !... Pour ma part je viens de remonter du fond de ma cave, toute rouillée et couverte de toiles d'araignées (il m'en reste un lot de 1968, grande année, hors de prix ; parmi d'autres, je suis un sardinophile) une boîte de sardines Charles Martel ; souhaitez-moi bon appétit, je snobe les mangeurs de caviar... Chalut ! Et bravo ! Encore bravo ! Un très grand moment pour moi ! |
Anonyme
28/5/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Excusez-moi, Palimpseste, je suis trop ému pour parler normalement. J'ai dû me résoudre ce matin à virer tout le rayon Sartre de ma bibliothèque.
Apprendre que " L'être et le Néant" , " L'existentialisme est un humanisme " , tout ça n'est finalement qu'une histoire de sardines…Un pavé que j'ai mis vingt à ne pas lire. Pfff... A la place, je vais y ranger précieusement les quelques feuillets de votre " Déterminisme illustré " façon Palimpseste, un mélange de Walt Disney et de Tim Burton. J'aime beaucoup votre humour décalé et absurde, je l'ai déjà croisé. - " Les deux jeunes 2498 et 2501, nées à trois œufs d'intervalle dans le Grand Banc qui croise au large de Marseille, restent quand même dubitatives…" Ça me plaît. Qu'est-ce-que vous voulez, j'ai la santé pour en rire. Bon, c'est un conte pour enfants, raconté par un philosophe repenti. Si Si, c'est eux qui me l'on dit. Ils m'ont dit aussi, que des fois c'était même trop bien écrit, trop léché. C'est pas de votre faute, les miens préfèrent la glace au wasabi plutôt qu'à la vanille. Sales gosses. Ils m'en ont quand même réclamé un autre. Je leur ai dit que je vous connaissais...ça m'a évité de les avoir dans les pattes toute la journée. Combien je vous dois? Cordialement Ludi |
alvinabec
29/5/2012
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir,
Je lis une première fois, le propos me semble drôle, fort bien vu dans le port de Marseille, je relirai demain et apprécierai à cette occasion. Une seconde lecture conforte mon impression d'une fable sympathique, une destinée de poiscaille bien menée. Quelques babioles sémantiques relevées de ci de là: préoccupées de considérations...existentielles...plus que...cialistes. Du coup elles émettent des réserves, le 'du coup' pourrait être supprimé sans douleur, les supputations halieutiques apparaissent un plaisir d'auteur, le texte propose 'un concept de décès', ne serait-ce pas plutôt l'inverse en fait? A tire-nageoires se suffit à lui-même. Le terme de viscère est suremployé, beaucoup aimé les paris pescaliens et le 'à quoi bon vivre quand on ne peut (même pas) pleurer. Au prochain texte jouissif! |
Nachtzug
28/5/2012
a aimé ce texte
Pas ↑
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Alors oui, il y a une tentative d'originalité appréciable, mais le texte est cousu de gros fils blancs et ne parvient absolument pas aux "profondeurs". Je ne vois pas ce qu'il y a de philosophique là-dedans...A mon avis, le texte devrait être affiné, nuancé, approfondi. Il faudrait en premier lieu sans doute sortir de cette intrigue assez grossière.
En tout cas, j'ai été assez déçue, le titre et l'énoncé en exergue promettaient autre chose. |
aldenor
28/5/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une idée fine, riche en valeur symbolique ; l’instinct du troupeau, tout ce qui amène l’homme en certaines circonstances à l’état de soumission, à accepter son sort. En parallèle l’image de l’insoumis, nos deux sardines pensantes. Franchement je trouvais tout ça très sympathique et amusant, avant le revirement de 2498.
Même pas une pensée du marin naufragé, une reconnaissance pour le sacrifice de la sardine. Où est la morale ? A mon sens, il faudrait que ce repas soit une communion, une réconciliation entre l’homme et la sardine ; sinon, 2498 est morte pour rien. Et vous l’envoyez pour finir au contentement du paradis des sardines. Absurde. |
Pepito
1/6/2012
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Curieusement plus le ton sautillant de la nouvelle va de l'avant, plus se succèdent de désagréables images.
- Un trader alléchant des naïfs par des gains hypothétiques - Un curé entrainant ses ouailles vers une croisade insensée. - Un kapo essayant de sauver sa peau en poussant les autres devant lui. 17624 n'est donc pas très sympathique. Heureusement les deux héros de la Grande évasion me remonte le moral, jusqu'au rôle final joué par 2498. Réplique du rôle du cow-boy de Toy Story. Voir l'auteur, au final, donner raison à 17624 me laisse donc une curieuse impression... Texte très agréable à lire. Pepito |
AntoineJ
5/6/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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belle maitrise de l'histoire et du style qui lui cole très bien
dynamique symphatique au service de la chute sur le fond, l'histoire est belle au 2nd degré mais la fin est assez "chrétienne" ... on imagine les deux filets en croix ... j'aurais bien vu cela avec un peu plus de poésie (la sardine qui découvre la liberté ... ) et de politique (quelques parallèles discrets) |
Anonyme
25/6/2012
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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J'ai trouvé ça très original et très plaisant à lire.
Le contexte est l'occasion d'un jeu sur l'anthropomorphisme doublé d'un jeu sur le langage (comme dans "pari pescalien" où néologisme et jeux de mots se mêlent), servant tour à tour le cynisme (comme dans "espérance de décès") et la poésie (comme dans cette bien belle application des figures de style : "La mer boit ses larmes sans même s'en rendre compte"). Un exemple cependant moins heureux : "respirer la senteur des algues fraîches". S'agissant du fond, je me suis laissée chatouiller l'esprit par des questions d'ordre spirituel et même religieux, de même que par des petits bouts de parabole (anti-)capitaliste. En imaginant que les uns seraient justifiés par les autres, on pourrait presque y découvrir une parabole marxienne, voire marxiste. Bref : de l'originalité, de l'esprit, de la réflexion, de la poésie, du jeux sur le langage. Je suis très satisfaite. |
caillouq
10/9/2012
a aimé ce texte
Bien
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Le ton appliqué et faussement naïf m'a fait hésiter à continuer ma lecture, je craignais quelque chose de trop gentil, mais plus j'avançais, plus le détournement du genre (livre d'aventures animalières pour pré-adolescent) m'a amusé. Au final, un conte absurde sur lequel on peut calquer certains comportements d'ordre sectaire ou religieux, de quoi repousser en pouffant les premières velléités de mysticisme qui peuvent nous prendre en traître l'âge venant ... Merci, Pal, pour la piqûre de rappel.
Et, comme Stony de sa voix fluette nous enjoint d'être précis et concret dans nos comms, je peux m'en donner à coeur joie: "... avant que ces opérations de chirurgie nous transforment ..." : bon, ce n'est pas obligatoire, mais il me semble que le ton docte du professeur appelle vraiment le "ne" explétif ... En tous cas, là, il me manque. "Nom numéro de naissance (...) trahit" ---> "Son numéro de naissance (...) trahit" ? (coquille ?) En outre, dans cette phrase, la répétition du mot "naissance" à si peu de distance est améliorable. "Les eaux sont froides quand les premiers prélèvements dans le banc se font…" Le "se font" clôt trop brièvement la phrase, et le rejet à la fin attire l'attention sur la pauvreté du terme. Un p'tit effort, Pal ! Les premiers prélèvements peuvent avoir plein d'effets collatéraux ! "Les sardines sentent le filet les effleurer mais, elles ne peuvent y sauter." Qu'est-ce que cette virgule fait après le "mais" ? Honnêtement, je n'ai pas trouvé dans le Grévisse l'interdiction formelle de faire un truc pareil, mais c'est peut-être juste que c'est venu à l'idée de peu de gens, ouf ... Une virgule APRES un mais. Non, Pal, tu ne peux pas nous faire ça. "2498 et 2501 entament leur visite par un tube, mais 2501 ne la finira jamais. Sa co-navigatrice imagine qu'un carnassier à l'affût d'innocentes victimes a happé son amie d'une détente brusque, l'emportant dans son trou pour la dévorer". Je trouve bizarre l'enchaînement des deux phrases. La première est issue d'un narrateur omniscient (comme la pluie, ha ha), et dans la phrase suivante le point de vue fait un inutile retour en arrière pour se mettre à la place de 2498. Bon, c'est pas très grave mais c'est bof. Halte à la gymnastique gratuite. Je préférerais une homogénéité des points de vue = vivre la disparition de 2501 en direct de la part de 2498. (tous désagréments relevés lors de la relecture; à la première lecture c'est passé tout seul) |