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Anonyme
25/6/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'aime assez cette idée d'un empilement de mensonges de plus en plus monstrueux, chacun entraînant l'autre... En fait, cette histoire me rappelle les légendes sur le banquier Laffitte ou Rockefeller à leurs débuts, version n'importe quoi. Un ressort comique bien usé, quand même.
La dernière phrase est sympa, pour moi, parce que j'imagine bien l'ahurissement de la cour à cette déclaration liminaire. Bon, cela dit je trouve que l'anecdote a du mal à soutenir la longueur du texte ; tout cela sonne un peu creux à mon goût. Je crois que j'aurais pu apprécier avec un tiers de moins en volume. Notamment, les considérations sur les prouesses ou non prouesses sexuelles de Madoff, ses inappétences devat la chair flasque de Rebecca, me paraissent trop appuyées et ressassées. "tu rends à ta petite Rebecca son capital et ses intérêts. Quel est ton secret? Tu as piqué le sac d'une petite vieille" : la répétition se voit, je trouve. |
macaron
29/6/2012
a aimé ce texte
Bien
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Une fable croustillante, inattendue; une histoire qu'on aimerait véridique. Le pauvre Madoff! escroc malgré lui, pour échapper à une vieille harceleuse, pourquoi pas? Votre nouvelle, simplement écrite, d'une lecture agréable et souriante m'a fait passer un moment de détente toujours profitable. La morale est sauve, la cupidité pour une fois punie. J'aime beaucoup la dernière phrase où l'innocence du personnage était pourtant bien réelle au départ. A quoi tient notre destin!
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matcauth
4/7/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Une histoire agréable à lire, une sorte de : "Madoff pour les nuls" qui s'arrête peut-être un peu trop tôt, avant qu'on ait une perspective vraiment large du système qui a causé la perte de ce financier.
Mais, effectivement, la démonstration est assez claire, bien que tirée par les cheveux (ce qui est probablement voulu, à l'image de ce même système Madoff, qui a fonctionné pendant des années, pourtant) et agréable à lire. Les exemples sont concrets, les tiraillements psychologiques du jeune Madoff réalistes, bref, c'est bien expliqué et intéressant. L'écriture est forcément pour beaucoup dans tout ça, et, bien qu'elle soit parfois un peu trop scolaire, le rythme est suffisamment soutenu, ça se lit bien. Finalement, ce que je peux reprocher à cette histoire, c'est justement ce côté un peu scolaire, ce manque de dimension qui me fait dire que lis ici un texte un peu trop dépouillé et pas assez travaillé au niveau de la forme. Critique un peu facile, je l'avoue car le fond de l'histoire, pour être limpide, avait besoin de cette simplicité dont manquent souvent les auteurs qui cherchent à expliquer un système complexe. |
Anonyme
19/7/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Je suis un peu déçu.
D'abord, je ne suis pas fan de ce style un peu plat, qui à force d'être linéaire finit par devenir creux. L'histoire semble racontée à des enfants : - " Bernie est bien obligé de porter une madame Hathaway... ". On s'attend à une suite du genre : "...dit la maman à ses trois petits cochons." - " Le jeune Bernie s'empourpre devant les effets de poitrine de la femme qui pourtant souffre des outrages du temps ". Cette phrase à elle seule me ferait refermer le bouquin que je commence. Parler des outrages du temps dans un texte qui se veut drôle et iconoclaste, me paraît manquer cruellement d'inspiration et d'anticonformisme. Je crois que même Katherine Pancol a abandonné ce genre de politesse. - « Je ne sors qu'avec des gens de ma tranche d'âge : trois gamins de vingt ans » Ça rappelle un peu trop le " Echange une femme de 60 ans contre trois de vingt ". Sur le fond, l'histoire ne fait que dupliquer au passé l'escroquerie d'aujourd'hui. C'est à dire que Madoff jeune bénéficie d'emblée (par une pirouette sexuelle) de la même confiance qu'il a mis des décennies à bâtir. On comprend qu'il va escroquer Liz pour payer la miss Hataway. Donner comme père à cette nymphette de bonne famille le meilleur avocat de San Francisco est peut-être un peu présomptueux pour un jeune débutant. J'aurais préféré m'en tenir à la location du local commercial, et savoir comment Madoff se sortait de ça. Palimpseste, vous avez une plume souvent efficace, drôle, pleine d'ironie et de dérision. J'apprécie la plupart du temps. Ici je me sens un peu infantilisé. Le texte cède à la facilité, à une sorte de complaisance narrative. Peut-être aussi l'auteur n'a-t-il pas voulu s'impliquer plus que ça dans cette histoire. Cordialement Ludi |
alvinabec
19/7/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Palimpseste,
Le fond de l'histoire est exploitable, c'est une bonne idée. Néanmoins le traitement m'en semble laborieux et assez plat. Impossible de faire une liste de tous les poncifs suremployés ici! Vous nous avez habitués à une verve plus caustique, plus drôle, plus enlevée. L'auteur des billets doux par SMS, des tongs en cuir fin comme en rêve Christian L. est-il en vacances de tout? Et puis vous utilisez un style binaire trop convenu, une abondance d'adjectifs qui ne relèvent en rien votre prose. Auriez-vous oublié de corriger votre ponte? A vous lire... |
brabant
19/7/2012
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Palimpseste,
J'ai bien aimé ce '"Madoff le commencement"', finalement aussi crédible que '"L'histoire tout à fait vraie de Bernie M"', ce tristement célèbre escroc ici devenu expert en cavalerie pour n'avoir pas voulu faire le cavalier. La fin est subtile : " - Monsieur le Président, commence Bernie. Ce jour-là, j'étais sincèrement prêt à aller laver les voitures à Sarbanes Beach." J'ai apprécié à sa juste valeur. Lecture agréable, style aéré et accrocheur, vous contez avec facilité. Fluide. Ceci dit je garde mon flouze. |
placebo
19/7/2012
a aimé ce texte
Bien
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Un texte qui se lit facilement, assez léger et plaisant. J'avoue avoir trouvé quelques longueurs moi aussi sur l'aversion de Bernie pour le physique d'Hataway ; peut-être pour renforcer un argument (il a fait tout ça pour échapper à la vieille) somme toute peu crédible ? Mais la crédibilité n'a pas à être un des buts du texte pour moi, l'histoire est "presque vraie" et si elle est plaisante, peu importe importe où se situe la vérité, voire la crédibilité.
Malgré l'idée un peu trop tirée en longueur, des dialogues parfois un peu lourds (j'ai trouvé le premier manquant de naturel par exemple), l'histoire m'a plu. Bonne continuation, placebo |
Leo
19/7/2012
a aimé ce texte
Bien
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L'histoire est marrante et plutôt bien écrite. Le sujet n'est pas anodin, le personnage est tout de même un cas assez particulier d'escroc grandiose, qu'on peut haïr quand on s'est fait plumé, mais qu'on ne peut qu'adorer quand on pense que le seul moteur des plumés était la cupidité. L'auteur visait à faire sourire, c'est réussi, et ce n'est déjà pas si mal.
Mais je dois avouer que ce qui fera que ce texte me restera en mémoire n'est pas l'histoire, mais les lieux : envoyer Madoff à "Sarbanes Beach" et "Oxley Creek", fallait oser ! Il est vrai que ce sont des plages très fréquentées par les anciens d'Enron ou d'Arthur Andersen, entre autres... |
Pepito
20/7/2012
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Plat-plat pour le style, avec des phrases oups : "Ça doit me consoler que je puisse me mettre sur une chaise sans avoir les fesses à me cuire ?" et "pour finalement s'en remettre à la réputation de l'escroc auprès de gens eux-mêmes réputés pour être bien informés." ??
Pouet-pouet pour l'idée, peut être mieux avec la surprise de découvrir qu'il s'agit de Madoff en toute fin ? Faire arriver le gout de l'argent de Rebecca un peu plus tôt, dans sa description par exemple ? Hargh, dure rançon de la gloire ! Un niveau tellement élevé en forum que l'on s'attend à du top Palimpseste pour une nouvelle, et ... Au plaisir d'en lire rapidement une autre. Pepito |
AntoineJ
23/7/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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top !!
bon, on sent que l'histoire a pris le pas sur le style, et que cela aurait peu être plus travaillé. Mais le tout est très bien trouvé, consistant et cohérent. le ton général est aussi croustillant et ce dépucelage financier est tout à fait plaisant !!! |
Dunkelheit
30/7/2012
a aimé ce texte
Pas ↑
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L'histoire en soit est pas si mal, et on se surprend à la fin à avoir de la compassion pour ce garçon trop beau et trop innocent pour son propre bien.
Mais ce qui me chagrine ici est le style. Il y a beaucoup trop de dialogues à mon goût et ils sont mal maîtrisés. Les dialogues sont, je trouve, ce qu'il y a de plus difficile à écrire. Il faut qu'ils aient l'air vraisemblable, que les mots collent à la personnalité du personnage... C'est un véritable challenge, et ici il n'est pas relevé, le tout premier dialogue notamment me paraît bien maladroit. Avec moins de dialogue ce texte s'étofferait à mon sens, il gagnerait en profondeur et en facilité de lecture. Une bonne idée de départ et un traitement à retravailler selon moi, bonne continuation dans tous les cas ! |
Anonyme
27/1/2013
a aimé ce texte
Bien
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Je trouve l'histoire de ce texte vraiment bien , Tu arrive a Vulgarise si je peux me permettre ce monstre sacré de la finance . Bien que malgré que je ne sois pas un expert en matière de style , je partage les mêmes opinions que les autres concernant la qualité des dialogues .
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Laroche
4/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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La littérarité d'un texte est sans doute sa dimension la plus difficile à définir: nous savons que ce concept, forgé par Roman Jakobson il y a pas loin d'un siècle, ne s'est guère popularisé, tant il "échappe" sans cesse à mesure que l'on veut le cerner.
La littérarité, qui n'est pas une perception subjective d'une oeuvre, n'est autre que la certitude ressentie, face à un texte, qu'il est littéraire ou qu'il ne l'est pas. Et là où la littérarité nous apparaît comme un concept bien difficilement utilisable, c'est le fait que de tel texte écrit en dehors -ou même àl'opposé- des règles canoniques du bien-écrire puisse se dégager une intense littérarité, alors que de tel autre écrit, non seulement rédigé "dans les clous", mais offrant même des petits plus (élégance, fantaisie, gravité touchante...) n'émane aucune "vibration" que l'on puisse appeler littérarité. Que ce texte sur Madoff soit trop long, trop dialogué et trop maladroitement dialogué, qu'on y trouve des ruptures de tonalité préjudiciables à l'économie même du récit, tout cela a été relevé avec justesse; j'ai peur qu'outre ces défauts, qui pourraient être corrigés, cette nouvelle manque singulièrement de littérarité. |