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monlokiana
1/9/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Hum. Une nouvelle qui se lit facilement. L'écriture est fluide et rythmée, je ne me suis pas ennuyée une minute au contraire; c'est un texte qui se dévore, j'ai eu envie de connaître la fin.
J’ai bien aimé la transposition de ces dieux grecs (Apollon, Aphrodite) dans la vie d’aujourd’hui, la réalité quoi. « Comme chaque matin, il balance la couverture nuageuse de son lit » ça m’a fait rire, la couverture nuageuse, c’était vraiment bien vu. C’est un texte que j’ai bien apprécié mais je dois dire qu’il n’y a pas d’effets surnaturels. Par là je veux dire que certes oui, il y a des personnages mythiques, une déesse, un dieu du soleil mais moi je les ai senti bien humains dans un univers humain. (Je ne sais pas si je me fais comprendre :-) Toutefois, je trouve le travail réussi, la fin fait sourire, elle est agréable. Je me suis marrée avec le truc du décalage horaire. Un rendez-vous qui a eu bien des dégâts. Merci et bon courage aux auteurs. |
Anonyme
5/9/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai bien aimé le début du texte, mais ai ensuite trouvé la farce laborieuse ; la description des circonstances du rendez-vous manqué m'a franchement ennuyée. En revanche, celle de ses conséquences m'a bien plu, elle m'a paru inventive.
Donc, malgré un côté lourdingue, trop appuyé de l'humour (à mon avis), j'ai trouvé l'histoire plutôt plaisante ; mais la conclusion me paraît inutile (à partir de "Tout cela à cause"), j'aurais préféré que vous me la laissiez tirer toute seule ! |
Charivari
11/9/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup apprécié l'humour de ce texte, surtout au début. Après, il y a peut-être un passage à vide, (c'est la grande difficulté du genre humoristique, réussir à tenir sur la longueur) mais certaines tournures declenchent encore quelques sourires, et puis, j'ai adoré le personnage de Pallas-Athéna appellant son Jules "Phébus" parce que ça fait pus smart !
La fin est extrêmement originale, avec l'évocation des conséquences du rencard loupé entre le bellâtre et la pin up. Bref, j'ai passé un bon moment de lecture. |
Anonyme
25/9/2011
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Avec un festival de trouvailles servi par une écriture enjouée, la première partie de ce texte nous en met plein les mirettes. Ce qui pour Phébus est la moindre des choses.
Le rythme et l'intérêt retombent avec la narration laborieuse des déboires du malheureux Apollon dans sa tentative de conquête de la vamp Aphrodite. A la troisième partie, un nouveau changement de style (en bien cette fois) réveille l'intérêt et nous apporte quelques éclaircissements sur de grands évènements de l'Histoire des mortels. On ne refait pas le match. Dommage, avec une seconde partie à l'image des deux autres, pétillante et concise, ce texte aurait été parfait. Il demeure cependant plaisant avec des passages dignes des plus fins humoristes . |
brabant
25/9/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour vous deux,
Ben oui, y'en a des choses là-dedans ! Dont d'inénarrables : "Un rien vaut mieux que Dieu tu l'auras" "Non habemus soupapam" La faillite annoncée du coup de la panne, pour les siècles des siècles... et bien d'autres ! A mon sens, tout n'est pas du meilleur goût : la Palestine, les Incas, le Japon. ça fait du 70/30 ! J'ai l'impression que le travail a été ainsi conçu : un pg masculin/un pg féminin, et ainsi quasiment 'systématiquement' jusqu'à la fin. Grosso modo. Moins dans le dernier tiers. C'était bien car j'avais les deux points de vue. Je ne pense pas me tromper. Le style présente des variations de l'un(e) à l'autre. Ce qui sert finalement chaque et chaque protagonistes. Quelques maladresses à mon avis partagées. Plus ou moins volontairement. Mais l'ensemble est agréable à lire, plaisant. La collaboration a été équilibrée, bénéfique. Vous devriez vous mettre en ménage si vous ne l'êtes pas déjà. :) |
wancyrs
25/9/2011
a aimé ce texte
Bien
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Une Nouvelle assez étrange que je n'ai pas aimé dans ses dernières lignes... l'effort et la beauté du début sont annihilés par la forme trop explicative de la fin, on aurait dit la conclusion d'un documentaire... en gardant l'idée et en modifiant la forme (par exemple : astérisques - combat du Général Josué narré de façon vivante en faisant un espèce de focus sur le soleil, élément pouvant permettre au lecteur de faire un rapprochement avec l'éclipse d’Apollon - astérisques - scène de sacrifice Inca narrée, focus sur l'éclipse - astérisques - etc.) on aurait pu faire quelque chose de très beau.
Je salue néanmoins la facilité avec laquelle le texte joue avec les maximes et d'autres poncifs de l'histoire de l'humanité. Et pour finir, ce n'est pas la victoire sur les Amorites qui posa les fondements du conflit au Proche-Orient, mais la promesse que leur Dieu a fait à un peuple. |
Anonyme
25/9/2011
a aimé ce texte
Pas
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Je crois que dans ce texte, Apollon et aphrodite ont perdu leurs lettres de noblesse...Les auteurs ont tellement voulu les actualiser dans la vie de tous les jours que la magie des dieux s'est volatilisée...Dommage!
L'écriture est belle cependant et fluide mais mon intérêt n'a pas été soutenu jusqu'à la fin. Certains paragraphes n'amènent rien au texte comme par exemple: `` Donc, ce beau matin, le printemps est bien avancé et la nature a fait éclore des fleurs par millions. Cette belle journée sera consacrée aux travaux de pollinisation. Les abeilles s'éveillent et déjà sentent le besoin impérieux d'aller se frotter aux fleurs pour se gaver de leur nectar. Celles-ci ouvrent leurs calices d'un geste aguichant, exhalant leurs parfums le plus capiteux et n'hésitant pas à passer un coup de blush sur leurs pétales. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. `` |
Anonyme
26/9/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Beaucoup de choses à dire à propos de ce texte. De nombreux ingrédients, trop, pour une nouvelle en 12000 signes. Il y a trop d'éléments, il aurait fallu choisir, se centrer sur l'amour impossible entre les dieux protagonistes.
C'est un texte qui mise sur la caricature, les portraits sont aux gros traits mais à peine esquissés. C'est un choix qui peut paraître judicieux mais c'est un genre difficile. Résultat : les dieux perdent de leur superbe, ils ne font pas rêver, ce qui est certainement l'objectif, mais ils ne sont pas drôles non plus, ni pathétiques. Mince, quand même, ce sont des dieux... Sur le procédé narratif, je trouve que l'on se perd très vite en circonvolutions : les abeilles tournent en rond et le texte aussi un peu. Dans ce ciel, ça part dans tous les sens, ça a le mérite de tourbillonner. Oui mais voilà, le genre imposé, c'est la nouvelle et y a pas de place pour ça dans une nouvelle. En revanche le trio : lieu, espace, temps, est bien respecté, c'est un atout. Les jours deviennent des milliers d'années mais le lecteur y croit. J'ai trouvé dommage que tout soit abordé sans être développé ou appuyé. Les anciennes amours du dieu du soleil et surtout l'intrigue. Il n'y a pas d'intrigue. On le sait d'avance que c'est fichu, dès les trois premières lignes on est certains que cet amour n'aura pas lieu. Pourtant il y a l'oracle. Elle était là, la question. C'était l'occasion rêvée d'une intrigue. Le temps aurait dû se suspendre, il aurait fallu se poser sur la prédiction, au moment crucial. C'est ce que je disais en début de commentaire : les auteurs possèdent tous les ingrédients pour construire un bon texte, ces ingrédients on les voit, mais ils ne sont pas utilisés, ou à peine, à trop petite mesure. Ici tout est abordé, l'amour, les guerres et rien n'est développé. J'ai même pensé à des blagues de potache, des jokes d'étudiants érudits, qui maîtrisent bien leur sujet sur la mythologie. Mais moi je m'en fiche que ce soit conforme à la légende, j'aurais préféré une véritable histoire. L'écriture pose de charmantes trouvailles parfois. Parfois elle est maladroite "plus plu", dans l'ensemble, elle est alerte. Mais elle jongle beaucoup trop avec les temps, un vrai Bescherelle. Ceux du passé, le présent se mélangent bien mais le futur se pose dans le texte comme des cheveux (d'anges divins) sur la soupe. C'est pas bon de jouer les Cassandre ou alors si : un texte en abîme : Cassandre regarde les auteurs qui regardent les dieux, sauf qu'elle ne juge pas, elle est extérieure, elle pourrait voir que le ciel tombe sur la tête des auteurs en guise de chute, ce serait leur punition pour s'être moqués des dieux. Une conception comme ça, ça m'aurait plu. Un texte avec de grandes possibilités qui ne tient pas ses promesses. J'ai trouvé pas mal le portrait d'Aphrodite, moyen l'intervention de Zeus : flute, son fils est un dieu, sa machine, il la répare d'un regard ! J'ai trouvé les réactions d'Aphrodite amusantes, le mur facebook et ce qu'elle écrit dessus, le fait qu'elle ne se laisse pas charmer par le premier bellâtre qui passe. Dans l'ensemble on ressent l'entente entre les auteurs qui ont certainement pris grand plaisir à composer ce programme à quatre mains et c'est ce plaisir de composer à deux qui ressort le plus de cet écrit. |
aldenor
26/9/2011
a aimé ce texte
Bien
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Rencontre ratée d’Aphrodite et d’Apollon, un traitement léger du thème du concours, pourquoi pas.
Le texte est suffisamment documenté et les « idées » de ce fait sont nombreuses. Et finalement l’ensemble est assez distrayant. Mais l’humour, trop convenu, manque d’audace. A noter : « s’être fait largué » au lieu de larguer. |
Anonyme
27/9/2011
a aimé ce texte
Pas
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Je vais par la présent m'employer à faire descendre le bellâtre de son petit nuage... Autant dire que je n'ai pas apprécié cette nouvelle, qui, indépendamment de son humour potache, souffre de maladresses propres à faire pâlir l'astre qui nous éclaire.
Premier point : je trouve la découpe en paragraphes d'une ou deux lignes (3 ou plus parfois) relativement pénible à lire. Certes, la lecture sur écran demande à ce qu'on aère. Mais là il s'agit plutôt d'un mitage intensif. Un effet probable dû aux éruptions solaires ou juvéniles de l'Appolon aux tablettes de chocolat. Deuxième point : ce texte véhicule un certain nombre de poncifs (clichés, stéréotypes, etc.) destinés probablement à faire rire, mais qui m'ont plutôt attristé ; parmi les multiples : "abdominaux en tablette de chocolat" (ennuyeux pour un dieu qui se veut du soleil), "le sein tentateur" et la "taille idéalement évasée", etc. Très terre-à-terre que tout cela. Troisième point : trop de circonvolutions. On butine, de-ci de-là, un peu comme les abeilles (encore que les abeilles soient plutôt du genre méthodique), ce qui nuit à la cohérence du texte. On survole sans vraiment développer. Quant à l'intrigue, elle est inexistante. On commence à lire et on sait. Aussi, on se demande pourquoi continuer. Quatrième point : les temps ! je sais, un dieu est intemporel. Justement. Une raison supplémentaire pour ne pas en abuser. Hou là là ! je m'y suis perdu. Je ne développerai pas. Cinquième point : il s'agit ici d'un quatre mains et cela se voit. Chacun a apporté ses briques, des négociations ont eu lieu pour les placer tant bien que mal dans le récit, mais sans véritable liant. C'est un des plus gros problèmes : le manque de liant et donc de cohérence. Sixième point : beaucoup de lourdeurs stylistiques. Les "plus plu, "plus chic selon ses goûts", "l'oraison funèbre...", "vainement" qui arrive en bout de phrase (vainement), etc. Comme Apollon, je me suis usé le cerveau. Mais que pouvait-on attendre d'autre d'un dieu atteint d'une encéphalite spongiforme ? Quelques trouvailles m'ont fait sourire (parce que j'ai l'esprit très mutin et que j'aime les rapprochements hasardeux) : Apollon chevauche son char (entre parenthèses, pour un couillu, ça doit être douloureux), des fesses rondes aussi dures que deux pommes trop vertes (un type comme ça ne peut avoir que des pépins), rien ne lui avait plus plu (plouf plouf, on est joueur), la pythie qui rend un oracle ambigu (les dés sons jetés, mais est-ce cas), cent mille positions amoureuses (le kâmasûtra n'en récence que 64), Apollon galope à travers l'azur (mais où est passé son char comme disent nos amis québécois. Apollon : un dieu québécois ?), non habemus soupapam (il va devoir faire appel à St Pierre ou alors il s'en va tiquant). . |
Anonyme
27/9/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Oui, je veux bien. Mais ça reste un peu léger, cet humour qui consiste surtout, de mon point de vue, à ridiculiser les Apollon, Aphrodite et autres dieux olympiens.
L'usage du décalage donne un peu dans la facilité. J'ai eu parfois la vague impression de retrouver l'esprit farceur troupier de "Deux heures moins le quart avant J-C". Et j'ai trouvé que les "conséquences" des difficultés d'Apollon (la victoire de Josué, les sacrifices humains des Incas, le décalage horaire du Japon et de la déclaration de guerre) sont un peu tirées par les cheveux. Par contre, j'aurai peut-être appris quelque chose : il y a une île grecque qui se nomme Ré. Mes recherches n'ont encore pas abouti (je n'ai trouvé que l'île de Ré bien française), mais je ne désespère pas. |
David
30/9/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Y'a des tout petits paragraphes, ça donne le rythme je crois, assez enlevés, mais ça garde l'histoire dans un registre assez léger. Pas potache non plus, il peut y avoir de la finesse dans les plus longues descriptions, plutôt au début j'ai trouvé. C'est le défaut que je trouverais, mais qui colle peut-être au personnage(s) : en mettre plein la vue au début, puis juste tenir la longueur. J'aurais bien aimé un second souffle au final, une sacrée idée à la fin. Je ferais peut-être le même genre de critique au "fourmi" de Werber, je l'ai remarqué pour le même genre de rythme, mais ça ne me déplait pas, je veux juste modéré qu'il y a plus besogneux comme écriture. J'ai préféré la vie revisitée des dieux de l'olympe, et j'ai trouvé la fin, les liens entre la mésaventure d'Apollon et des évènements de l'histoire, un peu expédié rapidement, moins percutants. |
Meleagre
1/10/2011
a aimé ce texte
Pas ↑
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Burlesque. On entre d'entrée de jeu, de plein fouet, dans le registre burlesque : on prend des dieux, personnages héroïques, élevés, dignes de la tragédie, pour et on les abaisse pour en faire des personnages comiques. Pourquoi pas ? Ça aurait pu marcher.
Mais là, non, pour moi, ça ne fonctionne pas. Cela devient une banale histoire de rendez-vous manqué, dont le seul intérêt est les personnages divins (mais peut-on encore les appeler divins ?), et qui ne nous épargne aucun lieu commun : plan drague, regard séducteur, boîte de nuit, retard, et même le coup de la panne ! Les dieux sont humanisés. Vous n'êtes pas les premiers à le faire. Mais là, le côté humain l'emporte largement sur leur aspect divin. Apollon est avant tout un beau gosse séducteur : "un vrai canon !". Mais pour que cet anthropomorphisme ait un peu d'intérêt, il aurait fallu qu'Apollon reste un dieu. Là, ses pouvoirs divins sont à peine évoqués ("Apollon galope à travers l'azur. La chaleur de ses rayons se fait estivale"). Pallas et Aphrodite n'ont ici plus rien de divin, alors que ce sont les déesses les plus importantes de la mythologie grecque... Certes, le concours demande une transposition d'un mythe, mais là on a l'impression que vous ne faites que reprendre le nom de personnages mythiques pour les intégrer dans une histoire humaine terriblement banale. L'arrivée d'Apollon dans la boîte frise avec le mauvais goût, avec les clichés : salons privés, sofas, échangisme... Les conséquences du retard du soleil sont intéressantes (pas mal, l'explication de l'épisode de Josué), mais elles sont survolées beaucoup trop rapidement. Bon, il y a quand même une certaine qualité d'écriture, avec des passages qui m'ont fait sourire. Le paragraphe commençant par "Donc, ce beau matin, le printemps est bien avancé et la nature a fait éclore des fleurs par millions" est beau, avec une douceur printanière. Dommage qu'il soit gâché par l'expression toute faite (clin d’œil à Pangloss de Voltaire ?) : "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes". J'aime bien le clin d'oeil à Baudelaire ("Pallas-Athénée ne rêvait que de luxe, de calme et de volupté"), à l'allégorie de la caverne de Platon, "le voyant « Non habemus soupapam ». Je signale ce qui me semble être une incorrection : "tout le monde l’a remarquée sortir ostensiblement des pièces dans lesquelles il entrait." On peut compléter le verbe "remarquer" par une proposition infinitive, mais il ne me semble pas que l'on puisse antéposer le sujet de cette proposition avant le verbe conjuguée. En tout cas, c'est étrange. Je ne vois pas l'intérêt de la "date située trois mille ans plus tard". Et je ne vois pas non plus l'intérêt de la conclusion "Quel désastre ! Quel mauvais exemple pour notre jeunesse !" Je crois que ce qui ne va pas dans cette nouvelle, c'est que les dieux ici, pour reprendre Nietzsche, sont "humains, trop humains". Dans leur histoire, leurs relations, et dans la manière de raconter, ils ressemblent beaucoup trop à des hommes. Et ils en perdent toute divinité. Du coup, le burlesque échoue. |
Lunar-K
6/10/2011
a aimé ce texte
Bien
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Beaucoup d'humour dans ce texte qui use et n'hésite pas à abuser des jeux de mots et calembours à la limite parfois du potache. Mais ça fonctionne bien, pour moi. De très belles trouvailles qui m'ont valu un très bon moment de détente (je retiens tout particulièrement ce génialissime : "Non habemus soupapam" ou encore : "Un rien vaut mieux que dieu tu m'auras"). A ce niveau, et malgré quelques passages un peu plus lourds, votre texte me semble tout à fait réussi (ce qui est déjà beaucoup, bien sûr, pour un texte humoristique).
En ce qui concerne l'histoire, je la trouve moins réussie. Notamment sur la fin qui me semble un peu trop vite balancée. Je trouve que les différentes répercussions du retard apollinien et de son retrait de la vie publique ne sont pas suffisamment approfondies. Or, il y avait vraiment matière à développer davantage, je trouve, toujours avec cette verve et cet humour qui caractérise l'ensemble du texte. Car ces différentes conséquences sont, pour la plupart, bien trouvées (sauf le réchauffement climatique mais qui était sans doute inévitable) et inattendues (un joyeux bordel effectivement : passer des Incas au réchauffement climatique en passant par Pearl Harbour...). Concernant la forme, il y a bien quelques lourdeurs et maladresses (déjà évoquées par mes prédécesseurs). Mais rien de fort gênant et, globalement, j'ai pris beaucoup de plaisir à vous lire. Un style simple, assez efficace dans son rôle. Une narration sans temps mort. Je n'ai pas grand-chose à redire sur ce point non plus sinon, une nouvelle fois, que je trouve que vous passez parfois un peu trop vite sur certains éléments. Mais bon... cette parcimonie dans les descriptions participe sans doute au rythme "inarrêté" du texte. Bref, un récit fort amusant. Malheureusement, la fin n'est pas, selon moi, à la hauteur du reste. C'est dommage... Toutefois, par rapport au but humoristique qui, manifestement, est le sien, ce texte est réussi ! |
Bidis
6/10/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je soupçonne les auteurs de s’être pas mal amusés en écrivant ce texte... Et les en remercie : ils ont su me faire partager leur jubilation.
En tout cas, j’ai souri aux jeux de mots et de situation et j’ai même franchement ri (avec ce « non habemus soupapam » par exemple). Ainsi donc, l’écriture virevolte, les mots d’esprit fusent, les aventures contées sont plaisantes Alors pourquoi diable ais-je eu tant de mal à entrer dans le texte et à continuer ma lecture ? J’ai réfléchi à la question et finalement j’ai trouvé la raison de cet achoppement : j’ai très mal supporté le mélange de personnalisations (soleil, nuages...) et de personnages (Zeus, Aphrodite...). A mon avis, il faudrait tout l’un ou tout l’autre. Ici, il y a une sorte de méli mélo d’abstrait et de concret et cela me gêne considérablement. Mais c’est très bien quand même... |
placebo
16/10/2011
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Je ne pense pas être le public idéal pour ce texte, qui allie grivoiserie, bons mots et références de manière un peu trop calculée et systématique pour moi.
Quelques passages m'ont fait sourire : le rendez-vous "dans 3000 ans" par ex, ou la prédiction de la pythie. Avant et après cet intermède, j'ai eu la sensation d'une sorte de pétillement sans véritable rythme. À cet égard, la fin et ses "bordels", attendus depuis quelques temps, est décevante je trouve. En relisant le quatrième paragraphe, qui ne m'a pas plu, je pense que les auteurs n'ont peut-être pas su décider entre satyre et exercice de séduction ; pour moi le portrait n'est pas réussi. hum, j'ai l'impression que le commentaire n'est pas très heureux dans ses formulations… Il y a là un potentiel et même au-delà, une maîtrise, mais exercée de cette manière, elle ne me plait pas. Je ne pense pas que mon commentaire sera très utile aux auteurs, mais à mon avis ils auraient du s'abandonner un peu plus au délire au lieu de rester dans le policé/lissé. Bonne continuation, placebo |
Palimpseste
11/11/2011
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Merci à tous... Quelques réponses dans ce forum-ci:
http://www.oniris.be/forum/encore-des-revelations-sur-un-bordel-sur-terre-t14632s0.html#forumpost190689. |