|
|
Anonyme
29/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Ah, voilà un délire comme j'aime ! J'ai adoré cette ambiance anachronique, j'ai pensé à la série des "Cellulite" par Claire Bretécher, des BDs que vous connaissez peut-être. Un bémol toutefois sur la fable à la fontaine : l'idée est sympa, mais je trouve que le texte appuie trop. Point n'était besoin selon moi de décliner tout "Le corbeau et le renard".
"Elle est revenue en femme épanouie, dix ans plus tard. Ranulfe, quant à lui, revient d'une expédition" : je trouve dommage d'utiliser sur deux phrases consécutives le verbe "revenir", même conjugué différemment. |
monlokiana
4/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Adoré !
On sent plus de l’humour que du sentimental/romantique. Une qualité dans l'écriture, j'ai apprécié ça... J’ai bien aimé le début, aves toutes ces informations sur la communication au Moyen Age. Je ne dirais pas qu'il est lourd, c’est un début intéressant mais qui pourrait rebuter, empêcher de continuer. Et quand l’histoire de Mahaut commence, là on sent une fluidité, la jeune fille fait sourire, on sent son manque de confiance envers le jeune homme.Avec les SMS envoyés, là, on a vraiment envie de connaître la fin. « Une idée lumineuse éclaire alors son esprit : il place dans son gant une poignée de grain, prend son courage à deux mains et aborde franchement l'objet de son amoureux tourment. » Je trouve « franchement » lourd ou inapproprié peut-être. A part cette seule remarque que j’avais à faire, j’ai adoré ce texte. L’idée est originale (très dur à faire, de l’original) et le message final de Mahaut m’a fait rire, même si c’est une abréviation du XXIème siècle et non du Moyen Age. Merci à l’auteur ! |
Anonyme
11/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
|
J’apprécie beaucoup l’humour de ce texte, un humour particulier, à la fois joyeux, léger, et fin.
Par exemple : « Le prix dérisoire de ces oiseaux n'oblige plus à les attacher, ouvrant ainsi l'ère à la communication sans fil. » Très vite, l’auteur nous plante le décor et nous fait rentrer dans l’histoire avec le minimum d’information nécessaire. Il y a aussi une légèreté grivoise délicate aussi, que j’apprécie beaucoup : « Ses hanches larges sont une invitation à y déposer chaque matin un viril hommage avant d'en extirper tous les neuf mois des marmots fiers et en pleine santé ! » La description du rival de Ranulfe, par Ranulfe lui-même, est délectable : « Cette indiscrétion lui apprend que le jouvencelle semble éprise d'un méchant godelureau aux allures de poulet efflanqué, … il répond dans le village au nom plus ou moins métèque de Tivolito. » Tous les jeux de mots autour du SMS sont goûteux : « Vraiment ! répond Tivolito. Je suis même désolé de ne pouvoir vous en prêter, mais je n'ai plus de crédit. ». Le croisement entre le monde contemporain, ses termes et expressions, et une lointaine histoire est finement mené : « Frédéghilde, honteuse et confuse, jura, très en pétard, qu'on ne lui en prendrait plus. » ou « L'oiseau, ainsi accusé de réception, retrouve le perchoir de Ranulfe quelques minutes après être parti. » et bien sûr « AréT . G t M pa. CC 2 manBT ! » Il y a du Molière dans ce texte, un peu « Tartuffe », un peu « L’avare », mais du Molière … Bonne continuation à l’auteur et merci pour cet agréable moment de lecture. |
Anonyme
15/8/2011
a aimé ce texte
Bien
|
C'est complètement farfelu... ce qui m'a fait aller jusqu'au bout pour continuer à rigoler dans ma barbe !
Il y a bien quelques lourdeurs dans les parallèles avec nos portables et autres SMS, mais ça passe quand même, quand on fait dans le déjanté. Je me suis bien amusé. |
Anonyme
16/8/2011
|
Je viens d'achever ma troisième lecture et sans doute y en aura-t-il d'autres parce qu'il n'y a pas de raison de se priver des bonnes choses. ( J'avoue cependant, dés la seconde, avoir zappé le pastiche de La Fontaine )
J'ai savouré entre autres, le coup du parchemin d'occase ( avec un tel pseudo, vous ne pouviez pas le manquer) J'ai dégusté le portrait des personnages, notamment celui de Ranulfe, particulièrement réussi ( le portrait) C'est sans interruption que j'ai arboré la banane, mais je me suis aussi instruit. J'ai appris, par exemple, l'origine de l'expression "télécommunications sans fil". Un grand merci pour ces instants instructifs et délicieusement jubilatoires. |
Gerwal
16/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
"...au bourg, de palimpseste point..." !!!!!!!!! (je sais, les "!" vont par 3, uniquement... mais 3 fois 3 c'est accepté ???)
et aussi... "... (non, rien, franchement il faudrait citer tant et tant de passages tous plus habiles les uns que les autres dans leur pseudo-érudition pince-sans-rire... on y croit d'un bout à l'autre, à cette histoire et aux diverses explications données !) (petite annonce qui n'a rien à faire ici, mais quand même: "à vendre, cause inutilité récente et soudaine 'L'Histoire de France' vue par San-Antonio - beaucoup lue, mais état convenable)." |
Anonyme
16/8/2011
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Une nouvelle prometteuse, mais qui, malheureusement commence par un certain nombre de lourdeurs et d'approximations quant à l'usage de la langue. J'ai relevé :
« Les légions romaines, déjà dotées de pigeons, échangeaient ainsi des nouvelles entre l'armée et Rome. » : on sait, à priori, que les légions romaines sont une des composantes de l'armée ; donc, pourquoi préciser « entre l'armée et Rome » ? « Ces oiseaux très précieux étaient transportés par des unités spécialisées dans des cages. » : une lecture inattentive laisserait à penser que les unités spécialisées étaient transportées dans des cages. Ils sont forts ces oiseaux ! Troisième paragraphe : assez maladroitement exprimé avec un usage de la ponctuation contestable. J'ai également des doutes quant aux temps employés (manque de cohérence). « Contrairement aux ramiers que l'on peut charger de longues lettres, la frêle constitution du passereau ne lui permet de transporter que de tous petits messages, » : Là aussi, les ramiers rament pour cause de longues lettres. On saisit l'idée, mais la manière de le dire prête à sourire. De surcroit, la phrase trop longue nuit au propos. Boileau : De L'Art poétique (1674) Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement, Et les mots pour le dire arrivent aisément. (Chant I) « que de tous petits messages » : tout. « Correctement dressés, les moineaux rejoignent le destinataire d'un message en quelques minutes, grâce à leur flair. » Je ne me permettrai pas de réécrire la phrase, mais, quoi qu'il en soit, la tourner de manière différente eut mieux valu. « Il suffit à quelqu'un de rouler dans sa main des graines, même quelques secondes, pour qu'elles prennent sa trace pour longtemps. » : une phrase assez obscure quant à sa signification. La suite éclaire certes le propos, néanmoins, c'est assez maladroitement exprimé. « Au tout début, les moineaux furent utilisés par les monastères, pour porter les messages entre les scribes religieux à propos d'erreurs de typographie. Cette méthode fut tellement efficace pour échanger sur les salles de rédaction des Écrits Saints, que le système a rapidement été adopté par les services de reprographie de l’Église sous le nom de Sanctus Moineau Scriptum, abrégé en « SMS ». » : et voilà comment on gâche une idée par ailleurs excellente avec des phrases dont la lourdeur est inversement proportionnelle à celle des passereaux. « Cette méthode fut tellement efficace pour échanger sur les salles de rédaction des Écrits Saints, » : ce qui veut dire ? La suite me semble de meilleur aloi : « Fillette, ses parents l'avaient envoyée parfaire son éducation dans un couvent aux confins du pays. Elle est revenue en femme épanouie, dix ans plus tard. » : je doute, sauf à fréquenter les moinillons du monastère voisin, qu'une femme ressorte « épanouie » d'un tel lieu. Quant à Ranulfe, tortionnaire patenté, je ne suis pas sûr qu'il fasse preuve de l'épanouissement physiologique et psychologique d'un être humain (correspondant généralement à l'âge adulte) dont il prétend s'auréoler. Mais étant l'instrument d'un succube on peut tout imaginer. « absorbée par ses pensées intérieures » : le jour où les pensées seront extérieures, plus besoin de police politique. « Les jolies filles comme toi n'ont pas à donner leurs titres aux jeunes hommes comme moi. » ? Barbon (Vieillard, vieux beau) plus haut. « et m'en souviendrai encore » : encor (autant rester dans l'esprit du temps). « Mon mire m'interdit de toucher les graines » : mire (Substantif abstrait formé de mirer) ? J'ai survolé le reste à la vitesse d'un passereau. Globalement, j'ai été gêné par une l'articulation approximative entre les différents paragraphes. De même par la ponctuation et l'usage des temps. Une très bonne idée qui aurait pu faire une très bonne nouvelle. |
GrainBlanc
16/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Nouvelle réjouissante s’il en est ! Drôle d’abord, les anacronismes fonctionnent d’autant mieux que le langage d’époque est crédible, et bien construite par ailleurs.
Au plaisir de vous lire. Grainblanc |
alvinabec
22/8/2011
|
Texte sympathique qui se laisse lire agréablement. Voici qqes points relevés qui pourront, je l'espère, vous aider pour de futurs écrits.
La sémantique: télécommunication, terme apparu en 1904; scénario, 18èmè siècle, métèque, 19 ème, etc...Nous sommes en 1348, le vocabulaire employé ne doit pas être postérieur, à moins qu'il y ait un récitant par exemple. Attention aux expressions ttes faites, au (tout) début, (bien) en retard, (en) femme (épanouie), une idée (jaillit), grassouilette (en diable), moine (défroqué). Les novices "les plus en pointe" voulez-vous dire modernes ou est-ce une référence sexuelle drôlatique? Depuis qu'il a vu...plein santé! Rythme excellent. Que vient faire un moraliste du 17 ème dans ce texte? Villon ou Ronsard peut-être... Et pour terminer un compliment, la chute est excellente. A vous lire... |
Meleagre
26/8/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Cette nouvelle est plaisante et divertissante. Mais la meilleure partie est à mon avis le début, plein de promesses, notamment avec l'historique du SMS, plein d'anecdotes et de jeux de mots marrants : la communication sans fil, l'origine des mots "moineau" et "SMS", leur utilisation par les novices, etc.
Dans la suite, on relève d'autre exemples de cet humour fait de décalages ou d'anachronismes savoureux : l'échange de graines comme les échanges de numéros, la parodie de la fable de La Fontaine, l'utilisation discrète du mot "palimpseste" ("Mais au bourg, de palimpseste point."), "L'oiseau, ainsi accusé de réception", et le SMS final. Malheureusement, je trouve que toute cette partie racontant la tentative de séduction est trop longue, et se répète parfois. C'était possible de raccourcir le texte, en allant à l'essentiel, pour mieux mettre en valeur les passages comiques ou intéressants. Exemple pour la rencontre entre Ranulfe et Mahaut, de "Depuis qu'il a vu Mahaut au bal de la Saint-Jean" à "Depuis, il n'en dort plus." On commence par raconter la rencontre, puis on raconte l'histoire de Mahaut, puis celle de Ranulfe, et on revient à la rencontre en elle-même. Ce paragraphe ("Lors des festivités du solstice d'été, Ranulfe...") pouvait être intégré au premier ("Depuis qu'il a vu Mahaut au bal de la Saint-Jean"), et cela aurait fait un texte beaucoup plus fluide. Le dialogue entre Ranulfe et Mahaut, sur les graines, pouvait être raccourci, notamment dans la première partie (sur le titre de messire), qui n'est pas très originale. De même pour la conversation entre Ranulfe et le barbier, qui pouvait être rapportée au style indirect, du moins en partie. Les envois de pigeons par Ranulfe sont un peu trop répétitifs à mon goût. Le style y est trop simple, un peu plat parfois, et ne montre pas avec assez de force le crescendo dans la colère de Ranulfe. Là aussi, je pense qu'il faudrait élaguer pour garder l'essentiel. Bref, une nouvelle qui m'a fait rire dans certains passages, mais ce rire s'est affaibli dans des passages un peu plus maladroits ou trop longs. EDIT : Une des raisons qui explique, ou du moins qui renforce cette impression de longueur, c'est la présentation. Cette nouvelle est beaucoup trop aérée à mon goût. Déjà, je trouve souvent les paragraphes trop courts ; deux paragraphes peuvent souvent être fondus en un seul. (Ex : "Du haut de ses dix-huit ans, la séduisante donzelle est bien en retard pour prendre époux, à un âge où les gamines ont déjà enfanté d'une brochette de lardons. Fillette, ses parents l'avaient envoyée parfaire son éducation dans un couvent aux confins du pays. Elle est revenue en femme épanouie, dix ans plus tard. Ranulfe, quant à lui, revient d'une expédition dans des contrées aussi lointaines que païennes, où il a étripé son comptant d'hérétiques et conquis une véritable renommée de questionneur. Rares sont les prisonniers à se taire lors de ses interrogatoires, plus rares encore ceux qui y survivent. Chargé d'un butin conséquent et lavé par de généreuses indulgences, Ranulfe, lassé d'un veuvage de quelques semaines, a décidé de reprendre femme. Selon son avis, le demi-siècle de son expérience fera de lui l'excellent mari d'une de ces jeunes donzelles avides d'un mariage avec un homme auréolé de maturité.") Et puis, pourquoi sauter une ou deux lignes entre chaque paragraphe ? Ces sauts de ligne sont réservés, à mon avis, pour souligner une ellipse temporelle, un changement de point de vue. Ici, ils contribuent souvent à ralentir le rythme, à faire perdre le fil du récit, à atténuer la continuité entre les différents paragraphes. |
Palimpseste
5/9/2011
|
Merci de vos commentaires.
J'y réponds et donne quelques suppléments au texte là: http://www.oniris.be/forum/a-propos-de-sanctus-moineau-scriptum-sms-t14344s0.html#forumpost185328 |
widjet
6/9/2011
a aimé ce texte
Un peu ↑
|
Un conte amusant et revisité (avec l’incontournable clin d’œil au Maître des fables), le tout aromatisé à la sauce moderne tout en conservant un vocabulaire volontairement suranné et sympathique.
N’étant pas fondu des contes, j’ai toutefois apprécié l’écriture de qualité et l’espièglerie des traits d’esprit (dont certains m'ont sans doute échappé) qui rendent l’ensemble largement fréquentable. J'aurai aimé quelque chose de plus subversif, mais bon... Merci W |
brabant
6/9/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonsoir Palimpseste,
Totalement déjanté ! Mais vous donnez l'impression de ne pas savoir maîtriser cette 'déjanterie'. Or toute bonne 'déjanterie' est une 'déjanterie' soigneusement bridée. Des moments inégaux donc, surtout en ce qui concerne les dialogues. Dans l'ensemble cela me fait un peu penser à ces acteurs qui rient en scène. Vous riez. Un acteur ne doit pas rire. C'est le public qui rit. Gardez votre sérieux la prochaine fois, et le lecteur rira d'un bout à l'autre. L'écrivain comme le clown se doivent d'être tristes dans la vie, c'est la condition de leur succès sur la scène ou dans les livres. J'ai souri, ri, me suis dit "jusqu'où va-t-il aller ?" ; j'ai passé un bon moment tout de même, me demandant quel âge vous aviez... Par moments celui du barbier/ménestrel, à d'autres celui de Ranulfe. Or vous deviez ne pas avoir d'âge. Bon, énormément aimé le début, ne nous méprenons pas. Ah ! J'ai réussi à déchiffrer le SMS, pas évident à cause du CC2manBT (naïf pour quelqu' 'une' qui a roulé sa bosse, je n'attendais pas ça de sa bouche), mais j'y suis arrivé. Bonne continuation. Bravo quand même ! |
victhis0
31/10/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Fan inconditionnel de ce genre de délire, j'ai beaucoup ri à cette lecture. Sourire c'est courant, rire c'est rarissime : donc mes félicitations.
J'aurais bien poussé l'esprit bourrin du prétendant- il aurait torturé le barbier pour comprendre pourquoi il plaît tant, par exemple, eut apporté plus de cruauté stupide au personnage pour mon plus grand plaisir. C'est truffé de jeux de mots pourris (serrement du jeu de paume, etc.) qui réjouissent les méninges Un peu lourd sur La Fontaine dont une allusion eut suffit je pense. Si vous en avez d'autres du genre, je suis preneur ! |
Anonyme
5/3/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Un délire bien sympathique, qui a le mérite de faire rire! Ce parallèle entre la communication du Moyen Âge et celle d'aujourd'hui est bien amené, bien que fantaisiste. Et quelle désillusion au sujet de la jeune femme, à la fin, quand elle lui envoie finalement un message! Elle paraît moins délicate, sur le coup.
Il est sûr qu'il ne risque pas de déchiffrer tout seul, futé comme il est. Sa persévérance et ses prétentions font de lui une caricature intéressante du "preux" chevalier revenant de guerre. Le style est fluide et très agréable. En un mot: Bravo! |