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Anonyme
14/2/2012
a aimé ce texte
Bien
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L'idée est vraiment sympa, mais je trouve que vous avez eu du mal à conclure, que le texte, sur la fin, se délite et perd de sa substance comme le rapport du médecin légiste... Bon, et puis les mouches n'ont ni cœur ni poumons, je crois bien, elles ne respirent pas : l'oxygène pénètre leur corps autrement, par capillarité peut-être bien. Même que c'est pour ça qu'il existait des libellules géantes à d'autres ères de la vie sur Terre, l'air était beaucoup plus riche en oxygène et le gaz pouvait irriguer tout le corps ; quand la concentration d'oxygène a baissé, les insectes géants ont disparu.
Oui, d'accord, c'est un détail, je digresse et je pinaille, mais la mention du cœur battant de Paul et de ses poumons m'a franchement gênée. Sinon, le ton du texte m'a bien plu, cette désinvolture pour dire des choses assez sinistres finalement ; dommage que, sur la fin, le texte perde de sa cohésion à mon avis, comme si vous n'aviez trop su comment terminer l'histoire. |
Anonyme
14/2/2012
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Une histoire de mouches, soit ! Avec des poumons, un brin de recherche aurait été apprécié. Le sujet n'est pas palpitant dès le départ, et franchement ça ne décolle pas vraiment.
Arrive Cupidon, bah là je me dis, quel est le rapport ?! Je ne sais pas si j'ai l'esprit critique, mais je me suis ennuyée. Je regrettais le couple de mouches. Bref, je n'adhère pas au fond. L'effet humour/détente n'a pas pris sur moi. Le thème du défi était à relever, il fallait oser et je salue l'élan, ça s'arrête là. Pour ce qui est de la forme, de l'écriture, ils sont corrects. |
matcauth
25/2/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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le texte est très bien écrit, enlevé, dynamique, structuré.
Mais j'ai eu du mal à accrocher à cette histoire d'insecte. C'est un avis purement subjectif car l'histoire est travaillée et le côté créatif indéniable. Mais j'ai eu bien du mal à "m'identifier (!)" aux personnages, j'ai trouvé que la fin, avec le côté enquête policière n'allait plus du tout dans le schéma jusque là cohérent de ce texte. Il y a aussi ce côté un peu trop éloigné de la "Saint-Valentin", je ne trouve pas de romantisme particulier dans cette histoire pas très glamour. mais je dois dire bravo a cette écriture fluide, très fluide, à tel point qu'on ne ressent jamais un quelconque changement de plume. Peut être votre méthode a t-elle été différente, (non plus deux plumes mais une seule, avec un copilote pour contrôler?). Peu importe puisque le résultat est plutôt bon. |
Charivari
25/2/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour.
J'ai l'impression que vous avez voulu courir deux lièvres à la fois, et du coup, le texte qui est écrit avec beaucoup de verve, ne fait pas "mouche". alors, une histoire d'amour entre insectes ou l'autopsie de Cupidon ? J'avoue que les deux idées sont bonnes (avec un petit faible pour Cupidon), mais les deux histoires ont été traitées de manière beaucoup trop légères à mon goût, et les deux thèmes ne parviennent pas vraiment à s'enchâsser correctement... Et pourtant, il y avait matière. Pour les mouches : j'ai apprécié la recherche sur le lexique, mais je pense que vous auriez dû rechercher un peu plus la spécificité des moeurs de ces bestiaux. Le match de foot ne m'a guère emballé, ni le coeur, ni les poumons... Bref, ici les mouches ne sont qu'un prétexte, vous n'avez pas joué le jeu de votre propre contrainte jusqu'au bout, à mon avis. Pour ce qui est de Cupidon... J'aurais aimé un peu plus de développement aussi. Une vraie enquête... Là ça tombe à plat. Dommage. L'écriture est sympa, et certains passages m'ont fait sourire. |
brabant
25/2/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
'hé ! 'hé ! Il me semble bien qu'un duo malicieux s'est payé l'avatar de Charivari là-dedans ! lol, je plaisante, pure coïncidence, le thème inclut possiblement la Saint Valentin, non ? Et comment sauvegarder cette commémoration autrement qu'en tenant secrète la mort de Cupidon trucidé ici au moyen de ses propres flèches (car nous savons tous qu'en notre temps de divorces roi, l'amour est mort, tout comme Dieu, les auteurs en appellent à Nietzsche), il faut coûte que coûte sauver le commerce. Ce texte n'est pas seulement délirant, il est aussi prétexte à affichage d'une belle érudition. Merci pour les clins d'oeil (Nietzsche, Freud, médecine légale - du "Bones" et consorts - noms d'héroïnes de tout bord, notions sociologiques et morales et..., etc...). Il est écrit dans une belle langue, d'un enthousiasme communicatif, qui manque de se lâcher un peu trop après les deux tiers du récit, mais dont l'écriture est reprise en main en moins de paragraphes qu'il n'en faut. Mention spéciale aux diptères "Mouk' à merde" (si vous me permettez ce patois d'à côté de chez moi) et "Mouche à Mort", qui ont réinventé l'amour 'insectistupre' en imitant la position "face to face" propre aux humains, "Paul" et "Simone", notre frère et notre soeur. Bravo aux auteurs dont la complicité évidente nous communique ici une bonne humeur significative. Une réussite ! |
Anonyme
25/2/2012
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J'avoue avoir beaucoup apprécié les deux premiers paragraphes: incongrue bacchanale avec de l'humour, de la dérision, et cette rencontre. Simple, efficace, surprenant.
A partir de: "Simon et Paul, qui, ne l'oublions pas, n'étaient quand même que de simples insectes, ..." Oups! Répétition de Simon et Paul dès le départ, apparition d'un ange, de la police, et perte de l'élan des deux premiers paragraphes. Il y apparaît, certes, des références, allusions, fortement sympathiques. Elles sont toutefois insuffisantes pour une cohésion totale de la nouvelle. Cupidon de trop? Je ne sais, peut-être un manque de temps des co-auteurs, ou une mésentente. Dommage! |
wancyrs
25/2/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Je vais avouer que le début du texte m'a un peu bluffé, mais ensuite je me suis remis de la surprise. L'écriture mi-sérieuse, mi-bouffonne ne suffit pas à rendre un texte amusant. Je n'ai pas aimé tous ces clichés et ces expressions surfaites dans les dialogues. Avoir tourné l'intrigue en investigation policière a été la goutte d'eau qui a sauvé ce vase en plein enlisement, mais malheureusement elle n'a pas suffi.
J'ai relevé une maladresse : "s'approcher tout près d'elle", et "la dernière fois qu'il fit l'amort" parlant de cupidon. À moins que "amort" fasse partie de ces mots protégés PTS, je penserais qu'on a voulu dire "amour". |
macaron
26/2/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai accroché totalement à votre histoire. Imagination et humour: un cocktail que j'apprécie particulièrement. L'écriture est enlevée, imagée, bien en phase avec les personnages et leurs péripéties. Les remarques et références agrémentent votre texte juste ce qu'il faut et il n'est pas question, ici, de s'ennuyer. Et l'amour dans tout ça? Je crois que vous en avez fait le tour. De ce pauvre Cupidon en passant par ce terrible 14 février, de la reproduction à l'amère constatation finale..Un bon moment de plaisir!
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Margone_Muse
5/3/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Bravo aux deux auteurs pour avoir relevé le défit, pas évident du tout.
J'ai beaucoup plus aprécié la première partie que la seconde. J'ai senti assez tôt qu'on ne parlait pas d'humains mais ça ne m'a pas dérangée, j'ai bien aimé toutes les petites perches, au contraire. Et justement, tout me parait plus soigné que la fin, expidiée façon chute de grosse blague. Donc sympathique dans l'ensemble, même si toute l'histoire de l'enquête gâche un peu mon plaisir. Margone |
Coline-Dé
7/3/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un peu plus d'huile - de coude par exemple, ou d'un autre lubrifiant plus glamour - n'aurait pas été malvenue( vous avez manqué de temps ? de coordination ? de communauté de vues ?) mais je suis sévère, là, j'ai quand même trouvé :
* l'idée superbement originale et drôle * l'écriture allègrement virevoltante *le propos pas si léger sous son allure désinvolte et ça j'adore! (Je trouve plus instructif qu'un papillon me parle de la mort de l'amour plutôt que d'écouter ministres et hauts fonctionnaires pontifier sur la charcuterie !) Bref, c'est l'un de mes préférés parmi trois meilleurs textes ! |
widjet
12/3/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un petit texte léger, mais gentiment « anarchique » à sa façon (on assassine les repères : Amour, Dieu...).
Si la romance entre les deux mouches est plutôt sympathique au demeurant (même si les auteurs redondent un peu sur cette amourette) avec quelques traits d’esprits parfois faciles (« papillonner » et « mouchetée »…) mais d‘autres heureusement plus raffinés (« à éduquer des petits qui finiraient sous une bombe ou pris aux pièges de la toile »), l’investigation, elle, déséquilibre la construction et ralentit un poil le rythme. Le ton résolument acide (faut-il lire un quelconque message sur l’union de la Mort et de la Merde ?) et moqueur (à l’image de la phrase de fin) souffre parfois d’un bavardage excessif (toujours sur la partie enquête) en dépit d’un ton assez distancié et british (propre à Palimpseste). Quelques étrangetés sur la forme : « Paul s’éloigna donc, le ventre momentanément plein, l’âme apaisée, l’esprit ailleurs, regardant voler les mouches, et c’est alors qu’il la vit et que le monde, d’un coup, et pour lui seul, bascula ». Dans un souci de percussion, j’aurai scindé la phrase en deux (voler les mouches. Et c’est alors…) et j’aurai ôté la virgule après jetant et voracement dans « les uns se jetant, voracement, sur les viandes » Pas client de l’ensemble, j’ai lu sans déplaisir. W |