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Anonyme
1/1/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Savoureux et combien vrai.
Et dire que pour certains parents, quand les instits partent en classe de neige, c'est pour s'offrir un petit rab de vacances. Sincèrement, il faut être singulièrement masochiste pour se lancer dans une telle entreprise. Comme d'ailleurs pour veiller au bon fonctionnement d'une Centrale de correction. A présent on comprend tout... Bonne année Pattie et merci de nous avoir fait rire à tes dépens. N'est-ce pas là le véritable humour? |
Anonyme
2/1/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah oui, le compte est bon, un gamin ça fait pleins de choses à gérer. J'espère que tu n'as pas fait mal au montant de la soute du car.
Moi ça m'a rapellé les camps à l'époque assez folle où j'étais animateur, les sacs d'objets trouvés mais sans doute pas perdus, puisque jamais réclamés... Savoureux contact avec la neige... Bon je vais aller lire le prmier opus un de ces quattre... (^I^) |
Anonyme
2/1/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Carnet de bord pour 5 jours à la neige. Un récit drôle et visuel assorti d'une écriture précise, rythmée par un leitmotiv qui pourrait être "rien de grave". Les "mini" font du ski (l'instit aussi !)
Une histoire qui détend et qui montre encore une fois que les petits moments de réalité font de bons textes. |
widjet
3/1/2009
a aimé ce texte
Bien
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Pattie se lâche un peu plus ! J'attends encore THE pétage de plomb, mais bon c'est quand même assez savoureux (visuellement c'est plutot réussi aussi!) et surtout ça rend bien à l'écrit ce qui n'est pas forcément évident !
Retranscrire ses souvenirs en y restant fidèle est un exercice des plus difficiles. De plus, le style est plus percutant. J'ai passé un bon moment (j'aime assez la phrase de fin...."on bosse comme une folle...etc..." qui clôt chacune des histoires notre chère instit) Widjet |
Anonyme
3/1/2009
a aimé ce texte
Bien
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Que de mauvais souvenirs tu viens de déterrer. Enfin, bon prince, je te pardonne car ta narration n'a pas manqué de me faire sourire.
Tu n'as pas mangé de souliers au moins tel ce pauvre Charlot. Je propose qu'un auteur qui nous rejoindrait sur ce forum prenne pour signature : "Parfois le bonheur tient à un passe-montagne hideux" Pourquoi pas ? Agréable moment de lecture. |
Leo
3/1/2009
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On retrouve cet humour acerbe si particulier que l'auteur sait si bien distiller, mais il est un peu retenu, comme s'il hésitait à s'extérioriser. Par pudeur, je pense, car on sent tout de même la passion pour ce métier, et pour ces enfants qui, d'un sourire, font revenir le soleil dans les yeux, sous les capuches pas imperméables... Et c'est cette passion tangible qui est finalement l'aspect le plus intéressant : on se demande, à partir du troisième paragraphe, quand elle va craquer, cette instit perdue dans les neiges hostile !
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Anonyme
5/1/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Alors là, j'ai été cueilli par l'authenticité de ce texte, tout sonne vrai pour le coup,et c'est presque aussi vivifiant que le vent glacial de cette classe de neige ^^,
bon je dois avouer Pattie que je te découvre un peu en tant qu'auteur, mais franchement je suis très agréablement surprise... j'ai beaucoup aimé le ton, râleur, mais résolument bienveillant dans le fond, et c'est ce que j'ai retenu... autrement beaucoup de phrases m'ont fait rire ou sourire, j'adore particulièrement : "j'envisage de m'assoir là et de pleurer" ou "le bonheur tient à un vieil anorak, à deux gants trop grands et à un passe montagne hideux" ou alors "OK c'est bon, je vais l'étrangler, ça va me faire du bien" Bref tu tiens quelque chose d'assez personnel dans l'esprit je trouve, et puis tu nous fais entrer dans la peau de la mouche que tout ceux qui ont laissés partir leurs enfants en classe de neige ont rêvés d'être !! Merci quoi ! |
Maëlle
5/1/2009
a aimé ce texte
Bien ↓
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Tout le texte tiens sur ce le côté effectivement vécu (et en tant qu'ex-animatrice et jeune skieuse pas très douée je les sens bien, les moments vécu). Comme Léo, je sens un peu de retenue dans le texte, d'où le tout petit moins.
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Menvussa
8/1/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai relevé une erreur... sacrée instit...
" 39 gamins, ça fait 39 fois plus de tout ça ! "38 fois plus c'est suffisant. Mais à part ce petit détail sans importance, je me suis régalé. on dirait du "Petit Nicols" pas le Sarko le Goscinny... Énormément d'humour... glacial bien entendu. Ce genre de sortie, je connais un peu, j'ai donné, ça laisse de bons souvenirs. J'ai trouvé ce texte encore meilleure que la soirée crêpe et pourtant... |
dekado
8/1/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Pourquoi se casser les pieds à inventer des scénaris compliqués pour les films "Survivor"... Non ! il suffit de prendre une tranche de vie d'une instit, tout ce qu'il y a de plus normale, et d'en faire une nouvelle. Et c'est beaucoup plus doux que "Rambo", car l'Instit n'est pas obligée de recoudre elle même ses plaies avec du fil à pêche.
C'est la première nouvelle que j'ai lue en arrivant sur Oniris, et je l'ai adorée. L'humour désabusé, l'autodérision, la vision très lucide sur les gosses et les parents... et surtout le joli portrait de Marie que vous nous faites aimer à travers vos phrases, font que cette tranche de vie est délicieuse. |
Flupke
14/1/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Amusant malgré les moments de tristesse évoquées. Merci de nous avoir fait partager cette expérience. Et ce coquin de Widjet qui souhaite un autre texte avec ZE pétage de plomb. Ca ne serait pas politiquement correct de renchérir (même si ça me fait baver un peu, moi aussi).
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calouet
14/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cet opus est beaucoup plus touchant que le précédent. La petite Marie n'y est pas pour rien évidemment, d'autant qu'elle est un quasi-fil rouge dans ce récit. La narratrice nous la joue un peu à la Gérard Jugnot dans "Scout toujours", à la fois râleuse et attendrissante, et la sauce prend comme par enchantement. Ce n'est qu'après ma lecture que j'ai vu la longueur du texte : habituellement, c'est assez chiant pour moi de lire si long à l'écran. Là c'est passé tout seul, avec un vrai plaisir, de bout en bout.
Je ne répète pas ce que j'ai déjà dit, sur la difficulté de rendre un tel docu sans être saoulant... Merci pour ces deux lectures. Y en aura d'autres? |
NICOLE
18/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une tranche de vie, comme je les aime : vraie et sans exagération. Tout sonne juste, avec l'auto-dérision en prime.
J'ai repensé aux quelques fois où je me suis laissé convaincre d'accompagner une sortie scolaire. |
Anonyme
19/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'ai préféré cet opus au précédent, plus vivant, encore plus drôle... enfin sans offense à la pauvre instit, pour qui je compatis mais qui a bien du se marrer aussi!
J'ai adoré la petite cerise sur le gâteau quand le mec qui s'est trompé de numéro commence à lui raconter sa vie... Bref, le prochain c'est pour quand? Je suis sûre que les exams, les visites du salon de l'agriculture (moi je me suis paumée tiens...), les soirs réunion de parents d'élèves doivent valoir leur pesant de moufles et autres anoraks (im)perméables... Merci Pattie... |
jaimme
7/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Allez, franchement, j'ai bien ri à certains moments... mais ça doit faire mal! Le meilleur passage (le pire pour l'instit ?) est le coup de téléphone du gamin à ses parents pour leur dire que le car est tombé dans le ravin!!! L'aiguille tordue était un moment savoureux (mais certainement douloureux)!
Si j'avais un bémol (mais je pense que l'objectif était "heurts et malheurs de l'instit dépassée), c'est cette tendresse attendue dans ce type de récit alors qu'on travaille avec des enfants et qui est par trop absente ici. Un détail: les gamins se promènent avec leurs médicaments? Curieux. |
Pattie
21/10/2009
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Précision : Jaimme a raison : les parents doivent remettre les médicaments et l'ordonnance aux enseignants avant le départ. Mais si les parents faisaient ce que dit le règlement, ça se saurait...
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Anonyme
11/1/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pattie
Décidément, on trouve des trésors au fin fond des archives. Votre épopée neigeuse m'a bien amusé. Vous y faites preuve d'un sens de l'humour du meilleur aloi. Le style est vif, enjoué malgré (ou à cause de) de l'avalanche de déboires qui vous tombent sur le râble. Je cite au hasard ce passage particulièrement savoureux. "Jeudi soir, cette CONNE d'infirmière a tordu l'aiguille. Ce sont des aiguilles à insuline, très fines. Et Marie a dit : - Ah, c'est tordu, il faut changer ! L'infirmière a répondu : - Mais non, mais non, tu vas voir, je vais la détordre ! Et elle détord avec le capuchon de l'aiguille. Marie regarde, pleine d’appréhension : - C'est encore tordu, ça fait mal, quand c'est tordu." Tout le sel est dans "cette CONNE" . Une jolie pointe d'auto-dérision (au second degré) Ou encore ce passage emblématique: "Je porte un jean, un pull, un vieux manteau pas imperméable (mais je ne l’ai appris que ce jour-là) et des chaussures de sport (vous avez vu le prix des chaussures de neige ?). Au bout d'une heure, je suis trempée de la tête aux pieds. J'en ai ras le bol, du froid, de la neige, du brouillard, du manque de lumière, de Marie qu'il faut relever, encourager... La classe de neige, c'est l'enfer !" Tout est dit. Il est bien connu que ce qui fait rire ce sont les malheurs des autres. Merci Pattie, de nous avoir fait rire des vôtres. |
Margone_Muse
24/10/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bon, ni une ni deux, après le loto, j'ai eu envie de partir en classe de neige ^^
C'est dans la même veine que le premier texte mais j'ai encore plus rigoler. C'est autobiographique alors c'est un peu particulier de commenter mais je trouve la conscience professionnelle de la narratrice très touchante. Le boulot est fait, malgré tout ce qui arrive, et les attentions aux enfants sont là. (Et je parle pas forcément que de la petite Marie.) Les petites et courtes crises de larmes jouent aussi dans ce sens. L'humour est franchement délicieux et sans relever tout ce qui m'a plu, le passage où il y a les enfants débrouillards et les enfants moins débrouillards en chaussettes mouillées, par exemple, m'a presque refilé un fou-rire et je n'ai pas pu lire la suite tout de suite. C'est assez rare (dans mes lectures j'entends) pour le préciser. C'est piquant, acerbe même parfois mais au delà de la formulation, c'est aussi très visuel. Les scènes étaient sous mes yeux quand je lisais. Tiens, là comme ça, il y a le coup des dominos à la leçon de ski qui me revient. C'est excellent. Voilà, je me suis encore bien marrée... Ca se lit comme ça, c'est vif et fluide, il y a de l'esprit... On en re-veut encore ^^ Et je me pose une seule question, c'est pourquoi on n'en a pas d'autres ? :) Merci en tout cas, Margone |
Ninjavert
12/3/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Hop, deuxième tome de la saga de l'Instit :)
Je dois reconnaître que je suis un peu déçu, j'ai trouvé cet opus moins savoureux que le premier... Je ne sais pas exactement d'où ça vient... Dans le Loto la scène s'inscrit dans une durée assez courte, et le déroulement de l'action est continu. Ici, on retrouve des ruptures, des ellipses, et même si l'action est suffisamment simple pour ne pas s'y perdre, ça nuit un peu à l'homogénéité du truc (enfin c'est l'impression que ça m'a donné : un truc parfois un peu décousu). Autre chose qui m'a un peu gêné, la différence des genres. Dans le premier on est clairement dans un registre exclusivement rigolo. Là, il y a des trucs marrants évidemment mais aussi beaucoup de passages plus sensibles (notamment les péripéties de la petite Marie, qui sont plus attendrissantes que drôles), ou encore les crises de larmes de notre chère Instit qui m'ont fait osciller tout du long entre deux humeurs sans que je parvienne réellement à trouver un équilibre. Enfin, j'ai trouvé cet opus un peu moins épicé que le premier. La narratrice est moins cynique (au final à part quelques remarques comme celles sur les fringues à personne, ou la basket qu'on retrouvera au printemps, il y a moins de remarques mordantes [je ne compte pas celles sur la CONNE d'infirmière qui, si elles sont justifiées, ne sont pas sur le ton vitriolé de ce que j'avais trouvé particulièrement savoureux dans le Loto])... En bref, j'ai passé un bon moment, l'horreur de la classe de neige est bien rendue (même si moi, de mon point de vue d'élève, je garde un excellent souvenir de mes classes de neiges :p), et le texte se veut après tout le récit d'un souvenir, avant d'être un truc particulièrement marrant. C'est le problème des bons élèves au final : quand ils nous ont habitués à des trucs qu'on a adoré, on ne peut que dire "peut mieux faire" dès qu'on est un peu déçu :) |