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Asrya
13/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai pris une claque sur la fin. Cette leçon de morale inattendue, dont les prémices sont pourtant distillées au début du récit, sonnent comme une décharge vivifiante, électrisante de sincérité.
Je reprends à partir du début... "ici il est d’usage de ne pas arrêter le véhicule pendant le transfert." Très rassurant. Le décor que vous annoncez dès les premières lignes nous entraîne dans une région "défavorisée" où les règles diffèrent étrangement du commun du narrateur (lecteurs potentiels). A partir de là, une certaine distance se crée et génère une empathie modérée de la situation. Empathie qui progressivement s'intensifie avec les deux jeunes vendeurs de fromage (véridique ?). Jusqu'à atteindre son paroxysme à la fin ; je n'en dirai pas plus. Quelques... broutilles que j'ai relevées au passage, à juste titre ou non, je me questionne simplement. Après avoir acheté à "faim perdue" le stock de fromage, est-ce cohérent d'avoir faim deux paragraphes après ? La durée entre les deux actions n'est pas précisé, certes, mais des actions "semblables" rapprochées en si peu de lignes, peut-être n'est-ce pas le plus judicieux. " En arrière, un cirque de montagnes basses entoure le village, frise vert-de-gris soulignant un ciel d’un bleu très, très… bleu." Alors... je ne prétends pas être un expert en cirque de montagne, d'où mon interrogation, des cirques de montagne (sous-entendu glaciaires) à Babylon, est-ce observable ? Des détails je le concède... il faut bien chercher la petite bête de temps à autre. L'écriture est propre, sans fioriture, sans dérapage ; elle est ajustée comme il faut pour traiter un tel sujet. L'exercice est difficile et je trouve qu'il est plutôt brillamment réussi. Merci pour cette lecture, Je retiendrai la fin, explosive, incisive, Ce fut un plaisir. |
Anonyme
30/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Babylone, pour les rastas, symbolise le monde occidental.
On accroche à la fin du second chapitre, celui sur le fromage. Mais on finit par comprendre qu'il a été acheté et laissé aux enfants, dont le digestif est blindé, alors que la tuyauterie babylonienne, elle, est bien fragile. Rien, donc, sur le fond. J'espère que la tentation paternaliste de l'auteur ne lui vaudra pas une avalanche de reproches. Elle est avouée et traitée par l'autodérision. (C'est sans doute ce qui a manqué à mon texte Le Cadeau, peu travaillé je l'avoue) La forme : L'humour sans arête, sans calembour. Savoureux. Les descriptions des lieux et des actions sont d'une extrême précision. Le récit est vécu par le lecteur sans difficulté. Le changement de pilote(s?) du début est une action prenante, bien menée, et permet d'entrer dans le film immédiatement. Le mystère : je m'interroge sur l'âge de l'auteur. "Thierry-la-Fronde" et les "Frères Jacques" sont des références qui datent vraiment ! L'humour, lui, sort à peine de l'adolescence. J'ai pris un réel plaisir à cette lecture. Si un bouquin sur les souvenirs de voyages de Pepito est publié, je prends une option :) J'ai toujours autant de mal à cliquer sur "passionnément". Le webmestre ne pourrait-il remplacer ça par "vraiment beaucoup" ? |
Anonyme
30/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pépite - désolée, j'avais envie, n'y voyez rien de... rien du tout, juste mon envie qui colle à mon ressenti après avoir lu votre histoire.
Je ne sais pas où je suis, et c'est une très bonne idée. J'en ai juste une vague idée et c'est très bien ainsi. La note suraiguë - après le passage de la carriole - j'ai eu du mal à la caler, j'ai dû relire trois fois pour bien visualiser, et savoir à qui vraiment était fait le bisou. Le texte est loufoque, le narrateur aussi, alors on ne sait jamais. Pas crédible le changement de conducteurs, mais si mais si je me suis dit après réflexion. J'ai quand même pensé que le troisième qui se pose au milieu des deux autres, c'était too much et du rajouté pour faire rire, pour me faire croire que le texte était destiné à ne me faire que rire. L'encaisseur de tourner en rond, l'idée est bonne mais aurait pu être amenée beaucoup mieux, je sais pas comment, c'est à vous de bosser, moi je lis. Et je critique, c'est mon taf. Dans une (co)cotière, vous auriez dû vous laissez aller et écrire : une ville cocotière, je trouve ça très marrant et surtout, très juste. Tant pis pour le néologisme, je les aime, moi, les néologismes. - Tu veux bien l'acheter pour nous, alors ? Je dois avouer que là, j'ai commencé à sourire comme les chinois. Quoi ? Acheter qui... ou quoi ? J'ai relu et j'ai soupiré... Ca, andouille, pas... La fin est bien, elle dit ce qu'elle a à dire et chacun dans ces moments là réagi comme il veut et dit ce qu'il a envie de dire. Moi je l'aurais bouclée - surtout après l'épisode du fromage - et j'aurais payé sans moufter. Mais bon, le narrateur a une grande gueule. Tant mieux ou tant pis pour lui. J'aime beaucoup. Vous en faites parfois un chouia un peu trop mais à chaque fois, vous me faites entendre clairement ce que vous voulez me dire. J'aime cette façon de faire, vous n'y touchez pas mais ça balance quand même. Au très grand plaisir de vous suivre. |
Robot
30/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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De l'humour qui mêle allégrement la leçon morale et politique. J'ai adoré ce texte alerte sur lequel on ne s'ennuie pas.
Le voyage dans le bus, il me semble l'avoir vécu aussi, je ne sais pas s'il s'agissait du même pays. Les situations sont bien décrites en quelques mots. Aucune lourdeur tout au long du récit. La répétition de la situation (Achat du fromage et achat des fruits) appuie où ça fait mal. Quand la leçon "marxiste" n'est pas comprise une première fois, il faut une bonne révision. La ville coco - tière - (marx coco) c'est subliminal. Un texte que j'ai relu immédiatement pour en gouter toute la saveur. |
Anonyme
30/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Beaucoup d'humour superficiel dans cette nouvelle qui sent la réalité du vécu. L'épisode des changements de chauffeur est tordant. Celui des gamins est trop véridique pour être traiter avec le même humour, c'est pour cela que j'ai mis superficiel plus haut. La fin rappelle très bien le piège à monnaie que représente la manne touristique pour ces petits villages. Belle écriture de l'ensemble qui par beaucoup de coté me remémore quelques vacances. |
Myndie
30/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Pepito,
Même si les fines mouches que nous sommes subodorent bien vite le genre de message qu'elles vont se prendre en pleine figure, la claque n'en est pas moins magistrale. J'ai grande admiration pour ce talent que tu as, l'air de ne pas y toucher, pour dénoncer ce qui dérange dans des domaines souvent différents, d'éveiller les conscience, les mauvaises consciences devrais-je dire. Et aussi pour ta manière habile de faire lire entre les lignes (connotation Babylone symbole du "mal" par exemple) C'est ça qui est bien : ton style n'est pas du genre « donneur de leçons », bien au contraire, il nous entraine dans le déjanté, dans la bouffonnerie la plus savoureuse, et c'est terriblement efficace ! Et puis, comme toujours avec toi, l'écriture est cinématographique. Je veux dire par là que tu « projettes » les péripéties de ton histoire comme autant de scènes filmées. On « est » spectateur embarqué dans ce bus de dingues, le nez collé à la vitre, à regarder défiler le paysage, et ainsi de suite... La cerise sur le gâteau pour moi, c'est cette merveilleuse phrase jubilatoire : "Il s’en faut d’un cheveu, mais tout passe, rien ne casse, j’ai pas mouillé ma place." Bravo vraiment, j'ai adoré. |
Anonyme
30/11/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut Pepito,
Habituellement je n’aime pas les voyages en troupeaux de touristes trop souvent voyeurs sans âme, pourtant je ressors de ma lecture comme d’un bain de tendresse. Grâce, indubitablement, à ta sensibilité extrême de narrateur fin observateur. Une sensibilité qui teinte de son pinceau toutes les facettes de cette nouvelle. J’ai jubilé en lisant le titre : il roule en bouche et prépare aux tribulations à venir. J’ai jubilé aussi aux descriptions faites au cordeau, touche après touche, toutes avec la même méticuleuse précision : le bleu très, très bleu… la lassitude devant la beauté carte postale… Beau travail d’une écriture simple et robuste : chaque travelling dépeint avec justesse et amène ma réflexion à se poser sur ces mondes qui respirent au même tempo sur la même planète, avec des préoccupations pourtant si différentes. C’est ce qui me plaît dans la lecture. Quant aux boulettes du nanti – que le narrateur ne cherche jamais à justifier, et c’est tant mieux ! - elles sonnent juste. Du coup, cela gomme le pathos lourd qui aurait pu s’inviter sans élégance. Comme le narrateur, je me suis retrouvée bête comme chou devant la scène du fromage chaud et celle du coup de gueule dans la boutique. A l’instar de ces clowns que j’affectionne tant, rien ne sert mieux le tragique que le brin d’humour dont il faut savoir accommoder la quantité toute en finesse. Tu as réussi l’exercice haut la main, le distillant à la bonne heure, bonne mesure. Merci pour cet excellent moment de lecture, où j’ai découvert avec un franc plaisir un super Pepito dans un nouveau registre. Cat |
in-flight
30/11/2014
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
J'ai pensé à la Crête pour les murs blanchis à la chaux, puis à la Guadeloupe pour les bananes-pommes. Mais la toile de fond semble d'une très grande pauvreté et je pense plutôt à d'autres contrées. Au final cela importe peu vu « la morale » de l'histoire. Justement, concernant la morale, elle est fort sympathique mais un peu « gros sabots » au final. On a plaisir à la lire une fois mais pas deux. Je l'aurais volontiers imaginée moins « tranchée », par exemple : L'épicier militaire ne moufte pas face à la remarque du narrateur et un long jeu de regard s'en suit qui finit par déstabiliser le narrateur. Il replongerait alors dans tout ce qu'il a vu de misérable dans ce pays et finirait par se rendre compte lui-même de son égoïsme. En gros, il a une « révélation socialiste » qui modifiera sa façon de penser. Mais j'ai bien peur que ce genre de gestes ne soit que ponctuel. Il m'est arrivé de faire preuve d'équité dans certains pays pauvres et ça n'a pas révolutionné mon mode de pensée malgré tout. J'en ai gardé le sentiment du devoir accompli, une conscience plus légère mais de retour à la maison, que restait-il de tout cela ? Je ne vais pas boudé mon plaisir pour autant et vous remercie pour ce moment qui met en scène le folklore touristique contemporain. « Loin de se paniquer » → J'ai tiqué sur l'utilisation du verbe pronominal : je me panique ? Tu te paniques ? « Inutile de demander, je suis sûr que la chaîne du froid est garantie sans rupture. » → Cette incursion ironique brise un peu l'élan tragique de la scène. Je ne la trouve pas nécessaire. |
caillouq
30/11/2014
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Tiens, un pépito gentil. Ca se laisse très (très) bien lire, mais les saillies du genre "Ca passe, j'ai pas mouillé ma place " (aime beaucoup) y sont plus rares que dans d'autres textes. Dommage, ça réacidifierait bien l'ensemble. Peut-être que ce qui me manque (en plus du vinaigre), c'est une localisation précise du texte, pour enlever le côté généralisation d'une sitation particulière, avec toutes les risques de dérive que ça comporte (pas forcément méchantes, les dérives. Je suis peut-être juste excessivement sensible du côté de la bien-pensance). Mais ça se laisse très (très) bien lire.
PS : il reste une 'tite fote : "éteint l'alarme" ---> "éteins l'alarme" (et je n'ai pas compris le coup du machisme juste après). |
Alice
1/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très heureuse de retrouver officiellement ce texte que j'avais déjà eu l'honneur de lire en partie. Je trouve intéressante la façon dont vous l'avez réorienté. J'y trouve également votre style plus doux, humoristique sans pourtant sombrer dans le cynisme; la fin aide d'ailleurs beaucoup à éviter cet écueil.
Je n'ai pas envie de revenir sur les détails stylistiques, contrairement à ce qui se produit quand je lis la majorité des textes. Je pourrais certainement citer à nouveau l'alarme éteinte d'un bisou ou la lèvre creusée en gouttière, mais ce qui ressortait de ma lecture n'était pas tant, selon vos propres expressions, une impression de forme qu'une impression de fond. J'ai été bercée tout en assimilant la leçon. C'est selon moi le point fort ultime de ce texte: faire réfléchir sans condescendance, de par la position humble et presque tendre par moments du personnage principal. Au-delà de la leçon qu'il a la sagesse de savoir avoir reçue, le personnage vit le moment au magasin comme une humiliation. Parfois, même quand on est conscient d'avoir appris quelque chose, on espère toujours l'avoir appris d'une autre façon. Le lecteur, à la fin de ce texte, incarne un peu le parent magnanime qui voit son enfant grandir, conscient d'à quel point ses regrets sont nécessaires. Merci pour un instant de tendresse bien étoffé. Je suis contente que vous n'ayez pas abandonné ce projet, Alice |
Francis
1/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai lu ce texte comme on lit une bande dessinée. Chaque phrase, chaque situation correspondait à une image qui apparaissait avec les mots. Dans ce voyage, il y a de l'émotion (les deux gamins avec leur encensoir à fromages) , de l'humour ( les chauffeurs du bus ) et une belle réflexion sur le "commerce équitable". J'ai souri en vous accompagnant et je n'ai pas vu le temps passer.
Merci ! |
chVlu
3/12/2014
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hum hum ! Pepito !!!
Je ne sais plus exactement où, mais je sais que c'est lors d'un atelier mêlant de délicats buveurs de vins raffinés et de féroces brutes de la poésie, que j'ai eu l'occasion d'approcher ce texte, alors adolescent. Des histoires parallèles m'avaient fait passer dans une 4éme dimension confuse, ici je trouve que le texte a gagné en force, que le fond est mieux servi... Dans la forme j'ai aimé les petites pirouettes, caca où êtes vous ?! vraiment dans la construction la nouvelle me semble plus percutante et en plus les trous me laissent augurer le plaisir d'au moins une autre nouvelle sur une histoire toute aussi colorée. bon le "chicailleur", et tu ne peux nier être une référence en la matière ;), que je suis aussi, a trouvé quelques colliers de mots ou les perles ne s'enfilent pas tout à fait : Les voilà tous trois debout de côté, collés serrés entre j’ai pas mouillé ma place que de l’autre côté du comptoir se tient le sosie de Karl Marx D'autres m'ont amusé et touché à la foi(s) ;) Curieux réflexe de père que je ne suis pas encore. Le plus discrètement possible, je range ma colère de touriste outragé une scène qui me semble bien rendu, dans laquelle en tout cas je me suis retrouvé plongé : l’ainé a repris son offensive commerciale. Voyant que ses arguments ne portent pas, tandis que passe dans ses yeux un étrange reflet, mélange de gêne et d’espoir, il me fait une dernière proposition. - Tu veux bien l’acheter pour nous alors ? Les yeux du plus petit se sont soudain animés et me fixent. Globalement je me suis régalé à lire cette version alors que je savais où allait l'intrigue. Si ça c'est pas un indice de bon ???? |
Edgard
3/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Pepito,
Au début de votre récit, je me suis fait un peu de souci…parce que comme c’était parti, ça faisait un peu récit de beauf …manquait plus que les « diapo , retour de là-bas, vachement exotique ». C’est ça qui peut énerver, au début, l’exotisme, et pour ça, vous avez fort bien réussi. Mais pour une fois j’avais lu l’incipit et j’étais relativement tranquille, j’avançais sans trop d’inquiétude. Je savais que ça se terminerait mieux que ça avait commencé. (Je parle « ça se terminerait pour le narrateur », bien sûr…dans sa tête…) Le narrateur passe donc relativement bien à travers les divers pièges qui se suivent. Ouf ! Il a évité le « t’as vu comment y vivent » pour au moins avoir quelques bribes de conscience, et quitter peu à peu cette condescendance, à la fin de l’épisode , même s’il conserve cet humour un peu détaché, qui pourrait hérisser certains…il convient d’avoir pris une leçon, mais on n’arrive pas à en être certain…et à quel niveau ? C’est un vrai personnage, cependant, avec sa part d’humanité, vivant, bien-pensant mais pas tout à fait con… comme tout le monde quoi ! L’humour parfois un peu forcé ne masque pas le second degré du discours, et ça, ce n’est pas facile. Vous vous en tirez très bien, compte tenu du parti pris. Ça manque peut-être un peu d’empathie… ce qui aurait mis plus de force dans les réactions du narrateur voyageur. Il a envie de prendre tout le monde dans ses bras…finalement il reste lui-même, il n’approfondit pas grand-chose. Je ne me sens aucun point commun avec votre personnage, mais j’ai bien aimé votre travail. Agréable à lire, vif, simple…marrant aussi… Votre titre est très bien vu ! |
Coline-Dé
3/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pepito
Bien sûr, je me joins au concert , a cappella et à l'unisson : j'ai énormément aimé ce texte. Et tout particulièrement son côté "impur" : le mélange d'ironie, de tendresse, de rigolade, de léger malaise, les différents niveaux de langue que tu utilises avec une belle liberté ; ça donne quelque chose de très vivant, c'est léger et grave, bref, tout ce que j'aime ! Ton personnage n'a rien de figé, il n'est pas une image, mais un vrai humain, qui se prend en flagrant délit et le dit, avec un peu de honte, un peu seulement car, ben, il est humain ! Il n'est pas si courant de voir un personnage campé de cette façon, et quand j'en trouve un... ça me réjouit ! Merci aussi pour le jeu de mots (ok, ça descend le niveau, mais m'a fait marrer, moi aussi je suis humaine !) : la ville (co)côtière ! Je me souvenais ( vaguement, hélas!) d'une première mouture, et celle-ci me parait bien meilleure. |
Acratopege
14/12/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Du Pepito craché, ce fragment d'un blog de voyage en Exotisme. Il ne manque que les photos: cartes postales léchées ou reportage sordide, à choix. Bref, le contraste entre le ton sérieux du propos et la cocasserie du récit, entre le Nord et le Sud, entre les pauvres et les riches, tout cela nous fait un beau panier de victuailles pour pas cher. Merci Pepito.
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Annick
12/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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La panique : sentiment de peur qui affecte le plus souvent un groupe , une foule. Je dirais plutôt : "loin de s'affoler, le chauffeur...."
J'ai aimé les descriptions utiles qui donnent à voir, à s'imaginer, à ressentir, souvent délicates, par petites touches réalistes ou impressionnistes. Le narrateur a un ton badin. (Serait-ce la personnalité de l'auteur qui déteint sur lui ? :-)) Ce ton n'a d'utilité que parce qu'à la fin, il forme contraste avec la cascade de sentiments contradictoires qui se déclinent en peu de temps : ("sinon je le prends mal", "furibard", "je range ma colère", "tout penaud", "j'ai honte", "j'ai les yeux qui me piquent") On a, dans ce texte, une palette de sentiments assez impressionnante. Sans parler de l'incident de bus qui a failli tourner mal et même si le personnage dit : "j’ai pas mouillé ma place." Le héros à la fois goguenard ou furibard prend de la distance vis à vis de la situation et devient tendre, à la fin du récit. Un personnage intéressant, riche de cette humanité qui explose en un bouquet final et qui ne manque pas de toucher sa cible : le cœur du lecteur. J'apprécie moins des termes comme "carrément", un peu usés, car trop utilisés par les gens de notre époque. A mon avis, un mot familier ne doit être employé que s'il apporte une teinte particulière au texte. Comme par exemple : quasiment "collés" au pare-brise, l'encaisseur "rapplique". Merci Pépito pour ce beau texte tout en sensibilité malgré l'apparente carapace du narrateur. Un ensemble écrit avec finesse où le lecteur est agréablement dépaysé. |
Pimpette
12/9/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Comme c'est bien vu bien senti, bien écrit...
Je vois tout, le pays, les gens, la chaleur, la pauvreté incroyable...et cependant tu n'insistes pas...fameux... le passage des deux enfants et du fromage en bouillie chaude et collante, m'a remuée...et quand ça remue, moi, quelque soit le sujet, la poésie n'est pas loin.... Les autres ont dit bcp de choses. Normal. cette nouvelle est excellente |
Anonyme
30/3/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Salut Pepito,
Bizarre cette façon de changer de chauffeur de bus en pleine course, c'est toi qui invente là, non ? Et le petit vendeur de fromage grillé qui fait tournoyer sa petite cuisinière faite dans une grosse boîte de conserve pour attiser les braises avec son copain qui garde les morceaux de fromage dans un sac en plastique, baignés dans un petit lait douteux, c'est étrange... Par contre que le touriste étranger paie le prix fort pour quelques bananes, c'est normal. Tu aurais du continuer, sans pour autant parler de ta "grande gueule". J'ai mis le temps à lire ton texte, ça m'a plu, sans plus. Tu devrais écrire davantage et développer ce que tu as aimé dans cet endroit en nous dévoilant de quel pays tropicale il s'agit. Le guide du routard, se lasser du littoral, des cocotiers, découvrir un village isolé avec une plaque de Coca Cola, c'est un peu léger, tu ne crois pas? Certains profs après la lecture de ta rédaction auraient pu écrire en rouge dans la marge: peut faire mieux, trop vague. ericboxfrog |