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Anonyme
5/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je n'ai absolument pas compris comment Mika, dont l'intervention comme narrateur dans le récit se termine ainsi :
Un coup de crosse sur ma nuque met fin à cette nuit de cauchemar. pouvait retrouver après l'invasion sa famille, Inaya et Mei, pour embarquer clandestinement dans le vaisseau cargo. Là, je vois un gros hiatus dans l'action. Et je trouve cela vraiment dommage, parce que par ailleurs j'ai pris grand plaisir à découvrir l'univers riche dans lequel vous avez su m'immerger avec efficacité et élégance, sans lourdeur didactique. C'est à mon avis un aspect important, voire primordial, quand on raconte une histoire de science-fiction. Chapeau pour ça. J'ai bien aimé aussi la fin ; tout change et rien ne change, les "petits" payent les manœuvres géopolitiques des multinationales. Très bonne idée, aussi, la secte transhumaniste terroriste avec ses parasites qui servent au stockage de la psyché ! Bref, une nouvelle intelligente et intéressante pour moi, un univers foisonnant. Je déplore d'autant plus la grave lacune que je crois discerner dans l'intrigue. |
plumette
1/2/2022
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Cette nouvelle est bien écrite. elle respecte la contrainte du concours quant à la notion d'hiver et au(x) prénoms employés.
j'aime assez son démarrage: les jeux des enfants , la focalisation sur le jeune Harald, puis la découverte du drame. Pour moi, c'est après que cela se gâte, sans doute parce que ce monde ne me "parle" pas! mais aussi parce que la narration s'est complexifiée et que je me suis égarée. j'ai trouvé la dernière partie quasiment illisible, trop de sigles et une incompréhension ( pour moi) des enjeux. La nouvelle aurait pu s'arrêter aux deux premiers récits! et aurait ainsi pu garder une sorte d'unité. Et pourquoi tous ces personnages ? Je suis surprise de cette interprétation de la consigne. |
Donaldo75
20/1/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une nouvelle en trois tableaux ? C’est ce qui est ressorti de ma première impression. Tableau 1 : Mika ; la lecture est facile, agréable, l’histoire est bien racontée et je me projette dans le tableau du début à la fin. En ce qui concerne les contraintes du concours, elles me semblent plus que respectées, en plus il y a plusieurs personnages dès ce premier tableau. Et la catégorie « science-fiction » me semble très adaptée. Oui, c’est une première très bonne voire excellente impression. J’ai hâte de lire la suite, du coup, je dégusterai encore plus le concerto pour clarinette de l’ami Wolfgang Amadeus. Tableau 2 : Inaya ; ici également la lecture est facile et agréable. Il y a moins de rythme que dans le premier tableau mais c’est légitime vu qu’Inaya explique plus le contexte. La fin permet de revenir sur ce qu’a vécu Mika sans pour autant le dévoiler, une bonne manière de lancer la troisième partie, je suppose. Tableau 3 : Niki ; là, je suis surpris, dans le bon sens du terme car c’est une toute autre perspective qui s’ouvre, dans un autre style narratif – déjà que stylistiquement les deux premiers tableaux étaient différents – et avec une écriture plus nerveuse, plus basée sur des dialogues, avec l’utilisation de la première personne du singulier qui la rend plus directe. La perspective est double mais extérieure à ce qu’ont vécu Mika et Inaya. Et cette dualité, le chef et le subordonné, le cynique et l’humain, se résume bien dans la phrase de fin, empruntée me semble-t-il à feu Michel Rocard quand il était premier ministre de feu François Mitterrand. Cette phrase résonne d’un timbre particulier à l’aune de ce que nous vivons en ce moment sur notre planète bleue, en Europe, en France, avec les vagues de migrants. En cela aussi, ce texte est fort.
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Anonyme
1/2/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Cet écrit construit avec maîtrise et précision prête un charme certain à des personnages improbables, mais c’est parfois plus profond que ça en a l’air. Car la foisonnance d’idées de ce délire déchaîné, excessif, terrifiant, mouvementé et en apparence invraisemblable est, à mon avis, en fait très simple à comprendre : il s’agit là d’une très légère anticipation – j’exagère à peine- de la situation actuelle de notre monde qui s’emballe de plus en plus et échappe à la raison. Cette volonté d’appeler la science-fiction à la rescousse pour tenter d’expliquer les dérives de nos sociétés actuelles est franchement ÉPOUSTOUFLANT !
CLAP ! CLAP ! CLAP ! à l’auteur. |
LenineBosquet
1/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je ne sais si c'est voulu mais j'ai vu dans ce récit quelques correspondances avec un classique de la SF qu'est "La main gauche de la nuit" de Ursula K. Le Guin. Le nom de la planète notamment (Hiver ici, Nivôse dans "La main gauche..."), ainsi que le genre des protagonistes dans votre 3ème partie (sur Nivôse que des "iels" et "ellui").
A part ça un texte original aux résonnances bien actuelles, le business avant tout et cette phrase de clôture si insupportable dans sa fausse évidence "on ne peut pas accueillir toute la misère du monde". Je n'ai pas compris comment Mika s'est réveillé libre après son coup sur la nuque. |
Anonyme
3/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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La S.F. et moi, d'habitude, c'est plutôt bof !... mais ici, et surtout dans le premier tableau ''Mika'', elle a su distiller en finesse ses codes tout en brossant une scène des plus réalistes. Je me suis entièrement laissée captiver par l'histoire.
Le tableau ''Inaya'' vient compléter celle ci avec brio. Abordant un nouvel angle de vue on va découvrir ce qui se trame, car l'auteur sait faire monter le suspens comme il faut. Sauf que, gros bémol, on ne comprend plus du tout pourquoi Mika se retrouve dans le cargo avec Inaya et leur fille alors qu'on l'avait laissé assommé par les soqols ???... Je m'attendais à ce que cette incongruité, cette absence d'indices, fasse partie intégrante du scénario, pour tenir le lecteur en haleine en le préparant à des rebondissements flamboyants. Du genre, Mika a été ''contaminé'' par les Soqols, mais quand Inaya s'en apercevra, il sera trop tard... Bref, il n'en est rien, ou alors je n'ai pas su lire comme il faut. Et cela gâche un peu ma lecture. Surtout que le troisième tableau, même si le cadre, avec l'ambiance qui y règne, sont restitués avec un réalisme certain, me déçoit un tantinet en devenant simple leçon de morale. En résumé, l'écriture est superbe, c'est très bien mis en images, très bien raconté. Dommage que la suite du menu ne tienne pas la promesse de la divine mise en bouche. Cela aurait pu être du passionnément... Bonne chance pour le concours. Cat |
Annick
6/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai été happée par l'écriture cinématographique et les deux premiers paragraphes. Le narrateur met en scène deux tableaux qui se heurtent et se ressemblent : la fausse peur et puis la vraie, celle qui marque à jamais.
Le rire, l'espièglerie se prolongent par la tragédie, sans transition. La rupture, l'opposition entre les deux parties sont cinglantes. Il y a des détails réalistes à glacer le sang. On comprend que là où vivait Harald n'est pas un long fleuve tranquille. "Un missile ou un rayon thermique a réduit le poste en cendre". Non seulement le climat est d'une hostilité effrayante mais le lieu où vit Harald est vulnérable. Je commence à me poser des questions : Où se situe l'action ? Qui a attaqué le poste de guet ? Pour quelles raisons ? Certaines images sont poétiques, (la neige), l'introspection du narrateur est pleine de sensibilité, de finesse. Celui ci donne un tour de vis à l'intrigue à l'arrivée de soldats. On glisse dans l'épouvante quand le petit corps se disloque et que, je cite, "la chose me fixe de ses gros yeux globuleux". Puis c'est le trou noir quand le coup de crosse tombe. Il y a une rupture dans le récit, avant d'entamer le second tableau. Mais la petite phrase, par la suite "Il se lève à mon approche, tout en se massant la nuque d’une main"me rassure. On sait que le coup de crosse n'a pas tué Mika. Dans le second tableau, avec la narratrice, on entre véritablement dans la Science-fiction : les deux soleils qui se lèvent, les planètes primaires, le gouvernement des néo-terres, et dans l'horreur avec la description des Soqols et leurs intentions envers leurs esclaves qu'ils considèrent comme de simples enveloppes. La fuite de la famille vers une autre planète me sécurise un peu. J'en ai bien besoin après toutes ces descriptions et explications qui donnent une idée précise de ce que veulent ces envahisseurs. Dans le troisième tableau, j'apprends que la petite famille à laquelle je m'étais attachée est sacrifiée. Le ton des protagonistes est détaché, le vocabulaire très technique. L'indifférence sereine éclate dans toute "sa splendeur". Ce monde est horrifique, cruel. Peut-être présage-t-il celui de demain ? Un contenu dense mais qui laisse de la place au lecteur. Le thème est respecté. L'écriture au service du fond est maîtrisée, précise, tout en restant naturelle, sans artifice inutile. Ce récit souffle le chaud et le froid si je puis dire avec une habileté qui déstabilise. C'est réussi ! |
aldenor
5/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un récit prenant. Le découpage en triptyque déploie progressivement les éléments du drame.
Le signe d’une bonne chute est d’imposer une relecture. C’est le cas ici. Le texte est parsemé d’allusions aux dérives du monde d’aujourd’hui, que l’on prend pour de vagues « clins d’œils »… Et puis, sur la dernière repartie, on s’avise que c’est bien de notre actualité terrienne qu’il s’agit ! La scène heureuse des jeux de neige du début représente le paradis perdu. Une image forte, l’enfant fracassé. Ellui, iel... Ingénieux pronoms unisexe ! |
wancyrs
8/2/2022
a aimé ce texte
Bien
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Salut,
Je ne suis pas fan de SF, et j'ai terminé ce texte avec peine, même si l'écriture est fluide. Le problème avec la SF c'est qu'il faut avoir des repères pour la comprendre, repères que je n'ai pas toujours. Restait donc l'intrigue ; je dirais que la fin du texte a réussi a susciter une petite émotion au fond de moi, car je serai toujours revolté de voir repousser des personnes qui ont besoin d'aide. Merci pour le partage ! |
Luz
15/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
Je ne suis pas un fervent lecteur de science-fiction, je me suis arrêté à "Dune", il y a bien longtemps. Il y a de gros vers de sable sur Dune ; sur Hiver, de terribles Vers des neiges... Il ne doit pas être aisé d'écrire une nouvelle de science-fiction, car il faut que le lecteur absorbe rapidement tout un univers spécifique. Dans ce texte, cela fonctionne très bien. J'aime beaucoup les références au monde dans lequel nous vivons. Bravo pour cette nouvelle ! |
hersen
15/2/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une nouvelle que je trouve très intéressante, la construction met vraiment en valeur l'histoire telle que l'auteur veut nous la faire découvrir.
Ces petits points rouges qui vont s'éteindre, ces Néo-Terres qui se refusent à accueillir toute la misère du monde... nous met devant une évidence : l'Histoire se répète, à moins que le futur nous surprenne. je veux dire nous surprenne vraiment. Un bon sujet, complètement en accord avec le thème et les contraintes. Bon boulot ! |
Pepito
28/2/2022
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Retours d'hiver là :http://www.oniris.be/forum/hiver-t29935s0.html#forumpost418404
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Anonyme
8/3/2022
a aimé ce texte
Bien
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Nouvelle lue ce matin, et qui m'est restée toute la journée en tête. L'écriture est précise et claire, les informations bien organisées, juste ce qu'il faut d'étrangeté pour planter le décor, mais pas trop jusqu'à surcharger.
Un petit quelque chose sur les dialogues : à mon avis, manque de fluidité, pas assez intuitifs dans le choix des expressions et dans la cadence. Peut-être même que ces conseils sur le forum au sujet de l'écriture euphonique pourraient s'appliquer ici. En tout cas je bute sur ces formules trop écrites comme le "nous" et les négations en "ne .. pas". Vraiment, trame bien montée. J'aime que vous rendiez les fugitifs si humains pour le lecteur, les parallèles avec l'actualité sont flagrants et très habilement traités. |