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Anonyme
19/9/2013
a aimé ce texte
Bien
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La pirouette de la fin m'a beaucoup plu ! Pierre n'a absolument rien touché, mais miraculeusement le fric circulant a réglé les dettes des occupants... Voilà une petite fable plaisante et qui, mine de rien, donne à réfléchir.
Cela m'a rappelé un film avec Annie Girardot (je crois que c'est "Elle boit pas, elle drague pas, elle fume pas... mais elle cause", ou un titre du genre), où une femme de ménage fait chanter une de ses pratiques, ce qui entraîne un enchaînement de marchés d'un personnage à l'autre, et tout ce petit monde se retrouve dans un parc pour se passer le mistigri (le fric) qui circule sans jamais s'arrêter, de plus en plus vite. Cette scène m'a beaucoup frappée, je l'avais considérée comme une allégorie de l'inflation. Je retrouve la même ambiance ici, mais sur un mode languissant que je trouve un peu lassant... Par ailleurs, la "théorie" du capitalisme par le cuisinier ne me paraît pas utile au mouvement du texte, j'ai au contraire l'impression qu'elle le parasite sans apporter grand-chose ; à mon sens, le texte serait plus efficace en laissant simplement en lumière la magie de l'effacement des dettes ! Sinon, il y a quelques jolies formules, je trouve, par exemple "les doigts nerveux de l’orage d’été martèlent la carrosserie avec entrain", "la nuit tombe délicatement dans les assiettes". |
Anonyme
20/9/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Amusante cette historiette qui voit un billet de 100€ passer de mains en mains pour finalement revenir à son propriétaire, ou comment la dette va-et-vient. Une démonstration cocasse des rouages de l'endettement à petite échelle, mise en parallèle avec la crise économique. Fallait y penser.
Bien aimé aussi le rapprochement du capitalisme avec l'invention du sac à dos. C'est joliment écrit, clair, manque juste pour ma part un intérêt soutenu. J'ai lu d'un oeil distrait, amusé donc mais loin d'être passionné par le sujet. La démonstration est quelque peu ennuyeuse et aurait méritée davantage de péripéties. |
placebo
7/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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Yep, jolie écriture pour le coup et on sent le plaisir de chercher une formule plaisante tout le long. Les doigts de l'orage m'ont bien plu à moi aussi.
J'ai compris le mouvement circulaire avant d'avoir tenté de retenir les prénoms :) un peu d'approfondissement des personnages m'aurait plu, ils avaient l'air sympathiques. Je me demande si on raconte une histoire à l'aide de personnages ou si on raconte l'histoire de personnages. Ici, la "réflexion" me semble à peine légère. Et des métaphores économique, on en trouve sous toutes les assiettes :) Bonne continuation, placebo |
senglar
7/10/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Pépito,
"Un économiste sérieux ne donne jamais son numéro de téléphone, il en communique, tout au plus, une estimation..." : On a proposé quelque part sur Oniris un concours des meilleurs incipits, celui-ci figurerait en bonne place dans le palmarès des vainqueurs. A l'image de cet incipit le texte est pétillant d'esprit, d'humour et de malice en plus que d'être très bien observé et très bien écrit. Il est émaillé d'une suite de tableaux, de scènes/scénettes et de personnages tous/toutes plus affriolants/tes les uns/unes que les autres. Le fil de la crise/DETTE à la radio au fil de l'intrigue : Génial ! Le coup du sac à dos : Aussi ! Le billet de 100 euros, euh... J'en suis encore à essayer de comprendre... Son trajet illustre bien toute l'absurdité et tout le génie du capitalisme. Mais qui donc a été roulé dans cette histoire ? Un moment de lecture exceptionnel en cette fin de matinée ! Merci infiniment Pépito Senglar-Brabant :))) |
Merome
7/10/2013
a aimé ce texte
Bien
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L'histoire du billet unique qui rembourse toutes les dettes, connue, mais toujours intéressante.
Un style un peu trop stylé pour l'objectif (non avoué ?) de "prise de conscience", peut-être ? |
Anonyme
7/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pépito,
A la fin du premier paragraphe, je me suis dit « chic, Shining est de retour, il va y avoir un massacre dans cette histoire !» Les doigts nerveux de l’orage + le crachotement de la radio (shcrissh) + Le FMI + la dette + le panneau d’accueil: l’horreur ! On sait en deux phrases qu’on va y laisser not’ peau. King, tu peux retourner à tes ateliers d’écriture, c’est Pépito le prof ! - « Font chier avec leur dette ! ». Comment mieux réduire la dette de mots pour expliquer que ce type est probablement dans une merde noire ? Seul ton humour peut lui sauver la vie. Nous sommes des moineaux déplumés. Les banquiers nous regardent à peine, en poussant des petits cris de rapaces gavés. Ils sont beaucoup mieux organisés que nous. Ils appellent ton tour de passe-passe, la « compensation ». Par exemple, tous les jours BNP crédite ses clients qui lui ont remis des chèques tirés sur le Crédit Agricole. Et inversement, le CA fait pareil dans l’autre sens. Ces échanges établissent entre les banques des comptes de compensation. Pas question de s’arracher les cheveux chaque fois qu’un quidam ratatiné par la vie fait un chèque de 10€ pour payer une place de ciné : « je t’échange d'un coup tes dix pauvres contre les dix miens ». Et là, il ne s’agit pas de trois personnages, mais de la planète entière ! Pas besoin de connaître leurs noms, à ces pauv’ mecs ! On va pas se trouer le fion à compter des mégots ! Par la compensation on peut même effacer les détails de l’argent sale. Circulez, y’a rien à voir ! Bien sûr, ils ont tous des noms d’apôtres, Pierre, Luc, abonnés au salon de massage de Marie-Made, juste couverte par une tunique de christ. D’où tu tiens que Pierre, le premier pape, était homo ? Et Luc se tapait la copine de Jésus ? C'est quoi ce bordel ? Tu veux vraiment te faire excommunier ? Pour les sauver tous en effaçant leurs dettes, il fallait au moins un ange messager de Dieu, et comme Gabriel est le plus connu…. Tu t’es pas trop emmerdé, finalement… Quelques perles au hasard dans ta collection : «La nuit tombe délicatement dans les assiettes, ne faisant pas plus de bruit que le roulement d’une mûre mûre glissant d’une tartelette. » Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? C’est bon comme un pépito ! « Un Perrier-rondelle s’évapore dans la nuit poursuivi par un chapelet de bulles. » Tu m’étonnes ! Quelle désillusion ! Où trouver une autre rondelle à cette heure-ci ? Tu es le meilleur vulgarisateur que je connaisse. La prochaine fois, explique-nous comment on peut vendre une action sans la détenir! Ou comment on peut se faire prêter des actions par des institutionnels, banques ou compagnies d'assurance, les vendre en bloc (de gros blocs) et les racheter dès qu'on a fait baisser le marché de 30%, prendre la plus-value qui va suivre, et restituer les titres à l'institutionnel, en lui versant sa commission. Pour moi, une nouvelle c’est ça, une petite anecdote bien écrite et bien ficelée. Comme j’adore ton style et ton humour, alors forcément je trouve l’histoire un peu courte. Dis donc, tu serais pas aussi fainéant que moi ? Je m’associe avec toi quand tu veux ! Cordialement Ludi |
Pimpette
7/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Histoire excellente!
Je vois d'ailleurs que tout le monde est heureux! Moi, j'émets quelques restrictions sur l'écriture à cause de l'abondance des adverbes et des adjectifs; mais je ne boude pas mon plaisir pour autant! C'est un défaut qui se corrige facilement! Un mot de Clémenceau à ses rédacteurs au journal: - Ecrivez les phrases en français avec un sujet, un verbe et un complément. Pour les adjectifs, passez me voir à mon bureau! |
cottington
7/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voilà une valse entrainante, tout est là ; la famille de JC au grand complet pour dépeindre une nouvelle religion où chacun communie sans avoir l’air de s’en rendre compte !
J’adore ce regard posé sur notre société et moi, j’aime bien « le style trop stylé » ! J’ai trouvé les personnages bien dessinés, j’aurais aimé en savoir un peu plus … Et puis cher Pépito, quelqu’un qui écrit « Berçant tout le hall de son lourd tic-tac, l’énorme horloge étale le temps à grands coups de balancier cuivré » ou encore «les doigts nerveux de l’orage d’été martèlent la carrosserie avec entrain» ne peut pas se dire « rebelle à la poésie »… Cottington |
Acratopege
9/10/2013
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Je connaissais l'histoire, mais pas aussi bien habillée! Vos personnages sont bien décrits, crédibles, vivants. Votre style rythmé donne l'impression d'être entraîné dans une danse chaloupée. Un moment de plaisir, donc, que cette lecture. Une petite chose m'a dérangé un brin: un certain excès d'adjectifs dans certaines phrases, surtout dans les premiers paragraphes. par exemple: "l’énorme horloge étale le temps à grands coups de balancier cuivré" Mais que celui qui n'a jamais pêché vous lance la première pierre!
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dowvid
9/10/2013
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J'ai bien aimé.
J'aime les phrases longues, alambiquées parfois, qu'on doit aussi relire pour bien saisir. On n'est pas au journal, on est en littérature. Ce sont les images qui m'intéressent, les émotions qui s'en dégagent. Et les pieds-de-nez, je l'ai déjà dit je pense. Pepito, ton écriture se rapproche de la poésie en prose (est-ce que ça se dit, ça ?) Pleine d'images, de métaphores. C'est comme ça que je conçois la poésie : Ce n'est pas le mot qui fait la poésie, mais la poésie qui illustre le mot.(Ferré). Je connaissais l'histoire. Il me semble l'avoir vue même à la télé, me rappelle plus exactement. Il n'y avait rien de nouveau à ce niveau. Mais les petites réflexions sur le capitalisme, le sac à dos, j'ai bien aimé. Oui ça fait un peu moralisateur, prêchi-prêcha, mais je pense qu'on peut agrémenter ses histoires avec de telles considérations quand on veut dire quelque chose, pas juste raconter un truc. Dans le fond, l'histoire n'est qu'un prétexte à dire ce que l'on pense, parfois. L'histoire découle bien, les événements sont bien liés, on perçoit la ronde du billet avant même de la lire. La fin est telle qu'écrite : bon ben, à la prochaine 8-) 2 ou 3 trucs que j'ai m oins bien saisi : - Un panneau signalant l’entrée d’un village profite de sa distraction pour faire une brève apparition : je ne vois pas très bien la distraction de Gabriel avant cette phrase. - Le dling guilleret de la porte d’entrée le fait sursauter. Signe évident que le commerce n’est pas florissant. : je n'y vois pas d'évidence, mais... - En un instant un délicieux parfum monte de la fricassée. Tout ce bouquet de petits bonheurs subtils s’échappe du piano pour venir ensorceler la cuisine... : il vient d'où, le piano ? Mais tout ça, c'est des broutilles. J'imagine que dans ton scénario, tout était clair. Mais pas pour moi comme lecteur, pas tout à fait. Merci pour la rigolade et la lecture. 8-) |
alvinabec
10/10/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Pepito,
L'histoire, même si éculée, est plaisante à lire. Vos personnages bien campés, on les voit s'agiter dans ce lieu confiné. Pour ce qui est du style, aïe, j'ai l'impression que vous avez agrégé des notes disparates sur un rythme binaire. Mozart aurait dit à la relecture 'c'est brillant mais cela manque de pauvreté'. A trop vouloir peaufiner on risque que le lecteur passe à côté du texte me semble-t-il. Je reprendrais bien une sonate toute simple. Beaucoup aimé le titre, où est le directeur du FMI? A vous lire... |
Pepito
10/10/2013
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Pepito, os retornos : http://www.oniris.be/forum/retours-sur-le-choix-dans-la-t17649s0.html#forumpost232108
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Anonyme
14/10/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pepito
Lecture agréable, vivante, de belles trouvailles comme ce brouhaha transformé en mûre mûre - joli - et ce temps qui s'étale... perso, j'en reprendrais bien une couche. Sourire et même rire en lisant, c'est que le but est atteint. Le cuistot socio-philosophe me plait bien et sa théorie est originale, en tout cas je ne la connaissais pas. Au sujet du capitalisme : "Non, ça c’est celui qui a volé deux gibecières, alors qu’il ne pouvait en porter qu’une, mais l’idée en découle." Le deux m’interpelle. On aurait parlé de cinq ou dix gibecières, d'accord, mais deux, c'est facile à porter non ? Ce que j'ai particulièrement apprécié c'est le déroulé de fil en aiguille, le premier chapitre ne laissant pas augurer du tour que va prendre la nouvelle. Pour ma part, c'est très bien mené, le fil rouge est là, et il ne se voit pas. |
CharlesJosephin
24/10/2013
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bon moi j'ai le cerveau qui s'éclaire: ah mais oui!
pédagogique donc! j'aime bien. puis j'aime bien les descriptifs fouillés; il faut rentrer dans le décor, ça ne se laisse pas lire en diagonale, mince il faut y mettre un peu de temps, le sentir, le flairer, s'y laisser porter... après je ne sais plus si le mec qui m'a expliqué cela, il était au bas de mes escaliers ou si je l'ai lu qlq part... et ça j'aime bien aussi! |
AhmedElMarsao
23/11/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Merci Pepito pour le commentaire encourageant.
Mes nouvelles qui se cherchent encore sont en fait loin d’égaler la création et l’écriture sublime qui sont à l’œuvre dans vos textes. Grâce à votre commentaire, j’ai cliqué sans savoir sur quoi j’allais tomber. Pepito, le pseudo annonçait bien la couleur : que de pépites ! Un trésor ! La surprise céda tout de suite le pas au ravissement. Des textes faits de flashs qui se télescopent et font jaillir mille et une visions... Un rendu saisissant fait d’une maîtrise inouïe du rhythme et de la concision. Là où la concision économe de ses moyens se condense à l’extrême pour aller de pair avec la précision expressive. Les phrases s’entrechoquent comme des atomes – des planètes ? – se fuient, se retrouvent. Telle une danse qui compose son propre mouvement, sa propre musique au fur et à mesure qu’elle se déploie. Et le tourbillon de la lecture nous entraîne, nous emporte, à notre corps consentant, pour nous amener à recomposer un monde qu’il nous arrive souvent dans notre cécité quotidienne de frôler sans nous en apercevoir. Une écriture parsemée d’un humour décapant qui fait mouche à tous les coups, émaillée de non-dits éloquents, de béances fécondes, le tout aménagé par l’auteur à l’intention de son lecteur pour que celui-ci délaisse sa paresse et participe activement à ce qu’il lit… Cécité sélective (un touriste qui, à la différence du « troupeau » des compagnons d’un voyage organisé, et plutôt que de s’extasier sur les lieux visités, sur le dépaysement et l’exotisme ambiant, observe attentivement le pousse-pousse qui tracte à la force de ses faibles mollets tout ce beau monde pour quelques roupies de misère…) Involontaire réclusion : Une fable moderne où un hamster quittant sa cage, rencontre une autre bête (un chat ?) et se mettent tous les deux à philosopher sur le thème de l’asservissement et de la servitude… Le choix de la dette : La valse d’un billet de 100 euros qui, en circulant entre les mains des protagonistes qui se retrouvent dans une pension, permet à l’auteur de nous éclairer sur les dessous de la crise, de l’endettement… Merci Pepito. Merci pour tout. dans notre cécité quotidienne |
Taou
25/11/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le texte manquait un peu de dynamisme a mon goût, mais après réflexion je me dis que ça trahissait aussi l'ambiance générale, cette langueur que l'on retrouve dans des lieux désertés, sans compter la pluie et le fait que ça se passe en fin de journée! J'ai néanmoins apprécié la trame de l'histoire, cette connexion logique entre les personnages par le biais du billet qui circule. A la place de la théorie de Luc, j'aurai plutôt voulu en savoir davantage sur les personnages: pourquoi Gabriel était sur la route? S'il était si près de chez lui, il devait avoir fait ce trajet plusieurs fois auparavant et savoir d’emblée ou il se trouvait? Comment Marie-Maude a-t-elle fait pour atterrir pensionnaire dans un hôtel, etc...?
Sinon lecture agreable dans l'ensemble. |
Bidis
20/2/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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L’écriture vivante de Pepito fait des merveilles pour rendre vivante et gaie à lire cette nouvelle sans prétention qui pourtant donne à réfléchir. Tout le monde a payé ses dettes avec un billet de cent euros qui est reparti d’où il est venu. Je cherche la faille. Je pense que je vais user mes vieux neurones fatigués là-dessus pendant un petit bout de temps…
- « ruban d’asphalte » : ce texte ne mérite pas de se voir affligé d’un lieu commun si banal - « Un panneau signalant l’entrée d’un village profite de sa distraction pour faire une brève apparition. » : J’aime bien quand les objets prennent vie et que l’on écrit à partir d’eux et non sur eux. C’est quelque chose à quoi je voudrais bien arriver. - « Un majeur tendu bien haut lui signale tout le bien que Marie-Made pense de sa réflexion »: Très réjouissante, la façon de décrire un doigt d’honneur. » |
caillouq
11/10/2014
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Décidément, j'aime les nouvelles économiques ! Peut-être parce qu'on se sent plus prêt à devenir intelligent après. Dans celle-ci, Pépito en profite pour nous balancer une brochette de portraits vivants et réjouissants. L'ensemble est gentiment jubilatoire.
Dex bémols : je n'ai pas compris l'utilité de donner à tout ce petit mon de des prénoms évangéliques (au début, Gabriel m'a fait penser au poulpe, mais il a fallu se rendre à l'évidence que là n'était pas le champ sémantique). Et le "minaude" de Pierre dont on vient de nous persuader de la volonté qu'il met à sembler "sérieux" (enfin, pas trop pédé) me semble totalement superflu. Mais à part ça, que du plaisir. |
GillesP
21/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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De la malice, de l'humour, une écriture que je trouve impeccable, une histoire bien fichue... J'ai beaucoup aimé.
Un petit détail cependant: le parallèle avec le capitalisme ne me paraît pas coller tout à fait: la notion de capitalisme repose, dans son sens marxiste, sur l'enrichissement des uns au détriment de la force de travail des autres. Or, ici, personne ne s'enrichit, chacun règle ses dettes grâce à ce billet qui circule de main en main. Du coup, je ne vois pas bien pourquoi vous faites un développement le capitalisme, même si la métaphore du sac-à-dos m'a fait sourire. Au plaisir de vous relire. |