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AlexC
14/8/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Cher auteur, merci pour ce texte abouti. Un thriller subtil, qui prend son temps pour installer le contexte et les personnages, mais qui ne manque jamais de justesse. Je m’interroge sur l’unité de la narration. Sachant que Mathis est le narrateur dans les scènes où il apparaît, est-il logique de ne pas l’avoir comme narrateur dans les passages de Klong ? Il serait dommage de se priver de ce point de vue subjectif si touchant et crédible, mais par souci de cohérence, n’est-ce pas nécessaire ? Je ne suis pas sûr. Par ailleurs, petite question à propos de la mère. Dans un premier temps, elle affirme que son instinct maternel est mince et ne semble s’intéresser à son bien être que par souci pécuniaire, puis elle change de bord et le prend dans ses bras comme si c’était l’amour de sa vie. N’est-ce pas un peu abrupt comme changement d’attitude ? |
Pimpette
6/9/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Bien vilaine histoire pour régaler les amateurs de séries noires!
A peine un brin d'humour, ce qui étonne car Pépito n'en manque pas! Quelques personnages abjects pour faire bonne mesure! Je ris en écrivant ce com...forcément... L'écriture pourrait être encore meilleure en supprimant ces petits mots inutiles qui viennent automatiquement sous nos plumes...et...mais...un peu...très...etc... Les clients du bon docteur' qui ne veulent plus se ressembler'? On pourrait dire qu'ils veulent modifier les traits de leur visage,non? Ce serait plus clair Je confirme que notre auteur a un vrai don pour la nouvelle, depuis la plus sordide jusqu'à la plus tendre...(je préfère!) Mais j'admire les autres aussi! Donc, notation maxima |
Myndie
8/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Pepito,
alléchée par le titre et l'incipit, je suis venue tout de suite voir si le Pepito nouveau était arrivé, celui qui verserait dans la romance à l'eau de rose, avant de pourquoi pas, on peut rêver (^^) se lancer dans la poésie. Raté! Ou plutôt très réussi; c'est bien le talentueux spécialiste des histoires noires et grinçantes que je retrouve... Bravo pour ton inventivité, mais où vas tu donc chercher ton inspiration? J'ai pensé en lisant à ce film d'Almodovar "El piel que habito" qu'en cinéphile averti, tu connais sûrement. Sur le style, rien à dire, toujours très efficace, précis, concis. Une petite remarque cependant: J'ai trouvé une légère contradiction dans le passage où le gamin, caché dans son réduit, assiste à l'entretien entre sa mère et son visiteur : l'enfant, en se penchant, ne peut voir que "ses jambes et celles de son visiteur." Puis d'un coup, il est capable de décrire toute la scène, leurs positions et leurs expressions. Et aussi, j'émets quelques doutes sur cette réflexion « lui ne peut s’empêcher de trouver, encore une fois, qu’elle est très belle » qu'un enfant de neuf ans ne se fait peut-être pas spontanément, surtout dans cette situation où le mystère l'emporte. C'est plutôt une réflexion de l'auteur ça, non ? Mais quelle affreuse, cette myndie ! ;)) A part ça, franchement, j'ai adoré Je me corrige : Merci à Alice de m'avoir mis le nez sur le petit détail qui m'a échappé le "je devine ce qui se passe dans la pièce". Du coup, mon objection ne tient plus la route, au temps pour moi! Mea culpa Pepito! |
Blacksad
6/9/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Nouvelle intéressante que j'ai lu d'une traite même si je dois le dire, j'avais le dénouement en tête depuis le début (pas la faute d'une erreur de l'auteur, mais il se trouve que je suis en train d'écrire un texte avec exactement le même sujet !!) Hormis cette intrigue gâchée par ma faute, je dois dire que le texte est bien maîtrisé. J'ai notamment aimé que la mère soit dépeinte avec des nuances, on la devine dure et fragile, blessée et impitoyable, aimante et sans pitié, tout ça à la fois. L'alternance des scènes entre orphelinat et la demeure est bien trouvée, ainsi que le flash back où l'inceste est suggéré de façon assez habile. Bref, nouvelle réussie ! |
carbona
6/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quel travail ! Bravo !
J'ai beaucoup aimé cette histoire qui est drôlement bien ficelée, complète, aboutie et rudement bien mise en valeur par une écriture au top. J'ai été plongée dedans du début à la fin avec quelques retours en arrière parfois pour m'assurer d'avoir bien fait le lien entre tous les morceaux (ce qui m'arrive fréquemment à la lecture d'un thriller), et j'aime ça ! Peut-être que ça et là, il y a un chouilla trop d'explications comme à la fin " Là, sur la valise, dans la langue de ma maman, y a écrit : « Transport d’or… ga… nes »." Good job, pépito ! Merci pour cette lecture ! |
ameliamo
6/9/2015
a aimé ce texte
Passionnément
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Le sujet est très dur et il a réussi de transmettre beaucoup d’émotion. Je reconnais, je n’aime pas les actions morbides. J’ai espéré jusqu’au dernier moment que la partie lumineuse de l’être humain va triompher. Je n’aime pas les monstres, même s’ils existent parmi nous. Au-delà de tous ces considérations, j’ai lu le texte passionnément. En fond, jamais les choses tièdes et banales, ils n’ont pas eu d’audition. Mais, nous sommes des humains et dans chacun on trouve et de lumière, aussi.
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Anonyme
6/9/2015
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Bonjour Pepito
Un super bon texte. Me suis régalée. Les détails ( qui n'en sont pas tous...) Répétition de arriver : Quand ca va arriver, Mais ça n’arrive pas « Si elle reste pas trop longtemps, il n’y a pas de problème. Surtout si je lui dis que je vais bien. Mais si sa visite dure... » Bravo pour la fausse piste, mais à la réflexion que peut-il bien se passer si la « visite dure » ? Ben sincèrement, je serais curieuse de le savoir. Maintenant que le plat est servi, j’aimerais y goûter. « C’est d’ailleurs ce qui lui a valu son prénom, l’employé de l’état civil chargé de lui inventer ne manquait pas d’humour » Je crois que le point est indispensable après "prénom" , question de rythme, quand au contexte, j’aime beaucoup, ça file droit au cœur de la cible « À force d’explorer tous les couloirs, j’ai fini par me trouver un petit coin secret, un placard où sont rangées des piles de vieux documents. En bas de la paroi du fond, une grille d’aération communique avec le bureau de Maman. Sans qu’elle s’en rende compte, je l’entends respirer, marcher, parler au téléphone ou à ses visiteurs… Je suis juste à côté d’elle. » 1 - Des piles de vieux documents : égal poussière et je m’étonne que le gamin qui ne doit pas aimer tousser se planque volontiers là-dedans 2 -Une grille d’aération dans un placard ? 3 -« Je suis juste à côté d’elle » : j’aurais préféré un « C’est comme si j’étais juste à côté d’elle » parce que image lecture, en fait il est au-dessus. Ca confusionne, interrompt la lecture, fait sortir de l’histoire, bref comme m’a dit quelqu’un qui m’est cher, c’est pas bon. Pourquoi a-t-elle un garde du corps ? Quand on ouvre un tiroir, môôôssieur Pepito, il faut le refermer sinon on se le prend dans la cheville et ça fait mal. Pourquoi ce gamin craint-il tant sa mère ? Parce qu’elle va le punir vu qu’il est sorti de sa chambre ? Mais c’est pas évident, ça manque de concision ou de précision et ça interrompt le fil de l’histoire : c’est pas bien d’interrompre en plein élan. « Imperceptible » c’est trop riche pour ce gamin. A moins qu’il ne lise beaucoup. Et oups, une petite claque sur le nez de l’auteur qui dépasse du rideau « Depuis, à chaque fois que je le croise, c’est la même chose. C’est drôle, je me sens plus copain avec un grand costaud à la tronche de méchant qui ne m’a jamais dit un mot, qu’avec cette dinde d’infirmière chargée de me soigner. » Ici, c’est délicat et subtile. Le gamin est seul, personne ne l’aime et surtout pas sa maman. Très joli ! On comprend tout. « Nous avons découvert l’enfant que vous recherchiez » Tout ce passage me fait deviner la fin.. J’ai un doute gros comme un camion de pompier. C’est pas grave ni essentiel au contraire, ça fait redoubler d’intérêt « Lui ne peut s’empêcher de trouver, encore une fois, qu’elle est très belle » Faudrait que cette phrase entre dans le cadre des pensées de l’observateur caché dans son réduit et puis, trouver c’est pas très joli « La réputation de ma Maman » Ouaip, mais là c’est un tiroir ouvert et pas refermé. (Il est où le problème, c’est la marraine d’un clan mafieux ?) « Se remet à respirer » moyen-moyen Répétition de « entendre » Simplette : simpliste ? « Étant la mère d’un enfant mineur, vous êtes de fait sa gestionnaire de fortune. La seule façon de récupérer tout ou partie de votre dû est de le faire par des prélèvements continus avant la majorité de l’ayant droit. » Comprends pas : pourquoi vouloir être déshéritée (j’ai regardé le sens de ce mot barbare, et c’est ce que google m’a répondu) pour ensuite batailler pour récupérer cette fortune ? Manquerait pas un s à avocat, cabinets d’avocats ? Ca pousse pas en grappe ces fruits exotiques (en général ) ? « Curieux, j’ai parfois l’impression que je suis plus pour lui qu’un simple enfant malade » Des fois, l’enfant cesse de parler enfant. Il aurait dit je pense, « C’est » curieux, ou juste « bizarre. » (avis perso) « Que l’enfant présenté est bien son fils » Je ne comprends pas où est le problème et pourquoi le père doutait ou aurait douté que cet enfant soit son fils. Et si vraiment c’est ce à quoi je pense, alors ça manque de clarté ou de précision. Cette femme n’est pas seulement froide, elle est inexistante dans ce récit. Elle a des mots mais pas de chair. En fait on ne sait rien sur elle, alors tenter d’avoir un peu d’empathie ou de sympathie pour elle, c’est difficile. Or, pour qu’un méchant soit « attachant » ou « sympathique » la règle veut qu’il inspire quelque chose et elle ne m’inspire rien parce qu’ici, elle n’est qu’un rouage de l’histoire. La nouvelle est axée sur le gosse mais cette femme joue son rôle. C’est dommage de l’avoir sacrifiée et de l’avoir si peu « mise en chair ». « de rapatrier l’autre enfant » Pourquoi ? que veut-elle en faire ? D’autant qu’il ne s’agit pas de rapatriement, pas dans ce sens là. C’est une fausse piste ? Si le gosse est rapatrié, on devrait savoir pourquoi… à cause de la fin. Je vois pas très bien ce qu’elle voulait en faire. Certainement pas réparer, c’est pas dans sa logique. Même l’explication de la femme n’est pas claire. Que veut-elle faire de cet héritier potentiel qui en plus va lui bouffer son héritage ? Ha… oui. C'est vrai qu’il « existe une autre solution » dixit ce cher docteur. Oui bon, d’accord. Mais ça ne m’explique toujours pas pourquoi elle voulait le rapatrier précédemment. Qu’en aurait-elle fait ensuite ?. « Puis d’une voix douce, elle me répète les exercices respiratoires pour débarrasser mes bronches obstruées. » La voix douce, c’est pour convaincre qui ? Le docteur présent à ses côtés ? Le convaincre de quoi ? C’est dommage, on dirait que chaque tentative de mieux dessiner cette femme – et elle me passionne, ses motivations m’intéressent – quelque chose vous arrête. « D’abréger mes souffrances » La encore le gosse sort de son cadre et le nez de Pepito pointe sous le rideau. D’autre part, je ne crois pas qu’un gamin puisse envisager sereinement la mort. « l’infirmière se dirige vers un portail métallique ». D’où elle sort cette infirmière ? Elle était dans la voiture ? Avec le docteur, dans l’avion ? Oui, c’est probable, à la ré-flex-ion mais je lis, là, je ne fais pas de la gymnastique… Le gamin la suit sans moufter ? « il est envoyé par celle qui sera bientôt sa maman. » etc… Comment sait-il tout ça ? Qui le lui a dit ? Conclusion : Lors de la première lecture, j’avais envie de connaître la fin et de confirmer mes soupçons. Me suis régalée. C’est un bon texte même si le « cadrage » est trop étroit et s’il me manque à moi, beaucoup de précisions. Qui c’est qui a dit déjà que le diable se cachait dans les détails ? La fin… je ne sais pas. L’ayant vue venir, elle ne m’a pas surprise et pas non plus émue. On sent qu’elle est écrite pour que le lecteur comprenne bien ce qui se passe. Je ne l’ai pas lue du point de vue de l’enfant allongé sur la table et sa dernière (mais bon, après tout, il peut survivre, le toubib n’est pas un boucher) interrogation me parait peu crédible. Merci pour cette jolie pépite et au très grand plaisir de vous lire. Très bien ++++++++++ Ah et puis... je m'attendais à du sentimental romanesque... |
alvinabec
6/9/2015
a aimé ce texte
Bien
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Hi Pepito,
Dans l'ensemble c'est bien balancé, ça se tient même si le sujet ne fait pas preuve d'originalité outrancière...et si votre lecteur connait déjà les deux chutes annoncées ( mort ou remplacement). En vrac au fil de la lecture qqes remarques: +) mon poisson rouge en lâchant plein de bulles, comme une allégorie de ce que peut endurer Mathias. -) Klong, dommage de le nommer comme un bruit de couvercle, du coup on a peu de considération pour lui, ça ou raclure de bidet, on sent qu'il va mal finir. +/-) DCP ça nous donne un super Mathias qui explore partout le château de Mummy muni d'un sac à dos de survie alias O2...Ben l'est drôlement en forme le pitchoune pour une forme quasi terminale -) Diago, pourquoi pas plus d'épaisseur à ce personnage en contrepoids de Mummy? -) L 'ami cher fait non de la tête, Mathias le voit? Idem avec Diago. -) Je ne vais pas durer bien lgtps, philosophe en diable le galopin...ou serait-ce Pepito qui surjoue la dérision? -) Dormir dans le placard? Les nounous et autres infirmières ont l'air super relax avec un grand malade...Elles sont en stage ou payées pour leur job? +) Le juriste qui, par l'action d’exhéréder expliquée, relance l’intérêt de l'histoire. -) Klong est un super héros...apprentissage des mots en qqes heures, trop fort... -) DCP + palpitant à droite, ben mon ami quelle rareté, allez un sur 100 000 et je suis loin du cpte...Plausible mais vous chargez la mule Pepito. (et que vont dire les SARM) -) Le dialogue entre Breuer (j'aime bcp le patronyme) et Mummy où entrent en considération, outre des affects, de la morale. -) Si Papy a essaimé sur la planète pourquoi ses rejetons seraient placés de facto en orphelinat? Certaines pourraient garder leur zovulon à l'instar de Mummy. Dernier §: Réparer les vivants, why not...Que Klong déchiffre transport d'organes sur la glacière, c'est déjà top mais qu'en plus Breuer soit un cow boy multitâches, ouahhhh! +) J'ai un faible pour les Folcoche...Mummy me semble presque parfaite nonobstant son attitude ambivalente en fin de texte ( mon bb...) A vous lire... |
Bidis
7/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une écriture bien vivante pour une histoire bien scotchante et bien abominable comme les affectionne Pepito.
Cela se lit et se relit avec plaisir... et frissons. |
Alice
8/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Comment mêler avec grâce le sentimental et l'horrible en 28 000 caractères, par Pepito.
Bon, ça a ses défauts et ses fausses notes, mais pour moi rien ne vient ternir l'histoire. Je n'y vois pas grande incohérence, notamment l'idée par laquelle l'enfant ne peut pas voir et donc ne peut techniquement pas décrire ce qui se passe dans la pièce pendant qu'il entend la conversation est en fait compensée par le fait qu'il déclare pouvoir parfaitement imaginer la scène lors de sa première séance d'espionnage. En terme de trame, ça ne m'en prend pas beaucoup. Vous commencez à me connaître : donnez-moi un peu de larmes, un enfant malade et une mère franchement déviante et fière de l'être, et le tour est joué ;) Le début m'a semblé plus maladroit que le reste, dans le genre style enfantin, le tout me semble plus affecté que par la suite, d'autant plus que l'apparente innocence de l'enfant, notamment sa description des yeux "tout glacés" (ben oui, les enfants disent toujours "tout" devant les adjectifs, c'est littérairement bien connu :P), est contrebalancée par son grand sens de l'observation (il est un excellent juge de caractère par la suite) et par certaines tournures de phrases clairement plus adultes que je suis un peu trop paresseuse pour aller repêcher, vous me pardonnerez. Pour le reste, stylistiquement, aucune anicroche, ça ne laisse pas un goût trop amer en dépit de la dureté de la conclusion, il y a une tendresse qui suinte et qui rassure, c'est un enfant qui raconte la plupart de l'histoire et il nous la raconte comme à des enfants, c'est légitime et suffisant pour que ça se digère très bien et qu'on n'ait pas envie de faire passer un test psychologique à l'auteur. :P Un grand moment de plaisir, donc, que j'ai ici retrouvé hors centrale. Merci et à bientôt, les jeunes n'acceptez jamais d'avaler une pilule donnée par un inconnu. Alice |
Francis
8/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le scénario bien ficelé m'a emmené dans un labyrinthe où vivent des êtres mi-humains, mi- monstres. J'aurais voulu qu'un Thésée tuât cette femme minotaure ! La naïveté me laisse penser que toutes les mamans sont à l'image de celle chantée par Berthe Sylva. J'en oublie les enfants qui meurent dans les lessiveuses ou les congélateurs. La plume et l'histoire savent captiver le lecteur. Bravo !
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Anonyme
8/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
En effet, c’est plus du thriller que du sentimental/romanesque, encore que… les sentiments sont bien présents, surtout ceux du lecteur qui est quand même bousculé par le sordide de l’histoire concernant ces enfants. En dessous il y a une réalité : le trafic d’organes. Et une autre : l'incorrigible besoin d'amour des enfants. J’ai tout lu sans m’ennuyer, ce qui est déjà bien. J’ai eu les boules…ce qui est bien dans le contexte… Au final je trouve que vous assurez, pour faire simple, je ne m’attarde pas sur les détails…pour moi une nouvelle est un tout qu’on lit (ou pas) d’une traite et on en ressent l’effet (OK, je ne suis pas un critique très pointu). Il en reste parfois un arrière-goût ou un souvenir. Pour votre nouvelle je me dis (arrière-goût) que ça ferait assez bien la trame d’un roman policier complet, ou d’un autre genre d’ailleurs, suivant les ingrédients. (souvenir) Je ne pense pas que ce texte me marquera durablement, sauf si un jour je tombe sur le roman… Cordialement Corbivan |
Donaldo75
9/9/2015
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Pepito,
Cette histoire mêle les fausses pistes, même si on sent que la mère aime son enfant. J'ai beaucoup apprécié l'incertitude de l'issue, le retour dans le passé, les va-et-vient entre les personnages, et la narration parfois elliptique. Pour moi, une nouvelle n'a pas besoin de tout expliquer, le lecteur étant suffisamment imaginatif pour se raconter sa version. Le style ? Il est doux, presque neutre. Cette impression de douceur rend l'histoire supportable et pas seulement glauque. Merci pour le partage, Pepito, c'était un voyage prenant. |
aldenor
10/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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L’écriture et le découpage sont efficaces. Le récit parallèle des deux enfants frères est prenant.
Mais j’ai ressenti comme un trop-plein dans les thèmes de la noirceur : inceste, meurtre, mère indigne, enfant abandonné, maladie, enfant battu, trafic d’organes... Heureusement que la fin reste ouverte et nous préserve de la dernière abomination ! Le procédé du passage « Des années plus tôt.... » perturbe le découpage et m’a paru artificiel. Peu crédible que les mots « transport d’organes » figurent sur un prospectus touristique. |
Pepito
11/9/2015
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Mamounette vous remercie ici : http://www.oniris.be/forum/mamooooooooon-t20904s0.html#forumpost273511
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in-flight
12/9/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'attendais le week-end pour vous lire. Bah oui, en semaine mes yeux sont trop secs dans la soirée pour s'envoyer 25 000 signes. « Des excuses oui ! » Écriture en jeu de pistes et recoupages : tout au long de la lecture, on émet des hypothèses et en cela le style est un subtil mélange de sentimental et de thriller. Du « noirimental » en somme ;-) Certains passages narratifs m'ont paru peu raccord avec l'âge du narrateur : « Il laisse sa phrase en suspens et attend… sûr de son effet. ». Nous s'en savons pas plus sur la réputation de la maman, je pense qu'il s'agit simplement de montrer que des organes, ça se paie et c'est pas pour les pauvres. Du début à la fin, Klong est décrit ici comme un simple objet : du statut de bruit de couvercle de poubelle, il passe à celui de pièce de rechange. C'est cynique et froid comme une glacière... Oups. En tout cas, j'éprouve beaucoup d'empathie pour ce personnage. A la réflexion, je pense que vous brossez un portrait ignoble des adultes : inceste, déshéritage, prostitution (quasiment), coups bas... En face, deux enfants victimes de ces êtres maléfiques. Les dernières phrases sont superflues je trouve, j'aurais bien vu une chute plus directe : ''Klong hoche mollement la tête en direction d'une glacière sophistiquée : « Monsieur, ça veut dire quoi org... Organes ? »'' Après Brisebonbon (http://www.oniris.be/nouvelle/pepito-brisebonbon-3754.html), on a le sentiment que vous souhaitez creuser le sillon des « relations » adulte/enfant. Vous le faites avec talent en tout cas. |
Acratopege
12/9/2015
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Eh bien voilà du Pepito plus complexe et contourné qu'à l'habitude! Avec ce scénario, il y a de quoi écrire un roman. Le suspense est maintenu jusqu'à la fin: plusieurs fois j'ai eu l'impression d'avoir tout compris et puis ça m'échappait. Agatha Christie réincarnée?
Le style direct et simple est tout à fait congruent avec le contenu. On sent bien les personnages. Vrai, comme on l'a dit, que la fin échappe au narrateur à moins qu'il ait un don de vue à travers les mers et les continents, mais cette rupture ne m'a pas dérangé. Joli travail, Pepito. P.S. Si tu n'as pas lu "Quand nous étions orphelins" de Ishiguro - auteur anglais! - tu dois te précipiter. On retrouve la même problématique et une ambiance faussement paisible qui fait penser à ton texte. |