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Anonyme
12/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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La guerre, caca, ça c'est fait. Le texte, à mes yeux, enfonce joyeusement les portes ouvertes, mais je reconnais qu'il le fait bien ; j'ai été heureuse du basculement soudain dans le fantastique, avec l'échange d'identité Marcel-soldat anonyme. Cela, je ne m'y attendais pas, alors que je râlais déjà sur la facilité du côté "ce n'était qu'un rêve/jeu vidéo".
Le moins réussi du texte, à mon sens, c'est le dialogue "dans la réalité", avec les références littéraires et surtout cette réplique : - Un héros !? C’est vrai, (...) le ventre de celle qui les a enfantés... que je trouve absolument improbable dans le contexte. Jolie fin, aussi, le sourire du personnage à la fin. Le jeune soldat est-il désormais immortel dans son jeu vidéo, ne s'agit-il que d'une animation sans qu'il faille chercher plus loin ? On ne sait pas, c'est bien comme ça. Bref, dans l'ensemble le texte m'a intéressée malgré le sujet ô combien rebattu. Belle écriture dans les descriptions, aussi, je trouve. |
Asrya
15/9/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai beaucoup aimé le style du début. Très vif, concis, rythmé, on est pris dans votre flow rapidement et j'y ai complètement adhéré.
Petit à petit, l'ensemble se perd, se disperse un peu (je parle du rythme) mais on reste quand même accroché à votre histoire. Donc, un bon début qui donne envie de poursuivre ! Et c'est déjà ça ! L'idée est plutôt originale, on ne s'y attend pas vraiment, c'est bien mené. On se doute que Marcel va passer un sale quart d'heure à la fin mais il y a un petit côté mystérieux qui s'en détache avec la console qui se rallume. Quelqu'un rejoue une partie ? Assez intrigant et prenant en fin de compte. Une trame vraiment séduisante que vous avez plutôt emmené sur le bon chemin. Peut-être que le moment où Marcel revient sur "Terre" est un peu long avec son compagnon de camion ; que l'on redescend un peu trop et que ça "calme" la lancée qui était disséminée précédemment, je ne sais pas. Un bon récit dans l'ensemble en tout cas, Merci, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Jean-Claude
20/9/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour.
Classique emboîtement de réalités qui se laisse bien lire, même si l'ambivalence réel/virtuel est un peu lieu commun. Mettre des liens, pourquoi pas, pour l'ambiance, mais ils n'apportent pas grand-chose. Le long extrait sonne comme une morale de l'histoire, ce qui déprécie le texte. Les phrases déstructurées, parfois sans verbe, ou sans sujet,ne sont pas ma tasse de thé. C'est à utiliser avec modération, et à bon escient. Ici, on en ressort avec une impression de style haché, surtout au début. Là, le renversement ou l'absence de pronom relatif grince (ce n'est pas de la poésie) : "Vient la douleur, s’insère par le haut du crâne, se force un passage jusqu’au cerveau, voile les yeux exorbités." Au plaisir de vous (re)lire |
Bidis
11/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bien sûr, je n'ai pas bien compris, mais qu'importe ! C'est l'impression qui compte et ce "flow" qui intervient au beau milieu du texte, augmente de façon significative celle que l'auteur arrive, grâce à une écriture forte et vivante, à faire éprouver au lecteur.
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Acratopege
12/10/2017
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Le retour tant attendu de Pepito, glorieux cador d'Oniris, avec un texte qui mêle l'outrance stylistique au sérieux du propos. Belle illustration de la frontière toujours plus ténue, dans notre monde post-moderne, entre le réel qui se touche et le virtuel qui s'imagine.
La description de l'immersion de Marcel dans son jeu est très réaliste et prenante. Par contre, les dialogues "dans la réalité" paraissent sortir d'un monde imaginaire. Contradiction voulue? Une phrase m'a fait sourire en coin: "Un genou à terre, sa visière dorée dépasse à peine le bord du talus." Depuis quand les visières peuvent-elles mettre genou à terre? Bref, j'ai lu ta nouvelle avec plaisir. Plus sérieuse que beaucoup d'autres que tu as commises, et c'est bien. Amitiés. pierre |
plumette
12/10/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Pepito,
Pas facile à priori pour moi d'entrer dans cet univers des jeux vidéos guerriers! car je manque d'expériences et d'images. Je n'ai donc que votre écriture que je trouve ici très efficace, suggestive et presque lyrique pour me représenter ces scènes. Marcel est complètement immergé dans son écran à travers son avatar auquel il donne vie et sensations. Un texte fort dont l'effet de miroir entre jeu et réalité a été un plus pour moi car c'est cela qui a éveillé mon intérêt. En effet dans la première partie, j'étais uniquement concentrée sur la description, je ne sais pas si j'aurais tenue la distance. Le dialogue au début de la partie réelle ne sonne pas très juste en tant que dialogue mais ce qu'il véhicule donne un éclairage à la nouvelle qui n'est pas inutile. Y-a-t-il une intention particulière derrière ce prénom Marcel? J'ai été intriguée car ce prénom ne se donne plus trop... Contente de vous revoir Pépito!! Plumette |
Alcirion
13/10/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Pepito,
Quelque peu circonspect devant la référence littéraire de l'incipit - ça s'arrange pas un peu plus loin avec Manau :) - j'ai lu ton texte avec plaisir, l'ambiance guerrière m'ayant fait penser à un auteur que j'aime beaucoup, Robert Heinlein. Techniquement parlant, l'écriture est sobre, agréable, la fin un peu compliquée à comprendre (c'est peut-être moi qui n'avais pas l'esprit très frais). Bref, j'ai passé un bon moment. |
Anonyme
13/10/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Pepito,
Avec le prénom Marcel, et la SF, j’aurai pu parier qu’il y avait du Pepito dans les parages. :)) Et c’est bien parce que c’est toi et ta belle écriture, que j’ai poursuivi ma lecture malgré une entrée en matière qui doucement me rebutait. Depuis Tétris et les aventures de Mario sur ma Gameboy, je n’ai plus touché une console. Donc la description de l’univers de Marcel me laissait un peu de marbre. " Soldats, réfléchir c’est commencer à désobéir ! " Cette réflexion m'a bien fait sourire. Que l'on soit dans le virtuel ou pas, il y a de ces choses qui existeront toujours. Elles qui font que je ne serai jamais un bon petit soldat au garde-à-vous. :)) Dans la deuxième partie, nous sommes revenus à la réalité, dans se camion qui roule où se réveille notre héros. La courte leçon philosophique de son collègue et Marcel qui passe par le pare-brise. Et là, pour le coup, mon intérêt prend du relief. A ton habitude tu as su saupoudrer le profondément humain dans cette histoire fantastique. C’est bien ce qu’il me plaît de retrouver dans tes nouvelles. Merci pour le bon moment et à te relire bientôt. Cat |
placebo
13/10/2017
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J'ai apprécié l'écriture du début. Perdu dans le passage où ll'illusion des sacs est devenue un orchestre, j'ai dû relire.
J'attendais le moment où la police cesserait d'être en italique, jolie mise en abime mais pas entièrement convaincu. J'ai dû relire à nouveau pour la fin : Marcel a tué les soldats dans le jeu ? Voilà en gros ma lecture : j'ai bien accroché mais me suis perdu par moments. Bonne continuation, placebo Edit : je n'ai pas pu écouter les musiques, je supprime ma notation et tenterai une autre lecture avec l'audio :) |
Pepito
16/10/2017
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Remerciements là : http://www.oniris.be/forum/marcel-ebration-t24724s0.html#forumpost331422
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cherbiacuespe
29/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Tout à la fois belle et efficace écriture. Alternance concise entre jeu et réalité. Le début nous entraîne dans une scène SF classique avant de retomber lourdement sur le concret d'une sordide réalité. Oui, ce n'était qu'un jeu. Oui, une guerre est une guerre et ne choisie pas ses victime. Ni loi, ni pitié quand il faut vaincre.
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