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cherbiacuespe
19/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime beaucoup
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Bon! écriture façon décontractée, comme dans la vie courante. Mais le style respecte la langue, on comprend tout et même plus. Correct, donc.
Reste le fond, et là on tape dans le mille! J'avoue qu'au début j'ai failli lâcher prise directement. "encore une attaque kalash direct sur les profs, beurk" me suis-je dit. Mais j'ai persévéré, et heureusement! Car ce n'est pas tout à fait le sujet, plutôt, en vrac, l'organisation de l'orientation, les profs un peu dépassés par cette organisation qu'ils ne parviennent pas à appréhender tellement elle est aberrante, les préjugés sur des métiers "sans noblesses", ou estimés tel, l'éducation ("l'éducation populaire, monsieur, ils n'en ont pas voulu") qui marche sur la tête et j'en passe. Au final je ne regrette pas d'être allé jusqu'au bout tellement je me prenais moi-même la tête pour aborder le sujet. Je suis très content de voir que l'auteur a réussi là ou j'ai échoué! Cherbi Acuéspè En EL |
Neojamin
25/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Je ne vais pas tourner autour du pot. J'ai adoré. Le ton est juste (malgré un départ qui a failli me faire abandonner le texte, ça aurait été dommage, je ne suis pas sûr que la blague sur les opérateurs téléphones soit une bonne entrée en matière), et il se tient tout du long. J'y ai cru, ça coule tout seul, j'ai l'impression d'entendre une histoire vraie, le narrateur est attachant et fidèle à lui-même du début jusqu'à la fin.
Sur le fond, vous n'en faites pas trop, on comprend vite de quoi il s'agit, mais ça ne dérange pas, je suis plus intéressé par le développement et les états d'âme du narrateur. Le parallèle entre son propre parcours et celui du jeune est intelligent, l'humour juste et assez bien dosé. J'ai adoré le coup du calcul mental pour épargner les lecteurs (mais soyons francs, vous-mêmes n'y comprenez rien au dessin industriel, non ?). Juste un bémol pour la fin... je me serais attendu à quelque chose de moins lisse, de moins convenu, surtout avec le ton que vous employez. C'est comme si le narrateur avait subitement vieilli (ce qui est le cas) tout comme l'auteur peut-être. Je ne sais pas, où est la folie ? Un rebondissement aurait collé au ton du texte je trouve, un petit quelque chose inattendu ? Les deux dernières phrases sont intelligentes, mais je trouve qu'elle enfonce une porte déjà ouverte. Ça me laisse une petite amertume en fond de bouche. Je suis sûr que vous pouviez faire une fin plus drôle et percutante. Mais bon, c'est votre nouvelle, vos choix. J'ai tiqué sur quelques phrases : " chef d’entreprise... discuter avec mon collègue" il est chef et à un collègue ? Ça m'a fait bizarre... ou alors c'est juste progressiste ? "rouquin comme pas possible" un peu limite peut-être... ou facile. Je sais pas, ça colle au narrateur, mais ça me fait bizarre. "le temps je suppose de vérifier ne pas s’être trompée de numéro de téléphone" c'est un peu bancal comme construction. J'ai adoré (notamment) : "vous allez le jeter contre un mur, s’il reste collé : maçon, s’il glisse au sol : carreleur… C’est bien l’idée" "de par notre longue habitude des stagiaires jeunes et évaporés" "parler à un mur n’est utile que pour se lamenter" "soit le monde du dehors est peuplé de barjots, soit son élève est contagieux." "où il est toujours le seul à ne pas prendre de café." J'ai pris beaucoup de plaisir. Merci ! |
Robot
12/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Une étude d'un "cassos", étude sociale qui nous parle de prédestination scolaire. Je ne sais pas si l'E.N. fonctionne encore comme ça aujourd'hui, mais je suis de l'époque ou la capacité des élèves étaient réduite aux résultats, bien souvent s'en tenir compte des capacités moins visibles, du milieu et et des possibilités d'évolution. Mon époque, était celle ou on envoyait les cancres en CET (collège d'enseignement technique) ajusteur, menuisier, et au mieux électricien. Maçon aussi bien sûr ! Quand on avait le CAP on pouvait aussi entrer dans la fonction publique pour une "belle carrière" en catégorie C et D, les deux niveaux de base.
"Comme il est difficile (et passablement inintéressant) de présenter des croquis à l’écrit, je vais tenter une analogie avec le calcul mental" J'ai bien aimé cette astuce de présentation. Je me suis retrouvé dans le vécu de cet élève. Mais rassurez moi: Celà existe encore aujourd'hui ? J'ai apprécié l'écriture dynamique et les dialogues spontanés. |
Donaldo75
13/5/2024
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Allez, je me lance dans le commentaire sous influence, en l’occurrence celle de la musique de James Brown version 70s. Je ne sais pas si c’est l’exergue qui m’inspire ça vu que je n’ai pas eu à me taper de stage en entreprise quand j’étais en classe de troisième et tant mieux parce que je crois que ça m’aurait saoulé grave. Make it funky me dit le Godfather de la Soul. J’attaque le récit.
La société Tartempion ? Original. Le jeu de mots sur le magret de canard est digne de mon tonton Roger – ou Robert ou Gérard, cela dépend de mon humeur – et me met dans les meilleures dispositions pour entamer le premier dialogue. Encore une blague ! Je m’attendais à du plus sérieux vue la catégorie « Réalisme / Historique » proposée même si je sais que l’auteur est plus versé dans la grosse rigolade que dans l’analyse sociopolitique du Bantoustan du Nord. La narration à la première personne du singulier permet des facilités de langage qui font office de style. Je rentre bien dans l’histoire, le stagiaire ayant l’air gratiné. Le dialogue avec les tables de multiplication arrive. Pénible, sérieusement. Je comprends le gamin désormais alors que je ne suis qu’un lecteur loin de tout ça. La blague sur le maçon me rappelle vaguement une tirade de La France Insoumise que j’ai entendue je ne sais quand dans quelle occasion. Je suis assez peu client de l’analyse sociologique qui suit mais chacun son truc je suppose. Bon, le conte prend forme quand Mathieu revient et ensuite lorsque son CV est égrené. Au moins, Pierre Bourdieu applaudira ce destin, là-haut quelque part dans l’éther lointain. Bon, c’est plein de bonnes intentions je le reconnais. La narration tente le pari de l’humour mais le réalisme du système éducatif français est réussi, surtout à travers les paroles de sa représentante. Ensuite, le discours « moi aussi j’ai galéré, j’ai été cantonné aux sections mal vues » m’a quand même saoulé je le dis tout de go mais avec du bon James Brown ça passe mieux. La fin, le curriculum de Mathieu, est expédiée, juste en forme de préparation à la morale de fin, que je trouve juste en bois – ou à deux balles, selon de quel côté de la Loire on vient – et lâchée à l’arrachée pour terminer cette nouvelle. |
Cox
14/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour Pépito,
Je ne connais pas vos écrits, mais je n'ai pas tout à fait été emballé par celui-ci, ni sur le fond ni sur la forme même si je reconnais volontiers une écriture maîtrisée sous ses dehors bonhommes. Ce ne sont donc pas des faiblesses de la plume qui me laissent peu convaincu, mais plutôt des choix stylistiques; les goûts et les couleurs... Je ne suis pas fan du style de la narration. Le ôté oral ne me dérange pas en soi, même si je le trouve parfois un peu surjoué ou répétitif (des expressions comme "la banane" qui revient 4 fois, ou des blagues comme la gueule tous warnings allumés x2, etc...). Ce qui me dérange plus spécifiquement, c'est de sentir constamment la présence du narrateur qui semble toujours se mettre en avant par des réflexions et des bons mots plutôt que de laisser l'histoire suivre son cours et de permettre au lecteur de se l'approprier comme un grand. J'ai l'impression d'un gars dans un bar que je ne connais pas et qui me raconte, gourmette au poignet et chemise mi-ouverte, la dernière du bureau en me tapant sur l'épaule du début à la fin. Et je trouve ça un peu lourd à la longue. Je préfère une histoire qui sait se défendre toute seule sans qu'elle soit constamment hachée de traits d'esprits qui ne font pas forcément tous mouche. Je sens trop l'auteur et pas assez l'histoire. Pour ce qui est du fond, ça sent le vécu (peut-être un peu trop et ça renforce cette impression moyennement agréable d'une anecdote de bar racontée très fort). On nous présente un conte mignon et très manichéen qui oppose le carcan hideux de l'éducation nationale au monde formidable et édulcoré de ✨l'entreprise✨🤩. Les profs y sont des cons bornés qui ne savent pas voir les trésors d'individualité et de créativité dont regorgent leurs élèves géniaux, alors que les patrons sont gentils, beaux et ouverts d'esprit. Ça ne colle pas tellement à ma vision du monde perso, ce qui n'est pas bien grave. Mais c'est le risque avec un texte tout en noir et blanc, et sans nuances: ceux qui s'habillent en blanc aimeront beaucoup et les gars sapés en noir auront du mal à s'intéresser au texte. Mon avis, tant sur le style que sur le fond est donc très subjectif, et j'ai hésité à commenter. Mais finalement, puisque je pense que c'est la nature schématique de ce texte qui invite à des avis particulièrement subjectifs, je pense qu'il vaut le coup d'être écrit quand même. J'ai surtout insité sur les points négatifs, mais bien sûr il y a aussi des éléments qui m'ont plu: Mathieu est attendrissant et les feel good vibes sont bien passées. Je serai curieux de lire vos prochains textes sur d'autre thèmes pour voir si je suis plus réceptif à la gouaille de votre plume! |
hersen
13/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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On est un peu dans Disneyland old school : les bons sont bons, les méchants sont méchants et au milieu on a un électron qui va tâcher de s'en sortir, bien que plombé par les méchants mais encouragé par le merveilleux monde du travail.
Le trait est trop caricatural à mon avis, et on pourrait sans mal tenir le propos à l'envers, il serait tout aussi "vrai". C'est un cas personnel sans doute, on sent l'auteur à l'aise dans son texte, on reste dans la déconne mais pas trop. ça se lit sans problème, on accepte les coups sur la tête puisque c'est pour le bien de l'électron (on s'en donne un soi-même pour bien montrer que, hein, les coups, c'est pas la mort), "l'esprit chat" n'aura été qu'un incident de parcours, on se plaît à à lire qu'heureusement que l'enfant compliqué a atterri dans un milieu favorable pour trois semaines qui le tireront vers le haut à vie. Il faut reconnaître une grande force à ce stage de fin de troisième. Ce que j'aime bien, malgré les défauts cités plus haut, c'est la démonstration fort peu mathématique (et boum, un coup sur la tête de hersen) que le parcours de chacun se construit sur des expériences qui marquent, on a du bol ou pas de tomber sur le "bon". On est encouragés ou non. Mais au point que ça décide de toute une vie, je suis plus prudente sur ce constat. parce qu'à mon avis, ni les profs ni le boss n'ont fait le boulot : c'est le gamin qui a tout fait tout seul. Enfin, tout ça c'est pour parler. merci de la lecture. mon appréciation se situe entre un peu et bien. |
Annick
13/5/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Pepito,
Ce qui m'a accrochée, embarquée d'emblée dans cette portion de vie, c'est le regard du narrateur qui fait de ce moment presqu'ordinaire, un moment extraordinaire. A sa gouaille, son franc-parler (comme le béton brut de décoffrage), son humour de "meuh meuh" se mêlent beaucoup de finesse, de sensibilité, de bienveillance et d'empathie envers ce gamin qu'il décrit pourtant sans grand ménagement. Ce portrait visant à faire sourire le lecteur est proche de la caricature. Qu'importe ! Les expressions à l'emporte-pièce du portrait de Mathieu le rendent sympathique, vulnérable. "Les bourrades" du monologue intérieur de l'entrepreneur, envers le gamin, comme autant de torgnoles bien méritées, laissent place peu à peu à une émotion à peine palpable, ce qui en fait sa valeur. On assiste à un cours particulier dans le sens où le prof/entrepreneur explique la 3 D à un seul élève. Et c'est Mathieu, le cancre. (On dirait aujourd'hui pudiquement : l'élève en difficulté). Ses notes, son niveau déplorable au collège ont gommé son existence. Ici, dans cette période d'expérimentation, il est l'objet de toutes les attentions. Il comprend de mieux en mieux et son stage se termine par un bilan positif et une ouverture : espérer suivre une première F1... Exister en tant qu'élève dans un groupe de trente, par exemple, ce n'est déjà pas simple. Mais exister quand on est un cancre l'est encore moins. D'où peut-être son allure timide et gauche au début du récit. Le rôle de l'Education Nationale n'est pas forcément très glorieux. Les profs semblent travailler à la louche sans tenir compte des possibilités de l'élève. Seuls les résultats prévalent. Il est vrai qu'un élève, au collège, doit rentrer dans un moule et que ses prédispositions souvent cachées, ne sont encore que du blé en herbe et pas ou peu décelables. C'est l'histoire d'une réussite. Peut-être bien que l'humour, par contraste, sert à refouler quelques larmes...de bonheur. J'ai beaucoup aimé ce récit dont l'écriture particulièrement maîtrisée est un atout majeur au service d'un fond tout en sensiblité. Et j'ai beaucoup ri en lisant cette nouvelle. Et comme chacun sait : le rire ne se commande pas. |
jeanphi
13/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Je dois admettre qu'une fois bravée la paresse éprouvée face à un texte traitant de péripéties scolaires, on apprécie facilement la légèreté et la forme entière du récit qui prend à chaque paragraphe des allures de happy end. La complicité et la tranquillité des personnages est agréable parce qu'elle reflète une réalité que l'on trouve rarement par écrit. Vous mettez bien en évidence la nécessité de ne pas accabler les élèves plus 'lent', ainsi que la pluralité des intelligences et l'asymétrie du ratio degré de qualification/volume salarial. Le jeu de chat est-il ou non inspiré de l'hypothétique et abominable instrument de la Renaissance nommé l'orgue à chats ? |
Pouet
14/5/2024
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Slt,
une petite trace de ma lecture... j'ai trouvé un peu chelou "en lui bourrant l'épaule", connaissais pas cette emploi, enfin là j'ai pas trouvé adapté, mais peut-être que je me goure. Puis l'histoire du maçon qui reste collé au mur et du carreleur... Mouais, un peu ressassé non? Sinon j'aime bien, ça reste un peu plein "de bons sentiments", mais j'aime bien Mathieu, il me parle bien, le patron de Tartempion aussi, il sonne humain. C'est bien ça, de sonner humain. Voilà, j'ai lu avec plaisir, c'est gentiment moralisateur, ça cogne sur l'EN (peut-être pas gratuit mais on sent que ça fait zizir), le style est sympatoche. |
Pepito
16/5/2024
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