|
|
Asrya
22/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
|
Le début invite à la lecture, l'écriture est rythmée, soignée, l'ensemble s'enchaîne de manière fluide, c'est très agréable.
Les citations du Poinçonneur des Lilas en arrière plan, on s'imagine que cela va avoir du sens pour le reste de la nouvelle ; on attend. De ce point de vue, parachuté à la fin de la lecture, alors que le début de la nouvelle s'élance ardemment dans la reprise des paroles, ces dernières sont assez vite délaissées jusqu'à la toute fin où elles sont censé sonner le glas. Les auriez-vous oubliées en chemin ? Un détail probablement, peut-être n'est-ce d'ailleurs pas si important. Tout du long le style est relativement percutant et ne délaisse pas le lecteur. On sent que l'auteur s'est fait plaisir. Alternant langage vulgaire, quotidien, soutenu ; une différence de langue qui n'est pas choquant et qui se complète plutôt bien dans l'ensemble. On croit difficilement à la première déclaration de Dal et sa prise de parole "soutenue", qui dénote complètement par rapport à la situation. Non pas que cela soit impossible, mais ça ne paraît pas spontané. Pourquoi pas, mais je n'y crois pas et je ne vois pas non plus ce que cela apporte dans le reste du récit. Une toute autre manière de répondre, bien plus naturelle aurait pu avoir le même résultat ; selon moi évidemment. Pour le reste, l'emballage de MMA, la description de la scène de "combat" entre les différentes protagonistes, à nouveau pourquoi pas, même s'il n'est vraiment pas simple de faire du MMA dans le wagon d'un métro... On sent peut-être un peu trop le côté holywoodien de la scène et cette volonté d'appuyer la dérouiller des agresseurs. Le côté "poinçonneuse" de Dalila est peut-être également "too much", qui plus est avec la réplique des "petits trous" dont la démarche s'apparente plus à une volonté d'amener la chute, qu'à une spontanéité à nouveau. Bon... des détails dans l'ensemble j'imagine. La narration est plaisante, dans l'ensemble, je suis moins conquis par les dialogues qui me paraissent moins travaillés ; et la chute qui me laisse de marbre. Merci pour le partage, Au plaisir. (Lu et commenté en espace lecture) |
cherbiacuespe
25/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
|
Petite chronique d'un fait divers rare.
Assez simplement écrit, construit, ce qui permet de faciliter la lecture et de la rendre à portée, le choix de langage du trio féminin m'a fait sourire d'aise. Il tranche à la fois avec celui des gugusses et à la violence de l'action. Choix judicieux et bien pensé bien qu'improbable. Des filles qui se défendent contre la connerie des hommes, ce n'est pas la trouvaille du siècle, mais pourquoi pas ? Son traitement se laisse lire. Par contre, la réalité est tout autre quand on se trouve confronté à des gangs de... filles pas plus fines que leurs homologues masculins. Ce qui me fait dire que c'est la bêtise qui est à déconstruire. Concept que je trouve, personnellement, creux et sans intérêt. Cherbi Acuéspè En EL |
Geigei
18/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
"l'élan (animal pourtant tranquille)" J'aurais mis la blague entre virgules, pour plus de fluidité et d'assomption.
"la poinçonneuse, Dalila" Parfait ! Le narrateur évoque son grand âge mais l'auteur est un ado. Oui, le même que celui du sac. Merci pour ce bon moment ! |
Disciplus
19/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
|
Style enlevé, limpide, le texte se lit sans anicroche. Les dialogues peuvent s'entendre en ce qu'ils participent au grand écart moralisateur voulu par l'auteur. La vraisemblabilité de l'action peut passer au second plan. (Encore que ! Celui qui manquerait de respect à Amanda Nunes - double championne du monde de MMA l'UFC- ou à Manon Floriot, française, championne du monde MMA amateur- plus encore dans un wagon- pourrait tout à fait le regretter).
On y cherchera une allégorie de David contre Goliath, une revanche du sexe dit faible sur la force bête et méchante du mâle, une opposition de la finesse contre balourdise, de la culture versus le crétinisme. La mutilation (même un petit trou) doit rester au niveau du symbole (sinon c'est 150 000 euros et jusqu'à 30 ans!) Peut être sous la rubrique Humour et Détente. |
Malitorne
19/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
|
Quand j’ai vu la référence à Sandrine Rousseau je m’attendais à un texte polémique comme peuvent être les déclarations tonitruantes de la concernée. Femme intelligente mais dont les engagements radicaux parfois l’égare. Las, au bout de ma lecture je suis très déçu ! À la place d’un affrontement sexiste de haute volée nous n’avons droit qu’à une scène totalement irréaliste, à tous les niveaux : le langage employé des deux côtés (écoutez du rap ou tikTok et vous verrez mieux comment les jeunes causent, quant à l’éloquence de la fille on croit halluciner), le combat d’une super woman même à l’aide du MMA, le Poinçonneur des Lilas que seule notre génération connaît encore.
Tout sonne faux, alors que le contexte permettait un scénario plus subtil à mon avis. Disons que votre démonstration me semble trop grosse, trois filles de banlieue, à rebours d’images préconçues, contre trois couillons. Bof, Sandrine Rousseau méritait plus de panache ! Rien à dire de particulier sur un style que je trouve du coup sous-exploité. |
poldutor
2/8/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
|
Bonjour Pepito
Alors moi j'ai bien rigolé...! Pourquoi pas, ces gars ont plus de vocabulaire avec leurs mains qu'ils agitent sans cesse en parlant, qu'avec leur bouche, leur vocabulaire contient environ cinq cents mots dont trois cents trivialités...Je pense qu'une jeune fille adepte d'un sport de combat peut largement tenir tête à un malotru dans un espace exigu, cf. Clarisse Agbegnenou ou Estelle Mossely . Les paroles de la chanson collent très bien aux situations et les deux premiers paragraphes rappellent le prologue de certains épisodes de "Nestor Burma" quand il rentre après une soirée "éthylisée". D'accord le "poinçonnage" est un peu limite, mais le prénom de la petite Dalila le rend obligatoire ! Bravo poldutor |
Tiramisu
19/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
J'ai bien ri et c'est ce que l'on attend d'un texte humour détente. Pourtant, je ne suis pas très bon public. J'ai aimé à la fois les effets de surprise, on ne s'attend pas du tout à ce que les filles prennent le dessus, la réalité est toute autre dans bien des situations. Où trop souvent dans la rue ou les transports, elles sont obligées de faire profil bas lorsque plusieurs hommes les interpellent par crainte d'être brutalisées. J'ai bien aimé leur classe et leur désinvolture.
Les scènes d'action et de bagarres sont très bien rendues, et vraiment très drôles. L'écriture est fluide. Même si il y a un certain manichéisme, cela me semble complètement adapté à un texte humour /détente où on est amené à forcer le trait. Merci pour cette lecture réjouissante. |
hersen
19/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
|
Bon, ben je m'y colle , t'es tout larmoyant en forum. Ceci dit ton dernier com date de septembre 2022, on ne peut pas demander à césar des lauriers qu'on n'aurait pas mérité (à peu près en latin dans le texte).
Je ne sais pas pourquoi Tiramisu parle d'humour détente, puisque la nouvelle est classée en réalisme historique. Ce n'est qu'un détail. Ta nouvelle, Pepito, me dit qu'avec tous les "ismes", on n'a pas fini. Les trois mecs sont des gros cons, les trois filles top. Ok, tu as ménagé une sorte de suspense au début, mais finalement la nouvelle n'est jamais qu'une leçon de combat. je sais bien que c'est la vie, mais ce que je trouve dommage, c'est qu'au bout du compte, les trois gros cons vont rester gros cons. Amoindris physiquement, en plus, c'est pas de bol. je sais la vie n'est qu'un rapport de force, qu'il soit physique, intellectuel ou psychomachin. Dont acte. je sais que l'on trouve très bien que les filles fassent des Arts martiaux pour se défendre. Le chemin différent peut-être serait de faire des Arts martiaux, si on est passionné(e)s, pour que justement, on ne nous attaquent pas. Je pense qu'une nouvelle relatant un combat est très difficile à réussir, le piège étant que ça fait souvent -petit a -petit b petit c etc Je crois que tout est trop focalisé sur le combat entre gros cons et filles prêtes à ça. bien entrainées, contrairement aux mecs de l'histoire apparemment. je ne dis pas que le sujet ne m'intéresse pas, je dis que tu passes un peu à côté. parce que si c'est de l'humour détente, ça ne me fait pas rigoler tant que ça. Ah, si j'oubliais : je te promets que de ma vie je n'oubliearai jaimais ton : le mec est pas le crayon le plus affûté de la boîte. ça m'a vraiment fait rire, surtout qu'en plus, il a pas l'air d'utiliser beaucoup de crayons, c'est comme une impression que j'ai. inrtercaler la chanson ? je ne me suis pas encore décidée sur une bonne idée ou non. Je pencherai pour non, il manque un liant, si tu vois ce que je veux dire (même si le coup du trou dans la narine, en plus de m'avoir fait mal en le lisant, est tout de même plus agressif que l'Art Martial, non ?s Voilà, j'arrête là, je voulais que tu en aies pour ton argent, même si toi-même ne crache pas souvent au bassinet. (je n'ajoute pas d'emoticone, t'as l'air au courant...) |
Blitz
20/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Texte très revigorant, même si malheureusement cela reste du fantasme que l'on a tous quand on voit de tels lascars. On a envie de leur éclater le pif ou leur couper une oreille... mais bon, c'est dangereux et même un expert en MMA peut se retrouver à terre ou lardé d'un coup de couteau. En tous cas le texte permet de rêver un peu à la justice.
La poinçonneuse Dalila... il fallait la trouver celle là ! Le style est agréable à lire, on est dedans tout de suite. merci |
plumette
20/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Je me suis amusée à la lecture de ce texte qui renverse de manière assez caricaturale certaines idées reçues. C'est d'ailleurs peut-être la limite de cette histoire qui s'avère finalement sans surprise.
Il n'est pas question de crédibilité ici, mais plutôt du plaisir pris à jouer avec certains clichés et de la façon dont tu t'amuses avec la langue! J'ai trouvé les citations de chanson ( j'adore! et je pratique) et le maniement des styles savoureux. Un texte qui ne se prend pas la tête ! A te relire! |
Pepito
20/4/2023
|
Remerciements ici : http://www.oniris.be/forum/aie-mon-croupion-t31098s0.html#forumpost449076
|
Annick
20/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Petites corrections si tu le veux bien : lever le pied "de" plutôt que "sur".
"Elles finissent par s’installer à mon niveau, de l’autre côté du wagon". Ce n'est pas plutôt de l'autre côté de l'allée du wagon ? La scène est vue à travers le regard d'un narrateur désenchanté, après une soirée bien arrosée. Cela le distrait. Surtout que les filles ne sont pas désagréables à regarder. La description est précise, on se représente bien ce trio de filles insouciantes et guillerettes, bien dans leur corps. Le décor est planté : un univers de banlieue crasseuse. Les personnages qui défilent correspondent bien à ce lieu qui semble glauque, surtout le trio d'individus, satisfaits de pouvoir "s'amuser" de ces "faibles" meufs. La visée du texte est, bien sûr, le burlesque, le rire. Il y a un décalage entre le vocabulaire châtié des filles et la vulgarité des propos des garçons. Le but est de faire rire et de montrer qu'elles dominent, de par leur intelligence et aussi physiquement, ces pauvres mâles. La rossée, (la branlée) qu'ils reçoivent est foudroyante. Championnes de judo ? Les rôles sont inversés. David contre Goliath. Il y a du sang, des blessures, ce pourrait être une scène tragique. C'est sans compter sur le regard rigolard du narrateur qui s'en paye une tranche si je puis dire. Le monologue est savoureux, les scènes de combat cinématographiques. Tout est écrit pour rendre les gars ridicules aux yeux des lecteurs. Caricatural ? Oui, à travers le regard du narrateur. C'est un mec de banlieue aussi, le narrateur idéal pour raconter ce genre de mésaventure. Son vocabulaire n'est pas celui d'un jeune cadre dynamique hyper diplômé. Mais il est malin et sait bien analyser la situation pour éventuellement se préserver d'un danger. Il est plus âgé, ceci explique cela. Tout est fait pour baigner le lecteur dans cette atmosphère de banlieue qui craint. Associer la mutilation de l'énergumène avec le poinçonneur des lilas, "la poinçonneuse Dalila", est pour le moins original. C'est cruel quand on y pense. Mais comme le narrateur donne le ton, on rigole ! Intercaler les pensées du locuteur sur ses propres projections, ses désirs, ses rêves crée un contraste saisissant entre sa vie rêvée et ce quotidien "dégueu". La chute est... J'ai lu cette nouvelle hier soir avant de me coucher et je n'ai jamais si bien dormi. Merci docteur. Je vous dois combien ? |
Myndie
22/4/2023
|
Bonjour Pepito,
c'est un plaisir de retrouver ici ton style, ton humour et ta décontraction. Et ton habileté à nous amener à lire entre les lignes en n'ayant l'air de ne pas y toucher... Thème à la mode, détournement de machisme et correction finale : on a envie d'applaudir en criant « Bien fait ! » Ce que j'ai aimé : -la lâcheté du narrateur, un régal : vous pouvez compter sur moi mais pas trop quand même;-D: « La situation est du genre à titiller mon syndrome du chevalier servant, mais je n’ai aucun moyen de m’imposer physiquement. Compter sur mon grand âge et ma tchatche pour négocier la paix jusqu'au prochain arrêt me paraît un peu juste. » -l'originalité qui consiste à entrecouper le texte de paroles du « Poinçonneur des lilas ». Procédé que j'aime beaucoup. -le langage châtié des filles, une totale incongruité, tout comme le cursus option dialectique et MMA, du Pepito déjanté pur jus. Cependant, j'avoue honnêtement que j'ai été moins sensible au déroulement de ces péripéties qu'à ta nouvelle « Automne » qui m'avait plongée dans une ambiance comme je les aime ; ou encore « Gérard » qui m'avait fait mourir de rire. Il manque ici un peu de cette légèreté loufoque (ou cette loufoquerie légère, au choix) qui caractérise ton écriture et que personnellement j'adore. Et aussi le souffle cinématographique qu'en cinéphile éclairé tu sais si bien d'habitude donner à tes textes. J'ai certes trouvé cette nouvelle un peu plus faible et un peu moins à la hauteur de ton talent et de ta verve pétillante ; mais je me suis quand même régalée à te lire. Et pour ça : Merci pepito ! Myndie, quand même pas trop à l'aise dans le métro |
Edgard
23/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Salut Pépito,
J'avais loupé cette petite nouvelle, (ça arrive de louper le train...): excellent scénar de série B et qui, me semble-t-il, ne se donne pas, pour plus. Le MMA, sport que peu de gens connaissent, fascinant et effrayant où chaque coup pourrait tuer l'adversaire, est bien propre à ce genre...avec des adeptes dignes d'hypokhâgne... la classe! Les héroïnes sont des super-women, légèrement caricaturées comme il se doit, le narrateur super lâche, les trois cons, excellemment cons. Que demande le peuple? On lit ça d'une traite, et chaque coup de poing dans les gueules est comme mordre dans un éclair au chocolat. Est-ce qu'on se demande pourquoi Bruce Willis n'est jamais mort ? Ton style est jouissif, juste ce qu'il faut de décontraction et d'humour. On se sent plutôt, malheureusement, du côté du témoin...bon, on se pardonne. Vas-y Pépito! Ne lâche rien. |
Catelena
23/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Salut Pepito,
Contente de te retrouver ici ! Cela faisait un bail. Tu ôtes quelques parenthèses, qui me prennent trop par la main... et tout sera parfait pour moi. L'écriture est aux petits oignons. Pas que l'écriture, d'ailleurs, l'histoire aussi. Avec ses grosses ficelles, elle tient la route pour étouffer n'importe quel clone de Sandrine Rousseau de deuxième degré. On en rêve tous, pas vrai, de voir le jour où la vapeur se renverserait enfin. Même si des gros cons, il y en a de tous les côtés, et que ce n'est pas demain que la tendance va diminuer. J'ai juste été un peu déçue par la catégorie choisie ; je voyais mieux la nouvelle en sentimental-romantique. Non ?.. Deux ou trois gourmandises, glanées au fil de ma lecture : « Il n'a pas l'air d'être le crayon le mieux aiguisé de la boîte » « La poinçonneuse, Dalila... » et puis le narrateur, dans son rôle de lâche pas très courageux, mais très réaliste. Merci l'Ami, pour ce bon petit moment passé à sourire. C'est pas tous les jours... |