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cherbiacuespe
27/3/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une histoire de révolution en trois tableaux. Les origines du départ de cette population sont évacuées et invite le lecteur à faire travailler son imagination. On ne s'étend pas plus concernant les ferments de cette révolution, car il est clair qu'il ne s'agit pas d'autre chose : un pouvoir absolu qui sera renversé.
le premier pose la personnalité d'une des deux protagonistes, celle qui va provoquer le changement.Brièvement présentée, on va à l'essentiel : un caractère imprévisible et têtu. Dans le deuxième, on s'arrête un peu plus précisément sur le deuxième acteur. On le comprend despote blasé, antipathique et sûr de sa position. La dernière révèle le rôle de déclencheur de la première personnalité qui n'en n'a pas forcément conscience. Les acteurs, le déroulement, l'ambiance insurrectionnelle, la tension sont bien rendue. Ne pas s'attarder sur les raisons, la naissance des faits participe grandement à la clarté du récit, annihile l'importance (relative du coup) qu'elles pourraient avoir pour le lecteur. C'est bien vu, et bien réalisé ! Et grandement affermi par une écriture simplissime et efficace, sans artifice tapageur ni description technologique inutile. Je note justement le petit coup de canif s'agissant de la technique qui ne fait pas tout, et surtout pas le prévisionnel. Un bon texte. |
Anonyme
11/4/2022
a aimé ce texte
Bien
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C'est la première fois me semble-t-il que j'identifie votre patte en Espace Lecture, Pepito. Grâce au thème sans doute, mais aussi par le ton d'ironie discrète, l'écriture assurée ; la fin, très bien à mon sens.
Mais pour l'histoire en elle-même, je suis moins convaincue. Je vois bien l'idée des travers éternels de l'humanité, jusque dans le fin fond de l'espace. L'humanité qui sait s'affranchir de la Terre mais pas de ses démons intérieurs, qui reproduit les malédictions de l'Antiquité. Soit, mais à mon sens la démonstration est trop appuyée. Et puis les Œdipe littéraux, faut pas charrier, ils se font rares de nos jours ! Les dirigeants qui mouillent la chemise jusqu'à crever eux-mêmes les yeux du fautif aussi. Je crois que ce qui m'ennuie c'est que vous ayez frontalement calqué une trame de tragédie antique sur un décor futuriste. Pour moi, cela ne fonctionne pas bien, cela manque d'élégance ; pour donner un simple exemple, je n'imagine pas que quelques séances avec un psychologue ne parviendraient à désamorcer l'amour déviant du passager pour sa mère... Bon, et puis le coup de la fleur dans le canon du fusil, plantée par la pure jeune fille, me paraît là aussi calqué d'une photo célèbre et édifiante (pendant une manif. contre la guerre au Viêt Nam ?). Encore une fois, à mon avis, vous appuyez sur l'éternel des passions humaines sans prendre en compte l'évolution de leurs expressions. Donc, en ce qui me concerne, l'histoire rate son ambition d'universalité, d'autant que les considérations du "maître des lieux" dans le vaisseau m'apparaissent pontifiantes. Le dialogue d'ouverture un peu trop propre aussi, pas assez parlé à mon goût. "Dans cet instant paisible cela m’a semblé une évidence, le jardin m’offrait ces fleurs" ? Mouf. Cela dit, j'avais envie de savoir comment ça allait tourner c't'histoire et, comme je disais, la fin ne m'a pas déçue. |
Anonyme
11/4/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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À mi-chemin entre Les Révoltés du Bounty et une tragédie grecque, se joue sur un air de SF l'histoire d'une révolution au goût d'éternels recommencements.
Tout me ramène à l'actualité : le pouvoir, qui n'a pas besoin d'être totalement absolu pour faire naître des insoumis, des manifs, des répressions, des coups de matraques et de feu... J'interprète comme une facétie d'auteur de doter de noms antiques des personnages qui naviguent dans le futur. Trop chou, Antigone dans les étoiles et Tirésias transformé en intelligence artificielle ! La galéjade se confirme avec le twist final sur fond d'allergie aux pollens. Quant à l'image de la fleur au fusil de notre héroïne anti-tout, virginale figure de la révolte par excellence, elle est mimi tout plein, et confirme ce que je pense de plus en plus de toi, Pepito : tu es en train de virer poète romantique, ma parole ! ^^ Au final, si je ne suis toujours pas devenue fan d'histoires intergalactiques – pour moi, elles ressemblent trop à la réalité. Sans compter que beaucoup d'écrivains amateurs se servent de la SF pour faire avaler les grosses ficelles abracadabrantes d'une histoire - c'est quand même un récit que j'ai pris plaisir à découvrir. Bah, dis donc, ça fait combien, le troisième/quatrième Pepito en si peu de temps sur Oniris ? Tu nous gâtes vraiment ! ^^ Merci. Cat |
Lariviere
11/4/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Pépito,
un drame aussi beau qu'un tragédie grecque se déroule a bord du thèbes, ici s'allie avec grande cohérence le récit antique et la sf... Les dialogues entre le "gouverneur" et tirésias sonnent juste, Antigone est antigone. L'issue d'une société révoltée contre l'ordre dominant est une bonne idée... Je ne sais pas dire grand chose de plus. J'ai beaucoup aimé ce récit Merci pour la lecture et bonne continuation |
Annick
12/4/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Pepito,
Un mix entre théâtre et réalité. Où est la frontière ? Je ne saurais le dire. C'est ce qui fait le charme du texte, sa raison d'exister. La comédienne qui doit jouer le rôle d'Antigone glisse imperceptiblement vers un autre personnage, le sien, celui de la réalité du récit, mais dont le destin ressemble étrangement au personnage de la tragédie grecque à quelques détails près : - protéger ou sauver son frère pour la comédienne, - (enterrer dignement son frère pour Antigone). - La comédienne, (dont l'arrivée dans le hall et la mort sont théâtralisées), est tuée. - (Antigone se pend). "Œdipe" est tué et "mis en orbite" par le maître des lieux pour avoir transgressé la loi, piétiné le tabou. Tragédie grecque antique et monde futuriste mêlés, lutte éternelle du pouvoir : le monde est "un éternel recommencement" car l'être humain ne change pas. Le vaisseau me semble parfois être un bateau (vocabulaire) mais c'est un vaisseau spatial "au milieu du grand rien". Le personnage de Tiresias, prophète, est remis au goût du jour en statisticien éclairé des temps futuristes. Des passages cruels qui font que j'ai souffert à la lecture... Un entremêlement astucieux où le narrateur "équilibriste" retombe sur ses pieds. Une écriture aisée qui sert le texte. La fin me fait penser à l'effet papillon. |
Pouet
11/4/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Slt,
une sacrée imagination j'ai envie de dire en premier lieu. Sais pas comment qu'on dit là quand on fait du futuriste avec du vieux pour en fait parler du maintenant, ça a un nom suis sûr... J'ai retenu trois phrase en lieu suivant: "– Vois-tu, Tirésias, ce que j’aime dans les étoiles c’est leur indifférence." Une phrase qui claque vraiment bien et puis dire "vois-tu" à un devin aveugle, c'est toujours à encourager. "– Prendre un quelconque parti est une déraison typiquement humaine. " Là, juste envie de dire Farpaitement! "Enlève donc ce ciel de la baie et montre-moi des images du pont central." Non pepito, on est pas en récit poétique, pas bien ça... Voilà trois phrases qui m'ont bien botté façon santiags de shériff (ouille). Suis juste tombé sur un "silence feutré", par erreur et j'ai fermé les yeux à la "marée humaine". (Mais j'ai un traitement contre mon allergie aux expressions toutes faites) Sinon ben, de l'éternel recommencement de l'allergie aux fleurs des champs. Chapeau! (façon rond de cuir) - Ah, Tirésias, c'est bien l'anagramme de résistai? - Oui, et ? - Ben non, rien en fait. |
Pepito
12/4/2022
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Ben voilà, ça m'fera un commentaire de plus : http://www.oniris.be/forum/tiresias-par-la-queue-t30054s0.html#forumpost421111
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Myndie
17/4/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Pepito,
Je quitte juste ton forum qui m’a amusée – je considère que je fais partie de ceusses qui t’ont chambré avec ton virage poétique^^ - et me voici après la bataille pour te dire tout le bien que je pense de ta nouvelle. C’est un très beau texte, allégorique et grave à la fois. Mais toutes les révolutions politiques ne sont-elles pas graves ? C’est curieux (et tant mieux), après une absence prolongée, tu publies en rafales sur Oniris et cela me donne l’occasion de constater combien ton style a évolué. Rassure toi, pas de poésie cette fois-ci, je sais tes allergies… Ce que je veux dire c’est que le Pepito de maintenant a toujours la même écriture inventive mais que la seule trace de sa verve rigolarde, je l’ai trouvée dans la chute, avec cet éternuement mal venu, pirouette finale qui stoppe l’élan dramatique du récit et arrête tout net le questionnement que nous, lecteurs, n’aurions pas manqué de partager avec la jeune fille. C’est bien imaginé et bien sûr, on peut faire le parallèle avec l’actualité , encore que ton inspiration, au moment de l’écriture, a sans doute pris ses sources dans d’autres évènements (on pense par exemple à Tian'anmen). Comme quoi l’histoire n’est qu’une boucle. En tout cas, bravo pour ce récit porté par une belle écriture dont la fluidité rend la lecture agréable et pour cet habile mélange des genres inhabituel chez toi : SF et tragédie antique. A quand le nouvel Ulysse ?^^ Myndie, qui aime autant San A qu'Homère |
Donaldo75
20/4/2022
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La première partie, je me suis cru au théâtre du genre où on ne voit pas les personnages mais on entend leurs voix ; je me suis dit qu’il ne manquait plus que le souffleur. Ce n’est pas long mais c’est bien quand ça s’arrête parce que je ne vois pas où on va.
« le ciel a saupoudré ses étoiles jusque sur le poste de pilotage, où elles clignotent, voyants aux messages sibyllins. » Etrange formule ; n’est-ce pas plutôt les étoiles qui saupoudrent le ciel ? Le dialogue – qui ressemble fort à un monologue – me fait penser à ce qu’avait tenté Jean-Paul Sartre dans sa pièce « le diable et le bon dieu » que j’avais bien aimé jeune mais que j’ai trouvé bavarde quand je l’ai relu dix ans plus tard. Le personnage de Tiresias n’est révélé dans sa nature qu’à la fin de cette partie et c’est plutôt bien vu. Ce que dit cette intelligence artificielle correspond bien à ce qu’on attend, en tant que lecteur, d’une entité synthétique. Cette partie aurait mérité un peu plus de développement, pas dans l’interaction entre les deux personnages, je veux dire pas en rajoutant du dialogue mais en approfondissant l’existant qui reste à la surface alors qu’il pourrait amener plus de drame. La troisième partie accélère le rythme narratif ; je ne sais pas si ça colle vraiment avec le reste surtout quand je lis la phrase de fin. « Trop tard pour lui expliquer comment un pouvoir établi et puissant peut être renversé par le simple éternuement d’un homme allergique aux fleurs des champs. » C’est du Lao-Tseu version Pepito ? Il y a de l’idée dans ce texte mais le mélange entre théâtralité et narration n’a pas pris à ma lecture. Je ne sais pas si ce mix entre science-fiction et théâtre presque antique ne mériterait pas de terminer sur la tonalité théâtrale au lieu d’une phrase sibylline aux faux airs de philosophie chinoise. |
hersen
22/4/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Sans détour et je n'y reviendrai pas, même quand je vais dire des choses moins bien : Tiresias en IA, c'est un coup de génie.
L'évocation d'Antigone colle assez bien, elle donne en fait du tonus à l'histoire. parce qu'elle est une référence que tout le monde a, je suppose. Et qu'ici, elle détone comme dans la tragédie. Mais je ressens que le tout s'effiloche au fil de ma lecture, car d'ambiance, il n'y a point, ou alors alors je suis passée grave à côté. L'énucléé, cloué au pilori de l'Espace, ai-je envie de dire, m'annonçait mieux que cette rébellion et je crois que c'est là que je décroche : c'est très factuel, ce n'est pas tellement original et je comprends le coup de "la fleur des champs de la serre" (gnééé???) pour le propos, mais ne suis pas vraiment séduite. Si tu avais eu autre chose en magasin que l'allergie du frérot, j'aurais aimé voir. Donc, on résume : Tiresias IA, du génie, Antigone, bonne idée, mais je ne trouve pas une ambiance frappante dans le texte. Mais pour être honnête, le propos est servi, et les détails infimes qui font que les guerres existent, ce n'est pas encore fini, même à bord de tous les Thèbes sidéraux. |
chVlu
29/4/2022
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Aie, hi, Pépito,
une tragédie gréco-gauchiste post apocalyptique en mode SF, qui sent le gaz (de schiste?) et le flash-ball !!! il fallait oser ! Bon je lis post résultat et tu t'es pris le bulletin de l'urne et ta chute a chue voir est déchue (chi chi je chens bien ta décheption). dommage ! Sur le fond je partage, sur la forme je dois avouer que le dialogue n'est pas ma forme d'écriture de prédilection. La métaphore fonctionne bien et comme d'habitude tu y joues avec les flous artistiques et les indices qui par la suite viennent éclairer le propos. L'ironie, même du sort, reste ta marque de fabrique, et je la retrouve avec plaisir. Si je ne devais retenir qu'une formule de ta nouvelle ça serait celle-ci à laquelle je prête un double sens qui me plait : " Prendre un quelconque parti est une déraison typiquement humaine" chVlu de repassage |