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NICOLE
14/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est terriblement efficace. De l'horreur clinique, sans complaisance, sans mièvrerie,...ça pourrait bien arriver en bas de chez vous, et ça fait froid dans le dos.
L'écriture se préte parfaitement à la noirceur du sujet : chaque mot est à sa place, et aucun n'est redondant...beau travail. |
Anonyme
15/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Très journalistique. Enfin, l'impression qui demeure à la fin de la lecture est journalistique, sans doute est-ce dû à l'épilogue. Un témoignage froid concernant des gens invisibles, ou qu'on voit mais auquel on ne prête pas attention parce que : "cette non-ingérence bien élevée" (et non, pas toujours =>) "si confortable à appliquer."Ou peut-être que si. En tout cas, dans cette phrase, c'est dit et c'est bien dit. J'ai noté quelques petites choses : "Prenez place, madame, expliquez-moi…" j'aurais préféré quelque chose de plus impersonnel de la part de cet homme : peut-être : que puis-je pour vous ? plutôt qu'un expliquez moi. Bien sûr après, on sait que vis à vis de Kenza il n'est pas indifférent puisqu'il y a cette concordance d'âge avec sa propre fille. "Elle sent l’émotion monter dans les yeux du maire" lol, la première chose que je me suis dit c'est : ça a des émotions un maire ? Mais bon... (it's joke) "Geneviève ne s’est jamais sentie concernée" là je suis vraiment pas sûre. Il est dit plus haut qu'elle en a marre parce qu'elle leur a tout donné, donc forcément, dans le temps, au début, elle avait des illusions et un certain attachement à son travail. L'écriture se lit aisément, l'histoire est touchante. Il y a des moment où l'émotion est à fleur de peau et d'autres où elle est mise de côté, refroidie par le style ce qui en somme donne tout son équilibre au texte. Bonne continuation à l'auteur. |
florilange
17/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Histoire malheureusement courante, comme il en arrive tous les jours. Et personne n'est directement responsable, à part le père qui, dans 20 ans, sera à nouveau libre de recommencer.
Cette nouvelle est en général bien rédigée, comme un fait divers, sans pathos excessif. Justement, je l'ai lue comme un article de journal, sans entrer réellement dans l'histoire, sans me sentir concernée alors que je devrais. Je ne sais pas dire ce qui manque pour qu'on se sente atteinte. Peut-être que je ne sais pas à quoi ressemble Kenza, ce qu'elle a vécu avant? |
Anonyme
22/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Lecture émouvante.
Évidemment, on sait d'entrée ce qui va se passer, mais ce n'était pas une raison pour ne pas l'écrire. Car il est des moments où il vaut mieux un témoignage plutôt qu'une nouvelle avec une chute académique. Le style simple est au service du contenu. J'ai aimé qu'il n'y ait aucune forme de racolage tire larmes dans ce texte. pour ma part je n'ai pas relevé de maladresses. L'histoire paraît véridique au moins possible. J'ai juste deux réticences : L'épilogue qui me semble en trop, les suites de l'histoire étaient facile à imaginer. Et l'épisode Geneviève car souvent et malheureusement les assistantes sociales à mon sens font ce qu'elles peuvent mais ne peuvent hélas pas grand chose (j'aurais préféré une assistante sociale concernée) Néanmoins je me sens impliquée dans ce texte Alors merci |
Maëlle
22/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bon. J'apprécie l'écriture, le souci porté au détail, les phrases courtes.
J'apprécie moins l'histoire très prévisible, presque didactique. Défaut quasi obligé dans ce genre de texte. Disons que peut-être j'aurais mieux apprécié cette lecture à un autre moment. Peut-être qu'après le 8 mars, je sature. |
Anonyme
25/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Des phrases qui atteignent leur cible comme :
« cette neutralité de bon ton, cette non-ingérence bien élevée si confortable à appliquer. » Une ironie mordante : « Étienne Salvaro a sa tête d’affiche électorale. » ou « Le maire se lève, vient serrer la main de son électrice potentielle. » et puis, malgré le verni politique, le retour à l'humain : « Cette petite paraît si légère, si fragile. » ; un peu de lâcheté aussi : »l ne veut pas voir ce que cachent les lunettes. » Ah ça, j'aime beaucoup : « Bonjour, mon Tominou ». En règle générale je fuis les textes dans lesquels la violence est présente, surtout vis à vis des femmes et des enfants. Je n 'ai pas pu arriver à la fin (enfin, je l'ai survolée) parce que trop de tension (des souvenirs sans doute). Bravo pour l'écriture et la mise en situation. |
LeopoldPartisan
25/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Beaucoup de distanciation pour que les faits parlent d'eux même dans ce petit cauchemard de la vie quotidienne. L'écriture est simple, empathique. Chaque personnage est décrit avec une justesse de ton qui force mon admiration, parce que c'est sans concession. Cela se lit d'un bout à l'autre sans la moindre difficulté, avec l'esprit en éveil constant. Bravo, cette histoire toute simple, tragique m'a même évoqué par moment Denis Lehanne, c'est dire. Elle vaut à elle seule bien des discours.
Merci |
Mistinguette
25/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Quel texte captivant et poignant. J’aime beaucoup le début qui accroche immédiatement le lecteur pour ne plus le lâcher. Un traitement du sujet sans mièvrerie et une fin réaliste, qu’avant la lecture de l’épilogue, j’avais - pour ma part – imaginée moins sombre. Est-ce que cet épilogue est vraiment indispensable ?
Au final, une écriture sans fioritures et terriblement efficace et une histoire qui ne peut laisser indifférent. Merci pour cette lecture. |
placebo
25/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le thème m'a plu, le texte aussi, juste deux petites remarques:
- '' l'oeil fermé'', je dirais plutôt poché, tuméfié... montrer qu'elle s'en est pris plein la tronche quoi - le passage où Jonas est au salon et Tom et Kenza discutent, m'a paru un poil mal formulé, rajouter quelques précisions peut être? criant de lucidité sur de nombreux passages, j'avoue ne pas avoir cru jusqu'à la fin à la mort de cette mère... j'aime pas les faits divers bonne continuation |
Lunastrelle
25/3/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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J'ai bien peur de ne pas pouvoir garder mon objectivité... Ce que je risque de faire, est de décrier cette injustice, que tu racontes à merveille et qui se passe tous les jours, je le constate à regret...
Ton récit a été diablement efficace, j'en ai eu les larmes aux yeux... Voilà, je ne peux faire ni plus long, ni du constructif ici... J'ai été touchée de trop près par le sujet... |
Anonyme
26/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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D'abord il y l'histoire, poignante, qui met à l'aise, et qui est bien menée; le seul défaut ? la fin est tellement prévisible....
Ensuite, il y a la style, simple et efficace (moi qui n'aime pas les récits au présent, j'ai fini par m'en accomoder), avec une construction rythmée, du à l'alternance des scènes (la mairie, la crèche); le défaut ? il manque un petit quelque chose; je ne saurais dire quoi; quelqu'un l'a souligné dans un commentaire précédent, cela fait un peu article de fait divers; Enfin il y a l'épilogue : riche idée !!! moi j'ai aimé. Connaître le destin des différents personnages de l'histoire; C'est pour moi le point fort de cette nouvelle, et comme c'est ce qui la fini, cela atténue les sentiments de moins du reste. Merci pour ce texte, et courage à toutes celles, victimes de ces horreurs.... |
nemson
26/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Un sujet souvent traité, d'une horrible banalité, quel est l'interet de ce texte? que veut nous dire l'auteur? le texte oscille entre thriller et naturalisme sans jamais choisir son camp ce qui est derangeant car l'un annule l'autre regulierement. si les intentions de l'auteur etait de nous faire part d'un phenomene social archiconnu il aurait fallu nous y interresser d'une maniere plus originale ( une introspection plus poussée des personnages par exemple) une grande qualité narative cependant qui nous tient jusqu'au bout. j'aurais aimé un texte plus partisan soit en "dissertations reflexion" soit en "thriller" le melange des deux fait redescendre le soufflé.
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Mellipheme
26/3/2010
a aimé ce texte
Un peu
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C'est un fait-divers bien écrit.
Comme de nombreux faits-divers, celui-ci illustre la folie de certains hommes, et l'indifférence de ceux qui préfèrent détourner le regard. Cela dit, cette nouvelle comme beaucoup d'autres renvoie à une question de fond sur ce que doit être (pourrait être... peut être...) la littérature. Du bon journalisme est-il de la littérature ? Est-ce bien une "nouvelle" ? J'ai tendance à répondre par la négative, sans toutefois pouvoir clairement tracer une frontière. Désolé, ce commentaire assez personnel ne sera pas d'une grande aide à l'auteur ! |
Anonyme
27/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Texte écrit comme un thriller qui pour moi n'a rien à voir avec le style journalistique. C'est une vraie nouvelle sous tension.
L'introduction pourrait être celle d'un thriller : courte, rapide, efficace. La tension est intense.L'appel de Jonas et le fond de teint sur la pommette encore jaune annoncent l'histoire. J'apprécie beaucoup l'écriture qui est rapide et efficace, qui corresponds parfaitement avec le traitement. Beaucoup de finesse dans la présentation des personnages secondaires : Geneviève la fonctionnaire qui traite des dossiers sans mesurer les drames qui se vivent derrière chaque, le maire qui pense à sa fille mais sans plus ...etc ...l'indifférence générale liée aux intérêts personnels des uns et des autres .. En revanche, je suis un peu déçue par les personnages principaux. kenza dans la première partie du texte semble bien trop maitrisée les choses..Elle devrait être plus fragile, plus nerveuse, plus contrastée je trouve ...après on sent la peur monter.. Ce sont les contrastes, les doutes intérieurs qui manquent..Comme pour Jonas, il a trop le profil du méchant, là aussi, les hommes qui frappent sont aussi des faibles, des fragiles..Des personnages principaux plus contrastés, je mettais exceptionnel ! |
zorglub
27/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une nouvelle très forte, très poignante. Même si la fin apparait assez vite inévitable, l'ambiance est très bien menée, avec une montée progressive et angoissante.
La rupture brutale entre le point de vue des personnages, leurs peurs, leurs émotions, et la vision froide, purement factuelle, journalistique et médicale de la fin, contribue fortement à susciter un choc chez le lecteur. Cette nouvelle m'a laissé une forte impression, ce qui était le but recherché. Les rares traits de légèreté (comme l'attitude électoral du maire) renforcent encore l'impression d'abandon et d'isolement de Kenza. Puisqu'on suit à tour de rôle chacun des personnages, peut-être aurait-il fallu s'attarder un peu plus sur Jonas ? Même si je comprends la volonté de le laisser "à part", on aimerait peut-être mieux comprendre ses pulsions, ses "motivations". Il manque peut-être un peu d'explications sur la scène où Kenza envoie Tom chez Mme Lopez, Jonas ne se rend vraiment compte de rien ? |
shanne
27/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Une histoire bien écrite, eh! oui, c'est arrivé pas loin de chez nous, et je n'ai rien vu ? ...cela me fait penser à l'indifférence, dans une société où nous communiquons de plus en plus, mais nous sommes incapables de voir le voisin L'angoisse de cette jeune femme est bien décrite, sa honte aussi, honte de demander, honte du regard de l'autre, elle continue ses démarches mais je sens la résignation( se battre seule n'est pas facile )devant les administratifs qui sont débordés devant ces problèmes d'urgence et de violence. Je trouve l'idée plutôt bonne de noter cet épilogue, au moins une famille a été touchée par cette mort et agira en conséquence. Le grand père, qui là devient présent et prend Tom en charge. Le maire, est ce par culpabilité ? essaie- il de soulager sa conscience en aménageant un foyer ?. La secrétaire, payée pour traiter des dossiers qui se ressemblent tous... anonymes continue sa routine Et Jonas ? ...à 45 ans sortira de prison et recommencera à détruire une vie, une triste réalité... Merci à vous pour nous avoir sensibilisé à ce problème |
Bidis
30/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Cette histoire simple et bien racontée est pleine de suspense. On prévoit la chute mais on l’appréhende et c’est cette appréhension qui crée la progression dramatique. L’écriture, neutre, me fait un peu penser à du Bellemaere.
Mais alors les expressions « bouffe », « il foutait sa vie en l’air », « boulots de merde », « truc à chier », « on se foutait de sa gueule », « son patron était un con », « Quels cons », beaucoup moins neutres, ne cadrent plus vraiment avec ce genre d’écriture. - « Elle saisit son grand sac et la suit dans le bureau du maire. » : on a tendance (ou est-ce une règle ?) à rapporter un pronom personnel au dernier sujet de la proposition précédente. Bien sûr ce n’est pas possible (le personnage ne peut se suivre soi-même) mais quelque chose ici m’a heurtée un peu quand même. - « Les jours passent » : il faudrait peut-être dire des semaines, ou même des mois, parce qu’on lit par la suite qu’il y a eu condamnation du tribunal et j’ai l’impression (peut-être fausse d’ailleurs) que cela prend du temps et des démarches, un avocat pro deo, etc. - « un logement, même bien pire que celui-ci. » : on n’a pas parlé de ce logement. Si on dit « pire », c’est qu’il y avait des problèmes de ce côté-là aussi. Cela renforcerait peut-être le tragique de l’histoire d’en parler. - Quand Kenza dit au petit d’aller avertir la voisine, la notion du temps écoulé est de nouveau mise en question. Il faudrait que l’enfant ait au moins trois-quatre ans pour comprendre quoi faire, donc il se serait passé un ou deux ans depuis le début du récit. C’est très possible d’après ce qui est raconté, mais cela irait encore mieux si la notion d’années avait été évoquée. Pour moi, l’épilogue gâche vraiment tout : lourdeur dans le style (avec le futur antérieur) et surtout verbiage, informations inutiles. Le sort des voisins n’intéresse guère, ni celui du mari. On a parlé des grands parents du petit Tom, donc, il est normal que ce dernier soit confié à la garde de l’un d’eux. J’aurais donc nettement préféré la seule phrase avec le maire en la modifiant un tout petit peu. Suggestion : «Le maire de la commune organisa une marche silencieuse en mémoire de Kenza et proposa de faire aménager l’ancienne bibliothèque en foyer pour femmes en danger. » Alors ce ton neutre renforcerait encore plus ce qui est exprimé, à savoir la profonde indifférence des services sociaux. |
jaimme
7/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une femme meurt en France sous les brutalités domestiques tous les trois jours, et même moins.
On en parle de temps en temps à la télé... Un dossier bloqué dans une administration surchargée. Où est la faute? A qui la faute? A cet homme. D'abord. Évidemment. A ce prédateur. Le texte fait frémir. Cette toute jeune femme... Une histoire très bien placée en "réalisme". Un épilogue un peu long qui fait un peu trop penser au générique de fin de certains films. Nécessaire sans doute, mais je l'aurais vu sous une autre forme: une conversation entre tiers, une lettre, par exemple. Ce qui aurait gardé la forme littéraire tout en donnant ces renseignements édifiants (difficile c'est vrai pour Geneviève). Un texte très fort. Que j'ai lu d'une traite. Merci Perle-Hingaud, comme toujours. jaimme |
Flupke
30/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Perle-Hingaud,
Le texte est bien écrit, et l’intention est certes louable d’exemplifier en détail les cafouillages de l’administration. Néanmoins je suis sceptique quand à l’attribution des responsabilités au niveau causalité. Rien n’indique que Kenza ait changé de commune et ni qu’elle ait pris un nouveau job après la rupture. Elle serait donc très facile à retrouver pour Jonas. Et même si elle avait instantanément un nouveau logement, il faudrait qu’elle change exactement au même moment de crèche et de job tout en curieusement souhaitant rester dans la même commune afin d’être irretrouvable. Je pense que l’histoire aurait eu davantage de réalisme et d’impact au niveau des responsabilités si au lieu d’impliquer la lenteur des services sociaux, on avait impliqué l’impuissance de la police à mettre Jonas sous les verrous. Malgré l’interdiction enfreinte (enregistrement sur le répondeur facile à fournir à la police) et approche illicite à la gare, elle aurait pu se plaindre à la police et il aurait été intéressant de démontrer l’impuissance de la police à arrêter Jonas malgré l’évidence. Lenteur du système judiciaire. Le responsabilités auraient été ainsi clairement établies. Ou alors, si l’attribution d’un nouveau logement social avait pu être attribué à Kenza, il aurait été important d’attirer l’attention, de démontrer le niveau de sécurité supérieur que cela aurait pu offrir par rapport à l’ancien, même si Kenza aurait pu être cueillie ou suivie à sa sortie de travail ou à la crèche. Au niveau des expressions, bien aimé : Pour s’excuser de ce voyeurisme, de son interruption dans sa vie privée Nouveau chefaillon, Môssieur Moirsac Elle se venge sur ses ongles Globalement, un très bon texte, qui là aussi captive l’attention du lectorat et qui est très bien écrit. Amicalement, Flupke |
caillouq
1/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une écriture neutre mais sans accrocs, et très efficace.
Une histoire malheureusement banale mais racontée avec un rythme et un sens du suspens certains. Ca rend particulièrement émouvante l'arrêt brutal de cette vie qui se renouait, et tout ça sans pathos. Le seul bémol est cet épilogue inutile, qui n'ajoute rien ni au texte ni à l'histoire - les personnages secondaires étaient suffisamment dessinés pour qu'on soit capable de reconstituer leur comportement à la mort de Kenza. Avec "Le pélican ...", il semble que l'auteur montre un don certain pour rendre avec vraisemblance des milieux très divers ... A suivre |
monlokiana
11/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Adoré ce texte...j'ai vraiment senti l'angoisse de kenza et sa mort me désole franchement, (Pourquoi elle est morte, bof?)
le récit coule bien, je ne me suis pas attendue aux tournures qui viendraient, c'est ce que j'appelle le suspens. Toutefois, je ne vois pas l'utilité de l'épilogue. C'est le gros point noir du texte. J'ai apprécié, très poignant... je lirais bien un autre texte de l'auteur... :) |
mogendre
26/7/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le titre me tire l'oeil, le texte qui suit m'indispose. Cette rage décrite est destructrice et je ne l'aime pas. Celle qui m'intéresse concerne les personnes qui possèdent en elles la rage de vivre, de combattre. De mon côté j'aurais placé la rage entre les mains de l'enfant, celui qui portera ce destin tragique et le modifiera à son gré. C'est le passage où Tom tente de prévenir les voisins qui me donne cette idée. Très bien écrit.
Concernant le thème, je suis heureux de lire ce genre de sujet qui une fois publié enfoncera le clou dans la tête de ce type d'hommes indignes. Je me garderai bien de généraliser sur les violences conjugales. La construction de l'intrigue est rondement menée, apportant une note angoissante au fil du texte. Excellent travail. |
Louise
21/2/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Dès les premières lignes, j'ai apprécié le style, très simple mais très imagé. Les descriptions des gestes, des mouvements, des expressions des personnages sont très bien réalisées. La psychologie est elle aussi très bien rendue. Bien sûr, pas de suspense, on connait la fin, mais elle n'en est pas moins bien amenée, avec beaucoup d'émotion, sans toutefois tomber dans le pathos, ce qui est un écueil bien difficile à éviter dans ce genre de texte. J'ai un tout petit peu tiqué sur le passage de Geneviève, qui me paraissait décalé, et ai compris à la fin seulement, dans l'épilogue, pourquoi il était intéressant de mettre un nom sur ce personnage, de lui donner une identité alors que pour elle les dossiers sont presque anonymes. Bref, j'ai beaucoup apprécié, jusqu'à la fin. Merci beaucoup |