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florilange
19/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai lu avec beaucoup de plaisir et d'intérêt ce texte bien écrit. Les détails techniques m'ont carrément laissée en bord de route.
En revanche, la relation de cette tranche de vie de deux couples, solides malgré les apparences, m'a tout de suite parlé, avec les aléas et les événements qui se sont succédé, et qui sont bien amenés et décrits, sans "flash back". La force d'une amitié amoureuse, la puissance de souvenir d'une idylle, bien plus efficaces qu'une passion, potentiellement destructrice. Merci de cette lecture. |
Flupke
22/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très fort. Je ne suis pas fana de textes longs. J'ai cliqué juste pour voir et je me suis rapidement laissé embarquer.
C'est ça : la première qualité de ce texte c'est que dés le début, il embraye, il capte l'attention, la garde. On a envie d'en savoir plus. On se rend compte qu'il est très bien écrit, que la composante psychologique est fine, que l'arrière-plan (recherche astronomique) est intéressant. La fin est classe et l'analogie subtile. Beaucoup de qualités présentes dans ce texte. Mon œil a juste trébuché sur le nom de la montagne (connaissant le Mauna Kea, donc peut-être à vérifier) et sur: "Je me laissai glisser au sol de la véranda" (au ?). Bravo et merci pour ce très bon moment de lecture. |
Anonyme
26/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Je n'ai rien à dire de particulier concernant cette nouvelle, je serai donc très peu constructive. J'aime le ton donné dès la première phrase. Les personnages sont bien dessinés, les attentes des uns et des autres bien définies. Pas de bémol, le style pousse l'histoire, tout glisse. Un très bon moment de lecture dans un décor agréable avec un titre original qui interpèle. Bonne continuation à l'auteur. |
Mistinguette
27/4/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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Une écriture sublime pour une histoire simple, mais tellement bien racontée.
Le soleil, la mer, j’y étais… Le poulet à l’ananas, je salivais… Les sentiments, je les ressentais… L’envie de cigarette du narrateur, il a fallu que je m’en grille une… Heureusement que je n’aime pas le bourbon ;-) … Tout ça pour dire que je n’ai pas lu cette nouvelle, je l’ai vécue. Du début à la fin, les mots m’ont absorbée, et, comble du bonheur, le sourire aux lèvres. Un grand merci à l’auteur pour ce savoureux moment de lecture. |
tibullicarmina
29/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Oui. Oh oui. Avec qu'elle évidence s'impose-t-il, ce texte! Scotché de la première à la dernière ligne par une écriture fluide, une intrigue en forme de drame: le noeud (au restaurant), les doutes du héros, le dénouement si heureux et si malheureux, ce pélican qui plane sur le texte comme un symbole, cette leçon qui se dégage: comment reconquérir "l'apathie" (au sens grec et philosophique) dans une situation psychologiquement si rude. Profondeur, écriture, et ce plus qu'est le pélican. Bravo.
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placebo
29/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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-répétition de herbe dans la même phrase
- ''entre les deux lattes''. bizarres, j'arrivais pas à visualiser du tout. Entre deux lattes? j'ai trouvé amusant le fait que tu t'appliques durant une bonne partie du texte à parler de son problème de théorie. enfin bref, c'était pas lourd du tout par contre, ça montrait juste à quel point cette idée ne faisait qu'une avec le narrateur. de même qu'il était prévisible qu'il retrouve la forme à la fin (je m'attendais même à une poussée de génie :p), on pouvait prévoir également que le ''rendez vous'' n'en était pas un, ils vendent la maison, bien trouvé. mais le style fait tout passer. l'amour de jeunesse, la désillusion amère ou simplement cynique de la première partie est très bien, l'émotion de la seconde aussi, bref je suis fan ;) très humain à de nombreux passages : sa mauvaise foi légendaire, quand il trouve qu'elle fait les yeux doux et qu'on glisse insensiblement vers la critique... un plus pour le titre qui avait attiré mon oeil. un moins pour le début, deux personnages et un acronyme en trois lignes (d'autant qu'on s'en déleste peu à peu) sont trop pour ma petite tête... bonne continuation pour l'énergie sombre (j'ai cru au début la matière noire...), je me suis renseigné sur wiki pour savoir si le narrateur (''J’étais encore, pour certains, le découvreur de cette vaste inconnue, l’énergie sombre. '') pouvait être rattaché à une personne précise, mais bon j'ai pas trop trouvé. à part ce problème de suspense, les difficultés me sont personnelles (pas ma catégorie préférée, début un peu dur), donc j'ai pas de reproches clairs à formuler, mais ça explique la note. oh et puis zut, c'était marrant. |
NeX
30/4/2010
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Commentaire modéré
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widjet
30/4/2010
a aimé ce texte
Pas
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Bon, ben, on va finir par croire que je le fais exprès. Ou que je suis à côté de la plaque. Désolé Perle, mais je crains de ne pas suivre le cortège d’applaudissements. Certes, ce n’est pas mauvais, c’est juste… trop décousu.
Je vais commencer par le positif. Le texte se lit presque sans effort, notamment le début. Il y a une certaine nonchalance (volontaire) dans la forme qui sied bien au ton de la nouvelle (et colle avec le personnage). Mais voilà, c'est à peu près tout. Je n'ai pas aimé. En fait, j’ai SURTOUT cette sensation de bouts épars sans rien pour les relier vraiment : - Edward le concurrent, dont on parle au début, mais qui ne fera jamais son apparition. Je ne vois pas trop ce que sa création apporte au récit. - La participation de Sean à la soirée. Viendra t-il ou pas ? Y aura-t-il confrontation avec son ennemi scientifique ? Peu importe, puisque là non plus, l’idée suggérée est abandonnée alors qu’on pouvait penser le contraire (je cite la phrase finalement trompeuse de Phil « Parfait ! J’organise tout ça, je te téléphone demain »). - Joan, la femme de Sean. On n’en saura guère sur cette femme débordée et par extension sur le couple qui « tient malgré tout ». - Litzy et cette histoire un peu nébuleuse de maladie. pas bien compris. Enfin, qui est Kathleen ? On n’en sait foutrement rien ! - Le pélican que je vois surtout comme un symbole, une allégorie de cette résurrection retrouvée par le héros. A ce titre, je l'aime beaucoup...le titre ! Bref, beaucoup de pistes, d’évènements, de personnages « parachutés » qui ont du mal à former un ensemble compacte (notamment cet Edward qui a une valeur ajoutée assez minime si ce n’est qu’il semble être une des raisons du découragement général de Sean). Au final, au détour « d’une scène réchauffée » (rendez vous avec un acheteur), ça raconte sur une relation entre deux amis qui auraient pu être autre chose que des amis et juste après une coucherie, une tirade de trois lignes qui va aboutir à une révélation qui va soigner notre déprimé qui va tout déchirer et être à nouveau créatif… Mouais, bah je trouve ça un peu light et trop simpliste tout ça, quand même. Ou alors, c’est maladroitement amené (les dialogues plutôt moyens n’aident pas non plus faut dire). Bon, je suis un peu réducteur et sans doute un peu injuste avec toi Perle et je m’en excuse. Mais disons que cela ne m’a pas emballé (du tout). Alors, si on creuse un peu, on peut voir qu’en filigrane le sujet principal semble être la dépression, le mal-être. On devine aisément que Sean s’est gouré de vie (amoureuse s'entend), qu’il est mal marié, qu’il a consacré sa vie à la science (c’est un peu le reproche que lui fait subtilement sa Litzy) et que sa relative célébrité à l’époque lui a sans doute gâché une véritable histoire d’amour avec cette même Litzy. En creusant davantage, on peut aussi lire le message subliminal des affres du vedettariat (qu’on peut appliquer à tout métier à forte exposition médiatique), qu’à cause de ça on peut passer à côté de sa vie, et rappeler du même coup que rien ne vaut l’amour etc.… Oui, on peut voir tout ça... en se forçant tout de même. Mais revenons à notre Sean mal en point car justement cet « effondrement psychologique » comme il est écrit, j’aurai bien aimé le sentir davantage, moi. Alors, oui, il y a bien un humour un peu désespéré – encore une fois, cette écriture, cette petite insolence par moment que j’ai apprécié, ce ton assez détaché – oui, on ressent bien quelque chose, mais je n’ai pas assimilé cela à un état d’abattement. Disons que ce type là ne m’a jamais paru moralement « mort », donc pas étonnant que je ne sois pas touché ou sensible à sa « résurrection ». D’ailleurs, à ce titre, sa tirade à lui telle que tu l’as écrite, n’est pas celle d’un type morose ou mélancolique. Je lis : « Moi qui, depuis tout ce temps, n’était plus qu’une ombre bienveillante, un homme détaché des triomphes et des défaites, un homme qui, à défaut de gloire, s’était réfugié dans la seule issue honorable : la sagesse ». Bref, le rendu (qui est loin d’être évident, car écrire le renoncement n’est pas aisé) n’est pas assez convaincant, les mots m'ont semblé manqué de force. Ou alors – et c’est une piste tout à fait possible - j’ai rien compris au texte… En résumé, un texte au style plutôt coulant (ça se lit bien, c’est fluide), mais trop de dispersement, de digressions et même un sentiment de non-maîtrise. W (va se faire détester… encore plus qu’avant !) |
Reggio
30/4/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai énormément aimé, tant le style qui donne une certaine fluidité au texte, ce qui le rend facile et agréable à lire.
La psychologie des personnages est sans trop de reproche. Moi, en tout cas, je n'en ai pas trouvée. Mais... Mais le texte est trop court. C'est le genre de récit où l'on s'attache au personnage, et où l'on voudrait en lire et en savoir plus sur lui. Je ne sais pas si ouvrire de nouvelles pistes aurait été pertinent, mais je pense qu'il serait intéressant de clore celles déjà ouvertes, histoire de lier le sentiment de victoire sur l'inertie de la fin à une satiété d'information. Je trouve le texte excellent, mais il mérite d'être encore développé. |
Anonyme
30/4/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Salut Bonbon...
Je ne vais pas insister lourdement... mais je suis située quelque part au milieu. C'est pas mal raconté, mais personnellement j'ai un souci avec le style, que j'ai trouvé confus, embrouillé, oscillant entre langage assez intellectuel et le langage plus familier ponctué de putains, ou de merde... En fait à la lecture, je me suis longtemps demandé où on m'amenait. Et au final j'ai l'impression d'être restée sur place. Du coup j'ai essayé de finir en EL, j'ai pas réussi, j'ai essayé de le lire hier, j'ai pas pu finir, et aujourd'hui je me suis fait violence et j'ai terminé. J'avoue rester sur ma faim. Je ne pense pas pouvoir apporter grand chose à l'auteur, je livre mes petites remarques : à mon avis ça devrait un petit peu moins tourner en rond (par là je veux dire que le premier passage qui plante le décors n'apporte rien à l'intrigue... que le langage me semble mal adapté et donne une impression touffue et on trouve pas la machette pour couper au travers histoire de passer plus facilement), je me demande si tu te fais un plan à suivre pour le déroulement narratif ou pas? Bref, sur moi ça n'a pas marché, je noterai donc d'après mon ressenti global : je me suis ennuyée. Désolée. Bonne continuation et à une prochaine fois. |
caillouq
30/4/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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(Tiens, encore une nouvelle à couleur scientifique ... Est-ce une tendance de fond ?)
Style: la dichotomie excessive entre des passages trop soutenus (passé simple etc), limite guindés, et des phrases au vocabulaire ostensiblement ordurier (bon, j'ai rien contre, hein, mais c'est comme la brandade de morue, faut bien choisir son moment) rend l'alternance parfois un peu pénible à avaler. Je trébuche particulièrement sur l'imparfait du subjonctif (ou l'inversion verbe-sujet pour les interrogatives) dans les dialogues. C'est pas hyper léger et peu crédible. Hormis ces réserves, dans la première partie la déréliction du narrateur est rendue de manière convaincante. Et après ... eh bien après, l'histoire, amenée avec juste ce qu'il faut d'indices quant aux interactions entre personnages, a pris le pas sur le reste. Ce qui est quand même un bon gros point. (après avoir survolé les autres comm: en ce qui me concerne, le point fort de ce texte est qu'il me fait tout à fait croire à son personnage principal, chercheur à la vie étroitement mêlée à sa science. La lutte pour la reconnaissance est très bien rendue. Et les "fausses pistes" finalement non suivies par l'auteur, donnant à l'histoire une non-linéarité comme dans la vie la vraie, rendent d'autant plus consistante cette histoire de résilience. Moi, elle m'a donné la pêche, cette nouvelle. (je maintiens quand même sur mla notation à cause du style, qui aurait pu me faire décrocher assez vite si le tout début n'avait pas été aussi alerte, et donc prometteur) ) |
Anonyme
1/5/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'aime beaucoup la phrase d'entame de ce texte Elle accroche bien le lecteur je trouve.
La scène de début pose le personnage. Il y a dans les dialogues quelque chose qui me gêne, par ex ici: -Pour tes équipes, qui continuent tes travaux bien plus assidûment qu’elles n’y seraient tenues : je trouve le langage trop châtié, cela ne me semble pas relever du langage oral. - tenait donc de la quête désespérée : là ça n'ets pas si désespéré que cela justement juste ça parait désespéré au début pour le héros mais il ne résiste pas beaucoup. Moi je trouve que le passage du langage châtié au langage oral dans les pensées du narrateur est pas mal vu. En fait cela dépend à quoi il pense (et finalement dans ma tête moi je pense un peu pareil, des fois bien éduqué des fois mal). Je trouve intéressant cet aller retour permanent. Bon là quand même le ton n'est pas très crédible : Que n’avais-je trépassé avec le naufrage de mes théories ? Sinon pour la suite j'aurais aimé en savoir plus sur la mère de Litzy savoir ce qui était resté dans le souvenir qui aurait marqué autant et pourquoi il avait transposé sur elle son amour (je suppose platonique et même l'intéressée n'a pas dû s'en douter ?). Pour la fin je trouve intéressant le regain de cet homme, le fait que litzy en soit l'instigatrice et surtout le fait que pour elle clore cet amour qui a ensoleillé sa jeunesse soit pour lui le début d'un renouveau. En mis à part quelques problèmes dans le ton du narrateur, l'idée est intéressante, le personnage est décrit à un moment clé, le décor scientifique me semble solidement étayé (enfin je n'y connais pas grand chose non plus) Mais je suis un tout petit peu sur ma faim car à mon avis il y a matière à beaucoup plus . Au final je pense que l'auteur tient là un excellent scénario pour un roman et que les pistes qu'il nous laisse tout au long du récit formeraient quelque chose de bien construit. Xrys |
Anonyme
1/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Au fil de la lecture :
“Dans un petit craquement jouissif” : Ah ! Que j'aime ce petit craquement. “de blondes Californiennes aux seins orgueilleux » oui ! Mais siliconés (avec ou sans nano particules ?). Finalement ; des nano nanas ! « jeune mâle chef de meute, statut auquel j’aurais tant aimé pouvoir prétendre encore. » des bœufs, chefs de Mheu...tes. « J’étais encore, pour certains, le découvreur de cette vaste inconnue, l’énergie sombre. » : j'aime comprendre aussi, incorrigible curieux, je ne puis m 'empêcher d'expliquer (maladie compulsive) : Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_sombre (sauf le commentaire débile). En cosmologie, l'énergie sombre, ou énergie noire (dark energy en anglais) est une forme d'énergie inconnue en laboratoire emplissant tout l'Univers et dotée d'une pression négative, qui la fait se comporter comme une force gravitationnelle répulsive. L'énergie sombre est indirectement mise en évidence par diverses observations astrophysiques, notamment l'accélération de l'expansion de l'univers. L'énergie sombre est, en termes de densité d'énergie, la composante majeure de l'univers. Elle représente 65% à 80% de la densité d'énergie totale de l'univers (72 % d'après le site de la NASA). En 2010, sa nature reste un mystère. Le terme d'énergie sombre est un terme générique qui englobe tout phénomène physique imitant une forme d'énergie à pression suffisamment négative. L'énergie sombre (à ne pas confondre, comme c'est souvent le cas, avec la matière sombre) est une notion directement reliée à la constante cosmologique Λ. Cette dernière apparaît dans le second membre de l'équation d'Einstein « modifiée » : Gαβ = 8πTαβ + Λgαβ (qu'est-ce que c'est bon une bonne équation !) «Aie un peu de compassion pour moi. » je déteste le mot compassion connoté curés et compagnie... et tellement état(s)-unien(s) (américain si vous préférez). « Je ne croyais plus. » : un scientifique ne doit pas croire mais démontrer ? Paf ! Ex abrupto : « Les congrès de Joan prenaient de l’ampleur avec ses nouvelles fonctions. » : on y est préparé. Ça arrive comme une c.....e dans le potage. J'ai perdu le Phil. Suis un peu perdu : Sean, Joan, Phil, Carrel... Hop, j'ai raccroché les wagons. « Le téléphone s’agita à nouveau. » : ça m'a toujours amusé cette personnification. Il y en a même qui regardent dans leur sac pour s'assurer qu'il respire encore... En plus, au cas où, ils le portent à l'oreille. Tiens, un John ? « John garda la maison ». Qui c'est ? « Elle tourna les talons, sa robe, un petit truc bleu vaporeux, virevolta autour de ses jambes alors que déjà elle s’installait au volant. » : tous les mêmes, mais elles aiment ? Non ? « malgré les petites trahisons et autres vilenies que nous avions convenu, tacitement, d’ignorer. » : les virgules semblent infirmer le propos. « le nourrissant de restes de hamburgers » : un vrai, un américain en somme. « que leurs enfants collent au rêve américain. » : éclat de rire tonitruant ! « Bach. J’allais chercher dans ma collection de vinyles les Partitas interprétées par Glenn Gould. Toccata, Partita numéro six. » : Ah ! Enfin, un geste civilisé. « Peut-être, peut-être pas. Tu peux aussi considérer que tu étais là avant, que depuis six ans je te trompe avec mon mari… » : l'art et la manière de s'éveiller à la science. Merci pour cette excellente nouvelle. |
marogne
2/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Deux sentiments complètement différents à la lecture de cette nouvelle. D'abord un vrai plaisir gourmand dans la première partie, tous ses bouts de vie qui permettent de cerner l'état d'esprit du héros, on a l'impression de le connaître très vite, et de pouvoir visualiser son cadre de vie. Sa dépression, tout à fait crédible, son renoncement à se battre, le doute peut être en filigrane, , et- s'il s'était trompé toute sa vie?
Puis la scène de la coucherie et le réveil du génie. Là je n'ai plus suivi. Oui, on peut sans doute analyser comme l'a fait maitre W, mais non, trop vite pour moi, trop ... trop en décalage avec le reste de la nouvelle, avec son esprit clair, sa beauté dépouillée, comme un rire de Bukowsky qui s'immiscerait dans un manga de Taneguchi. L'écriture est maîtrisée de manière admirable, adaptée à chaque situation, chaque moment de l'évolution émotionnelle, sauf peut-être à la fin (mais là je ne suis pas objectif). |
Farfalino
4/5/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Si le style est impeccable (à mes pauvres yeux), comme certains, j'ai un peu de mal avec la construction et on peut dire que je me suis un peu ennuyé.
La première partie fait 1/4 du texte, c'est un peu long pour poser un simple postulat : un scientifique est en panne. On sent tout de suite la dépression c'est très bien exprimé à travers de petites touches. Après on glisse dans une histoire romantique, un peu à la "Harlequin", un scénario de téléfilm d'après-midi. Si l'ambiance est bien décrite, je n'ai pas super été emballé. Une beuverie, une coucherie avec une copine d'enfance, et hop, le cerveau du génie se remet en route. oui pourquoi pas... Ca manque de piment, je trouve. |
jaimme
11/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un défaut majeur dans cette nouvelle, je vais en parler.
Mais au final un ressenti particulièrement fort. Combien de fois ai-je écrit dans un commentaire que le personnage principal manquait d'épaisseur, d'individualité? Mais pas cette fois, non! Le fait est presque anodin, l'histoire est celle qui fait de l'homme un homme: l'amour comme seul moteur de la vie. Mais on compatit, on espère, on vit avec cet homme. Réussi! Le défaut? ...on sent beaucoup trop que c'est une femme qui a écrit. Désolé Perle, mais... ben oui, t'es une femme quoi: "suçotait le goulot", non, un homme ne fait pas ça, du moins il ne le penserait pas; un "regard azur" pour décrire un autre homme non plus, et la description des odeurs, la façon de faire la cuisine, et plein d'autres détails. Ce n'est pas le faire, mais le dire qui cloche. J'ai été arrêté très souvent par cet aspect, mais, franchement cette nouvelle est un régal de lecture, malgré tout. Donc, bravo! Ah oui, détail TRES important: on ne gobe pas une cacahuète (pas "cacahouète", pff!), sinon elle n'a aucun goût, c'est du gâchis et en plus on risque de s'étrangler! Merci Perle! jaimme |
Myriam
11/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une très belle écriture, légère, fluide et pleine à la fois, qui m'a emportée malgré le thème de la première partie: je suis hermétique à la science, mais comment ne pas se laisser séduire par des phrases comme: " L’univers était en constante expansion, mais m’avait laissé sur la route, perplexe, impuissant, immobile. " ou "l’univers me tendait les bras et me chuchotait ses secrets à l’oreille."...
J'ai aimé ensuite la façon dont on glisse vers l'intime et l'amoureux, la confusion des sentiments, et enfin, l'entrelacement des deux thèmes. Et puis ce pélican, tel l'albatros de Baudelaire, déployant ses ailes de géant dans une envolée finale qui suspend le temps... juste avant la renaissance. Merci de cette belle lecture! |
AhmedElMarsao
11/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Les forces et les faiblesses de cette nouvelle ont été exprimées et bien détaillées dans les commentaires qui ont précédé. Donc je ne vais pas m'attarder sur cet aspect que je partage grosso modo: une nouvelle assez réussie dans l'ensemble quoique de nombreux personnage sur lesquels le lecteur que je suis a trébuché et qui ont été malheureusement laissés en plan.
Je note quelques grains de sables : * Plutôt qu’ « une conférence sur l’avancée du projet », j’aurais personnellement écrit « … sur l’avancement du projet » * « Un rayon darda à travers la couche nuageuse, révélant un bref instant les innombrables particules d’or de l’atmosphère. » Je pense que le verbe « darder » ne s’emploie que transitivement. * « Je me mordis la joue. » geste de contorsionniste ? La lèvre, à la rigueur… * « Je suis super en retard… » ? * Des virgules là où il fallait des points et inversement. * « maintenir un détachement neutre » : pléonasme puisque les trois vocables « détachement », « neutralité » et « impassibilité » sont presque porteurs du même sens. |
Mellipheme
13/5/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Cette histoire de chercheur au point mort dans sa vie professionnelle comme dans sa vie amoureuse pourrait donner matière à une nouvelle, mais j'ai trouvé le style trop relâché.
D'un coté, l'histoire n'est pas assez originale pour susciter l'adhésion du lecteur. Et d'un autre coté, le style "naturaliste" ne serait bienvenu que si l'histoire était franchement percutante. Je suis resté un peu "sur ma faim". |
Anonyme
21/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour. (:
D'abord, je suis, moi aussi, "totalement hermétique à la science", comme on l'a si bien dit dans un précédent commentaire. J'ai donc eu un peu peur quand j'ai compris que ce serait le thème du texte, et j'ai bien failli le lâcher en cours de route. Cependant, le style m'a retenu. Certains ont trouvé que c'était une écriture "trop relâchée", moi, cela ne m'a aucunement gênée, bien au contraire. j'ai trouvé que l'histoire de ce chercheur était écrite dans un style très humain, sans vulgarités. Un passage m'a dérangée : "- Je sais, j’étais stupide. On est romantique à seize ans, c’est dans l’ordre des choses, mais quand on l’est toujours autant à vingt-cinq ans, cela frise le ridicule. Ne dis rien, laisse-moi m’expliquer. Tu t’es marié, Joan était celle que tu avais choisie. J’ai tourné la page, inutile de t’apitoyer sur mon sort. Matt est arrivé, et je l’aime, quoique tu en penses. Jamais je n’aurais tenté quelque chose envers toi. Jamais. Mais ce soir, tu étais si désespéré, si désemparé… C’est bien. Je t’aime aussi, à ma façon. Nous avons clos ce chapitre, voilà tout." Je ne saurais expliquer pourquoi, mais je trouve que ce passage est trop rapide. Il me laisse une impression d'inachèvement, qui m'empêche de le trouver crédible. Pour finir, j'ai adoré le titre de la nouvelle, ainsi qu'Anatole. Je regrette un peu qu'il n'ait pas été plus présent. Bonne continuation, et merci pour cette agréable lecture. (: |
monlokiana
5/9/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Hum…le deuxième texte de l’auteur que je lis. J’avoue avoir beaucoup aimé La Rage.
J’aime l’écriture fluide et rythmé de perle. La nouvelle se laisse lire sans difficulté. 26982 caractères ont défilé, je n’ai pas senti la longueur de ce texte. J’ai bien aimé cette histoire. Le titre est attrayant, donne envie de lire. Disons que la première phrase du texte m’a donné envie de continuer. « Edward Carell me donne des envies de meurtres ». Au début, je ne m’attendais pas à une histoire d’amour ou d’infidélité ou de jalousie. J’attendais plutôt une histoire de concurrence entre deux hommes qui font le même boulot. Disons que le début est totalement différent de la suite du texte. Et quand son collègue lui dit qu’il va organiser la réunion et qu’il l’appellera demain, je m’attendais, par la suite, à lire une conférence entre deux hommes qui ne s’aiment pas du tout et que la discussion tourne au vinaigre. Mais voir Litzy et ses enfants débarquer dans la nouvelle me surprend énormément… J’ai beaucoup aimé l’histoire de ces deux personnes infidèles qui s’aiment. La jalousie est très bien dépeinte (j’adore les nouvelles où l’on parle de jalousie, sans doute est-ce un sentiment pathétique ou même ridicule.) Donc, j’ai trouvé que le personnage de Sean était bien décrit, bien installé dans la nouvelle, je me suis bien imaginée cet homme, son caractère, ses émotions… Toutefois, je regrette que le début ne soit pas développé. J’aurai aimé en savoir plus sur la relation Sean/Edward. Il est vrai que Perle explique ce qui se passe entre eux, leurs différends et tout…mais j’aurais vraiment aimé que cette conférence ait lieu. Donc, le gros point noir de la nouvelle, c’est peut-être la présence de personnages secondaires mais Importants auxquelles l’auteur aurait dû accorder plus de temps. La femme de Sean m’importe, le mari de Litzy m’importe, la conférence avec Edward m’importe, le pélican même m’importe (je trouve qu’il a était effleuré dans la nouvelle même s’il clôt magnifiquement la nouvelle). Bref, c’est une histoire agréable, touchante, magnifique même. Mais quelques retouches tout simplement et elle sera PARFAITE. Même s’il est difficile d’atteindre la perfection. Mais à part ça, j’ai trouvé l’histoire fort emballante, tant dans l’intrigue que dans les personnages actifs. Merci à Perle, j’ai passé un bon moment de lecture. Et oops, j’allais oublier : J’Adore le TITRE ! Monlo. Edit: j'irai bien lire une autre nouvelle de Perle, hum |
brabant
6/9/2011
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir Perle,
Bon voilà, j'ai apprécié ce texte parce que je n'aime pas les pélicans. Sauf en bouteille. Si le héros boit des bières Corona, il y a par chez moi une bière dite du Pélican, avec une couleur de bière, pas de thé comme les bières mexicaines. lol. Bien, il faut lire ici "pélican = héros", maladroit et laid sur le sol il devient souple et beau dans les cieux. Et symbolise la rédemption d'un héros/anti-héros, rasséréné et régénéré, apte donc à redevenir le héros qu'il était au début. Pourquoi avoir choisi cet oiseau trop marqué littérairement ? Symbolique en fait de l'amour maternel, ses petits plongeant leur bec dans sa gorge ensanglantée pour se sustenter de ses entrailles ainsi que l'a chanté le poète. Plus scientifiquement il régurgite. On peut y voir aussi un parallèle avec l'albatros, maladroit sur la terre, élégant dans les airs. Mais le héros de ce récit n'est pas un poète. Et il ne semble pas qu'il ait vraiment une âme, à livrer ou pas. Et l'albatros est blanc. Enfin le pélican, qui a une image sympathique, est un oiseau cruel : je l'ai vu vu gober un malheureux pigeon qui picorait à portée de son immense bec. Mieux vaut donc ne pas trop en approcher les bébés (lol) Je pense sincèrement qu'il faut changer d'oiseau. Qui connaît un bel oiseau brun qui pourrait symboliser... Quoi ?... en fait... Le retour sur terre pour mieux repartir dans les étoiles après avoir été un peu fou fou ? ça doit exister... Est-ce brun un fou de Bassan ? Je ne crois pas. Mais on n'est pas en Bretagne... Je ne vois pas bien ce "brun" dans ce texte. Pour la rédemption, l'amour, la raison... la couleur blanche est de mise. Les intrigues amoureuses... Passé trois protagonistes, je m'y perds. Alors ici c'est trop compliqué pour moi. Le héros/anti-héros, marié, est amoureux d'une autre femme mariée mère de deux enfants aimant du héros lui-même. Cela me semble matériellement et psychologiquement très compliqué. Ceci peut être posé dans un roman, dans une nouvelle cela me semble trop court pour bien délimiter la/les situation/s et les caractères. Reste l'écriture, la merveilleuse écriture de Perle qui est un régal. Et là je dis bravo, rien que pour cela je suis content d'être passé. Je n'aime pas les histoires de cocu, je n'aime pas les histoires de jaloux, cela fait "Nous Deux", cela fait midinette, cela fait magazine féminin. Mais, rien que pour le style de Perle je suis prêt à passer au-dessus de tout cela, et être bercé par ses mots me fait alors voir... des trilliards de trilliards d'étoiles ! A bientôt dans ce cas, sur un autre thème je l'espère, mais je suis, envers et contre tout et malgré tout, à l'avance et quoiqu'il arrive, conquis ! |