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Anonyme
18/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une belle histoire, bien écrite. Je ne suis pas fan de la dernière phrase, trop "dramatique" pour être honnête, elle gâche un peu la simplicité de ton de tout le reste.
Sinon c'est fluide, il y a une belle ambiance, du rythme et on se sent aussi prisonnier que les deux héros. Peut-être l'utilisation des *** n'est pas nécessaire, ais c'est un détail. Simplement cette dernière phrase gâche un peu ce bel ensemble. Dommage. |
SQUEEN
20/7/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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L'intrigue se dessine très vite, c'est efficace en peu de mots, on est plongé dans l'histoire, après il n'y a pas trop de surprise tout suit son cours, un évènement en amène un autre: logique et un peu attendu. Mais c'est bien fait. La chute en questionnement sur l'avenir de cette petite famille. Merci pour la lecture SQUEEN
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plumette
23/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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un décor, une ambiance, une moiteur, de la peur, du courage et et de la souffrance, le tout servi par une bonne écriture, voilà un texte prenant dés lors qu'on a pu se concentrer sur les deux protagonistes principaux, Bétris et Murillo.
Dans les deux premiers paragraphes, courts, l'auteur désigne et nomme 6 personnages ce qui est vraiment beaucoup, d'autant que les prénoms ne nous sont pas familiers et demandent donc une attention particulière. Il faut donc dépasser ce foisonnement pour entrer dans l'histoire. J'aime être dépaysée par ces histoires qui nous viennent d'ailleurs. j'ai une petite réserve pour la digression à propos de l'infirmière française qui ne refuse rien à Chagas en raison de ses services nocturnes ! "l'indigène" qui honore la française dans la moiteur de la jungle sans un mot.... cela fait pour moi un peu cliché, mais c'est un détail dans l'histoire et je respecte le choix de l'auteur. A vous relire Plumette |
Mokhtar
25/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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J’avoue n’avoir été que très peu passionné par cette histoire de mœurs sud américaine dont le synopsis fait un peu série B.
Mais j’ai trouvé de l’intérêt à cette écriture sous forme de découpage de film, avec scènes et plans. Car c’est bien dans le cinéma que l’auteur trouve son inspiration. D’ailleurs son style narratif éveille des souvenirs de personnages clichés qu’on a l’impression d’avoir déjà vus. Il ne m’étonnerait pas que quelques cinéphiles ici proposent des comparaisons ou détectent des allusions. Si elle est évocatrice, c’est que l’écriture narrative est de qualité, sans lourdeurs, au service de l’action. Elle donne vie aux personnages qui s’inscrivent dans l’imaginaire du lecteur. Ce qui fait que le récit « sonne juste ». Il manque juste à ce texte, à mon goût, un scénario un peu plus original. MOKHTAR, en EL |
Jean-Claude
2/8/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Perle,
Le climat est opressant, l'alternance de lieu est intéressante. L'ignorance de la situation de l'autre est un plus. Si j'ai une petite déception, c'est la brièveté. Les tourments, les sentiments, les interrogations et le côté déterministe pourraient être développés. Mais j'ai lu d'une traite. Le style y a contribué (il va avec l'histoire). La tâche rouge au côté, comme le dormeur du val... Plus sérieusement, le cycle infernal n'est peut-être pas assez appuyé. Je devrais s'inquiéter mais je n'ai pas l'impression que Murillo va être broyé ou risque de l'être. D'ailleurs, il gagne assez vite de quoi rembourser sa dette malgré sa blessure. En un jour ? Je pose la question car la temporalité n'est pas clairement exprimée et me donne l'impression que ça tient en 24h, voire moins. Murillo subit la remarque de l'Américain sans sourciller (ni ressentir de crainte pour l'avenir ?) En passant, dans quel pays est-on ? Il y en a pas mal dans le coin où les Américains ne sont pas les bienvenus. Bertis réagit quand même vite. On n'a pas son background, quelques éléments de son passé ou de ce qu'on lui a raconté. Et qu'on vienne à domicile dès le lendemain (c'est l'impression que j'ai) pour une dette de jeu... Je trouve ça rapide aussi. Après avoir terminé, j'ai eu un choc. Mais elle part sans le bébé ! En fait, il est déjà parti avec la sœur. Mais, arrivé à ce stade, je l'avais oublié. J'ai relu le début pour m'en rappeler. Juste pour dire que, quand l'information est brève et n'est pas répétée, le lecteur peut l'oublier ou la déformer. Ce qui peut altérer sa compréhension du texte, ou son ressenti. Un détail : "à revenir pissant le sang et{virgule} bien pire encore, avec une dette " Au plaisir de vous (re)lire JC |
Anonyme
2/8/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
Une nouvelle d'un endroit bien spécifique que ces enfants du fleuve. Mais elle me laisse comme un goût d'inachevé. On dirait un prélude à une oeuvre plus consistante. Autrement, l'endroit est bien décrit et l'auteur semble s'être bien documenté sur ces gens-là, comme aurait dit Brel. Le scénario aussi est bien prévisible, le diable tentant par tous les moyens les travailleurs d'ailleurs, on se doute de ce qu'il va se passer. Bref, un écrit qui se lit avec plaisir où chacun peut apporter une suite qui lui convienne. |
Donaldo75
2/8/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Perle,
Il y a une atmosphère, un climat dans cette courte nouvelle. Les deux narrations en parallèle renforcent cette impression, avec deux jeunes, parents avant l'heure, dans un décor social dénué de tralala, une forme d'épure. L'écriture est précise, sobre; il n'y a pas besoin d'en faire des caisses pour mettre en lumière les personnages, surtout Betris et Murillo. J'ai bien aimé. Bravo ! Don |
jfmoods
5/8/2018
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I) Une famille fragile
1) Une mère épuisée Betris a bien du mal à trouver le repos ("Gusmão faisait ses dents, l’avait tenue éveillée, debout, encore et encore. Chantonner, le bercer, lui donner un bâton de réglisse à mâcher, le bercer, le coucher à ses côtés sur la natte, tenter de dormir, enfin."). 2) Un père immature Murillo a trouvé un travail rémunérateur ("deux mois déjà, sur le chantier de l’autre côté du rio", "le chantier payait"), mais ses frasques passées ne plaident guère en sa faveur ("l’alcool et les virées à la ville avec les garçons pour jouer toute la nuit."). II) Un engrenage infernal 1) Rechute Le jeune homme cède à nouveau à ses mauvais démons ("quelle folie l’avait entraîné à suivre Jesuino à la ville, quelle idiotie l’avait poussé à jouer, à boire, à jouer encore, à se battre, à revenir pissant le sang et bien pire encore, avec une dette de jeu !"). 2) L'escalade tragique Le refus de Betris de servir de monnaie d'échange ("bondit vers le rio, poursuivie d’un cri de rage") va doubler cette dette - pourtant sur le point d'être soldée ("Tout était prêt."). Murillo, blessé, bientôt licencié, ne pourra l'honorer une seconde fois. Merci pour ce partage ! |
papipoete
5/8/2018
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Perle
ça dégouline de sueur le long du rio, où il ne fait pas bon être débiteur de son " kapo " ; ça dégouline de sueur et de sang quand la femme du héros devient " moyen de paiement " ; l'auteure ne révèle pas l'après révolte de cette épouse courageuse et déterminée, mais on comprend bien que l'histoire va très mal finir ( au moins pour Murillo ! ) NB la seconde strophe est particulièrement forte, le portrait de ce pauvre hère ... on voudrait l'aider, le soutenir, pousser un moment sa brouette ! |
solo974
13/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Perle,
J'aime beaucoup votre nouvelle. Grâce au choix des prénoms aux consonances étrangères et à un vocabulaire aussi précis qu'adapté ("rio", "reais", "huarache", "gumboots"), j'ai tout de suite été transportée dans votre ailleurs, auprès de vos "enfants du fleuve". Le changement de point de vue m'a également beaucoup plu : au fil de votre texte, en effet, on s'identifie aisément aux deux personnages principaux, Betris et Murillo... et l'on a peur pour eux ! Le suspense est maintenu jusqu'au bout et les dialogues - aussi lapidaires qu'inquiétants - contribuent beaucoup, selon moi, à renforcer ce sentiment de peur. Un texte sobre, précis, très bien écrit et une chute glaçante, très réussie également. Merci pour cette belle découverte et au plaisir. |
Bidis
27/8/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Dès le début, on se laisse dépayser avec délices. L'atmosphère y est. Les personnages sont bien campés. Par la suite, le texte, bien structuré, ménage le suspense.
Sur le moment, j'ai trouvé l'intrusion de la morphine invraisemblable L'alcool, oui. Des antidouleurs, oui. Mais de la morphine !!! Puis, en finale, j'ai compris : c'est parce que Murillo avait reçu un coup de couteau qu'il lui fallait plus que des antidouleurs. Mais j'ai gardé une impression d'exagération quand même. En définitive, j'ai trouvé cette nouvelle trop courte pour être aussi noire. |