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silene
28/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Pour mon goût, délicieux. J'aime tout, la cursivité de la plume et sa vivacité, les tiroirs qui s'ouvrent au fur et à mesure de l'avancée du conte, un certain ton que je ne peux m'empêcher de rapprocher d'un certain Arouet, dont la rubrique nécrologique aurait certes donné des ailes à votre héroïne, et qui illustre pour moi une manière d'écrire éminemment française.
Si je devais formuler quelques critiques, elles ne concerneraient que des détails tellement mineurs qu'ils n'ont guère d'importance, pourquoi folie entre guillemets ? Si vos lecteurs sont interloqués, les dictionnaires existent. Je trouve un peu dommage aussi de situer temporellement votre conte, avec les mentions des histrions médiatiques : dans 30 ans, nul ne saura qui ils étaient. Cela dit, bravo, je me suis régalé. |
jaimme
8/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Lecture très sympa. Le style s'améliore nettement après le premier quart (à la louche). C'est enlevé et même crédible (malheureusement...). Une lecture bien agréable. Le fond est servi par une forme de qualité.
Un conseil: allez, encore un peu plus de délire vers la fin. merci! |
Selenim
31/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une vraie réussite !
Les aventures de Fabienne, aussi légères soient-elles, sont savoureuses et constellées de ces petits riens qui font la différence. Ca donne une identité au texte, une épaisseur. J’aime ces textes pudiques qui affichent une apparente simplicité avec une certaine causticité en filigrane. L’art du second degré, du sous-entendu est bien maitrisé dans ce récit. Le personnage de Fabienne est passionnant à voir évoluer. Comment cette femme recroquevillée en arrive à projeter ses propres frustrations dans la nécrologie d’autrui. Quand la chrysalide révèle le nouveau papillon, ses ailes sont d’autant plus éclatantes et fascinantes qu’elles sont éphémères. J’ai bien aimé ces allusions à l’internet, au monde virtuel en général. Fabienne y pioche sans vergogne ces infos wikipédiesque sans se soucier de leur légitimité. La presse actuelle se dirige doucement vers cette course à l’exclusivité délaissant peu à peu les mamelles du journalisme : vérification de l’info et confrontation des sources. L’humour est omniprésent. Tour à tour léger, cynique, lyrique, il zigzague sans jamais lasser le lecteur. J’aime cette façon presque mélancolique de construire les phrases, de parler de choses simples avec affection. Les personnages, les événements, les lieux, sont justes teintés de cette pointe de folie qui fait glisser le texte de la chronique réaliste au récit humoristique. Même si les situations sont cocasses, elles gardent ce fond d’authenticité qui les garde ancrées dans la réalité. Cette subtilité évite à tout moment l’écueil de la caricature. Sur l’écriture, un modèle du genre. Les phrases sont équilibrées, dynamiques et légères. Je ne me suis pas ennuyé une seconde. Si j’avais des reproches à faire, je pointerais une ponctuation parfois excentrique et chargée, et une propension à vouloir multiplier un effet comique en surchargeant certaines phrases. Je donne quelques exemples pour être mieux compris : Le rachat du quotidien par un investisseur francophile et les restructurations qui s’en suivirent atteignirent, dans un phénomène d’ondes concentriques, la vie de Fabienne. Convoquée dans le bureau du nouveau patron, la jeune femme fut déclarée apte à entrer dans la lumière et propulsée, à son corps défendant, dans une vie d’aventures en tant que rédactrice de la rubrique des avis nécrologiques d’Indre et Loire. Ici, ces deux exemples alourdissent plus qu’ils n’amusent. La chute en demi-teinte est malgré tout bien amenée et révélatrice de notre société. Même si le trait est un brin forcé, il s’inscrit dans la continuité de la nouvelle. Pour le titre, assez moyen quand même, il mériterait quelques attentions supplémentaires. Pour conclure, bravo à l’auteur pour cette réussite. Non, ce n’est pas un texte où on ri. C’est bien plus subtil. |
Marite
31/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Effectivement, détente et humour, bien dosé et en plus très bien écrit. Merci à l'auteur pour cette pause...
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brabant
14/8/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Perle-Hingaud,
Prodigieux ! prodigieusement divertissant, décalé ! Cela ressemble à l'un de ces récits des conteurs du Midi, une pagnolade, une giononesque, une ayménosque sans l' "assent" (c'eût été bien !) mais il y a un accent qui résonne dans ma tête, comme une chanson qui entraîne, au fur et à mesure de ma lecture. Et je n'ai qu'une crainte, c'est que cela s'arrête: Blandine (Sainte ?), Pollard (rime avec "mollard" ! Oh !), Louis de la Choucasserie (choucas chouan de la chicane ?). Je devine que cela va s'arrêter avec Henri-Vianney Lebrethon (un homme "Auguste" certes !) et je me dis: Oh ! S'il te plaît, Perle, encore un, invente-moi, je ne sais pas moi, un Lazare de Béthanie... Je ne veux pas que cela s'arrête. La nouvelle est impitoyable, qui a ses règles et sa chute, voilà Fabienne qui m'échappe sous l'oeil attendri de sa grand-mère... Fabienne ! Reviens !... Reviendra-t-elle ? Doyle a bien ressuscité Sherlock... Jubilatoire ! |
Corbac
8/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une histoire simple, bien écrite, racontant les frasques d’une femme trop rêveuse pour son propre bien.
Je dois avouer avoir commencé ce texte avec une légère appréhension. Je ne connaissais pas cet auteur et le début, l’entrée en scène dans un tribunal, est loin d’être original. Comme quoi il ne faut pas toujours se fier à sa première impression, car j’ai adoré la suite. D’ordinaire, j’essais toujours de montrer du doigt un ou deux points négatifs, même s’ils sont minimes, afin d’aider l’auteur à progresser. Ici, néanmoins, je n’en vois aucun. Même la chute est délirante à souhaits. Je me contenterais donc de remercier l’auteur pour m’avoir fait passer un agréable moment et à l’encourager pour la suite. |
doianM
8/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai ouvert cette nouvelle avec l'intention de lire un petit bout, revenir plus tard si besoin, pour le reste.
L'auteur m'a fait une saloperie: il m'a gardé enchaîné jusq'au bout. Entraîné par une eau douce où des têtes de piranhas se montraient de temps en temps, dans un ballet féroce et joyeux, allant se nourrir ailleurs, peut-être du corps mi-virtuel de la société actuelle. Admirable combinaison, j'ai apprécié le symbole de la Mémée dont les restes, conservées sur le buffet, semble prévoir le succès de la petite fille dans sa carrière nécrologique couronnée par une bévue. Et le côté moral de l'histoire. Alors que dans notre monde on s'organise accidents, maladies et affaires douteuses rien que pour monter ou remonter dans l'attention du public, voilà que la "chance" peut faire d'une chute accidentelle une montée sur l'estrade. Chapeau. |
ANIMAL
8/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un petit bijou de nouvelle, savoureuse, drôle et pleine de clins d'oeil.
J'ai plongé la tête la première dans l'histoire de la douce et rêveuse Fabienne et je suis allée jusqu'au bout sans la moindre pause. Encore une victime d'internet ! Mais finalement elle a eu la vie qui lui convenait et si elle découvre la célébrité sur le tard, mieux vaut tard que jamais, justement. Et en plus la morale est sauve ! Soi dit en passant, ce genre de personne existe et elles sont à classer parmi les dangers publics... L'écriture est limpide, le scénario se déroule sans heurt. Un grand bravo à l'auteur. |
florilange
8/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'adore l'idée de s'épanouir et de réussir sa vie grâce à la rubrique nécrologique d'un journal. Fallait y penser!
L'histoire est bien construite, elle se déroule sans la moindre anicroche, sur un ton alerte, joyeux et ironique. On ne s'y ennuie pas un seul instant, porté par les phrases et les mots légers, précis et amusants, jusqu'à une chute en pirouette, inattendue et drôle. Une vraie nouvelle réussie. |
widjet
10/8/2010
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Non pas que l’écriture soit déplaisante, mais je dirais ici qu’elle est accessoire. L’important est plutôt le rythme, la cadence qu’insuffle l’auteur à son récit et celle-ci (cette cadence, donc) est suffisamment entretenue pour qu’on ferme les yeux sur un traitement somme toute assez moyen.
Le personnage, sympathique à première vue (mais finalement, plus complexe qu'il n'en a l'air - il y aurait bcp à développer sur ce personnage ambivalent, car en grattant un peu je pense que sous cette bonhomie apparente, il y a un aspect revanchard même un peu cruel qui pourrait être plus exploité) me fait penser à Imogène, cette vieille fille au physique ingrat joué par Dominique Lavanant. Dans l’esprit, j’ai aussi pensé au « Magnifique », le film avec notre Bebel national, dans cette façon de sublimer le quotidien, mais avec l’exotisme en moins. Bon, ici, il s’agit d’une comédie sans prétention (mais pas si conne) qui, reconnaissons le, atteint son but si on n’est pas trop regardant (c'est-à-dire si on ne prête pas attention aux facilités, aux raccourcis, et l’absence de crédibilité, ou la relative pauvreté des dialogues…). Parfois, il ne faut pas bouder son plaisir lorsque l’auteur s’efforce de ne pas (trop) nous ennuyer. Et puis, il y a beaucoup de plaisir derrière cette plume hésitante. Alors, soit ! Enfin, je ne sais pas si c’était aussi l’intention de l’auteur, mais un autre niveau d’interprétation (qui lui m’aurait séduit davantage si l’auteur avait poussé la critique plus loin) pourrait être perçu, un ton non dénué d’acidité vis-à-vis de cette époque « vitrine » affligeante qui nous fabrique des vedettes comme on enfile des perles. On pourrait aussi y voir (mais peut-être que je pousse le bouchon un peu loin) une (petite) satire sur le métier (vérolé aujourd'hui selon moi) de journaliste, sur la dangerosité de leurs informations lorsque celles ci ne reposent sur rien de vérifié, sur de la spéculation voire (comme dans ce texte) quand elles sont totalement pure invention. Et les dégâts terribles qu'elles peuvent causer (même si, ici, c'est la voie de la comédie qui est choisie et donc des conséquences moins tragiques). J’aurai tant aimé que sous couvert de drôlerie, la charge concernant cette dérive soit plus féroce (avec un dénouement plus mordant tant qu'à faire), qu'on puisse rire de façon plus crispée, voire un peu "jaune". Mais, une fois encore, l’intention de Perle était sans doute toute autre, plus simple, plus axée sur le divertissement sans arrière pensée cynique. Enfin, je crois... Je n’ai pas adoré, mais pas passé un mauvais moment non plus. Comme dirait Souchon : "C'est déjà, ça". Merci donc W PS : je n’évalue pas, ça m’évitera qu’on me soupçonne de quoi que ce soit. |
Dunkelheit
8/8/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je suis tiraillée entre l'écriture fluide et maîtrisée de ce texte qui se lit facilement et avec beaucoup de plaisir, et le fond qui me laisse un peu sur ma fin.
J'ai lu jusqu'à la fin en attendant quelque chose et finalement j'ai été déçue, je n'ai pas vraiment accroché malgré une forme aussi plaisante et l'histoire un peu farfelue. Le tout raconté comme un fait divers semble livré à la va vite, sans véritable chute et me frustre un peu puisqu'il y avait matière et que l'écriture si agréable aurait pu servir à plus de folies dans ce texte, finalement un peu fade. |
Anonyme
9/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Perle-Hingaud... J'ai pris grand plaisir à la lecture de cette nouvelle écrite d'une très belle plume sur un thème tout compte fait plausible. Un texte fort bien tourné et... rafraîchissant !
Merci ! Alex |
alvinabec
10/8/2010
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Délice subtil, plume vive pour une Fabienne si bien croquée qu'on la croirait du pays de Caux.
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alpy
11/8/2010
a aimé ce texte
Bien
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Une nouvelle très amusante et bien rythmée qui se laisse lire. J'ai bien aimé l'évolution du personnage de Fabienne et ses délires journalistiques.
J'ai été déçu par la fin qui m'a semblé un peu fade. J'aurais attendu la découverte d'un crime, ou quelque chose comme ça qui l'aurait rendu héroïne au lieu de chômeuse. Ca aurait aussi permis de s'en passer du dernier paragraphe sur sa vie post-journal, bâclé à mon avis. On sent que l'auteur considérait son travail fini et ne l'a écrit que par obligation. Dommage, ça aurait été un très bien avec un peu plus de travail sur la fin. Bonne continuation. Alpy |
Perle-Hingaud
12/8/2010
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Quelques précisions ici:
http://www.oniris.be/forum/a-propos-de-nouvelles-fraiches-t12341s0.html#forumpost149537 |
dvb
12/8/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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Ah oui ! ça, ça fait du bien pour se détendre en effet :)
J'ai vraiment aimé tant la fraîcheur et la candeur du personnage que l'improbable ambiance dans laquelle elle évolue, et surtout le regard qu'elle porte sur ce monde délirant par nécessité. L'humour est fin et tout en détails plus ou moins sordides. Déjà la scène d'ouverture m'avait mis très à l'aise (déformation professionnelle ^^). Une vraie réussite et le premier texte auquel je mets cette appréciation. Merci ! |
solidane
12/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très jolie texte Perle. J'ai lu, lu aussi les commentaires et reste très étonné des "j'aurais voulu plus de ou autre chose". Pour ma part, j'ai un côté un peu simple, j'aime, je suis touché ou pas. Et bien là j'aime, l'écriture est en parfaite adéquation, le récit bien rythmé, etc... J'aime qu'une histoire simple traverse un esprit (qui n'a rien de simple, circonlocuttion inutile) et qu'il la dépose naturellement.
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Anonyme
15/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Perle
Un agréable moment de lecture, les pieds en éventail dans le hamac. L'histoire glisse toute seule, l'humour est bien dosé, les touches moqueuses agréablement disséminées. Ca démange comme il faut, juste après la piqure de moustique. Une trame bien construite, une fin en pirouette et un récit que j'ai lu sans pouvoir mettre la main sur la moindre peccadille. Pourtant j'ai cherché. Merci à l'auteur. |
Jagger
17/8/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Perle-Hingaud,
Un récit agréable à lire, un humour bien dosé, pas de temps mort ou de passage à vide. Le plus dur est de rentrer dedans. Moi aussi j'aurais préféré un peu plus de fantaisie, mais le ton reste cohérent. Joliment fait. On dirait que ça ne t'a demandé aucun effort, que c'était naturel... Donc naturel à lire pour nous. Merci |
blanchette
20/8/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Je viens de finir la lecture de Nouvelles fraîches qui porte bien son titre car c'est bien une impression de fraîcheur que j'ai reçue et ça fait du bien : en effet l'ironie du ton, le contexte judiciaire du début et le thème nécrologique général laissait présager un meurtre, une issue un peu glauque, par exemple que Fabienne tue des gens pour avoir du cadavre frais à se mettre sous la dent...et je n'en avais pas envie ...et non ! C'est plus drôle que cela : notre miss devient une héroïne moderne, pas forcément moins légitime que tout ce qu'on peut voir sur nos plateaux télé ! A présent je comprends mieux ce qui se passe dans les rédactions et comment sont écrits les articles de presse, merci pour cet éclairage qui explique bien des choses ;-) !! Et surtout bravo pour le rythme, le dynamisme de cette histoire. Le seul petit "mais" serait que c'est trop court et que j'aurais aimé en savoir plus ...à suivre peut-être... |
Flupke
9/9/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Superbement délicieux. Humour, style, tout m’a ravi dans cette nouvelle très divertissante.
Très bon calcul, des enchaînements logiques, progressifs et de la spirale ascendante, jusqu’au bouquet final. J’en redemande ! |
Anonyme
26/10/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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C'est une idée amusante que de mêler les débordements de la presse people et les aspirations littéraires d'une jeune journaliste.
Comme quoi, les excès, les travestissements de la vérité, ne seraient pas motivés que par l'argent. J'ai traversé ce texte de manière très coulée, sans heurts, mais hélas sans grande surprise. C'est très bien écrit, mais je n'ai trouvé aucune de ces formules, aucune de ces petites inventions qui peuvent me surprendre et m'enthousiasmer. J'aurais presque honte de prétendre que c'est trop bien écrit. Cette réflexion, bien entendu, ne vaut que pour mes goûts propres. Restent un texte, une narration, une écriture très bien maîtrisés. |
Anonyme
15/9/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai beaucoup aimé cette nouvelle.
Cependant, deux détails petites détails en contradiction avec le récit viennet gêner le déroulement du récit introduit dans le déroulement de l'audience. - Le cliente ne peut pas voir son avocat à qui elle tourne le dos pour faire face aux magistrats. - La plaidoirie de l'avocat de la défense, qui semble mener sans transition (en dépit de la ponctuation) à la reprise à son propre compte compte par l'avocat de la partie civile. Je n'ai sans doute pas correctement compris ce passage mais il me semble qu'une plus grande scission aurait permis à l'avocat de la partie civile de rebondir sur l'histoire et non de la reprendre. |
Scipio202
28/9/2010
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C'est loooong ! pour ce que ça vaut... ça traîne, et ça traîne, et je manque de croustillant, sans compter qu'il y a de curieuses incohérences. Je suis en face de l'écririen qui se plaît à raconter une histoire sans vouloir en prendre la responsabilité.
Alors, pourquoi je dis ça ? Parce que je suis méchant ? Il y a une part de ça, mais ensuite. C'est très facile d'évoquer une idée à un lecteur, et de lui laisser faire tout le boulot. Résultat, c'est une nouvelle mode, ou je ne sais pas, mais on ne prend absolument pas la peine de décrire les personnages et encore moins leurs réactions. Leurs réactions !!! Je n'ai aucune réaction, ici, je n'ai que des actions. Elle fait ci, elle fait ça, elle pense ci, elle pense ça, ... tout s'ensuit dans un joli moule préfabriqué, et ... je le sens jusqu'ici, cette nouvelle pue ! mais pue l'improvisation mal révisée. La vieille qui ferme la porte, puis qui revient toute docile ? Pourquoi !? Le jeune qui dit non, puis qui dit oui, d'accord, puis qui disparaît, qqpart dans la maison ... pourquoi ?! il ressemble à quoi, d'abord ? A quoi ils ressemblent ces personnages ? J'ai dû faire tout le boulot... Je n'irais pas jusqu'à dire que je me suis ennuyé, j'ai presque passé un moment agréable, mais j'aurais tellement voulu passer un moment encore plus agréable que ça m'embête et me turlupine. Il y a encore beaucoup de travail à faire, il faut faire attention au décors, au costume des personnages, aux ambiances, aux inter-réactions, tout doit être travaillé en profondeur, de sorte que plus tard, la veine ingénieuse de la création n'aura plus à s'en faire. Courage ! |
JPDESGRANGE
4/10/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Trés bonne histoire, sujet original
Déroulement de l'action prennante Lecture agréable Merci à l'auteur |
Anonyme
18/10/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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Bravo ! J'ai beaucoup apprécié la lecture de cette nouvelle. Pétillante, bien écrite, un récit maîtrisé.
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Anonyme
21/11/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Très bonne nouvelle. Très sympa! Pleine d'humeur. Au début, "plate" m'a beaucoup fait rire. Plein d'ambiguïté. Savoureux à lire.
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Donaldo75
20/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Perle,
J'ai décidé d'exhumer des nouvelles bien enfouies dans le passé d'Oniris. Alors, j'ai pensé aux tiennes que je ne connais pas si bien que ça vu que je suis assez récent sur le site. Fabienne, Fabienne, Fabienne. C'est un personnage qui, au début, me faisait penser au personnage de François Merlin, interprété avec brio par Jean-Paul Belmondo, dans le film "Le Magnifique" sorti en 1973 et réalisé par Philippe de Broca. Et puis, la nouvelle a dépassé cette impression, puisque Fabienne est devenue magicienne, dans le sens où elle magnifie la vie des autres, celle des personnes décédés en l'occurrence, à travers de superbes chroniques nécrologiques. C'est déjà un excellent motif de narration, qui t'a laissé de la place pour développer la nouvelle. A un moment, je me suis demandé pourquoi Fabienne était au tribunal. Eh bien, j'ai eu la réponse quelques lignes plus tard. Comme quoi, le récit est équilibré puisque à ce que mon cerveau demande la narration le fournit. La fin est charmante. J'adorais déjà le coup de la mémé dans l'urne. Le style est alerte, virevoltant parfois, je voyais bien Fabienne dans sa Twingo, Fabienne tapoter frénétiquement sur son ordinateur portable, Fabienne exhiber sa carte de presse comme dans les meilleurs séries B américaines. Bravo ! Don |
Cairote
7/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Savoureux, voilà à mon avis ce qui caractérise le mieux ce récit, son développement comme son style, son fonds comme sa forme. Contrairement à d’autres commentateurs je n’ai pas trouvé la lecture longue du tout, j’ai savouré comme une glace en été, sans me presser.
Le seul bémol pour moi est la notoriété finale de Fabienne, à laquelle j’ai eu du mal à croire : un best-seller sur la vie d’une chroniqueuse (j’allais dire croqueuse) de nécrologie… Mais je dois admettre que même si peu plausible, voilà une idée bien savoureuse encore ! Ah oui, l’idée de la grand-mère qui veille dans son urne m’a ravi, en particulier la dernière phrase. |