Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Sentimental/Romanesque
Pierrick : Rien que Louis [Sélection GL]
 Publié le 25/07/20  -  6 commentaires  -  12087 caractères  -  81 lectures    Autres textes du même auteur

« C’est au cinquième jour d’attente que j’ai voulu crier. J’avais besoin de faire ça là-bas, près de ceux qui, chaque après-midi, traînaient devant nous leur vide et son poids indécent. »


Rien que Louis [Sélection GL]


Cholila, Patagonie. 17 septembre 2014


C’est au cinquième jour d’attente que j’ai voulu crier. J’avais besoin de faire ça là-bas, près de ceux qui, chaque après-midi, traînaient devant nous leur vide et son poids indécent. Parfois, certains le traînaient avec un chien fripé au regard mort ou serré dans une main maigre et constellée de taches, un trognon de pain dur pour des canards indolents et cons. Un jour, nous avons même vu ce vieux noyé de Morgan Cooper promener un rat sans queue au bout d’une laisse. Bien sûr, certains ont ri et causé pour dire du mal. Moi, au contraire, ça m’a brutalement privée de salive et dans ma bouche ne sont restés qu’un charnier de mots brûlés et une odeur de cendre. Puis, j’ai regardé Louis qui, très pâle, se murmurait sans doute des mots inquiétants, tout en fixant le long corps dévasté de Morgan Cooper. Un corps en faillite que l’arthrose et le venin de la vieillesse avaient peu à peu assiégé, tordu en tous sens et rendu cassant comme du verre. Ce jour-là, pour la première fois, j’ai senti que ma présence ébréchait la dignité de Louis. Je l’ai senti à ce regard soudain opaque, fermé, presque dur, un regard prêt à partir loin de moi, loin du désordre et de l’errance.


Pourtant, au cinquième jour de son absence, Louis m’a fait passer par le très silencieux Morgan Cooper un morceau de papier kraft plié en deux où il avait écrit « tout de toi respire follement en moi, mais j’ai honte, tellement honte ». À cette seconde précise, et malgré les crocs de la douleur qui me dépeçaient, j’ai su, avec cet amour infini pour Louis, qu’aucun autre homme ne déposerait un jour ses larmes et son râle dans mon ventre. Oui, dans ce plein soleil de juin, j’ai su, comme une évidence, que l’amour c’était Louis, rien que Louis. Dix-sept ans plus tard, rien n’a changé. C’est pour ça que, chaque nuit, je dors sous son ombre. Son ombre comme une couverture chaude et légère. L’ombre de mon Louis posée sur moi, ici, dans cette chambre et le silence apaisant des pierres de Cholila.


Oui, c’est le cinquième jour après le brusque départ de Louis que j’ai voulu crier. Ça, c’était juste avant que Morgan Cooper ne me tende, un peu gêné, ce délicieux et terrible bout de papier kraft. Les hommes qui passaient devant moi, Louis me l’avait confié, étaient tous rompus au rien des jours, un rien que poissait peut-être, parfois, le brusque réveil d’un amour lâchement jeté aux chiens, ou celui d’amis précieux avec leur fascinant sourire de traître. Oui, ces funestes et obsédantes images défilaient peut-être dans les yeux lessivés de ces hommes lents qui, en silence, se traînaient vers la fin. Beaucoup avaient les lèvres un peu tremblantes, des lèvres, qui sait, encore vaguement effrayées par ces jours jaunis et honteux que le temps qui passe se plaît parfois à convoquer. Depuis cinq jours, à l’exception de Morgan Cooper et de quelques autres, tous ces vieux malmenés passaient et repassaient devant moi. Des fois, certains m’adressaient un sourire cassé, un sourire qui faisait des efforts pour tenir à peu près debout. D’autres, au contraire, avaient encore un peu de boue et de risibles couteaux dans les yeux. Curieusement, ceux-là étaient plus voûtés que les autres et semblaient plus exténués. C’était comme si leur indomptable mépris les rapetissait et leur suçait le sang. Oui, depuis cinq jours qu’ils me voyaient seule sur ce banc, presque tous passaient deux ou trois fois devant moi, au lieu d’une seule quand Louis était là, près de moi. Cela en disait long sur ce qui germait dans le lait tourné de leur tête. Enfin, c’est ce que je me suis dit.


Après ces cinq jours à toujours attendre Louis malgré son mot, je me suis même demandé un instant si certains de ces hommes au bout de leur âge n’étaient pas pour quelque chose dans la brutale absence de cet homme que, oui, j’assume le cliché, j’ai aimé dès la première seconde, là, assise sur ce banc bleu du square de la Roquette. Le « square des vieilles canailles », comme me l’a confié Louis le premier jour, en me versant ce quelque chose de voilé dans les yeux. C’est là, magnifiquement inexplicable que, soudain collée à un grand calme radieux, j’ai eu cette insatiable faim de toi.


Tiens, me voilà tout à coup à évoquer notre amour en te tutoyant, comme si, le regard frais, tu étais là, ta tête posée sur mes genoux après dix-sept ans de voyage. Oui, mon Louis, c’est donc dans ce « square des vieilles canailles » que pour la première fois, grâce à toi, le soleil a ruisselé dans mon ventre. Et là, bien sûr, que j’ai bu chacun de tes mots sans qu’aucun me semble petit ou inutile. Tu parlais avec cette lenteur solide de ceux qui ont appris à polir le silence, à l’entendre peu à peu respirer au plus net, au plus caressant. À t’écouter, je ne pouvais que me blottir contre ta voix, que me laisser border par ce timbre doux comme un duvet. Assise devant toi qui étais adossé contre un cèdre immense et penché, j’attendais que tu te poses enfin sur ce banc et son bleu comme détaché du ciel.


Chaque jour, dans ce square et avec ferveur, j’ai, peu à peu, appris à me délester de mes peurs et, surtout, à ôter de toi le mot « impossible ». Oui, mon Louis, j’ai appris, malgré tes douces et vaines luttes, à te remettre au monde, à t’arracher à la hauteur de tes murs et leur odeur de larmes. À t’arracher, enfin, à ces longs soirs perclus de silence qu’effleuraient parfois, venus de quelques cellules aux lucarnes ouvertes, une toux tremblante, la pudeur d’un râle, ou encore le filet à peine étranglé d’un sanglot.


Et puis, un jour, fébrile comme on peut l’être sur la planche d’un plongeoir au-dessus d’une mer argentée, tu t’es lentement approché au bord ultime et grandiose de l’audace. L’audace d’aimer. Cette audace, d’abord comme un bruissement, un fétu de vent dans la tête. Puis, cette audace soudain comme une urgence sublime, une immédiate perfusion de vie où seul compte le saut dans la lumière. Nous avons été ces cristaux de soleil, mon amour, ces plongeurs affamés de vagues inconnues et gorgées d’écume. Elle était bien loin ta prison Saint-Paul pour vieilles épaves malades et rabotées de la tête. Cette prison où, blême et collé à tant de jours délavés, tu auras été, durant trente-six ans, ce surveillant exemplaire confit dans l’effacement et l’oubli de soi. Cette prison enfin où, logé gracieusement depuis d’anciens faits de bravoure dont seul me parla Morgan Cooper, tu continuas à vivre après ta carrière, comme on dit. C’était ta Légion d’honneur ce petit appartement saturé de gris avec vue plongeante sur le quartier cellulaire, vieille bâtisse aux pierres ridées d’où t’arrivaient parfois, le soir, ces vestiges discrets d’incurables douleurs. Et c’est de cette prison cernée d’odeurs de soupe et d’eau de Javel que, retraité à la solitude consentie, tu descendais chaque après-midi au square de la Roquette, juste en contrebas. Là, pendant deux heures, tu retrouvais ces hommes au regard de cendre qu’un fonctionnaire indolent et très pâle avait décollés, comme chaque jour, des murs de leur cellule. Parfois, comme je l’ai déjà dit, certains de ces hommes traînaient leur vide avec un chien fripé au regard mort, un de ces vieux clébards de la prison que, avec dédain, ils tiraient derrière eux comme un jouet inutile. Enfin, troublants, ces hommes épuisés picoraient souvent leur liberté jusqu’à ce qu’ils en soient brusquement saturés. Cela se devinait à leur regard soudain perdu où pointait d’abord l’inquiétude puis, très vite, l’inévitable lueur de l’affolement. C’était l’heure, pour eux, de retrouver ce qui était, peu à peu, devenu la douceur de l’ombre. Ces vieux engloutis, mon Louis, tu les as surveillés pendant des années. Avec patience, tu les as écoutés s’inventer une vie, un amour, un quelque chose auquel certains avaient fini par croire pour rester debout. Parmi eux, il y avait Morgan Cooper, le vétéran, de son vrai nom moins glorieux Maurice Bathouret, 83 ans, condamné à la perpétuité pour parricide. Ça lui allait bien ce nom mystérieux de Morgan Cooper. Il l’avait inventé, comme ça, un après-midi, en parlant aux canards. Il l’avait répété à voix haute pendant plus d’une heure pour que tout le monde se rappelle de ce nouveau nom. Et cela faisait plus de vingt ans que Maurice Bathouret était tombé dans l’oubli.


C’est donc là, dans ce square où, toi aussi, tu traînais ton ennui, mais sans faillite dans les yeux, que je t’ai rencontré. C’était un jour au teint brouillé, un jour avec, dans l’air, une vague odeur d’humus et d’ambre. C’était aussi la veille de mes 19 ans, mais dans ma vie de fille détachée du monde, ce détail n’avait aucune importance. Même chose pour celui de tes quarante-trois années de plus que tu me brandis un jour comme un danger, un funeste bouquet de roses noires et de limaille. Je me souviens, c’était un après-midi après l’amour et toute cette brume épaisse que tu venais de verser dans mes yeux. Pour la première fois, tu me parlais comme un enfant bousculé par la peur, un enfant perdu avec des mots mal fagotés, un enfant lézardé du dedans qui, soudain, m’embrassa lentement les mains, puis les posa longtemps sur ses joues froides et pâles. Tu avais le regard fragile, si fragile, un regard à la lisière du tremblement et prêt à vaciller, à recevoir les larmes. J’ai eu beau, ce jour-là, te serrer éperdument contre moi, et te murmurer à l’infini que toutes ces années entre nous n’existaient pas, j’ai bien vu que ce n’était pas seulement la peur qui te mangeait la tête. Non, « ces années de trop », comme tu les appelais, pesaient si lourd en toi qu’elles t’ont, cet après-midi-là, injecté un subtil et funeste venin. Oui, mon pauvre amour, pour supporter de déserter nos délicieux désordres, tu as choisi le terrible venin de la honte : honte de ton corps laiteux aux muscles chétifs, honte de ce corps que le temps avait déjà commencé à barioler, ici et là, de lentigos et de petits ruisseaux veineux et violacés, honte de ce corps que, près de la fenêtre, tu as regardé longtemps avec dédain. Honte, encore, de ton cri dépecé quand tu as nourri mon île et que tes yeux ne savaient plus où se mettre. Ce jour-là, mon Louis, tes yeux étaient perdus, agités, comme impatients de quitter les miens. Des yeux accablés, en souffrance, ailleurs déjà puisque trois jours plus tard, tu décidas de ne plus jamais revenir au square de la Roquette. Honte toujours quand ton regard s’est brusquement voûté alors que, drapée dans la tristesse et guettée par les sanglots, je te regardais sans rien dire depuis un long moment. Je te l’écris une fois encore, ce n’était ni ton âge ni les tempêtes dessinées sur ta peau que je voyais en te regardant. Je m’en moquais, moi, de toutes « ces années de trop » que, devant moi et le regard en exil, tu portais comme un fardeau, une punition. Non, ce que je voyais, c’était ton amour aux abois, ton amour assiégé de ronces et cette honte ultime : celle, pendant quarante-sept jours, d’avoir osé m’aimer « follement, éperdument, douloureusement », celle d’avoir bravé ce que, dans le fond, tu t’étais interdit de vivre dès cette première fois où tu m’as vue, cette première fois où il y avait dans l’air une vague odeur d’humus et d’ambre.


Non, mon Louis, la honte, la vraie, aurait été que tes yeux ne se posent jamais sur cette jeune femme assise sur un banc bleu, cette jeune femme échappée quelques mois plus tôt de la torpeur et du dégoût, cette jeune femme allongée dans un fourré, la nuit, là-bas, loin, inerte sous le ventre affolé des hommes qui jouissaient en couinant, tandis que leur visage tordu et trempé les vieillissait d’un coup. C’est comme si la mort venait de les lécher, les souiller un peu, leur prendre quelques miettes de vie.


Enfin la honte, mon Louis, la vraie, aurait été que tu ne parfumes jamais ma jeunesse, que tu ne lui mettes jamais en riant de fleurs dans les cheveux, que tu ne la serres jamais contre toi comme un soleil qui réveille le sang, et que tu la laisses noyée dans l’errance, le vide des choses et la vie sale, la vie qui ne compte pas.


Je t’aime à jamais…

Paolina


 
Inscrivez-vous pour commenter cette nouvelle sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Corto   
29/6/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Voici un texte marquant.
L'audace du thème qui se déroule tout en longueur ne peut laisser indifférent.
Le monde dans lequel est plongé le lecteur est rude, insolite.
Les détails qui viennent parcimonieusement sont peu faits pour sublimer la situation.

On est dans le cru et pourtant le cri d'amour de Paolina pour son Louis hante de désarroi chacune de ces lignes.
Le décor de la prison et du square de la Roquette sont dépeints par petites touches impressionnistes y compris ce fameux Morgan Cooper né Bathouret.

Louis est le vrai héros après une vie entière plongée dans le gris, l'ennui, le morbide et un monde que tout un chacun aurait rêvé de fuir.

La scène d'amour est exceptionnelle de vérité nue sans concession "tu as choisi le terrible venin de la honte : honte de ton corps laiteux aux muscles chétifs…" etc.

Sommes-nous dans les bas-fonds de la vie ? Paolina ne veut pas le voir ni le croire: "la honte, mon Louis, la vraie, aurait été que tu ne parfumes jamais ma jeunesse".
Ce que confirme le positionnement indiqué tout au début du texte, "Cholila, Patagonie. 17 septembre 2014", véritable tour de passe-passe pour prendre de la distance et du temps comme un avenir qui se serait ouvert malgré le square de la Roquette.

Grand bravo à l'auteur.

   Anonyme   
29/6/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Je trouve fascinante cette approche du thème de l'amour impossible, finalement vaincu. L'homme ne peut dépasser le rejet de son corps terrassé par l'âge, la femme portera à jamais son échec à retenir son amour dans la vie. Ce qui me frappe, c'est la sincérité et la lucidité de la narratrice... qui, finalement, ne servent à rien.

Une profonde mélancolie imprègne ce texte au style intense et soutenu qui l'exprime à merveille. Chapeau bas !

   maria   
7/7/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Je déplore l'emploi du "je", car j'ai eu l'impression de lire quelques pages d'un journal intime. J'ai trouvé cette confession très bien écrite, les métaphores sont belles, mais j'aurais préféré découvrir cette histoire d'amour insolite sous une forme plus vivante.

L'auteur(e) n'aurait peut-être pas dû laisser la plume à la nostalgique Paolina, mais mettre en scène ces personnages ( très forts) dans ce "square des vielles canailles".
"Rien que Louis" est, pour moi, un texte merveilleusement bien écrit, mais donne une nouvelle un peu plate (pardon pour le terme).

Merci du partage et à bientôt.
Maria en E.L.

   Yannblev   
25/7/2020
Bonjour,

Le thème est rude et difficile à maîtriser. Ici l’auteur flirte en permanence avec le pathos, marche au bord mais n’y tombe jamais ce qui aurait fichu la nouvelle par terre aussi.

C’est assez puissant que de parvenir à une déclaration d’amour forte, sincère et émouvante qui suppose un bonheur éprouvé profondément, en ne rappelant que des images, des situations, des relations, des évocations, des faits et des gestes, qui ne laissent pratiquement jamais voir un coin de ciel bleu.

Ce coin qu’on nomme espoir ? … « de divers espoir que j’ai eus, le plus tenace était le désespoir » disait un autre Louis (Aragon, in « le songe du paysan), il y a de cette idée dans ce texte un peu ténébreux et mélancolique tout du long, parfois un peu acide.

Une plaidoirie introspective sans concession qui ne laisse pas indifférent même si elle place souvent le lecteur un peu en voyeur, ou plutôt en entendeur d’une communication qui ne le concerne pas vraiment.

Merci pour ces mots.

   Myo   
26/7/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Un texte à l'écriture remarquable en tous points.
Des descriptions justes de force et de sens.

Je me suis faite happée par cette histoire et le caractère de ses protagonistes. Un lieu insolite, une lumière étrange qui sort des profondeurs ... et cette victoire de l'amour au-delà de tous les impossibles. Même si la brèche se referme aussi vite qu'elle se crée ... rien n'est vain et la force réparatrice agira.

Vraiment, j'ai adoré autant le style que la forme.
Un grand bravo.

Myo

   plumette   
27/7/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
la force de ce texte, c'est son écriture, une écriture qui a "de la personnalité " pour un thème classique mais mis en scène dans un contexte original: l'amour impossible.

La narratrice se souvient, elle rend hommage à Louis qui s'est effacé volontairement de sa vie, mais la force de cet amour partagé est toujours là.

il y a un moment de bascule dans le texte, c'est lorsque la narratrice s'adresse à Louis, ses pensées pour cet homme lui redonne vie et le voilà devant nous lecteurs, avec sa honte dévastatrice.

je n'ai pas tout compris du décor. Qui sont ces hommes qui déambulent dans le square? Est-ce que ce sont des prisonniers en liberté surveillée ? ou d'anciens prisonniers qui reviennent errer là, dans cet univers qu'ils ne peuvent quitter? on a l'impression d'être dans l'antichambre de la mort... ces hommes sont fantomatiques, et comment et pourquoi cette jeune Paolina s'est-elle retrouvée ici?
"cette jeune femme échappée quelques mois plus tôt de la torpeur et du dégoût, cette jeune femme allongée dans un fourré, la nuit, là-bas, loin, inerte sous le ventre affolé des hommes qui jouissaient en couinant "
Et qu'est devenu Louis?

la force de l'écriture balaye en partie ces réserves, la lectrice que je suis a accepté de ne pas tout "saisir" pour se concentrer sur le récit " inspiré".


Oniris Copyright © 2007-2023