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Flupke
20/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour,
Je ne pense pas avoir tout compris dans ce texte. J'apprécie la variété des styles narratifs, mais cela ne semble pas vraiment apporter d'éclairage supplémentaire. Le tout me semble légèrement décousu et je perçois pas le sens du texte. Je me demande si les mots vulgaires sont vraiment indispensables (cul, con) vu le style du texte. J'ai bien apprécié la phrase "Bienvenue en Sibérie, où tout est poésie." Mais je ne suis pas vraiment enthousiasmé par l'ensemble. Bonne continuation. ---- Explication pour l’édit de mon com: Vu la différence entre mon appréciation et les éloges dithyrambiques de certains, j’ai remis en question la manière avec laquelle j’avais apprécié ce texte. Je pensais avoir raté quelque chose et ai entrepris une deuxième lecture. Je modère juste ma sévérité, car j’apprécie davantage l’exercice de style, mais fondamentalement, je ne puis apprécier ce texte à sa juste valeur. Je constate que j’ai été influencé par une ponctuation qui pourrait être amélioré avec un peu d’attention et un lecture à voix haute pour repérer les pauses dans la diction où viendraient s’insérer logiquement qq virgules : Mais bon c’ est comme çà je suis un mec = > Mais bon, c’ est comme çà, je suis un mec En plus les bébés ont peur du docteur je suis tranquille = > En plus, les bébés ont peur du docteur, je suis tranquille D’autres points à fignoler : Je ne puis énumérer toutes les omissions de virgule, mais il me semble que ce soit un point à étudier. Des bébés géants qui pendent par les pieds = > Des bébés géants qui (ME ?) pendent par les pieds En battant longuement des ailes – imprécision : parler d’amples mouvements des ailes me semblerait plus précis que « longuement Eviter les QUE à répétitions : C'est-à-dire QUE je me vois expliquer en moins de dix minutes à la fois ce QUE je pense, ce que les femmes pensent, ce QUE je dois penser, faire, et ne pas faire. 3 QUE dans une phrase je pense que cela alourdit un peu Kalachnikov :-) De la frontière russe. Mais si j’ai bien compris on est déjà en Russie. Donc ne serait-il pas plus précis de parler frontière Ukrainienne ou Biélorusse voire sino-russe ? au bout de deux jours. Il ne nous en reste plus que 16 avant la fin (deux/16) préférer la cohérence dans la manière d’exprimer le nombre de jours deux enfants mâchonnent longuement un brin d'herbe. Dans la mesure où on mâchonne rarement pendant 2 secondes et 3 dixièmes, l’adverbe longuement me semble superfétatoire. Peut-être un adverbe à surveiller, car il ne semble pas très bien employé dans cette nouvelle ? Je te l'avais bien dit que tu étais sale et que tu assassinais. Pas très bien saisi la signification de cette phrase. Des flocons entrent dans mes narines, => Des flocons pénètrent mes narines, ? Cette relecture m’a néanmoins permis de relever quelques passages qui m’ont plu : fils d'un pygmée et d'une blanche naine. Une claque. On aurait pu s'y attendre. Finalement je vais la décrire, parce qu'elle est jolie. Sa tête est une sucette, son corps un Kinder Bueno, ses cheveux de la barbe à papa, ses jambes de la réglisse. J'avoue qu'il me prend l'envie de la croquer un peu. Alors la nuit VIRGULE je noircis des pages au crayon. J'ai déjà terminé mon premier carnet. Une odeur de bois, de conifère, âpre et entêtante. Souvenir olfactif de mon enfance à chasser les papillons en haute montagne. (bonne sollicitation sensorielle du lectorat) au clair de quart-de-lune (capillotracté, mais sympa ) comme mon amour d'autrefois qui faisait bruire sa robe en tournoyant. (mais le verbe terne (Faire) aurait pu être évité). Voilà donc un com révisé qui porte plus sur la forme que sur le fond. Le fond est intéressant, mais il ne faut pas négliger la forme. Amicalement, Flupke |
Anonyme
26/4/2010
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Génial franchement! J'ai adoré du début à la fin. Je ne classerai pas en Aventure mais en humour cependant.
Mon passage préféré: le poème, vraiment du "talent" dans la dérision! Un peu moins emballé par le début un peu long pour moi et le passage maison en pain d'épice, trop "classique", mais l'ensemble est gentiment déjanté et j'ai adoré! Kaos Bravo! |
Anonyme
27/4/2010
a aimé ce texte
Bien
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Pas mal ce voyage initiatique un peu foutraque à l'humour décalé. Les phrases courtes et le vocabulaire me semblent en adéquation avec le texte et le servent bien.
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Anonyme
29/4/2010
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Le fond de l'histoire est tordue dès le départ, l'usage du vocabulaire familier rend vite la lecture pénible.
Le style de l'auteur est farfelu, et inintéressant dans mon cas. |
Anonyme
15/5/2010
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Un texte dingue, à lire et à relire pour en savourer toutes les finesses.
On s'attend à un exercice de style à la Raymond Queneau. On se dit, ça y est le gus va nous interpréter sur trois modes le blues du convoyeur de mômes... et çà commence à déraper. Doucement, puis carrément. Le seul fil rouge (plutôt blanc en l'occurrence), c'est la Sibérie. C'est surprenant, raffiné, poétique, intelligent, inhabituel. J'ai adoré. |
jaimme
9/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un texte très fort. On imagine Dupontel dans le "rôle".
Le langage m'a un peu énervé au départ, puis je m'y suis fait et j'ai été captivé par l'histoire de cette Sibérie qui n'en est pas une, de cette folie. Meurtrière. C'est écrit avec un rythme très soutenu, et ça j'aime. C'est dense, c'est riche, c'est déjanté, mais pas du tout en fait. Bref j'ai vraiment aimé! Vraiment. Merci Placebo. jaimme |
Margone_Muse
9/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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… j’y vais, j’y vais pas… bon allez, j’ai dit que j’allais la lire de toute façon…
Mais j’ai peur moi, la boule au ventre… Et si je l’aimais pas le texte de placebo ? Le titre me promet de l’originalité. Le résumé aussi. A la fin de la nouvelle, je me dis que ça n’a pas mentit… Ca placebo, c’est le genre de nouvelle qui passe ou qui casse. Fin du suspens, t’as vu ma note de toute façon : avec moi, ça passe :) Non mais, t’étais en plein délire ma parole ? Je comprends mieux ton truc sur « semi-automatique »… Et ton délire est réussi à mon sens. C’est de l’absurde, du complètement décalé, mais je te suis quasiment tout le temps, et l’enchainement des styles ne m’a pas perturbée du tout (j’ai même aimé, et puis d’ailleurs, t’avais prévenu ton lecteur) et j’ai lu ça d’une traite, en délirant plus d’une fois. Et comme avec des mots simplement couchés sur le papier, c’est difficile de faire rire quelqu’un, bravo parce que pour ton premier texte, tu m’as fait éclaté de rires plus d’une fois. *Premières phrases : « Tuu Tuu… (…) Mais pas trop. » mdr je te reconnais là dedans et je me dis (parce que j’avais encore un peu peur) : « Ca commence bien… » avec un sourire. Juste après, tu écris : « Ca commence mal. » Bon, pour le coup, tu n’as rien fait pour, mais déjà là, j’ai déliré toute seule au bureau :) Alors pour toute ta première partie : « Ca commence mal (…) pas ce que je te dis ! ». C’est une bombe ton truc. Tu m’as accroché direct : c’est fluide, vif. Le ton et le phrasé, tes expressions, font que j’étais pendue à tes mots, tout s’enchaine nickel. Et comme tu interpelles souvent le lecteur (genre « ça vous pose un problème ? »), ça renforce mon ressenti. C’est vraiment toi qui nous embarque, et pas nous qui embarquons : j’ai rien fait pour, pas d’effort à fournir, je suis dans ton histoire et on peut commencer le voyage ;) EDIT : "Réveille-matin, 12 heures (...) géraniums." -> mdr j'adore leur chanson et forcément ça m'a ramené à ça tout de suite. Mais t'aurais pu les citer à 100% je pense (moi, j'écoute une version live avec 15 heures, mais je sais pas, ils changent peut être parfois). Et en plus, c'est pas là par hasard, t'enchaine en interpretant un truc à ta manière : "Ca vous parle pa comme image ? Moi si... marre de jouer à la mauvaise herbe." mdr. J'ADORE placebo, j'adore... :) Ton dialogue : Je pense que c’était le but, de faire un dialogue nu, sans aucune précision de gestes ou de tons des protagonistes qui viennent s’y rajouter. Comme il n’y a que deux personnes, en plus, tu ne dis même pas qui parle et on comprend très bien. C’est beaucoup plus chaud à 3 ou plus… Ton dialogue, donc : rythmé, fluide pareil. Limite, on le lit en 3 secondes. Il n’y a rien d’autre et pourtant, j’ai les deux personnages en face des yeux, j’ai leur mimique, leur ton… Alors évidemment, ce n’est pas forcément TA conversation comme tu la vois toi placebo, c’est la MIENNE mais elle est bel et bien là. C’est très bien rendu : quand elle découvre de bébé (j’ai carrément l’action devant les yeux en parallèle des dialogues), quand le narrateur hésite (« V… Vous êtes sûre ? »)… Bref, exercice réussi :) La lettre : Bon, pas grand-chose à dire, si ce n’est que ça commence sévèrement à partir en live ton truc (j’ai ris en imaginant la mère qui flippe en regardant la photo de la fille avec du scotch sur la bouche). Pour la partie poésie (c’est de la poésie ? Moi, je n’y connais rien alors je préfère demander ;) pour ne froisser personne) : C’est peut être la partie que j’ai la moins aimé. Mais c’est moi ça : pas réceptive à ce genre de choses. Le petit truc dommage que je dirais, c’est que pour la dernière phrase, tu n’as pas vraiment gardé la structure. Je pense qu’en faisant aussi court que les autres, et en gardant sujet-adjectif-verbe-COD-adjectif t’auras pu faire un truc sympa quand même. Mais bon, on peut toujours voir ça comme le gars (narrateur) qui pète un plomb. Et puis : « Bienvenue en Sibérie, où tout est poésie » c’est joli :) Ensuite, le type il est pendu dans le vide par son pantalon avec le gosse dans le sac à dos. Comment il est arrivé là ? Je ne sais pas et je m’en fous, il me fait trop rire ton texte. Pareil que le reste, ça glisse, c’est bien écrit. Et il ya des expressions, des thèmes, qui me font rire ou sourire (au choix) : le coup de la peur qui vient alors qu’il retrace les origines de son pantalon, l’élève de sixième en surpoids qui grimpe avec les mains moites, qui se demande s’il est pas en train de descendre (mdr), « J’avoue qu’il me prend l’envie de la croquer un peu. »… Le passage d’après (« Entre les arbres (…) joie perdue et retrouvée.) m’a un peu « reposée » : c’est plus calme, je dirai et moins incisif dans l’écriture. C’était pas mal non plus, mais pas le meilleur passage tout de même. (Pour moi.) Dans le paragraphe « Du pain d’épice (…) », j’enlèverai le « et » avant « de soleil ». Et j’ai adoré cette phrase : « C’est si doux et si fort à la fois, ça prend au cœur et aux poumons. » Le journal intime est bien mené. Surtout que tu ne mets que 4 jours et que c’est assez court. Ca rythme ton truc, moi j’aime bien. « C’est le printemps. Il fait -16°C. » mdr « (…) des loups se disputaient les restes. » MDR… C’est terrible mais tu l’écris trop bien. Y’a un effet de surprise parce que c’est direct, tu vas à l’essentiel et on n’a pas besoin de plus pour imaginer (de toute façon, on est stimulé depuis le début avec ce genre de nouvelle décalée). Bref, du vif et du pas lourd, ça a fait son effet sur moi :) (et je ne suis pas morbide, hein, je peux rire de tout, c’est tout) Par contre, juste après, j’aurais mis « me suis jeté sur eux » et pas « vers eux », mais bon… Dans la dernière partie, il y a plusieurs choses qui m’ont fait sourire : le coup du jeu où te reprends le dernier mot (là, je me dis quand même qu’il nage en plein tripe placebo, lol) ou l’enchainement de questions (« Est-ce que je le suis ? (…) m’est arrivé ? »). Bref, le « vous êtes fou » vient à point. On ne sait pas exactement où est le narrateur, ce qu’il fait là, ce qu’il a fait (dans la tête et en vrai)… Bon, moi ce que j’en dis, c’est que proposer un nouvelle pareille en premier texte, faut du courage et là placebo, je te tire mon chapeau (avec une courbette et tout et tout). T’as réussi tes exercices, dans l’ensemble, et c’était un voyage agréable pour moi… Et sinon… allez, tu peux nous le dire maintenant : tu viens de quelle planète en fait ? :) |
Anonyme
11/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
J'aime beaucoup mais dire pourquoi ne va pas être simple parce que l'histoire n'a pas de sens. Ni de chronologie. Mais de la suite dans les idées, ça ! Oui. "... et depuis une semaine je viens en blouse blanche. En plus les bébés ont peur du docteur je suis tranquille maintenant hin hin." J'ai pas capté mais bon, c'est pas le propos de comprendre. Faut juste se laisser porter par le délire et prendre les faits comme ils se présentent, rapidement. C'est ce qui est très agréable. Quand même, au début, on a à faire avec un conducteur de bus (et encore c'est pas sûr) qui emporte les enfants du point A au point B. D'un seul coup, je me retrouve avec un ambulancier (blouse blanche) du service prénatal - transport de bb - "Bon c'est pas tout ça, mais si aujourd'hui rien ne se passe, je fous vraiment le camp." et j'y ai cru, ce qui fait que pendant les quelques lignes suivante, j'ai cru que le héros était en train de réserver ses billets et parlait avec une dame de l'agence de voyages. "Comme celui le long d'une falaise uniquement retenu par son froc par exemple." J'ai eu du mal avec cette phrase, me demandant pourquoi la falaise avait un froc et s'y retenait. En fin de compte il y a toujours tromperie sur la marchandise et pas un seul instant, on n'entend la voix de la bonne personne, ou de celle qu'on s'attend à entendre parler. A partir de cette phrase j'ai décidé de lire rien que pour le plaisir de me laisser porter par l'étrangeté du texte. Sa verve, son imagination délirante. Et ça fait du bien. Merci pour ces sourires. |
florilange
12/5/2010
a aimé ce texte
Un peu
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À la première lecture, ce texte m'a paru complètement farfelu. En le reprenant, j'ai trouvé un fil de lecture, quoique toujours aussi débridé. Faut tout imaginer.
Il m'a souvent fait sourire. Notamment l'histoire du pantalon fabriqué en chine qui lui sauve la vie. Entre autres. Ou moins rire, notamment comment le bébé meurt. Quant à la forme, bon, les 8 styles annoncés sont bien présents. Si donc on le voit comme annoncé, soit comme un exercice de style, un petit oui seulement. Cela reste farfelu. florilange. |
Mellipheme
13/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très original et prenant.
Il y a l'histoire, ce personnage un peu bizarre qui kidnappe un gosse, part pour la Sibérie, séquestre une dame rencontrée en voyage, est sauvé d'un accident par un pantalon chinois (?), tue le bébé plus ou moins par accident, finit à l'hôpital et en sort dans un état psychologique incertain. Du contenu fort, de bons ingrédients pour un roman noir. Il y a surtout la forme, l'exercice de styles (styles au pluriel bien sûr). La partie "poésie sibérienne" est un peu faible, le délire verbal aurait pu être ici plus marqué, plus original. Ici et là, quelques facilités ou faiblesses m'ont gêné, mais l'essentiel est dans cette tentative de faire progresser la nouvelle comme une suite de "parties" ayant chacune une tonalité propre. Globalement, j'ai bien aimé. |
Mistinguette
15/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Placebo
Je voulais relire ton texte avant de te laisser un commentaire. C’est chose faite. J’ai été faire un tour sur le forum aussi et du coup j’ai compris certaines subtilités qui m’avaient échappée à ma première lecture. Moi ce que j’aime surtout, c’est ce style qui n’est vraiment rien qu’à toi. Et puis j’adore cet humour déjanté, même si selon toi ça n’en est pas. En tout cas c’est vraiment bien imité. La première phrase donne le ton et quand je l’ai lue, j’ai explosé de rire. Sinon, mon passage préféré, c’est celui de la grande leçon de psychologie féminine. Malgré ton jeune âge, tu a l’air de déjà bien connaitre les femmes ;-) Pour te dire tout ce que j’ai aimé, il faudrait que je fasse un comm. aussi long que celui de Margone, mais comme je suis une tortue du clavier, je vais m’arrêter là. Bonne continuation à toi Placebo et surtout n’arrête jamais d’écrire. |
widjet
15/5/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Pour son premier texte, on peut dire que Placebo fait une entrée remarquée.
Alors oui, c’est foutraque, éparpillé et répétitif pour accentuer cette démence, c’est parfois amusant (le ton décalé a fonctionné par intermittence comme celui du passage du kidnapping avec le scotch sur la bouche de la femme etc.… Egalement des phrases courtes qui font mouche comme « C'est le printemps. Il fait -16°C ». J’aurai aimé que tu en mettes plus, ça claque bien ce genre d’antagonisme). Mais aussi paradoxal que celui paraitre, j’ai trouvé que ton délire manquait de maîtrise. La première partie est longuette à mon sens ou alors, j’ai eu du mal à m’habituer au ton employé, au rythme. A partir de la lettre à sa mère, je me suis plus acclimaté à ton mode de fonctionnement et j’ai pu apprécier quelques traits d’esprit (j’ai souri au « Hier j'ai écouté un rossignol. Je ne savais pas qu'ils vivaient en Russie »). Le problème du texte surtout ce n’est pas tant qu’il soit décousu, c’est qu’il est souvent confus, embrouillé (sans que je sente que c’est un effet toujours volontaire), on ne voit pas toujours trop ce qui se passe, ça dit pleins de trucs en enfilade, mais ça ne montre pas assez (peut-être pour laisser le lecteur imaginer et se faire son propre trip ? Peut-être…). Un coup, la fille je la vois dans le coffre avec le gars (alors on croit que lui aussi est victime de kidnapping) puis après elle lui cause (elle n’a plus le scotch ?) et en fait c’est lui qui s’avère l’avoir enlevé. Mais alors qui le tient par le froc au milieu de la falaise ? Et puis Marie-Grégoire c’est une femme, un homme ? Tu passes du « Il » au « Elle », ce n’est pas facile de suivre. D’ailleurs tout le passage qui commence par « Je vois tout… » est embrouillé, je trouve. J’ai peut-être lu trop vite ou mal, les choses s’enchainent de façon trop nébuleuse, bref j’ai pas tout suivi. Je pense qu’on peut écrire un texte bordélique en canalisant de temps en temps son fouillis, en somme avoir un minimum de structure. Le n’importe quoi, oui, je suis client, mais il doit quand même avoir une certaine cohérence, une logique malgré tout. En gros, faire des dérapages oui, mais subtilement (c'est-à-dire presque invisible pour le lecteur) contrôlés. Et j’ai cette fâcheuse impression que justement tu ne contrôles pas toujours ton histoire. Suis-je clair (parfois, je me comprends pas !) ? Dis moi si ce n’est pas le cas. Dommage aussi que l’humour noir (le passage de la mort du bébé) ne soit pas plus et mieux exploité car ajouter la mort d’un gamin dans un texte qui se veut assez comique sur certains aspects est une démarche que je trouve plutôt courageuse et même jouissive. Niveau style, pas fan de l’écriture trop chaotique et qui finit par être trop fatigante. Ya comme un trop plein, trop de verbatim, trop de points d’interrogations, trop d’interpellations du lecteur (pas fan de ce genre de procédé) ça finit par épuiser. En tout cas, je suis content d’avoir lu ton premier opus. En attendant le prochain… W |
Anonyme
16/5/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je n'ai pas trouvé les huit exercices de style en question ! (??), ceci dit ce n'est pas grave en soit pour moi, et même s'il n'y a qu'un "style", un peu loufoque, j'ai bien aimé...
Jusqu'à ce que l'on tombe clairement dans la folie... Là j'ai trouvé cela, comment dire, un peu facile, comme si vous aviez été pris par votre propre piège, et que finalement l'histoire ne vous menant nul part vous aviez opté pour la démence... dans laquelle on peut tout mettre sans trop avoir à se justifier finalement. Mais sinon, j'ai été happée par ce récit anachronique, et par moment j'ai ri aussi, car il y a des formules assez géniales, des raccourcis presque philosophiques sur le monde. Plus "centré" et moins "barré" je crois que j'aurais carrément adoré. |
Cortese
22/5/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah, bravo ! Un texte original, drôle, bordélique et loufoque à souhait... Avec une bonne dose d'humour noir et de délire quasi-surréaliste par moments. J'ai adoré le début, l'exercice de style qui fait avancer l'histoire tout doucement, les changements d'angle et l'écriture, jamais ennuyeuse. Dommage que ça devienne un peu plus ordinaire dans le seconde partie, j'attendais encore de la nouveauté et on perçoit moins les jeux de style, parce que ce n'est plus l'écriture qui change mais les lieux et les personnages. On dirait que l'auteur s'est laissé prendre par une intrigue plutôt trash, et en a oublié de faire attention au(x) style(s). Ceci dit, ça reste bien écrit et lisible pour l'ensemble du texte.
Bref, le jeune Placebo a du talent, à n'en pas douter ! On dirait même que ce texte ovni, sorti de nulle part, ne lui a pas demandé beaucoup de travail (désolée si je me trompe :-) et que le jour où il tiendra la distance avec autant de brio que dans la première moitié, ça va être très, très bon ! Merci pour cette agréable lecture. Cortese |
alifanfaron
8/6/2010
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Un sacré bordel que ce texte. Du moins a première vue. En prenant un peu de recul, le bordel s'organise. Il y a quelque chose derrière. Bien sûr les styles variés essayent de brouiller les pistes mais on ne m'y prendra pas: il y a une unité dans le ressenti, dans ta manière de penser. Après, où cela nous mène, concrètement, je ne m'avancerai pas. Pas même d'un pas. Au final, je ne saurais dire si j'ai aimé. En tout cas, je n'ai pas détesté.
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placebo
8/6/2010
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http://www.oniris.be/forum/quelques-explications-et-remerciements-sur-siberie-de-placebo-t11284s0.html#forumpost135394
lien vers un forum où je répond à quelques interrogations des lecteurs (même à celles qu'ils n'ont pas formulées :) merci à tous pour les commentaires placebo |
silene
30/6/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je suis mauvais public pour ce genre de productions, qui me semblent souvent dangereuses quant aux écueils évidents qu'elles risquent de rencontrer : si l'intérêt s'émousse, le soufflé retombe, ce qui m'a semblé le cas. De surcroît, je n'ai pas su discerner l'intérêt véritable de la variation, peut-être, aussi étonnant que cela puisse paraître, aurait-il été judicieux de le signaler par des didascalies, peut-être.
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