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Aventure/Epopée
plume : Viajero ou L'innocence à la découverte du monde - Ila do Carneiro
 Publié le 23/06/07  -  2 commentaires  -  3429 caractères  -  73 lectures    Autres textes du même auteur

Arrivé sur l'île aux moutons, Viajero va rendre visite à une vieille connaissance. Il espère que cette personne saura lui indiquer où trouver le mystérieux mouton gris ...


Viajero ou L'innocence à la découverte du monde - Ila do Carneiro


« La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse, la vieillesse est le temps de la pratiquer. » Jean-Jacques Rousseau.



Nous y voilà, l'île aux moutons, l'île des bergers et des montagnes vertes. Tout ici est vert, la végétation est restée reine de l'île et jamais les hommes qui l'ont investie n'ont osé y toucher tant elle était belle. Les habitations étaient toutes situées sous des arbres, le feuillage était si épais qu'il pouvait servir de toit et le tronc servait de pilier central. Tout autour les murs étaient composés de vieux troncs d'arbres morts qui avaient été vidés des insectes qui grouillaient en leur cœur. Les autochtones de l'île vivent en harmonie avec les éléments des forêts et les animaux. Ils boivent le lait de leurs chèvres, en font du fromage et l'unique viande qu'ils mangent provient des insectes dont ils ont su apprendre les qualités et caractéristiques nutritives. L'odeur des feuilles, le vent du large et le chant des oiseaux sont un vrai délice pour tous les sens. Ce n'est pas la première fois que je viens ici, étant plus jeune déjà j'avais exploré les lieux avec mes défunts parents. Je connaissais d'ailleurs le vieux Sabio, c'est un vieil ami de mes parents, je me rendis donc directement à sa case afin de le saluer et lui demander quelques renseignements sur ce fameux mouton né sans un seul œil.


La case du vieux Sabio était un peu différente des autres, elle était construite à l'aide de planches et de clous comme une habitation ordinaire, c'était interdit ici de construire sa demeure ainsi, cela risquait de fâcher la nature. Mais les matériaux de cette baraque lui avaient été offerts, selon la légende, par la forêt elle-même afin de le remercier d'un grand service qu'il lui aurait rendu et personne n'avait jamais rien trouvé à redire là-dessus. Une fois arrivé devant la porte je frappai trois grands coups sur les planches.


- Qui vient déranger un vieux fou à une heure aussi matinale ?


Il était environ 4 heures de l'après-midi, Sabio avait l'habitude de dormir la majeure partie du jour.


- C'est moi, Viajero, cela fait longtemps... Te souviens-tu de moi ?

- Bien sûr que je me souviens, je ne suis pas sage pour rien ! Entre donc mais ferme la porte il fait froid en cette saison.


On était en plein été et il faisait passer les 30 degrés sur l'île, Sabio était de nature frileuse...

J'entrai donc en fermant soigneusement la porte, le vieux se tenait au milieu de l'unique pièce de la masure. Il n'y avait là qu'un lit, une chaise et une table. Il n'avait besoin de rien d'autre, l'océan était sa salle de bain, la nourriture lui était offerte par les voisins et la végétation. Et puis je ne suis même pas sûr qu'il se nourrisse ou ne se lave.

Le vieux avait encore vieilli, aussi longtemps que je me souvienne, il ne m'a jamais paru jeune. J'entrepris de m'asseoir sur l'unique chaise de la masure, lui était couché sur son lit les yeux au plafond.


- Que me vaut ta pénible visite mon garçon ? Si tu as faim prends donc de ce fromage au centre de la table.

- Non merci vieux sage, je ne suis pas là pour longtemps.


Le fromage était recouvert de poussière et dégageait une odeur acide, il ne devait pas dater de ce matin.


- J'aurais besoin que tu me renseignes sur un mouton, un mouton assez spécial...


Le vieux était une vraie bibliothèque vivante, le mouton il le connaissait bien et il m'indiqua où le trouver...



 
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   xuanvincent   
18/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Ce deuxième épisode (je viens de lire le premier épisode) de viajero donne envie de connaître la suite de l'histoire.

Qui est ce voyageur et quel est ce mystérieux mouton gris aveugle qu'il recherche ?

   colibam   
1/7/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Argh, ça coince un peu au niveau de la forme. Des lourdeurs, des maladresses et une utilisation des temps un peu brouillonne.
Concernant l’utilisation du temps, tu ne peux pas sans cesse passer du présent à l’imparfait. A titre personnel, j’opterai pour le présent afin de donner du rythme à cette scène.
Je ne rentre pas dans les détails puisque chaque changement de temps que tu opère constitue une maladresse qui saute aux oreilles.
Je vais m’attarder davantage sur les erreurs de ponctuation. Un texte (je ne parle pas de la poésie expérimentale, qui n’obéit à aucune règle en la matière) est comme un être vivant ou une composition musicale. Il respire et bat sur des rythmes particuliers. La lecture à voix haute aide souvent à placer les signes de ponctuation au bon endroit.

« Ce n'est pas la première fois que je viens ici, étant plus jeune déjà j'avais exploré les lieux avec mes défunts parents. Je connaissais d'ailleurs le vieux Sabio, c'est un vieil ami de mes parents, je me rendis donc directement à sa case afin de le saluer et lui demander quelques renseignements sur ce fameux mouton né sans un seul œil. »

En ne s’attachant qu’à la forme, il serait préférable de rédiger ce passage de la manière suivante :

« Ce n'est pas la première fois que je viens ici. Etant plus jeune déjà, j'avais exploré les lieux avec mes défunts parents. Je connaissais d'ailleurs le vieux Sabio, c’est un vieil ami de mes parents à eux. Je me rendis donc directement à sa case afin de le saluer et lui demander quelques renseignements sur ce fameux mouton né sans un seul œil. »

Ce n’est pas grand chose, j’en conviens mais cela rend la lecture plus fluide.

Je poursuis.

« La case du vieux Sabio était un peu différente des autres, elle était construite à l'aide de planches et de clous comme une habitation ordinaire, c'était interdit ici de construire sa demeure ainsi, cela risquait de fâcher la nature. Mais les matériaux de cette baraque lui avaient été offerts, selon la légende, par la forêt elle-même afin de le remercier d'un grand service qu'il lui aurait rendu et personne n'avait jamais rien trouvé à redire là-dessus. »

Il faut un point et non une virgule entre « des autres » et « elle », de même qu’entre « habitation ordinaire » et « c’était interdit » (je passe sur l’expression « c’était interdit ici » qui est maladroite).

« Il était environ 4 heures de l'après-midi, Sabio avait l'habitude de dormir la majeure partie du jour. »

Remplacer « Sabio avait l’habitude » par « Sabio ayant l’habitude » serait plus adroit mais bon, là, je chipote.

« Bien sûr que je me souviens, je ne suis pas sage pour rien ! Entre donc mais ferme la porte il fait froid en cette saison. »

Là, il manque une virgule entre « la porte » et « il fait froid ».

« On était en plein été et il faisait passer les 30 degrés sur l'île, Sabio était de nature frileuse...
J'entrai donc en fermant soigneusement la porte, le vieux se tenait au milieu de l'unique pièce de la masure. »

On était en plein été et la température dépassait les 30 degrés sur l’île (inutile puisqu’on est dessus) mais Sabio étant de nature frileuse, je prenais soin de refermer la porte. Le vieux se tenait au milieu de l’unique pièce de la masure.

« Le vieux avait encore vieilli, aussi longtemps que je me souvienne, il ne m'a jamais paru jeune. J'entrepris de m'asseoir sur l'unique chaise de la masure, lui était couché sur son lit les yeux au plafond. »

Il faut un point et non une virgule entre « vieilli » et « aussi longtemps » ainsi qu’entre « de la masure » et « lui était » (ou bien remplacer « lui était » par « lui étant ».

« - Que me vaut ta pénible visite mon garçon ? Si tu as faim prends donc de ce fromage au centre de la table. »
Une petite virgule après « faim » serait bienvenue.

« Le fromage était recouvert de poussière et dégageait une odeur acide, il ne devait pas dater de ce matin. »
Il est préférable de mettre un point virgule ou un point après « acide ».

Ces remarques peuvent paraître un peu scolaires mais elles demeurent importantes pour la lecture de ton texte, en la rendant plus fluide et agréable.


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