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Luz
22/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je n'ai pas accroché à cette lecture. L'idée est très bonne pourtant, mais pas assez travaillée, approfondie, il me semble. L'épisode de la guerre me parait de trop. On sent que c'est un texte non encore abouti, avec parfois des répétitions, des phrases qui mériteraient d'être reprises... Mais ce n'est que mon ressenti.
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Donaldo75
22/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Je commente au fur et à mesure de ma lecture ; je m’en excuse d’avance mais c’est également une bonne façon de percevoir l’impression instantanée du lecteur. La narration commence avec la description de ce qu’est l’hiver, ou plutôt comment il est vécu par Harald, puis parle du personnage, de sa rencontre avec Ron, le tout sans trop en dire mais suffisamment pour donner au lecteur les clés permettant de mieux appréhender les personnages. Le dialogue arrive à point nommé, rendant plus vivante l’histoire. Je suis moins fan des lignes décrivant le retour d’Harald. Elles sont moins tonales, plus descriptives comme un résumé de ce qui s’est passé pendant ces quatre années, moins incarnées. Ensuite, une partie de la tonalité revient mais jamais la narration de la première moitié n’est atteinte en termes d’incarnation, de manière de raconter. C’est dommage car la fin est réussie.
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Perle-Hingaud
22/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé le travail sur le personnage, surtout au début et à la fin de la nouvelle. Par exemple, l'avant-dernier paragraphe: en décrivant les gestes, l'auteur raconte l'état d'âme de Harald. Pas besoin d'expliquer davantage, l'action est éclairante. C'est plutôt le milieu de la nouvelle qui serait à étoffer ou à rendre plus "personnel": on est trop dans le vague, le général; l'incarnation du personnage se perd un peu.
Juste un point: "c’est faire comme ce soir, filer dans la montagne,", plutôt filer au nord / en forêt, par exemple, parce qu'en Finlande, la plus haute montagne fait moins de 1500 mètres d'altitude ! ;) Merci pour cette lecture ! |
Anonyme
30/1/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Nous voyons un personnage qui tourne en rond dans sa sphère. Comment s’en sortir quand il semble ne pas y avoir de remède au mal-être qui ronge. Cet être « égaré », à la recherche d’une vie authentique, épris de liberté, part tout droit devant lui sans trop vraiment savoir où tout ça l’emmènera, mais il y va. Eloge de la fuite ?
L’auteur aurait peut-être pu approfondir avec plus de densité les différents épisodes évoqués en « flash-back » au fur et à mesure que s’emballe l’engrenage de la désescalade de cet homme austère passé par la disgrâce. Quant au personnage de Ron, il me semble superflu. Malgré tout, je trouve ce texte fort bien écrit et de lecture agréable. Un grand merci ! |
Pepito
30/1/2022
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La première phrase d’un texte est souvent difficile à écrire. Le moindre détail qui cloche saute aux yeux d’un lecteur encore attentif. Tout ça pour dire que ma vieille tondeuse à gazon fume, fait de l’huile, mais reste super fiable… tant qu’on la gave d’huile et d’essence, bien sûr. ^^
Une écriture agréable, la narration à la troisième personne pour un texte si personnel m’a surpris, mais rien de grave. Puis survient le changement dans la monotonie. Le narrateur aurait pu aller fabriquer des meubles en kit en Suède (au hasard, hein. Certes, pas folichon, mais réaliste), alors que là : “Il avait reçu assez vite son contrat avec une société américaine de sécurité privée, “ et hop, direction Bagdad, sans expérience, sans parler anglais ? Plus rapide à obtenir qu’un permis de pêche. Mais le plus incongru, est qu’il en revient comme d’un stage chez Pierre et Vacances : Pfff, l’plus dur c’est l’climat. “Il détestait transpirer, dormait mal dans la chaleur étouffante”. Retour à la case départ, “ il saura fabriquer un igloo” … donne l’impression qu’il a jamais essayé. Une promenade rafraîchissante. Pepito |
papipoete
31/1/2022
a aimé ce texte
Bien
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bonjour
Une histoire d'hommes, des vrais des durs à cuire ; d'un côté l'un qui est maître du bois, l'autre expert en tirs à balle réelle ; le bûcheron se laissera tenter par cet appel au feu, mais non ce n'est pas son truc... NB une histoire presque touchante, quand l'As de la hache se montre si faible au lit, ne maîtrise plus rien ni son coeur ni son corps, et revient à son unique amour la forêt ! Un récit de " durs " qui tourne à l'eau de rose, et l'on s'attendrit à voir qu'entre les femmes et Harald rien ne peut marcher. Un récit façon Lino Ventura et Michel Constentin dans ce film qui se déroulait dans le cadre d'une scierie des Vosges... |
aldenor
3/2/2022
a aimé ce texte
Bien
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L’image de Harald se construit graduellement, par une série d’indices et d’événements.
Solitaire, silencieux. Quête d’action, d’évasion. Grande force physique. Se sentant différent de son entourage. Rencontre avec Ron, taciturne comme lui. Comment ça se fait qu’ils se lient ? Le voyage en Irak. Une existence qui lui convient. Mais pas le climat. Retour au village, dans « le froid retrouvé ». Ce qu’il aime c’est ses escapades en montagne. Il s’interroge sur le sens de sa vie. Souvenir d’une déconvenue amoureuse avec une fille. « … le silence est venu de là et d’autres choses d’avant, diffuses, trop compliquées, ne pas pouvoir dire ce qui obsède, c’est comme si ça avait gelé à l‘intérieur, une anesthésie progressive, le blanc du dehors lui est rentré dans les tripes. » Alors il s’apprête a partir avec sa vieille motoneige « il espère la panne, se perdre, et ne faire plus qu’un avec le blanc. » Excusez cette récapitulation. C’était pour y voir plus clair. Je trouve finalement que trop de facteurs sont réunis pour expliquer le mal-être de Harald. Le voyage en Irak paraît superflu, en effet « ce n’est pas son histoire » et l’échec de son aventure avec la fille qu’il aimait vient trop tard dans le récit pour l’éclairer. |
Lulu
3/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
J'ai bien aimé cette nouvelle que j'ai trouvé plus douce que je ne l'aurais cru à un moment..., comme ces fameuses filles qui pouvaient dans la supposition avoir peur de la hache... J'ai trouvé que le personnage était bien incarné dans son intériorité. Sa solitude est bien rendue. J'ai juste trouvé dommage que ce fut court et pas aussi développé qu'on pourrait l'attendre dans le départ, soit au moment où le personnage principal commence à être décrit. Cela m'a fait l'effet d'une espèce de court-métrage dans le visuel, mais avec le sentiment de pas assez. En tout cas, cela m'a semblé beau au regard du titre "Jour blanc", c'est aussi un temps court en soi, et peut-être à lire ainsi. J'ai aimé que le récit se situe dans un ailleurs que je ne connais pas et que j'ai pu entrevoir par le biais de la blancheur de la neige, de la montagne. Ce récit m'a fait l'effet d'une tranche de vie intéressante, comme tous ces anonymes que l'on croise parfois, mais que l'on ne rencontrera peut-être pas. Et la littérature est en cela une vraie chance de faire découvrir un profil, des traits de caractères, même imaginaires. J'ai juste buté sur une expression dans un passage : "à ne pas dessaouler de tout le long jour d’été." J'ai eu beau relire, et au moment même où j'écris ce commentaire, je ne parviens pas à lire ce passage sans m'interroger sur cette formulation qui me semble bancale, en tout cas pas du tout fluide. Je ne vous propose pas mieux, dans l'instant, car je ne vois pas... Mes encouragements ! |
GillesP
16/2/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Au début et à la fin de la nouvelle, il y a une vraie atmosphère. Mais en son centre, le texte est un résumé, par bribes, de la vie passée d'Harald, qui à mon sens n'apporte pas grand-chose. Peut-être que si les différentes scènes (celle avec Ron, l'épisode à Bagdad, celle avec la fille) avaient été davantage précisées, racontées plus que résumées, je me serais davantage intéressé au personnage.
L'écriture est fluide, sans fioritures inutiles. |
plumette
5/3/2022
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réflexions, explications, remerciements:
http://www.oniris.be/forum/retours-sur-le-concours-et-jour-blanc-t29946s0.html |
IsaD
20/3/2022
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé votre écriture, agréable à lire.
Un passage m'a semblé contradictoire, celui de l'histoire amoureuse. Ça commence par "C’est pire depuis qu’il y a eu cette fille. Pourtant il l’aimait bien. Mais ça a foiré. Parce qu’il n’a pas pu la baiser" pour finir par "Alors il a préféré la quitter. Sûr qu’elle n’a pas compris, elle a cru qu’il ne l’aimait pas et c’était tout le contraire". Un peu ambigu pour moi... l'aimait-il réellement ? On en doute... Cela aurait pu peut-être amener le personnage principal à changer un peu sa vision des choses. Mais non, il a finalement renoncé pour suivre son besoin, dont il n'a sans doute pas conscience, de fuir. J'ai retrouvé dans le fond de votre histoire un thème qui semble vous être cher : disparaitre, se fondre, se dissoudre... Merci à vous |
cherbiacuespe
17/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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Je suis perplexe devant ce texte. C'est une très belle introspection d'un personnage, plus complexe qu'il n'y paraît malgré la simplicité de ses projets. Pourtant il manque quelque chose. On pourrait se satisfaire de la conclusion portée par l'auteur, qui est elle-même cohérente avec l'environnement psychique du "héros". Je reste pourtant sur ma faim. L'impression est qu'il manque une portion importante de cette introspection, impression pourtant peut-être fausse. L'auteur pense avoir tout dit, le lecteur pressent un vide. Insaisissable dilemme...
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Manonce
26/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'ai bien aimé cette nouvelle.
Je suis entrée dans l'histoire qui m'a dépaysée. La digression en Irak, pour moi n'en est pas une, elle ne m'a pas paru déplacée. Quand on se cherche, on essaye... Harald a voulu changer de vie mais ça ne lui a pas réussi, alors il revient. J'ai eu peur à la fin (quand même) quand il part avec sa hache (apparemment ce n'est pas habituel). Je l'aurais bien suivi en motoneige pour savoir à quoi elle lui sera utile. Merci pour cette nouvelle. |
solinga
16/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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La partie sur la rencontre amoureuse du personnage, entrelacs de maladresse et de paralysant mal-être, est celle qui m'a le plus touchée, chemin faisant vers la fin de la nouvelle.
L'ambivalence, dans votre texte, entre la rudesse abrupte et la douceur qui se donne ici inextricablement nouée à l'impuissance se révèle une piste d'écriture féconde. Ambivalence de la blancheur impitoyable et drue de la neige, qui fait en même temps son œuvre de duvet sur les êtres et les choses. |