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cherbiacuespe
10/1/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Drame de l'alcool et tragédie des générations, somme toute. Boire trois verres est devenue une condamnation au bûcher, que l'on conduise ou pas d'ailleurs, et la méfiance est de rigueur pour tout ce qui n'est pas soi-même, comme si l'on était forcément à l'abri d'une erreur puisque la perfection est l'obligation d'aujourd'hui.
C'est bien écrit, limpide, sans accrocs. Le fil de l'histoire se lit sans heurts ni contradiction. Les dialogues transpirent comme ils se doivent les tensions existantes. On est bien dans la peau du grand-père qui panique et se questionne. Cherbi Acuespé En EL |
maria
18/1/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Les clichés foisonnent dans cette nouvelle. La solitude de Lucien,qui ne se sépare jamais de son Opinel (manie très fréquente). Le ballon de blanc au bistrot, le rouge à table...Sur la défensive quand sa fille trouve qu'il est devenu alcoolique... L'histoire de son couteau est intéressante mais un peu longue. Elle ferait une belle nouvelle, à elle seule. J'ai apprécié le rythme : c'est fluide, à aucun moment je n'ai buté. Mais surtout je trouve la fin très belle, annonciatrice d'une vie moins triste pour ce grand-père. Merci pour le partage et à bientôt. Maria en E.L. |
Anonyme
8/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour plumette,
Cette histoire, celle de Papilu est, tout en étant servie par un style fluide permettant une lecture facile, une chronique de la vie ordinaire d'un retraité, à travers son attachement à un objet simple du quotidien qui le suit tout au long de sa vie. J'ai apprécié. Un peu moins l'avis de Justine sur l'alcoolisme de son père : les gens ont tendance à dire un peu ce qu'ils veulent sur ce sujet, à juger trop facilement aussi. Mais le point de vue inverse est bien représenté également, il est clair qu'on trouvera toujours des gens encore plus excessifs dans leur consommation. Vouloir en parler à quelqu'un est un excellent point de départ vers un futur meilleur. J'espère qu'Yvonne saura conseiller Lucien. Merci pour cette lecture, Dugenou. |
Cristale
8/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La solitude et la dépendance semblent intiment liées dans ce récit.
Laquelle entraîne l'autre ? C'est difficile de le savoir. Les jolis souvenirs d'une vie bien remplie viennent embrumer un esprit qui s'en va à l'abandon. "– Tu n’as pas encore commencé le potager ?" La fracture s'annonce là. Mais l'idée d'être privé du seul rayon de soleil qui pousse à vivre appelle un dernier sursaut pour ne pas sombrer : " il s'arrête devant chez Yvonne, elle va être étonnée, mais là, pour la première fois, il sonne." On a compris les petites attentions de la charmante dame envers Lucien. Sauront-ils ensemble accorder leurs pas sur les chemins de la vie et retrouver l'atmosphère familiale tellement essentielle à cette même envie de vivre ? Voilà ce que j'ai lu de cette histoire touchante. Je ne suis pas critique littéraire mais je peux dire que ma lecture fut agréable. J'ai trouvé le style clair et fluide et l'écriture vraiment jolie. Merci plumette. Cristale |
plumedeplomb
8/2/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'ai lu deux nouvelles et j'apprécie beaucoup votre plume, il n'y a rien à dire sur le style, mais pour moi il manque un peu de couleur si j'ose dire au niveau du fond. Je n'arrive pas à compatir avec les personnages, les personnages sont trop neutres, leurs émotions sont trop molles. Par exemple je n'éprouve pas de tristesse quand Emile meurt, alors que je ne m'y attends pas. Je devrais ressentir la détresse de Lucien enfant; avoir de l'empathie et partager avec lui ce drame, mais non.
Je ne sais pas ce qu'il manque, mais il manque un truc. Du moins de mon point de vue. |
Annick
8/2/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Je suis impressionnée par le fait que vous avez magnifiquement campé votre personnage. Lucien est plus vrai que nature. Ce pourrait être mon voisin. Et puis, il y a le couteau, personnage à part entière qui le relie à Emile. Il est son objet chéri, son ami.
Il y a une grande connaissance, en tout cas une recherche approfondie sur l'Opinel. C'est une notice romancée par excellence. Le lecteur est un peu baladé par ce couteau qui inquiète . On se dit que ça va mal finir. Et puis non ! Le couteau reste le substitut de l'ami ou tout au moins d'une présence, un objet qu'il admire et dont il est propriétaire : le drame de la solitude est bien là. Quand Emile meurt, le couteau est un peu relégué aux oubliettes, il me semble. L'alcool fait alors son entrée... La fin reste en suspens... Mais il y a une ouverture. On peut imaginer qu'avec Yvonne, cela va aller plus loin et dans le bon sens ! Mais là, je rêve. En tout cas vous m'avez laissé la possibilité d'imaginer la suite. Bravo ! |
Anonyme
12/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé cette petite nouvelle sur un fond somme toute dramatique ( la dépendance à l'alcool menant à la solitude , et l'histoire de cet opinel , souvenir marquant de la disparition accidentelle de l'oncle et parrain qui le lui avait offert et dont il ne s'est jamais séparé). Le début de la descente aux enfers . La fin me semble plus optimiste et tant mieux. Peut être le début d'une belle histoire avec Yvonne qui semble l'attendre depuis un bon moment. ( Je viens de m'aperçevoir que j'avais oublié moment) , Très belle lecture . |
jfmoods
9/2/2020
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La longue analepse met en lumière l'enjeu douloureux du texte : réinvestir, par le biais du couteau, le processus de transmission. Judicieusement, Plumette laisse le lecteur fermer le rideau de cette tranche de vie en terre rhodanienne.
Voici une nouvelle attachante, documentée, habilement menée. I) Un homme hanté par le passé 1) La perte traumatisante de l'oncle 2) La spirale de l'alcool II) L'inquiétude légitime d'une mère 1) Un jardin laissé à l'abandon 2) Un conducteur dangereux III) La perspective d'un relèvement 1) Une voisine bienveillante 2) Le merveilleux cadeau d'un grand-père Merci pour ce partage ! |
solane
9/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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La solitude d'un homme âgé, l'attachement à un objet, une tendance à la boisson, l'amour d'un grand-père pour son petit fils...autant de choses simples et si courantes. Voilà qui prouve que l'on peut écrire un beau texte avec les petites choses de la vie, il suffit d'un style limpide sans recherche inutile, d'un peu de talent et d'un peu de coeur, même si en l'espèce il y a manifestement beaucoup de coeur et beaucoup de talent.
Merci pour ce beau moment. J'espère que la marque Opinel tiendra encore longtemps. Solane |
ours
9/2/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Plumette
Votre nouvelle sonne tellement juste que j'ai du mal à vous transmettre mon enthousiasme. La catégorie est bien choisie et mettre votre plume limpide au service de ce récit pittoresque où se joue un drame ordinaire est très agréable pour le lecteur que je suis. La narration est également convaincante et reflète bien le cheminement de pensée de Lucien. On s'attache à lui et on est heureux qu'il mette en œuvre des choses pour tenter de changer. Rien de pire que le fatalisme et les schéma statiques ou caricaturaux que vous avez su éviter. Le passionnément pour votre justesse et votre absence de jugement. Merci du partage. Edit: j'y pense, dans ma campagne un couteau ne s'offre pas mais s'échange toujours contre un franc symbolique ;) |
Mokhtar
10/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J’éprouve quelques difficultés quant à la plausibilité du scénario de cette histoire.
Si l’on résume et l’on simplifie au maximum les choses, deux thèmes dominent ce récit. Le premier concerne ce rite un peu initiatique consistant en la remise d’un couteau à un jeune garçon de 10 ans. Ce couteau est plus qu’un cadeau. C’est d’abord une marque de confiance, puisque cet outil est dangereux à manier. C’est aussi l’ouverture sur le travail manuel, et son apprentissage. C’est enfin une étape de l’enfant vers l’homme, puisque cette lame peut être conservée et utilisée toute une vie. Dans certaines régions, en Bretagne par exemple, le couteau dans la poche est la règle, comme la montre au poignet et..(NNON pas le portable). Le récit développe très bien l’intérêt et la beauté un peu symbolique de cette tradition quasi coutumière. Le second décrit les ravages occasionnés par l’alcoolisme, qui isole l’individu en addiction, rompant tous liens sociaux, y compris familiaux. Et l’on voit Lucien, désespéré des conséquences de sa déchéance, aspirer à s’en sortir pour vivre le seul bonheur qui lui reste : la visite de son petit-fils. Dans ce contexte, l’idée de motiver l’homme en lutte par la perspective du cadeau au petit-fils chéri, acte qui a du sens en perpétuant la tradition, est excellente. Ce qui me gêne dans cette histoire, c’est que l’on fasse coïncider le début de l’éthylisme avec l’accident de l’oncle. Cela ne me semble pas crédible. Une douleur sentimentale, la perte d’un enfant, une dépression…je comprendrais. Que Lucien soit bouleversé est parfaitement imaginable. Mais qu’il compense avec l’alcool est assez improbable. Et la rengaine obsessionnelle couteau=oncle=alcool me semble un peu artificielle. Car son addiction devient alors chronique, obligeant son épouse et sa fille à tenter de le réfréner. On peut même soupçonner de l’hérédité par la courte évocation du père. Alors, quand il perd sa femme, le cas de Lucien est déjà pathologique et quasi irréversible. Le veuvage et la solitude accentuant logiquement la déchéance. La conséquence est que la chute pleine d’espoir est compromise puisqu’une nouvelle compagne serait probablement incapable de résoudre une situation qui relève de la médecine. Je pense qu’il aurait mieux valu faire coïncider le début de l’addiction avec le veuvage. Le « combat » aurait été le même, les motivations aussi, mais l’espoir qui naît de la fin de l’histoire serait bien plus envisageable. Malgré ma grosse réserve sur le scénario, j’estime que les thèmes traités et l’idée de base qui les rassemble sont fort intéressants, et propices a des développements bien servis par une écriture aisée et agréable. Quant à la chute toute en esquisse, en points de suspension, elle est la marque de l’auteure, le poinçon authentifiant son style. |
Louis
10/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un paradoxe traverse tout le texte : un couteau qui a pour usage de couper, de trancher, de séparer révèle une fonction tout opposée, celle de relier, de rattacher, d’apparenter ; alors que le verre d’alcool associé, habituellement à l’amitié, à la convivialité, au lien social, révèle, lui, les fonctions de couper, de trancher, de séparer.
Verre et couteau inversent les rôles qu’on leur attribue communément. Le personnage central du récit, Lucien, apparaît dès le début du texte. Son profil se découpe dans le fond sombre du « café de la mairie ». Sur la table devant lui, reposent un opinel et un verre de vin. Toute sa vie désormais se joue entre ces deux choses posées là, très symboliques, entre le verre et le couteau. Le verre est le véritable couteau, c’est lui et tout l’alcool en excès qu’il représente qui le coupe de sa fille et de son gendre, Justine et Raphaël ; le sépare surtout de son petit-fils, Samuel ; le détache de tous pour le vouer à la solitude. Le couteau, lui, ne coupe pas vraiment, il « sculpte », il « taille », il « incise », il ne coupe pas. Il « épluche » aussi et « pèle » les fruits d’une façon remarquable : en « un seul et long ruban », d’un « seul tenant », sans couper, sans diviser, sans fragmenter, sans rien scinder. Tout au contraire, l’opinel unit les générations de père en fils. Le couteau de Lucien lui vient de son oncle, son père de substitution, plus proche de lui que son père biologique, géniteur absent qui « passait toutes ses fins d’après-midi au bistrot à taper la belote ». Avec ce couteau, tout un savoir-faire s’est transmis, et des connaissances, des croyances, un rôle paternel aussi, et une affection. À son tour, Lucien voudrait être à l’égard de son petit-fils ‘’un passeur de témoins’’. Le couteau a ce pouvoir symbolique intergénérationnel. Il se transmet par un don ; qui est don de soi, don du groupe familial, don de la communauté. Il est un don, un ‘’présent’’ aux deux sens du mot, un présent qui court dans le temps, du passé vers l’avenir. Il n’est pas un simple objet marchand, il ne se ‘’consomme’’ pas, ne s’use pas, ne varie pas dans le temps comme un produit de consommation. « Inchangé depuis 1896 », il est garant d’une longévité, d'une perpétuité, d’une identité dans le temps. Quand le verre a voulu se faire couteau, Lucien a recherché au fond d’un bistrot, quand est mort son oncle, le lien avec son père décédé joueur et alcoolique, père qui n’a pas été un père, et ne trouve qu’un instrument de séparation et d’isolement. Le verre, qui devait le lier à ce père, finalement le coupe des autres, coupe le fil d’une filiation. Or Lucien ne peut exister que par une place dans une lignée, dans une chaîne générationnelle. Détaché de cette chaîne, il n’est plus rien, il n’a plus de raison de vivre, plus même de plaisir à vivre. Verre ou couteau ? Il lui faut donc choisir, il lui faut trancher… Lucien choisit le couteau, il choisit l’union, il choisit de couper avec le verre et ses effets néfastes, de "couper" le verre avec son couteau, et de se lier à Yvonne, avec laquelle il pourra se rattacher à la chaîne des générations, et transmettre ainsi « son » opinel. Merci Plumette, pour ce texte d’un réalisme psychologique et social pertinent. |
Anonyme
12/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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j'ai lu les commentaires du professeur, du psychiatre, des femmes...
J'ai trouvé cette nouvelle très simple et très juste. Elle est bien écrite, fluide, simple. Elle reflète mon expérience. J'ai juste souffert de l'emploi du prénom "Roselyne" qui de plus meurt car ce prénom résonne en moi encore trop fort. |
Pouet
13/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
j'ai trouvé l'ensemble d'une grande justesse. Le tout me semble écrit "sans jugement", ce qui est parfaitement opportun. Pourtant, on peut penser que l'auteure penche plutôt du côté des arguments de Lucien que de la réaction de sa fille (et de son conjoint), mais ce n'est que mon interprétation. Quoi qu'il en soit l'aspect psychologique de Lucien, son "déni" et son côté bourru (comme le vin), ses réticences, ses objections... tout cela est très bien vu. Il en va de même pour sa fille et ses peurs légitimes. Pour moi le versant réaliste est bien ancré. Finalement, c'est émouvant. Chacun après se fera son idée quant au fond (du verre). Pour moi l'alcool est un véritable fléau aux conséquences dramatiques, pour moi il n'est ni anodin ni festif, plus synonyme de noirceur et d'enfermement que de clarté et de partage et que le pinard soit un fleuron du patrimoine français n'y change rien, mais je suis sans doute un peu trop marqué par mon expérience personnelle. En espérant que Lucien saura choisir l'amour - et l'eau fraîche ( ô, dans Opinel, il y a "eau"...) (e)Au plaisir. |
plumette
15/2/2020
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Anonyme
4/3/2020
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j'ai trouvé l'écriture d'une simplicité et lisibilité qui vous font honneur. On lit avec une impression de glisse...c'est sans anicroche, Simplicité qui vous rend proche comme les personnages de votre histoire. Ceci dit et cela n'engage que moi, j'ai eu du mal à accrocher, pourquoi? Peut-être suis je trop fan de sf dans mes goûts et j'ai laissé les histoires décrivant les affres de la société contemporaine de côté les trouvant tellement redondants : l'alcool, le conflit des générations etc... Peinture d'une société à vau l'eau...Peut-être qu'il manque quelques points de "CLIMAX" ...des points d'orgue ou l'intrigue ferait des hauts et des bas tel un manège russe ou " rollescoaster" , des rebondissements, afin de maintenir un suspens qui tiendrait, le lecteur, la lectrice en haleine, en gros l'intrigue est un peu platounette...
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Sylvaine
17/2/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour, Plumette,
Cette nouvelle, qui est avant tout une tranche de vie réaliste, n'appartient pas au genre que je préfère, mais dans son genre, justement, elle est très réussie. La narration est fluide, les dialogues s'intègrent bien au récit, les personnages sont campés avec justesse. La solitude qui conduit peu à peu à l'alcoolisme, les relations familiales, le thème de la transmission, symbolisé par le couteau, la fin "ouverte", tout est exprimé avec juste ce qu'il faut de mots, sans appuyer, et laisse ainsi une marge d'interprétation au lecteur, ce qui est la marque d'une bonne nouvelle qui fait sa place au non-dit. Bravo pour cette maîtrise technique qui n'exclut pas la sensibilité, bien au contraire. A vous relire. Sylvaine |
Robot
17/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime la réalité de ce récit. Rien d'exagéré qui aurait tourné au mélo. Un exposé - d'une écriture sans fioriture - qui montre sans porter de jugement.
Qui a tort, qui a raison ? C'est au lecteur de choisir le parti à prendre. Et puis la petite touche d'espoir finale qui laisse une porte ouverte... |
Alfin
20/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Plumette !
Je vois dans votre nouvelle plutôt un conflit de génération qui met en avant principalement l'évolution des valeurs, l'évolution des coutumes et de la société en général. Un fossé se creuse actuellement entre les sexagénaires ainsi que leurs aînés contre toutes la population plus jeune. Avant cette distinction se faisait plutôt entre le monde rural et les villes. Les moyens de communications actuels on changés cette dichotomie. Par contre, les personnes âgées qui habite en milieu rural sont doublement distanciées par le fait que la grande majorité n'a pas accroché au train Numérique. Lucien est touchant avec son opinel et le fait qu'il cache son besoin de connaitre son petit fils derrière la transmission extrêmement importante pour lui de la tradition du couteau car celui-ci le représente dans toute sa personnalité. Son alcoolisme n'est qu'une partie émergée de l'iceberg. Ce n'est pas l'essentiel du message. Il a perdu son épouse et n'a pas changé son mode de vie, il est sur le point de perdre son dernier repère et là il réagit, il franchi un pas qu'il n'a jamais franchi auparavant en allant sonner chez Yvonne. L'écriture est fluide et plaisante, les éléments sont bien amenés. Il manque peut-être un élément du surprise, le récit est relativement linéaire mais il ne pourrait pas en être autrement avec un personnage qui n'a jamais fait de grand chamboulement dans sa vie. J'aime beaucoup le sentiment très timide de révolte qui se réveille en lui, il est rendu avec beaucoup de justesse et en parfaite logique avec un personnage aussi traditionnel. Bravo pour cette photographie d'un aspect de notre monde rapide qui ne respecte pas ceux qui n'évolue pas au même rythme. Au plaisir de vous lire Alfin |
Anonyme
21/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une nouvelle d'un grand réalisme. J'aime particulièrement ici le côté humain qui transpire entre les lignes et les couteaux. Le passage entre les générations se fait au travers d'un couteau, relais hautement symbolique.
L'écriture claire et précise a su se saisir des sentiments vrais qui se mêlent aux vies banales en somme. Elle a réussi aussi à pointer du doigt l'importance de cet héritage aux yeux du narrateur. Un homme pas parfait parmi tant d'autres, qui porte lourd sur ses épaules le bagage de la vie, et s'en accommode comme il peut, tout simplement. Merci pour le partage, Plumette. Cat |
ANIMAL
4/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le couteau, c'est le croc que l'humain ne possède pas et qui lui a permis de vaincre les bêtes féroces. Et par ici dans les Alpes, l'opinel reste pour des générations un symbole de ce temps. L'offrir à son fils, véritable ou spirituel, est un geste qui perdure. Merci donc d'avoir rendu hommage à cet accessoire devenu intemporel.
Le récit de ces vies somme toute ordinaires est bien mené de bout en bout, entre bons et mauvais moments, amitiés, séparations et deuils. L'opprobre jetée sur les gens qui boivent apparaît bien ici, avec toutes ses exagérations dans un sens ou dans l'autre. Boire du vin n'a rien d'un vice, en abuser est déraisonnable mais l'intolérance envers les buveurs aussi. Tout cela, et bien d'autres sentiments, est traité ici avec habileté et fait de ce récit un moment agréable. |