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Charivari
27/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour. J'ai beaucoup apprécié ce texte, qui sonne très vrai. On sent vivre cette vieille dame, et à travers tous ces détails mis bout à bout, beaucoup de questions profondes sont posées. Le seul bémol, pour moi, c'est que j'ai eu du mal à différencier les enfants, on n'a pas vraiment le temps de mettre un nom sur chacun d'entre eux sur un texte aussi court, d'autant qu'ils ont des conjoints... Au lieu d'en avoir quatre, vous auriez pu en mettre juste 3, des rejetons, ou même seulement deux ! Mais je chipote, c'est un beau texte, profond et pudique à la fois, et terriblement évocateur.
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Mare
27/5/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un joli texte. J'ai surtout apprécié la fin. Le tourbillon du déménagement (bien rendu ! on s'y croirait !), m'a donné un peu le tournis. Je me rends compte que c'était l'effet recherché, mais j'ai préféré le calme des pensées de Jacqueline.
Une lecture durant laquelle on passe par toutes les couleurs des sentiments et au cours de laquelle on s'attache facilement au personnage principal. Oh, un détail: je crois qu'il manque un mot dans l'une phrase. "Et Guy ne lui avait aucune reconnaissance de son assistance" ? Non ? Une très belle lecture ! |
Marite
27/5/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une tranche de vie dans la ... dernière ligne droite et après une séparation douloureuse. Tout semble réaliste mais j'ai été troublée par l'attitude des enfants : comment peuvent-ils décider aussi brutalement de ce dont leur mère peut " avoir besoin " ? A la limite du manque de respect, enfin je trouve. Les larmes qui clôturent cet épisode ne sont-elles pas dues, aussi, à cet arrachement brutal de tous les souvenirs du passé ? Une belle écriture, fluide, sans heurt, qui porte l'ensemble du récit à la fois au niveau évènement et au niveau humain.
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Vincendix
27/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un récit « vrai », dans lequel je retrouve des similitudes avec un cas de mon entourage.
La maladie de Guy, une période douloureuse et usante pour Jacqueline et l’issue inéluctable qui devient un soulagement. L’attitude des enfants qui n’ont pas la nostalgie du passé et qui ne comprennent pas l’attachement de leur mère pour les meubles et les objets qui faisaient partie de sa vie, et encore moins pour les trophées gagnés sur les courts de tennis. Une nouvelle vie ? Non, un supplément au programme et qui malheureusement risque de se terminer comme le premier épisode, avec, pour Jacqueline, le rôle ingrat de garde-malade. L’authenticité et la simplicité de ce texte m’ont touché ! |
Robot
27/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai apprécié plusieurs choses dans ce récit.
L'opposition entre l'effervescence du déménagement et la réserve de Jacqueline de retour sur ses souvenirs. Un récit vrai, et nul doute pour moi qu'il se rattache à des évènements sinon vécus, du moins réels. Je ne dirais pas que les enfants sont égoïstes, mais ils ont à vivre leurs propres chemins et même si Jacqueline peut en éprouver quelque peine, je ne crois pas qu'elle ne le comprenne pas. J'aime cette fin toute en nuance, faite de chagrin, de regrets, et d'envie de vivre pleinement tant qu'il est possible. Rien de manichéen dans cette nouvelle qui ressort parmi celles du genre. |
Lulu
27/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour plumette,
j'ai parcouru votre texte avec plaisir. J'ai notamment aimé le choix que vous avez fait de tout rédiger au présent. Je trouve que cela rend votre texte plus limpide et on suit mieux les événements qui se produisent à l'instant t. J'ai bien aimé la fin, aussi, quand les émotions submergent tout à coup Jacqueline. Cela est bien rendu et tout à fait réaliste, je trouve. Personnellement, j'aurais enlevé la dernière phrase qui n'apporte rien à la nouvelle. Elle fait trop office de conclusion, de redite. Or, cela est inutile. Tous mes encouragements pour la suite. |
Anonyme
29/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour, joli texte plein de justesse. L'écriture est simple et fluide. Le fond montre bien cette tranche de vie difficile et douloureuse oú la mort rôde, oú l'arrachement avec tout ce que l'on a vécu pendant des années devient nécessaire. Bien vu aussi l'attitude des enfants certains si pressés de passer à autre chose, pour eux les objets sont des objets, pour leur mère c'est toute une histoire affective. On évite l'entrée convenue dans une maison de retraite, et non, il s'agit d'une nouvelle vie voire d'une renaissance. Fin sensible, un deuii se fait d'une histoire pour en commencer une nouvelle ! Seule critique trop d'enfants pour une nouvelle si courte, trop de similitudes avec cette série de couples, on s'y perd car pas assez de mots pour les caractériser. Moins d'enfants, moins de couples voire un petit enfant...Merci pour ce texte et bonne continuation.
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widjet
30/5/2016
a aimé ce texte
Un peu ↑
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On ressent dans cette histoire de la part de l’auteur l’envie de raconter un moment de vie sans véritablement se soucier de faire « joli » dans la forme. Les mots sont pourtant là, bien à leur place, simple, sans fioritures. Identifier les personnages est un peu compliqué, mais finalement cela n'a aucune importance puisque l'histoire ne repose pas sur eux, et qu'ils ne sont pas développés. Y'a pas vraiment une personnalité qui se dégage ou sur qui l'accent est mis qui donnerait lieu à qu'on se penche dessus. Ils font partie de l'ameublement (pour rester dans le thème) de la cellule familiale.
Le titre est à l’image du texte, il ne trompe pas sur la marchandise. Et au final, l’ensemble se lit assez bien, il coule tranquille, c’est réaliste (notamment les non-dits et les sous entendu des « pièces rapportées »), sincère, peut-être même vécu. C’est propre sans chercher à être renversant, à être plus qu’il n’est. Ce texte se lit avec plaisir et s'oublie aussi vite (ce n'est pas vraiment un inconvénient car 90% des textes s'oublient assez vite) Pas même une petite image, métaphore à se mettre sous les mirettes, non, on reste tout du long dans cette linéarité, cette humilité ou cette absence d'audace (question de point de vue) et le même objectif en ligne de mire, raconter le plus sobrement et avec modestie une histoire. C'est un choix comme un autre. Parfois, je m’en contente. Aujourd’hui, ce fut le cas. W |
hersen
30/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Plumette,
J'ai presque envie de dire « Bien vu » ! Expliquer ainsi, avec tant de retenue, un nouveau départ après l'anéantissement d'un passé. Et aussi une vie consacrée aux autres, à sa famille nombreuse. Il y a un côté très touchant qui, je pense, est dû à votre écriture d'une part mais aussi au fait que vous n'éludez pas les petits tiraillements familiaux sans pour autant les mettre franchement en avant d'autre part. A vous relire, Plumette ! |
Anonyme
31/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce que j’aime dans ce texte, c’est l’honnêteté et le fort réalisme qui s’en dégagent.
Des phrases simples pour décrire justement. Rien n’est trop dit, trop insistant et cela confère à l’histoire une subtile dramaturgie. Aucune envie de sortir les mouchoirs, pourtant c’est une peine profonde qui étreint le cœur devant ces tranches inéluctables que nous sert le destin. Sous nos yeux se déroule un moment phare dans la vie d’une tribu. Chaque protagoniste va le vivre à sa manière. Je trouve bien vu le "grand égoïsme" des enfants qui ne se sentent pas concernés par ce déménagement qui sonne pourtant le glas d’un pan entier d’une existence. C'est tellement humain ! Tous les personnages sont bien campés. A coup de subtils traits bien marqués, on peut imaginer aisément le tempérament de chaque enfant, de leur conjoint, de Jacqueline, du défunt, de la dernière ligne de vie qui s’avance et de la trame particulière qui unit chaque membre de cette famille. J’ai particulièrement apprécié que Jacqueline s’avoue avec franchise le plaisir, même si mélangé de crainte, de la nouvelle vie en solitaire qui l’attend. Ses réflexions, sur elle jeune, sur Guy malade, sur le fait de fermer aussi brutalement un livre de cinquante ans de vie, sont d’une justesse et d’une admirable sincérité. Une histoire qui me touche car, lorsqu’on ne veut pas se jeter de la poudre aux yeux, je crois que c’est ainsi que cela se passe dans la vraie vie. Un bravo soutenu pour la force de vie de l’héroïne. Elle a du répondant sous le pied, et cela revigore et donne un espoir immense. Le tout est servit par une belle et saine écriture. Merci à l’auteur |
mimosa
3/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Plumette,
C'est l'aspect réaliste qui me touche le plus: cette sorte d'abandon des enfants qui se soucient davantage d'eux-mêmes que de leur mère, en supposant froidement, sans savoir, qu'elle s'est vite consolée alors qu'elle cherche simplement à vivre; cette rapidité assez méchante et égoïste à tout bazarder sans état d'âme, sans s'interroger sur ce que peut ressentir une vieille dame lorsqu'elle quitte tous ces objets compagnons de vie. J'ai beaucoup aimé. Le style est simple, fluide et efficace. |
Gouriel
8/6/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Plumette, je ne vais pas vous comme certains commentateurs parler comme d’une menuiserie bien faite, confortable, sans véritables défauts, agréable à regarder, bref un bel objet qu’on aimerait avoir chez soi, disponible, accueillant… Non, d’autres ont ce métier que je n’ai pas. Je pense que vous avez un talent, un style, une écriture, mais, comme me disait mon prof. « Peut mieux faire » en l’occurrence, même mieux qu’une belle ébénisterie…Un objet d’art ! Pourquoi pas ?
J’aime une histoire qui comme la vôtre qui se tient, une histoire qui ne vous quitte pas, qui me force à penser au-delà de la lecture à continuer à m’interroger sur cette femme, aux raisons profondes de son déménagement, ce que ses cinquante ans de vie lui ont appris sur son présent, dans quel monde a-t-elle vécu et comment en est-elle arrivée là ? Comment le passé l’a-t-il incité à choisir une autre vie ? Je pense que notre ambition d’auteur-lecteur doit nous porter au-delà d’une première lecture, j’entends qu’un livre, une nouvelle ne nous quitte pas, qu’il nous force à penser au-delà d’une lecture, qu’il nous force à continuer à nous interroger et à nous répondre. En ce sens, il nous aide à nous améliorer. Je crains de m’éloigner un peu. J’attends la suite, chère Plumette. |
MissNeko
22/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup cette histoire. La lecture et agréable, le style fluide.
On se attache à cette veuve joyeuse. Merci pour ce moment agréable |
jfmoods
27/8/2017
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Le texte se présente sous la forme d'un compte à rebours d'une heure environ ("le train à prendre à 9 heures ! L’écran de veille du téléphone à côté d’elle indique 7 h 32.", "8 h 10.", "8 h 30.", "Le taxi sera en bas dans cinq minutes."). Jacqueline, veuve de Guy, sensiblement âgée ("... soixante-dix ans bien tassés."), dresse, à l'occasion d'un déménagement particulièrement traumatisant, un rapide état des lieux de 50 ans de vie. Clé de voûte de la perspective, la relation de Jacqueline avec ses enfants. Comment se transmet l'héritage entre générations, l'histoire d'une famille ? C'est la question obsédante qui se pose à travers ce déracinement préparant la fin de vie de la mère avec Lucien, un nouveau compagnon.
Le fils aîné, Ivan, est du genre peu disponible ("toujours entre deux avions"). La relation aux deux parents se trouve entachée d'une somme de non-dits, de frustrations ("Ivan l’a fusillée du regard, a semblé vouloir dire quelque chose, mais rien n’est sorti."). Dans quelle mesure la femme d'Ivan, Sophie, absente à ce déménagement vient-elle ajouter à cette confusion par son regard peu amène ? ("Elle s’est consolée bien vite, ta mère, tu ne trouves pas ? Moi, je pense qu’elle l’avait déjà sous le coude son Lucien."). Le second fils, Jérôme, marié à Charlotte, fait preuve d'indifférence et de mépris à l'égard de sa mère, de la gloire passée de celle-ci ("Allez ! À la benne ! On ne va pas s’emmerder à trier tout ce fourbi ! Tu n’en auras plus besoin.","Ma pauvre maman ! Ça n’intéresse que toi !", "Et puis, c’est franchement moche tous ces trucs !"). Édith, la fille cadette, épouse de Benoît, a une relation à la mère distante et construite sur l'habitude ("c’était un appel téléphonique par semaine, le dimanche soir en général."). Elle semble s'appliquer ici à remplir silencieusement une corvée ("... n’a pas dit un mot de toute la journée. Elle a empaqueté avec efficacité. Elle a pris les verres en cristal et quelques tableaux choisis par Benoît."). Seule la fille la plus âgée, Alice, compagne de Vincent, constitue un véritable point d'appui, un élément de stabilité. Confidente de sa mère ("Alice lui accordait une soirée de temps en temps.", "Elle avait demandé à Alice son avis"), elle est aussi dépositaire de la mémoire filiale ("C’est Alice, la fille aînée, qui a mis de côté le plus d’objets. Des bibelots, des souvenirs : un flacon de porcelaine ouvragé qui avait été autrefois dans la salle de bains de sa grand-mère, une fibule décorative, l’unique objet évoquant l’enfance marocaine de sa mère, une timbale en argent aux initiales du frère disparu et le secrétaire-bureau marqueté, un peu lourd, où elle avait vu, pendant des années, son père remplir de chiffres des petits cahiers d’écolier."). Merci pour ce partage ! |
monlokiana
28/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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j'ai vu l'auteur sur le forum d'une discussion (à propos des commentateurs de nouvelles et de l'endroit où ils se trouveraient :) ) et je me suis dit que la meilleure manière de découvrir l'auteur est d'aller lire sa première nouvelle sur Oniris et... en fin de compte... qu'est ce que j'ai aimé cette nouvelle et la manière dont vous nous laissez le temps de la découvrir (au début pas tellement, seulement par le biais du pronom personnelle (elle) mais après vient l'entourage, le prénom, l'âge, le vécu). J'ai beaucoup aimé cette dame et son histoire très touchante. c'est écrit de manière très fluide, très simple, le style parfait pour raconter l'histoire touchante d'une femme simple et attachante qui prend un nouveau départ et oublie le passé.
Merci à vous, pour cette nouvelle qui raconte bien plus qu'un simple déménagement :) |