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SaulBerenson
9/11/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci pour la balade.
Tout la Bretagne s'appelle" Ker" quelque chose... Ouessant c'est le bout de la fin de l'Europe, tout à l'ouest. Capitale du vent, à la pointe de la pointe. Bon, j'arrête là, le narrateur a tout dit, tout dépeint, caractère des iliens compris, et il l'a fait plutôt bien. "Ecoutez le vent jusqu'à l'hypnose"...plus rien à dire après cela, juste écouter. PS: Je m'en vais quand même rajouter une buche dans la cheminée. |
Anonyme
13/11/2020
a aimé ce texte
Un peu ↓
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« Allons bon ! que je me dis à la première ligne de dialogue. Le gars est écrivain. » Et je m'apprête à grognasser sur le fait d'écrire sur l'acte d'écrire, sujet ô combien rebattu, mais l'écriture coule plutôt fluide jusqu'à présent, je continue.
Un écueil sur la phrase Deux gros massifs (...) l’humidité le fait éternuer. que je trouve indigeste, mais pourquoi pas, c'est le pays du granit, on avance contre le vent, c'est rude. L'autochtone breton, âpre comme son environnement, garde ses distances avec l'intellectuel qui s'en retrouve un peu piqué. Soit, et après ? Après, la grande nature permet à Louis de retrouver les forces vives de son moi intérieur et de compléter son œuvre qui désormais, loin des artifices de la technologie, se bâtira sur l'authenticité du papier. La culture l'a échappé belle ! Et pis voilà, c'est fini. Je ne dis pas qu'il faille s'interdire des sujets. Je dis que certains sujets ont été tant et tant ressassés qu'il devient difficile de sortir, quand on les aborde, du convenu et de l'enfoncement de portes ouvertes. Je n'ai pas le sentiment qu'ici vous y parveniez. L'écrivain éloigné du réel qui le retrouve dans la rudesse des hommes « vrais » et de la nature forte, pardonnez-moi, je trouve qu'on est dans la tarte à la crème. En outre, à mes yeux, l'écriture ne parvient pas à transcender ce qui m'apparaît comme le convenu du propos. Elle m'a paru agréable dans l'ensemble, mais non exempte de clichés, par exemple gerbes d’écumes bouillonnantes rafales désordonnées blanc de l’écume le ciel plombé les trouées de lumière flux et reflux de l’eau |
maria
6/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Plumette,
Comme Louis je n'étais jamais allée à Ouessant. Comme lui, habitante du sud, je me suis étonnée de voir tous les volets fermés. Je me suis détachée de lui quand il a été question de sa venue ici. Mais après tout c'est son histoire qui est racontée. J'ai trouvé l' omniprésence du vent très bien décrite, et sa puissance - si forte qu'on remarque son absence- bien rendue. L'écriture est juste, fluide, la réponse à la poétique et intrigante question : "à partir de quel moment un horizon devient-il un paysage ?"est visuellement très belle. Ailleurs Louis est une vedette, ici un anonyme ! A méditer... Merci du voyage, Plumette. |
Luz
6/12/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir plumette,
C'est une très belle nouvelle sur le thème de la nature sauvage et son impact sur l'être, la solitude aidant. Je crois que de nombreux écrivains ont tenté ce genre de petite aventure (Jim Harrison par exemple). J'ai beaucoup aimé la troisième partie qui se clôt avec « j’ai senti le cœur énigmatique de la mer ». Le personnage semble plongé dans un autre élément, entre la terre et l'eau. Et puis, Louis "découvre" la poésie, peut-être seule à rendre compte de ce genre d'expérience, d'émotion intense. J'aime cette nouvelle ; vraiment, bravo ! Luz |
Anonyme
6/12/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Un récit entre le ciel et l’eau, entre les spots délaissés et la solitude présente qui a la profondeur d’une rédemption. Toute cette histoire se passe là, loin du monde et plus près de l’âme de la nature ; au cœur des tourments du vent et de l’apaisement, dans un dépouillement et un lyrisme mêlés. Car c’est bien le portrait d’un homme passé par les tourbillons du succès, puis le désenchantement des gens et des choses, jusqu’à atteindre la grâce, comme si soudain revenu de la réalité et des artifices du monde et atteignant l’essentiel, dans une sorte de rédemption créative aux souffles de la muse et du noroit.
Dieu que c’est beau et comme la nature est belle ! Peut-être que c’est simplement cela que de vivre et aussi aimer. CLAP ! CLAP ! CLAP ! pour cette belle page si sensible. dream |
Malitorne
8/12/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Ce n’est pas un joli titre qui peut faire une nouvelle. Je me suis ennuyé, profondément ennuyé, et même les descriptions bien rendues d’Ouessant ne sont parvenues à me faire sortir de cet état. L’écriture, comme à son habitude, est propre et soignée mais, hélas, repose sur du vide. L’histoire souffre d’un manque criant d’imagination. Je ne cherche pas à coller aux basques de socque mais partage entièrement son avis que j’aurais formulé de la même façon : l’écrivain en panne d’inspiration qui rejoint la nature sauvage pour se ressourcer, non, par pitié ! Ou bien alors il aurait fallu trouver un épilogue qui sorte du déjà vu. Par exemple l’écrivain, en flânant sur le port, rencontre un vieux pêcheur. Celui-ci l’emmène plusieurs fois en mer. Subjugué, l’écrivain balance sa plume aux oubliettes et rachète le bateau de pêche du vieux qui part à la retraite et lui a appris le métier. Il devient lui-même marin pêcheur. Et vous finissez avec une belle image de cet homme nouveau à la barre de son bateau qui fend les flots. Quelque chose qui détonne, quoi !
J’ai l’impression Plumette que vous n’osez pas quitter votre zone de confort, vous en avez pourtant largement les moyens. |
Alfin
7/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un moment suspendu que l'on aimerait vivre. L'auteur ajoutera-t-il de la poésie dans ses écrits ? Oui, évidemment il n’est pas insensible à son environnement.
Je ressens dans tes mots toute la solitude de l’auteur au moment ou il débarque du bateau, l’inconfort auquel il n’est plus habitué, se demandant sans doute aussi pourquoi il s’est fourré là-dedans. Puis il se pose, s’enracine pour se retrouver finalement. Contrairement à d'autres, je ne pense pas que tout écrit doit tendre vers une avalanche d’action ou d’intrigues, se fardant de superlatifs à chaque instant pour captiver son lecteur. Les plus belles histoires s'écrivent aussi dans la lenteur, comme le dirait Farinetti pour le slow food, j'aime le slow writing dans lequel tu nous emmènes Plumette. Merci pour cette promenade au grès des embruns ou de la brise, qui insuffle l'inspiration (ça fait beaucoup de souffle invisible ça :-) ). |
Pouet
8/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut,
j'ai particulièrement apprécié l'écriture avec ses petits éclats de poésie, sans doute n'est-ce pas pour rien qu'elle est évoquée à la dernière phrase. De nombreux passages charment, subtils et évocateurs... "L'ambiance" y est fort bien campée. Alors bien sûr, le thème de l'écrivain "lassé" par le succès et se confrontant aux éléments naturels par peur de "perdre l'inspiration" n'est pas particulièrement original, encore faut-il bien le traiter. Pour moi, c'est le cas ici. Je ne sais trop qu'ajouter d'autre si ce n'est que, encore une fois, l'écriture m'a convaincu et que je me suis laissé agréablement embarqué avec Louis Danver sur l'île d'Ouessant. Au plaisir. |
ferrandeix
8/12/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Nouvelle remarquable, très bien écrite. Le thème du récit et pourtant simple: un auteur arrive dans une île de l'Atlantique et retrouve l'inspiration. L'atmosphère de cette solitude au milieu des éléments se trouve très bien suggérée. Pas vraiment de chute à la fin de cette nouvelle, mais une fin logique qui réalise bien une unité d'action, notamment avec l'idée au départ de cet auteur stérilisé par la vie mondaine, et en mal d'inspiration. Le style, très sobre, est élégant, imagé. On reste sous le charme. Cette page démontre que l'adhésion du lecteur à poursuivre sa lecture, le suspens créé, peuvent être obtenu par une grande économie de moyens.
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Lulu
8/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Plumette,
Un vrai régal que cette nouvelle qui nous emporte vers des contrées qui nous insufflent une certaine évasion, tout comme pour Louis. Je me demandais ce qui pouvait bien se cacher derrière ce titre énigmatique "Le souffle de l'invisible". Sans doute chacun peut-il l'interpréter comme il le souhaite, mais à la lecture de tes mots, au-delà des derniers où tu évoques l'évidence de la poésie de façon claire, on perçoit surtout, ou à tout le moins, je perçois, à te lire, une écriture affirmée de qualité qui nous fait vivre auprès des personnages et de cet horizon qui s'ouvre finalement... L'écriture semble ainsi comme une mise en abyme de ta propre écriture où, nous, lecteurs, et auteurs aussi, souvent, sommes peut-être amenés à lire et à vivre l'écriture dans un certain détachement. Bravo pour cela ! Bien sûr, ce texte m'a rappelé des souvenirs - personnels, donc - mais tu as réussi à m'entrainer ailleurs, et ton propre récit. La prégnance des éléments est majeure, tout comme la présence humaine dans mon ressenti, suite à tes mots. Je me suis demandé pourquoi tu avais écrit que le personnage - Louis - avait recherché d'abord l'interrupteur sur sa droite... Car, plongée dans la narration, j'aurais peut-être recherché à gauche... C'est ton adverbe "logiquement" qui m'a interpellée. Les mots que tu as mis en exergue m'ont beaucoup plu, et j'ai aimé les retrouver dans le récit, dans leur contexte. Je me suis arrêtée sur cette formulation : "C’est plus bien la saison pour la location". J'ai eu du mal à la saisir, comme si elle avait été mal formulée. Mais j'ai aimé prendre du recul et voir que ces mots faisaient partie intégrante d'un dialogue. Les mots parlés ne sont pas nécessairement les mêmes qu'à l'écrit... Merci du partage et au plaisir de te relire ! |
Anonyme
8/12/2020
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Bonjour Plumette,
L’écriture est principalement soignée et coule paisiblement, ce qui sied sans doute très bien à l’ambiance de la nouvelle. Au début, toutefois, il y a un certain nombre de phrases nominales. Plus curieux encore, un mélange de portions de phrases verbales et de portions de phrases nominales, séparées seulement par des virgules. Je vous avoue que cela m’a parfois été désagréable, parfois moins, mais quoi qu’il en soit, puisque ceci se démarque du reste du texte, bien écrit, c’est qu’il doit s’agir d’une recherche de style et, en cela, c’est à saluer. L’ambiance est bien rendue et j’ai pu m’y projeter. Bon, j’essaie de retarder la partie moins agréable de mon commentaire, mais il faudra bien que j’y vienne :) Je vous l’écris tout net : si le sujet est l’histoire d’un écrivain qui se ressource au contact de la nature, dans le plus parfait anonymat salvateur, ça ne m’intéresse pas du tout et le texte m’a paru fort long juste pour ça. Cependant, je peux supposer que la dernière phrase, l’une des plus importantes d’une nouvelle sinon la plus importante, en donne l’orientation. Dans ce cas, il s’agirait d’un écrivain basculant de la prose vers la poésie. Ceci me paraitrait déjà plus intéressant. Le problème, c’est que je n’ai pas senti ce basculement. Je comprends bien sûr que vous marquez ce basculement par les deux phrases suivantes : À l’abri dans la cabane, Louis a noté ces quelques mots « j’ai senti le cœur énigmatique de la mer ». Puis il a parcouru le plan de son nouveau roman en cours, a vite refermé l’ordinateur avec un soupir d’ennui. Mais ça ne me suffit pas du tout. Je sais bien sûr aussi que Louis Danvers n’est pas le narrateur de la nouvelle et cela pourrait paraître audacieux de confondre les deux, mais j’aurais bien vu le style de la narration évoluer progressivement et basculer lui-même de la prose vers la poésie, par exemple par l’utilisation de figures de style, de métaphores ou que sais-je. Une personnification de la mer dans la phrase clef du basculement, c’est beaucoup trop léger. Après tout, c’est peut-être un processus que vous aviez entamé par l’utilisation de phrases nominales, pour rendre le début plus abrupt, mais, même si le reste du texte est très correctement écrit, il demeure peu inventif et n’échappe pas aux clichés, ce qui me parait tout de même être l’antithèse de la poésie. Votre intention pourrait donc être intéressante, mais tel quel, j’ai trouvé le texte fort long pour ce qu’il raconte. Au fait, je suppose qu’il n’y pas de taxis à Ouessan ? :) |
Charivari
9/12/2020
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Bonjour Plumette,
un chouette "carnet de voyage". C'est à la fois la critique positive et la négative: c'est très bien écrit, décrit avec précision et ça se laisse lire très bien, malheureusement, je trouve qu'il n'y a pas grand chose au-delà de cette description de Ouessant: le personnage principal est juste esquissé, les descriptions un peu trop terre à terre à mon goût. J'aurais aimé en filigrane avoir plus de renseignements sur le vague à l'âme de l'auteur, et des images plus frappantes, plus osées. Je retiens tout de même les deux reflexions que notre écrivain note sur son carnet : l'horizon est-il un paysage et "j'ai senti le coeur énigmatique de la mer". Très bon. Mais, malgré mon bémol, c'est un bon texte, bien écrit. Au plaisir de vous relire |
hersen
11/12/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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La nouvelle vaut par l'aquarelle qui se déroule sous nos yeux, l'ambiance y est assez bien dépeinte.
Par contre, le personnage n'a pas de consistance, et c'est là le problème, puisqu'il est acteur principal. J'ai attendu qu'il lui arrive un super gros truc, du genre de ce qu'il n'aurait jamais attendu, qui, soit le fait se remettre à écrire comme un forcené, soit (et j'ai un penchant pour cette version) l'éloigne à jamais de ce monde de l'édition car finalement, il a trouvé bien plus marrant, bien plus excitant, bien plus "vrai", de se lancer dans autre chose que lui aurait fait découvrir Ouessant. Du genre un coup de baume qui le réveille. Car, et c'est là où le bât blesse le plus pour moi, sa vie à Ouessant à l'air tellement ennuyeuse à attendre que les embruns le fouette, que je ne lui trouve pas vraiment de consistance... et que je me demande bien ce qu'il peut écrire (ou a pu écrire) de décoiffant. il me reste donc, en fin de lecture, une déception de ce personnage principal. Je pense que tu aurais pu le faire plus "vivant" en changeant de temps à autre le registre de ton écriture. (Bon, on m'a reproché de la platitude dans ma dernière nouvelle, je ne suis donc peut-être pas la mieux placée pour te faire cette critique-là.) Mais la balade à Ouessant fut dépaysante, ce qui est appréciable en ces temps figés ! Merci de la lecture, en espérant que tu ne sois pas chagrinée de mon com qui, à défaut d'être rude peut-être, n'en est pas moins très sincère. J'aimerais bien te lire, un jour, dans du plus déjanté. Ou en tout cas, du un peu moins sage. |
ANIMAL
12/12/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Une nouvelle d'ambiance que j'ai bien aimée, avec la métamorphose de Louis qui s'adapte au climat local tout en douceur. Il accepte l'île et elle l'accepte aussi, en toute quiétude malgré la rudesse des éléments.
Il n'y a aucun coup de théâtre et il n'en est pas besoin. L'exergue pose une question et le texte y répond, tout simplement. Une jolie balade contextuelle dans ce milieu fermé alors que géographiquement il n'y a pas plus ouvert qu'une île sur le monde. |
plumette
17/12/2020
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remerciements et discussion:
http://www.oniris.be/forum/a-propos-de-le-souffle-de-l-invisible-t28778s10.html#forumpost398353 |
jfmoods
14/5/2024
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I) Un drôle de voyageur
1) Un écrivain en fuite 2) Une impréparation totale II) Un lieu peu hospitalier 1) L'indifférence quasi générale des autochtones 2) Des conditions météorologiques pas très favorables III) Les incomparables vertus du dépaysement 1) Des sens submergés 2) L'inlassable musique des mots Merci pour ce partage ! |