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Vilmon
20/9/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Le fil du récit est divergent bien qu’il converge sur le sujet de la possession de l’être aimé. L’introduction écrite comme le descriptif d’une pièce de théâtre met trop d’importance alors que le récit passe à autre chose par la suite qui n’est plus la pièce. Je comprends que celle-ci amène l’acteur à revivre et se questionner sur un événement passé et qu’il forme un pont. Par contre, je crois qu’il aurait été préférable de décrire comment cet acteur prend place sur cette scène révélatrice. La fin est plutôt abrupte pour terminer avec éclat sur le message que pour être heureux, il ne faut rien posséder. Mais je crois qu’il faut l’étoffer un peu pour que personnage principal fasse le lien avec « on ne possède pas l’être aimé ». Le déroulement du récit se fait bien, par contre il faudrait corriger quelques tournures de phrases, je crois, pour améliorer l’écoulement. |
Anonyme
7/10/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Plumette,
Au moment où je referme votre nouvelle, je me rend compte que je suis restée en surface du début à la fin. La première partie en forme de huis clos théâtral nous entraîne vers le monde de la musique classique et l’amorce d’un drame amoureux avec la jalousie pour chef d’orchestre. La deuxième partie nous transporte par le biais de souvenirs amers vers la Bretagne et rebelote la jalousie. Le triptyque se finit à Lyon avec Pipo le chien et son maître marginal, tous deux montrés de manière sympathiques. Tout ça finit par une petite morale un peu galvaudée, pour être heureux, vivons de rien… Mouais... Quand on peut avoir tout, je ne pense pas que cela nuise plus que cela au bonheur, mais bon, cette formule boucle la nouvelle sur le thème de la possession. J’ai lu avec plaisir, mais l’ensemble manque de force évocatrice, les protagonistes d’épaisseur, et l’écriture de vivacité dans les dialogues pour vraiment être emportés par l'histoire. Merci pour la lecture gratuite et le temps passé dessus. Anna |
Anonyme
7/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sur le thème de la possession et de la jalousie maladive et totalement incohérente que ça entraîne, une belle entame qui nous met rapidement dans l'ambiance ! On peut apprécier au passage l'écriture de qualité qui fait que la lecture glisse avec aisance.
J'aime particulièrement la première partie qui se joue comme une scène de théâtre. C'est écrit d'une plume alerte et sure d'elle qui nous entraîne à sa suite sans faux pas. La deuxième partie, celle qui raconte l'histoire de fond, plus laborieuse tarde un peu à décoller mais nous rattrape vite par le collier ! On apprécie le 'Manouche énervé' qui joue la mouche du coche ! L'histoire de fin semble posée comme un cheveu dans le potage. Incongrue même si on devine sans mal qu'elle est là pour jouer la morale en guise de point final. Une bonne lecture plaisante dans son ensemble. |
senglar
9/10/2022
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Mon interrogation c'est que la jalousie est posée comme préexistante aux deux scènes. Je ne comprends pas comment ces deux couples ont pu se former tant elle est insistante dans son omniprésence. Sur le front de ces deux jaloux il est écrit ''Attention Danger ! Fou Force 9 !". On aurait dû la voir naître, s'immiscer, grandir. Ce n'est pas le cas, elle est imposée de but en blanc, artificiellement.
En ce qui concerne le second couple, je ne comprends pas comment Jacques peut ne pas connaître le surnom "Manouche" (qui renvoie bizarrement au squatter de la fin) puisqu'il est possessif et fusionnel. Je ne comprends pas très bien non plus l'attitude ambiguë des deux femmes qui se laissent d'une certaine façon "courtiser" alors qu'elles ne peuvent pas ne pas savoir qu'elles sont en couple avec un homme maladivement jaloux. Pour l'un cette jalousie est créatrice (il se surpasse), pour l'autre elle est destructrice. Même cause, effets différents. Le premier couple éclate, pour le deuxième on ne sait pas vraiment. Toute la nouvelle est construite pour mener à marche forcée vers la conclusion énoncée sous forme de maxime ou peu s'en faut avec pour caution un marginal qui s'approprie une partie de plage qui ne lui appartient pas et un corniaud qui appartient à tout le monde. C'est très artificiel et l'écriture élégante renforce cette impression. Harlequin (puisque que la leçon est là pour possiblement porter ses fruits) m'a semblé supplanter un certain Zola car c'est bien d'une sorte d'assommoir qu'il s'agit ici. |
hersen
8/10/2022
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C'est une nouvelle étrange dans sa construction, c'est un tryptique dont les charnières m'échappent.
J'ai vraiment aimé le un, parce qu'il y a beaucoup de sensibilité dans la façon de raconter, je trouve le ton très juste. Puis on entre dans le "commun", un homme jaloux, à tort ou à raison, mais pour le jaloux, c'est toujours à raison. Le volet 2 se termine comme toutes les histoires de ce style. je suis moins accrochée, peut-être parce que je n'ai pas de surprise. Le volet 3 me déstabilise complètement, d'autant plus qu'il clôt le propos. le message qu'un sdf serait heureux parce qu'il n'a rien est plutôt dur à avaler pour ma part, et prendre le chien, ce bon corniaud, pour illustrer la liberté de la non-possession, je ne suis pas sûre de bien comprendre : le chien part quand il veut. Ok, Mais si c'est l'homme qui part, le chien se sentira-t-il si libre ? Je crois personnellement que tu as trop étendu ta nouvelle, que je ne crois pas un instant qu'un jaloux séparé va apprendre à se soigner, ou se contrôler, en adoptant une vie de sdf, ou tout au moins en l'enviant. le déséquilibre dans ce qui est proposé est que dans les deux premiers volets, tout est affectif. Dans le troisième, soudain, tout est ramené à la possession matérielle, ou plutôt son absence, ce qui engendrerait qu'en vivant sans rien, tout seul , on évite les écueils passionnés. Mais je n'y crois pas vraiment. la passion, la jalousie, surgissent quel que soit l'environnement. pas besoin de concert chicos pour ça. Pour être franche, je ne sais pas vraiment où tu as voulu emmener le lecteur, Plumette. Merci pour la lecture. |
jfmoods
11/10/2022
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Les deux premières parties du texte fonctionnent dans un jeu de mise en abyme. La jalousie maladive de l'un renvoie, par ricochet, à celle de l'autre. Le théâtre fait ressurgir, avec une clarté aveuglante, les douloureuses circonstances de l'échec amoureux.
Le jaloux est animé par un profond sentiment d'insécurité. L'apparence de la tromperie devient, en un instant, la preuve de la tromperie. De manière inconsciente, le jaloux court-circuite ainsi le rapport amoureux. Il préfère une fracassante rupture à la peur de se voir, un jour, lui-même abandonné. Or, on ne peut véritablement aimer qu'en assumant le risque de perdre l'Autre. C'est précisément cette leçon que dispense la chute de la nouvelle. Merci pour ce partage ! |
Anonyme
1/11/2022
a aimé ce texte
Bien
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J'ai aimé le propos de la nouvelle sur ce fond de possession mais je regrette que les personnages ne soyent pas assez fouillés et l'écriture pas assez travaillé ce qui donne une impression de passer a coté d'une histoire qui aurait pu être plus puissante. Bravo !
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Donaldo75
14/11/2022
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Salut plumette,
Je suis mitigé après plusieurs lectures de cette nouvelle ; le bon côté des choses est que je le reste. J’ai beaucoup aimé le début, sa théâtralité puis le passage en italique. Je trouve le style percutant. Malheureusement, la suite perd cette percussion ; je retrouve ton style d’écriture, de narration où tout est expliqué ou linéaire ou trop sage comparé à ce que j’ai lu avant. « Jacques est passé dans sa rue sans s’arrêter, il a encore besoin de marcher. » A partir de cette phrase, le style redevient percutant, pas autant que dans la partie en italique mais suffisamment pour rendre la narration prenante. Pourquoi ces différences ? |
plumette
17/11/2022
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Tadiou
20/11/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour plumette. Ça fait longtemps !!
Mon commentaire est tardif mais je n'ai pas lu les précédents auparavant. Je retrouve ton écriture travaillée, élégante; de la belle ouvrage bien ciselée. Avec d'attachantes descriptions de lieux et d'atmosphères. Mais ton récit me laisse bien dubitatif. Au niveau de la structure j'apprécie le passage du théâtre aux berges du Rhône. C'est original. Dans la pièce de théâtre le récit du vécu du violoniste pendant le concert ne me semble pas du tout crédible : l'orchestre est en pleine lumière, la salle dans la pénombre; comment peut-il se livrer à des observations si fines et si détaillées concernant le 3ème rang ? Tout en continuant à jouer merveilleusement... (même un virtuose reste concentré, j'imagine !) Et cette intrigue amoureuse reste bien mystérieuse, car aucune indication sur le contexte, les personnages.... Du coup ça me semble du hors-sol, de l'artificiel. La description de la scène sur l'île d'Yeu est pour moi du même acabit : artificielle, on ne sait rien des personnages; d'où pour moi émotion = 0. Que la pièce de théâtre ait un tel effet sur Jacques, style madeleine de Proust : ça me semble bien tiré par les cheveux; mais après tout pourquoi pas ? En revanche je m'interroge sur la signification de la rencontre avec le SDF; est-ce à dire qu'il vaut mieux être heureux que d'avoir sa vie empoisonnée par la jalousie? Et ne rien posséder peut conduire au bonheur ???? Bref, plumette, tu sens toutes mes réticences. Mais à la prochaine!!! J'ai déjà apprécié beaucoup de tes nouvelles. Amicalement. Tadiou |