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Asrya
24/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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"fond de sa poche droite
Dans le bocal, Elle prend " --> il semble y avoir des coquilles "autre poche . Là voilà dans la rue. " --> coquille à nouveau, un espace de trop entre "poche" et le "." ; et "La voilà" "habitude" est répété en quelques lignes, cela aurait pu être évité à mon avis. Il y a un certain nombre de coquilles concernant la ponctuation. Des espaces avant des points, avant des virgules ; quelques erreurs de majuscules également ; des détails évidemment qui seront corrigés si nécessaire. J'ai trouvé que la nouvelle prenait un peu de fraîcheur avec l'apparition soudaine de Nina. Le début pose le décor, mais je pense que cette première partie est un peu longuette et que certains détails auraient pu être omis ; le début en fait. Peut-être que faire démarrer la nouvelle directement dans le parc donnerait un peu plus de pep's à celle-ci. Bon, sur la finalité, oui, ok ; Babette/Suzanne, un esprit affaibli par la vieillesse, des pensées confuses qui se mélangent malgré ses habitudes. Il aurait peut-être été judicieux d'amener au cours du récit quelques éléments judicieusement placés qui, une fois l'histoire terminée, sonnerait en écho et prendraient tous leur sens. J'ai bien aimé la description des manies de Suzanne, cette marotte de ramasser les déjections canines avec ses sacs Sanichiens qu'elle emporte avant de partir ; s'il y avait eu davantage de ces moments, de ces esquisses de l'environnement, de ce banc, des enfants autour, des poussettes, des ballons, des écureuils sur les arbres (oui bon là j'invente...) ; peut-être que cela aurait approfondi l'ambiance du parc et que cela aurait permis de s'investir davantage dans le personnage et la surprise de la chute. La forme reste sympathique, le fond également ; mais le potentiel me paraît insuffisamment exploité. Merci pour le partage, Au plaisir de vous lire à nouveau. (Commenté/Lu en Espace lecture) |
Marite
28/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Charmante cette anecdote d'un jour ordinaire, dans la vie d'une personne âgée, solitaire semble-t-il. Mais, elle a son programme de sortie, bien huilé et lorsqu'un imprévu surgit elle n'hésite pas à entrer le jeu de la personne rencontrée, fut-ce une petite fille. Sans résister, elle entre dans le monde de la jeune enfant puisque le monde des adultes, en l'occurence les nounous du jardin, lui est fermé. Ces instants grapillés ont enjolivé sa promenade et en plus, elle bénéficie maintenant d'un joli nom "Babette" qui pourra venir enrichir ses réflexions silencieuses ... et qui sait, peut-être rencontrera-t-elle à nouveau la fillette ?
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papipoete
19/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour plumette
J'ai mes habitudes, faut pas me contrarier ! Top départ, j'y vais et comme les autres jours, je ferai du propre sur mon chemin, et au square je cueillerai quelques fleurs, pour lui et lui mes amis, c'est comme ça ! Mais c'est sans compter sur cette gamine, que sa nounou délaisse pour jaser avec ses copines ! " ah, mais je te reconnais ! c'est toi qui remplaçais la dame qui aidait la maîtresse... "et s'en suit tout un quiproquo pour Suzanne avec son caddie, son sac à crotte de chien, son sécateur... NB une chronique touchante avec cette journée " type ", pour Suzanne qui s'en va, comptant ses pas, et ne dérogeant à aucune de ses habitudes, de mamie seule, qu'une fillette ( qui affabule sûrement ) vient perturber. C'est tendre, et si attachant pour Suzanne qui pour une fois fera moins de pas, ce temps perdu pour Nina ( qu'elle s'appelle ) mais demain, elle se rattrapera pour atteindre ses 5000 pas... J'aime particulièrement le passage " du banc " , SON banc qui n'est pas à elle comme avant les chaises à l'église, aux noms gravis sur une plaque, des paroissiens généreux... |
Donaldo75
19/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour plumette,
J’ai trouvé qu’il y avait du charme dans cette histoire pas mal racontée, prenante parce que les personnages tiennent la route et donnent envie de poursuivre la lecture. Les dialogues rendent l’ensemble visuel, pas théâtral – ce qui est l’écueil de mettre beaucoup de dialogues – et j’ai eu l’impression de voir un court métrage à tendance « Nouvelle Vague » dans le bon sens du terme c’est-à-dire sans tout l’intellectualisme parfois forcé de ce style cinématographique. Bravo ! Donaldo |
Cyrill
19/2/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Salut Plumette,
Je lis ici un portrait brossé avec malice et tendresse, dont la routine quotidienne que Suzanne « pense » en vertu de principes simples et de bonne intelligence ( cf l’éducation par l’exemple ), en vertu également d’un souci artistique ( les couleurs ), est perturbée par un élément nouveau. Elle s’y adapte avec facilité, apporte une réponse pleine d’originalité et de sensibilité, à la limite du convenable puisqu’elle cache un moment la petite à la vue de sa nounou. Si, hormis ceux de la petite, les regards portés sur elle ne sont guère bienveillants, elle y répond par son attitude et ses agissements peu conformes. Le personnage échappe aux poncifs de son âge : elle ne nourrit pas les pigeons, elle offre des fleurs à Freddy le SDF. Elle peuple son monde de personnages « minuscules », de peu d’importance. J’ai trouvé vraiment réussi ce récit aéré, d’une lecture agréable. J’ai souri par moment : « certainement habitués à être nourris par ce genre de chaussures de petite vieille », « C’est une autre Suzanne qui se révèle alors, discrète et habile pour sortir son sécateur sans être vue et couic ! » : des formules réjouissantes qui font des bonbons acidulés de ces petites scénettes. On ne saura pas qui de Suzanne ou de l’enfant s’égare dans ses souvenirs, mais quelle importance puisque le contact s’établit. Merci pour le partage. |
Luz
19/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonsoir plumette,
J’ai bien aimé ce portrait de Suzanne et sa rencontre avec la petite fille. Une histoire pleine de tendresse et de malice. C’est une bonne idée de cueillir des fleurs au parc (discrètement en les faisant tomber dans le caddie…) Je la retiens pour la prochaine Saint-Valentin au cas où la date évolue au calendrier. J’ai appris un mot : jaboter, il me plait bien. J’adore la fin, la dernière phrase, toute simple et qui résume bien le caractère de Suzanne. Merci pour cette lecture. Luz |
Corto
20/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Cette nouvelle pose des personnages comme des jalons de la vie ordinaire. Une femme âgée seule rythmant ses journées de routines qui lui tiennent compagnie, avec un peu d'altruisme et de générosité. Le personnage un peu 'vintage' est ainsi rendu sympathique et surprenant. Un peu coquin aussi, en prélevant subrepticement des fleurs dans un jardin public, mais avec un souci d'harmonie des couleurs dans un soupçon de raffinement.
Nina et sa "jolie bouille ronde et dorée" vient bousculer la solitude organisée, ce qui est souvent le rôle reconnu aux enfants... La rencontre des deux personnages est bien décrite, spontanée, vivante. La complicité est établie, tant pis pour la bienséance et la nounou rouspétante. Belle ambiance, écriture soignée. Une nouvelle agréable, ce qui n'était pas gagné à partir d'éléments aussi simples. Merci. |
Malitorne
20/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
n'aime pas
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Alors je pourrais faire preuve de civilités, d’autant que tu es une personne que j’estime, garder mes convictions pour moi et produire un commentaire édulcoré. Bref, un mensonge en bonne et due forme, pour être gentil, ne pas blesser. Mais voila je ne le peux pas, ce n’est pas moi, et puis un avis ce n’est qu’un avis parmi d’autres que je résumerai ainsi : un texte de vieux. La p’tite vieille un peu sénile, les crottes de toutous à sa mémère, la fillette comme la petite-fille d’une grand-mère, les roses propres aux jardins de vieux, le square où se promène les vieux…. au secours, je déprime ! Je ne retrouve plus l’audace de tes dernières nouvelles, ni même le style ici sans relief, fade. D’aucuns diront que c’est l’apologie du quotidien, peut-être, moi je ne vois qu’une histoire strictement sans intérêt.
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senglar
20/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour plumette,
Cette petite vieille est attachante, très attachante, sans doute représentative de beaucoup de petites vieilles esseulées. Elle vit de ses rêves, son petit pompier, commet de petits larcins, quelques fleurs, est influençable, compte ses pas et joue le jeu d'une fillette. C'est charmant tout cela mais trop immatériel : On ne sait pas qui elle est, comment elle en est arrivée là, a-t-elle été mariée ? Quelle a été sa profession ? Sa personne reste nébuleuse parce que non ancrée. Et puis tout cela reste très mince puisqu'il n'y a pas de fin, pas d'histoire, pas d'argument. Cette nouvelle est prétexte et pour ma part je suis quelque peu resté dans le bac à sable d'un temps qui passe, d'un temps arrêté, d'un temps dérisoire où une petite vieille en voulant jouer le jeu perd un peu les pédales. L'écriture se prête bien au personnage. La nounou est peut-être trop caricaturale. |
Pouet
21/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Slt,
j'ai trouvé la nouvelle habile, semant de petits cailloux, moi j'ai eu un éboulis à "elle s’interdit de collecter deux jours de suite les mêmes couleurs et se refuse à certaines associations : pas de blanc avec le rouge, pas de jaune avec le mauve." j'ai pensé à un syndrome autistique, sans doute déformation professionnelle. Bref, j'ai vraiment bien aimé le déroulé de cette histoire, suivre Suzanne dans ses "pérégrinations" extérieures et internes. C'est émouvant par touches, sans trop d'appuis. Non-dénué d'une certaine espièglerie. Sinon, mais c'est subjectif et personnel, j'aurais bien vu s'arrêter la nouvelle à :"Elles sont là à bavarder lorsqu’un appel fait réagir l’enfant." y voyant comme une forme de mélange ou de retrouvailles entre le passé et le présent, le "réel" et le "flottant", quelque chose comme ça... Voilà, sinon j'ai fort apprécié les guillemets à "se socialiser" et j'ai passé un très bon moment de lecture. Merci bien |
Catelena
22/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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La vie ordinaire de Suzanne, petite vieille attendrissante avec ses manies sympathiques.
Elle n'a pas l'air de tenir beaucoup de place dans ce monde où elle passe sans faire de bruit – c'est du moins l'effet produit par l'écriture sage et appliquée - Tout pourrait continuer ainsi, d'ailleurs tout continuera ainsi jusqu'au bout de ses jours. Lorsque, pour une parenthèse saugrenue qui aurait pu se révéler enchantée, surgit l'espiègle Nina. J'ai cru un moment que l'histoire allait prendre un virage merveilleux/fantastique, du genre, Nina est la réincarnation d'une élève du temps jadis... et puis, non, la vie sans grande surprise se poursuivra, me laissant en fond d'impression deux trois touches de douces couleurs qui émaillent une quiétude un peu trop lisse, trop sèche, où rien ne vient égayer longtemps la tranquille monotonie. Le style colle parfaitement avec cette tranche de vie lisse,à peine frémissante et presque sans histoire. Merci pour le partage, Plumette. |
Edgard
23/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Plumette
Un peu en retard, mais je tenais à envoyer mon petit mot: J'ai lu d'un trait, sans accroc, je suis entré dans votre histoire de tous les jours. Simple, directe, bien écrite, sans fioritures. Ce personnage génère de la sympathie.Cette histoire de complicité bienveillante avec la petite fille, la rencontre de deux incertitudes, ma foi, c'est bien joli. Merci. |
plumette
24/2/2023
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Atoutva
27/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Une jolie histoire à propos de la complicité entre deux générations. Deux âges qui se juxtaposent et s'emmêlent.
On ne sait plus s'il faut s'attendrir sur les petites manies de Suzane ou sur la spontanéité de l'enfant. Une écriture simple mais parlante, et donc, touchante. |