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Dameer
8/12/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Ce texte me laisse un sentiment divisé :
Il y a d’abord la qualité d’une écriture soutenue : j’ai particulièrement apprécié la succession d’infinitifs au début, qui donnent une urgence aux consignes qu’Anaïs se donne à elle-même en prenant son service. Et puis il y a une connaissance approfondie de la vie de l’hôpital et de ses rouages : "Car ici la division des tâches est très verticale, très hiérarchisée. Une infirmière ne remplit pas la carafe d’eau d’un patient, même quand elle est dans la chambre pour des soins, et s’il a glissé de son lit, elle doit appeler l’aide-soignante." La partie faible de cette nouvelle, c’est le contenu de la lettre glissée par Mathieu, un jeune patient en service de cardiologie, dans la poche de l’infirmière. Il n’apporte rien de plus que le propre regard d’Anaïs sur son travail, commandé par l’avancement de la trotteuse de l’horloge. De là à imaginer que ce jeune "Mathieu, avec ses yeux pleins d’une fièvre qui n’a rien à voir avec la maladie", ait pu tomber amoureux de cette infirmière plus âgée que lui (elle a 48 ans) et le lui fait savoir de façon (très) intellectualisée ? A vrai dire rien n’est impossible dans la vie ! |
Vilmon
8/12/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour,
La dimension humaine ET la dimension technique est l'une comme l'autre tout aussi importante. La patiente lui tousse au visage, elle reçoit les microscopiques gouttelettes de muqueuse, sans lunette ni masque, elle est infectée à son tour. Le lendemain elle est malade, persiste à aider les patients pour la dimension humaine, contamine sont entourage à l'extérieur de l'hôpital et participe à propager la maladie plutôt qu'à l'endiguer. Je crois que le récit n'envoie pas le bon message, mais explique sans doute pourquoi certaines personnes ne respectent pas les consignes éprouvées. Pour le texte, on plonge dans le détail de l'habillement, on se perd un peu par la suite avec la sonnerie absente et comment un patient alité a bien pu insérer une lettre anonyme dans la pochette d'une blouse dans un casier hors de la zone de quarantaine et qui pourrait contaminer l'extérieur. Vilmon en EL |
Cleamolettre
15/12/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjour,
Je trouve l'idée jolie : une lettre mystérieuse qui vient casser la routine de l'infirmière et lui rappelle immédiatement un patient, un de ces humains dont elle s'occupe au mépris de la hiérarchie verticale, parce que l'humanité est dans le soin autre que médical pour les patients alités à l'horizontale. Par exemple dans le sourire, l'attention, les paroles et l'humour dans lequel l'espoir de guérison prend parfois sa source. Et puis j'aime bien l'hommage à cette profession si nécessaire et souvent si mal considérée. Mais la construction de la nouvelle m'a un peu gênée. Le début qui plante le décor et permet de connaitre Anaïs est bien décrit, sans trop en faire mais permettant de se figurer le cadre, la personnalité, la routine du travail. La suite me semble trop rapide, cette lettre mystérieuse, j'aurai aimé qu'elle prenne un peu plus de place, qu'elle se rappelle plusieurs fois à la main plongée dans la poche de la blouse, qu'elle ne dévoile pas si vite ses secrets. Peut-être qu'elle aurait pu être rappelée pendant l'aide à la patiente avant d'être lue sous l'impulsion de la collègue. Avec plus de temps d'hésitations ou l'imagination d'Anaïs sur sa provenance une fois qu'elle comprend que ce n'est pas un courrier administratif. Et la fin ou la chute est trop courte pour moi et pas si compréhensible que ça, je pense qu'il manque un élément placé avant qui permette de faire le lien avec le patient de la 210. Peut-être qu'elle peut aller le voir avant de lire la lettre et que j'aurai bien aimé lire la discussion entre eux sur la trotteuse. En l'état ça me fait penser à une "private joke" entre l'infirmière et le patient dont je suis, en tant que lectrice, exclue. J'ai peiné à comprendre leur relation, même si un jeu de séduction est évoqué, mais j'ai surtout peiné à comprendre le lien entre eux et cette trotteuse, à part cette discussion à laquelle je n'ai pas eu accès. Bref, globalement j'ai aimé le cadre, la mise en avant de la profession, l'idée et le mystère de la lettre, mais il m'a manqué du développement, des précisions et de la surprise dans les relations humaines. |
Donaldo75
17/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'ai trouvé à cette nouvelle une écriture soignée, travaillée, ainsi qu'une véritable ambiance. Il y a un ton. Le mystère reste épais car la nouvelle ne donne qu'une idée de ce qui pourrait se passer ensuite. Et moi, j'aime bien ça ne pas avoir tout livré d'un coup sans que j'ai à imaginer un peu.
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Luz
28/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour plumette,
J'aime bien cette nouvelle sur le milieu hospitalier que je connais un peu (en tant que patient, quelquefois). J'ai rencontré beaucoup d'infirmières qui, comme Anaïs, remplissait mon pot à eau si besoin, bien que ce ne soit pas leur rôle. J'ai toujours préféré les infirmières aux médecins... Cette nouvelle est très bien écrite, à part peut-être la phrase : "Le service est encore calme alors Anaïs peut prendre un peu de temps, en dehors de ses attributions car ici la division des tâches est très verticale, très hiérarchisée." où j'aurais placé 2 virgules de plus (mais je suis un maniaque de la ponctuation, bien que ne la maitrisant pas vraiment, et sans doute à cause de cela...) Le suspens s'installe dès le début, avec cette enveloppe, et se dévoile à la toute fin. Le lecteur est libre d'imaginer la suite... |
Lil
30/12/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Une tranche de vie plutôt mince, malgré l'épisode de cette lettre un peu mystérieuse.
Le milieu hospitalier est bien rendu mais je n'y retrouve pas justement e côté surmenage qui fait perdre aux soignants leur humanité, malgré eux. L'écriture est efficace sans en faire trop, mais il me manque quelque chose pour être vraiment convaincue par cette tranche de vie. |
Charivari
2/1/2025
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Bonjour Plumette,
tranche de vie.... L'activité de l'infirmière est plutôt bien décrite, mais j'ai trouvé cette fin tout à fait abrupte et la lettre trop énigmatique pour trouver un sens à ce court récit. Désolé. |