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Asrya
14/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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L'histoire se lit sans difficulté.
Le récit est guidé du début jusqu'à la fin par une narration fluide qui ne se focalise pas sur d'éventuelles errances littéraires. C'est simple, confis, sans fioriture, efficace. On ne saluera certainement pas le "style littéraire" qui n'a rien de "marquant" dans ce texte, mais cela est-il nécessaire pour faire un bon texte ? On pourra sans doute souligner quelques passages qui paraissent "survoler" en terme de tenue et de cohérence narrative, qui paraissent peut-être probablement trop "léger", "facile", "prévisible", mais ils restent des exceptions dans l'ensemble. Les dialogues sont relativement convaincants hormis quelques expressions qui sonnent légèrement "faux" à ma lecture. Peut-être est-ce lié à un décalage générationnel et à un manque de perception de ma part de certaines expressions passées. Peut-être, je ne sais pas. Quoi qu'il en soit, le dialogue avec le père me paraît en-dessous de la spontanéité du reste. Il y a beaucoup de choses à lire entre les lignes de ce texte ; l'attirance d'Anne Marie pour Pascale, qui, pour l'époque probablement ne devait pas être si simple à vivre ; cette volonté frénétique d'aller à l'encontre de l'autorité parentale (qui plus est pour quelqu'un qui travaille au tribunal) ; cette volonté humaniste proche de la jeunesse dans l'ensemble (s'étiole-t-elle au fur et à mesure du temps ? Avec le capital, les responsabilités, les crédits et autres problèmes liés à l'argent ? Mais aussi la pression, l'entrave parentale sur les désirs des enfants, des adolescents, qui eux sont bien conscients de ce qu'ils veulent, individu comme tout un chacun. Beaucoup de choses à lire donc, et qui pourtant ne sont pas développées, pas réellement, sont juste exposées à la liberté du lecteur de les extrapoler. J'aime ce type de texte qui tente d'évoquer des phénomènes sociaux, par un prisme ou par un autre ; celui-ci ne fait pas exception. J'aurais seulement espéré en lire davantage, plus de détails, et un parti plus tranché de l'auteur, ou en tout cas du personnage sur l'ensemble. Une réflexion plus intense probablement. Une belle tentative donc, qui pourrait être encore plus aboutie ! Merci pour le partage, Asrya. Lu et commenté en espace de lecture. |
jeanphi
17/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour,
Mais comment vous êtes vous débrouillé pour ajouter tous ces espacements autour de votre ponctuation ?? À partir de la virgule manquante dans la phrase "Avant d'entrer la jeune fille regarde la vitrine." Il me semble que toute la ponctuation est présente, mais indiscutablement baladeuse, vous en conviendrai. Être en réaction avec l'autorité parentale peut avoir du bon et du mauvais, et puis, ce que les parents ne disent pas, c'est qu'ils ont bien souvent été bénévoles à droite ou à gauche dans leur jeunesse, ils savent jouer de psychologie, mais ça aussi ils le cachent ... Faire ses armes par soit même, excellent ! L'aumône pour la croix rouge peut être bénévole, mais, le plus souvent, il s'agit de faire souscrire à un ordre permanent les donateurs par le biais d'un employé rémunéré à l'heure. Pensez-y ! Vous pourrez reverser votre rente à l'association des cireurs en infraction ! Merci pour cette écriture joviale |
Donaldo75
22/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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J’ai eu peur en lisant la première phrase. Je me suis dit que j’étais encore tombé sur un de ces textes écrits à la troisième personne du singulier, quand « il » ou « elle » résonne dans la narration comme la voix de Jean-Pierre Léaud dans les films les plus ennuyeux de François Truffaut et ses disciples. Heureusement, il y a Pascale. Je me sens mieux. Bon, il va falloir remettre la typo en place parce que je lis du dialogue et du récit au même endroit et mes yeux se croisent. Bon, l’histoire est bien racontée, pas dans mon style favori – et c’est un vieil euphémisme – mais il va bien avec la Place Bellecour (« private joke » à destination de mon for intérieur) et l’histoire un peu « seventies en province ». Elle me rappelle un peu certaines filles de mon lycée à Lyon – c’était dans les années quatre-vingt chantées par Claude François - qui découvraient la réalité loin de leur bénitier familial et de leur couverture chauffante. Les dialogues sont un peu longs. J’ai l’impression de théâtre filmé. Les films de François Truffaut et consorts me font le même effet alors je me dis que je suis en train de regarder un Chabrol. Bon, en résumé, la partie centrale est la plus intéressante. Le reste est pas mal de l’habillage, un peu de la sociologie littéraire.
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Dugenou
2/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Plumette,
C'est marrant, même si ça n'a rien à voir, tout au long de ma lecture j'ai eu l'affiche du film Diabolo Menthe qui me dansait devant les yeux... Ce qui, au début du texte, paraît être une attirance physique de Pascale pour Anne-Marie se révèle en réalité une envie d'être aussi épanouie, décomplexée qu'elle, au vu de leur relation. J'ai également apprécié la caractérisation du père de Pascale, avec qui l'expression 'raide comme la justice' prend tout son sens. À cela s'ajoute sa mentalité 'sévère avec l'aînée', très 'vieille France', ce personnage est vraiment plus vrai que nature et constitue un obstacle épineux pour que Pascale puisse s'émanciper. J'ai bien apprécié ce texte à la narration fluide. À te relire ! |
Disciplus
3/5/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Lecture facile et prévisible. Style sans artifices. Les personnages principaux sont récréatifs, L'histoire connue de la confrontation entre l'autorité parentale et une émancipation de la jeunesse ne propose rien de particulier. Dans une période mouvementée (Famine biafra - 1967-1970- Mai 1968. Il me souvient de photos assez "trash", en effet), je n'ai pas ressenti d'intensité, d'émotions ou de rage libératrice pour un" monde nouveau". Trop étiqueté "bibliothèque jeunesse" pour moi.
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Alfin
3/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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D'emblée, j'ai trouvé le style très scolaire et sans surprise.
Je ne me suis pas arrêté là, heureusement, car d'après moi, la narration colle bien à l'évolution de Pascale, sage au début et plus emportée par la suite. Dans son ensemble, le tout est cohérent, mais reste trop policé au cœur d'années 70-80 qui l'étaient moins. Il y a aussi ce sentiment d'éclosion de Pascale qui s'ouvre au monde de façon assez charmante et naïve qui donne toute la fraicheur de cette belle nouvelle. Une impression positive globale ! Merci à toi Plumette pour ce partage, une belle écriture qui nécessiterait parfois un peu plus d'audace. La retenue gâche un peu ta plume qualitative. Celle-ci aurait avantage à s'exprimer plus pleinement, sans non-dits. Au plaisir de te relire ! |
Corto
3/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Eh bien plumette, voilà une nouvelle qui déménage...
Pour tout dire dès la première ligne j'ai failli faire demi-tour: "l'aumônier" ça m'a bloqué, mais j'avais envie de connaître la suite, même dans ce contexte. La description extérieure et intérieure des deux ados sonne juste. Le regard de Pascale sur Anne-Marie est bien décrit, avec ces différences, ces difficultés d'être face à une aisance dans la relation et dans les initiatives. L'audace très relative de la manif, très "catho" à vrai dire, mais pourquoi pas (?) est bien montrée dans ce qu'elle exacerbe les traits de caractère de chaque ado dont les relations se percutent pour mettre Pascale un peu plus en mouvement. Mais cette dernière est affublée d'un père juge: manque de chance pour développer un côté trublion... " Elle ne veut pas d’une vie lisse, elle ne veut pas dépendre du bon vouloir d’un homme, elle ne veut pas… Mais ne sait pas ce qu’elle veut ! C’est ça l’adolescence ? " OUI a-t-on envie de lui crier, mais pas seulement l'adolescence, c'est ça toute la vie adulte. Evidemment Papa et Maman ne seront pas d'accord mais il n'y a pas à regretter le " poulet/petits pois/chips " du Dimanche. Tu verras les tacos c'est bon, surtout à petites doses, surtout quand on choisit ! On assiste donc à l'évolution d'une ado contrainte dans un milieu conformiste qui découvre la vraie vie, surtout celle qu'on ne lui a jamais montré avec des "gosses aux bras malingres et au ventre gonflé, couverts de croûtes et de mouches". Beau travail, un style dynamique, des éléments construits et bien organisés pour un texte de qualité. Bravo Corto. Cadeau pour Pascale: chanson Paris Mai (Nougaro): " Avec ma belle amie quand nous dansons ensemble Est-ce nous qui dansons ou la terre qui tremble? Je ne veux plus cracher dans la gueule à papa Je voudrais savoir si l'homme a raison ou pas Si je dois endosser cette guérite étroite " etc. |
Malitorne
7/5/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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C’est sans doute présomptueux de ma part mais je trouve que nos écritures se ressemblent : simples, directes, faciles à lire et sans fioritures. Pas d’effets superflus pour aller à l’essentiel. Tu penses bien que je suis donc très réceptif à ton style.
Concernant le thème traité, je ne vais pas dire que ça m’a transporté mais ça se laisse lire. On se demande quelle forme va prendre la révolte de Pascale. J’ai trouvé quand même un peu surprenant qu’elle affronte aussi vertement son père, tout laissait croire qu’elle en avait une grande crainte. Pour le coup, c’est de l’émancipation ! Les dernières phrases m’apparaissent superflues, l’actualité internationale se voulant l’épilogue d’un cheminement intérieur. Il semblait pourtant que l’héroïne était davantage préoccupée par sa propre vie que par la misère du monde. Fallait-il renforcer une générosité relative ? |
plumette
9/5/2023
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pour les retours et remerciements:
http://www.oniris.be/forum/retours-sur-un-monde-nouveau-mais-deja-ancien-t31140s0.html#forumpost450039 |
Pepito
24/5/2023
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Coucou Plumette !
« des photos horribles d’enfants »… c’est pas bien de se moquer. ^^ « Se sentir étrangère et grognon ? »… mhhh… pas sûr que l’on s’aperçoit de notre état à cet âge. Le problème c’est les autres, c’est bien connu… Heureusement, l’écriture se tient bien, car, je l’avoue, les affres de cette jeune bourgeoise ne m’ont pas passionné. Au cirage le lundi, à la manif-pour-tous le mercredi. L’adolescence d’un vrai cireur de souliers m’aurait plus intéressé. Pfff… ces "grands" ados, jamais contents ! ^^ Pepito |