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senglar
8/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
La peur que Lilou ne se brûle suffit donc à renvoyer Hélène à un souvenir douloureux mais Lilou ne s'est pas vraiment brûlée alors qu'Hélène l'avait été sévèrement. C'est la brûlure qui est le point commun, preuve du traumatisme d'Hélène : presque brûlure de Lilou, brûlure sévère d'Hélène. "Un mal pour un bien" : on reconnaît bien là les formules lapidaires du passé. Comme cela tu t'en souviendras ! Que cela te serve de leçon ! Pas d'apitoiement. Mais cette presque brûlure de Lilou renvoie d'abord à une injustice. La gouvernante l'a brûlée volontairement et ses parents ne l'ont pas crue quand elle l'a dit. On reconnaît encore là la toute puissance des adultes dans le passé. La parole des enfants n'est pas crue. Tais-toi ! J'ai cru comprendre qu'Hélène avait seulement posé sa main sur la planche à repasser. Il y a une faute d'Hélène. La punition est venue très vite, disproportionnée, la gouvernante lui a brûlé la main. "Comme ça tu comprendras" Les punition tombaient dru, tout de suite, c'était aussi comme ça à l'époque. (Quand je pense à mes neveux qui "négocient" avec leurs enfants. Ils sont morts de fatigue les pauvres, lessivés) Aux grands maux les grands remèdes. Les enfants avaient tort, par essence. C'était tacitement accepté. On ne cherchait pas à comprendre. Hélène est restée traumatisée, je ne crois pas que ce soit à cause de la brûlure, même douloureuse, c'est parce que ses parents ne l'ont pas crue et c'est aussi pour ça que sa brûlure a tardé à guérir. Si la brûlure physique a fini par guérir la brûlure morale est restée. La déception d'Hélène a dû être immense. Je crois qu'Hélène était une enfant très sensible car pour autant que je m'en souvienne (et je m'en souviens très bien) mes parents dans ce genre de situation croyaient l'adulte, pas l'enfant, pas moi. ça 'est arrivé plus d'une fois, j'ai toujours pris ça pour une fatalité, c'était comme ça c'était tout. Je ne pense pas en avoir gardé un traumatisme quelconque. Les temps ont changé c'est tout. Ceci dit le traumatisme d'Hélène est lié à une brûlure importante, c'est d'un autre niveau. On le lui a fait comprendre. D'une manière expéditive. C'est injuste bien sûr. L'époque fermait les yeux sur ce genre de maltraitance. L'histoire est bien racontée et provoque une réflexion a posteriori. Autres temps Autres moeurs. Nous étions aimés bien sûr mais nous étions aussi élevés à la dure. Senglar en EL Qui a bobo de ne pas avoir su qu'il avait ou aurait dû avoir bobo. |
Vilmon
9/8/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Un beau récit qui amène le lecteur à retrouver lui-même quelques souvenirs semblables ayant marqués son enfance. L’introduction pose bien le décor pour le récit du souvenir et l’angoisse pour la gravité de la blessure est bien exposée. La lecture s’écoule bien, sans accroc, le déroulement du récit se fait d’un rythme assez égale avec une légère accélération aux deux incidents. Un peu de répétition vers la fin pour expliquer les deux versions, sans doute pour y mettre de l’emphase qu’il y a des événements qui marquent autant qu’une brûlure sur la peau. J’ai bien apprécié ce récit. |
Anonyme
3/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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Il y a comme une odeur de naphtaline dans cette nouvelle, celle des souvenirs anciens. C'est le côté gouvernante qui donne cette impression, rajoutée au langage sage et appliqué.
C'est mignon, mais l'histoire est trop racontée, pas assez vécue. On se croirait dans un inventaire. Il arrive ceci, puis cela, puis encore ceci, etc, etc. Ah, la confiance dans les adultes. Tout un programme ! |
hersen
3/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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La froideur des parents d'Hélène envers elle est retransmise de main de maître par ce simple mot du père : un mal pour un bien. Sous-entendu, ainsi elle devient droitière, ce qui à l'époque était important pour ne pas passer pour taré, ou peu s'en faut.
Je prends cet exemple ici parce que je trouve que c'est là que je touche réellement la nouvelle du doigt. je regrette alors (ça y est, se dit Plumette, hersen va encore se répandre ! :) que la nouvelle ne soit pas menée plus tambour battant, que la préparation du repas Hélène avec sa petite fille prenne tant de place, et qu'ensuite nous ayons force détails sur les événements dont elle va se remémorer, le soir dans son lit. Le traumatisme de ne pas avoir été crue, mais surtout que Mina ait menti contre elle, resurgit. Parce que ce qui m'intéressait plus, c'est la position de Mina. gouvernante âgée qui, comme dit dans la nouvelle, doit travailler, malgré son âge. Alors, et c'est précisément ce point que peut-être je ne trouve pas suffisamment bien amené, Mina va mentir pour sauver son boulot et les parents vont la croire parce que ça les arrange, parce qu'ils n'envisagent pas qu'elle parte les laissant avec les enfants sur les bras. Le mensonge de Mina hante encore Hélène alors qu'elle-même est déjà âgée. Elle sait l'injustice profonde qu'elle a subi. Mais a-t-elle perçu pourquoi Mina a réagi ainsi, a-t-elle perçu la distance entre elle-même et ses parents ? J'aime beaucoup le sujet, mais je trouve qu'il est un peu perdu dans ce qui n'apporte rien, notamment la longueur du début, le trop explicatif. Après, tu connais mon amour de la concision et de la force de frappe d'une nouvelle. Et je pense qu'ici c'est trop "gentil", il aurait fallu instiller plus de réflexions comme celle du père, sur le fait d'être droitier comme étant une non-tare. Donc, je te fais part de mes réflexions sur cette lecture, dont naturellement tu fais ce que tu veux, ce que tu savais dès le début :) :) merci de la lecture |
Angieblue
4/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Il y a un petit côté Rousseau "Les confessions" avec l'incident du fer à repasser et la fausse accusation.
C'est très bien écrit avec beaucoup de délicatesse et de tendresse. J'ai bien aimé la narration avec le retour en arrière sur le souvenir d'enfance dont se rappelle Hélène suite à l'incident du four. Et très réussie la description du fantôme de la nounou qui vient hanter la narratrice avec des flammes qui lui sortent des yeux. Après, Hélène aurait pu comprendre le mensonge de la gouvernante au lieu de la diaboliser et de se souvenir d'elle comme d'une sorcière. Elle n'aurait pas dû poser ses mains sur la table à repasser et respecter l'interdiction. De ce fait, elle n'est pas entièrement victime d'une injustice car elle a sa part de responsabilité qu'elle ne veut pas admettre... |
Cyrill
4/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Plumette,
J’ai lu cette nouvelle en EL. La première partie m’a d’emblée convaincu et donné envie de poursuivre. Elle me montre une relation toute en délicatesses et attentions de la part de la grand-mère envers sa petite-fille. Tout me paraît très naturel et dit simplement, avec justesse, notamment dans les dialogues. Puis voilà l’incident, à l’origine des réminiscences d’Hélène qui font l’objet de la dernière partie. Les émotions ressenties à l’époque, dont ce puissant sentiment d’injustice, sont toujours aussi vivaces. Elles s’associent à un contexte plus large d’abandon – du moins vécu comme tel - lorsque les parents délèguent à Mina le soin de s’occuper de la petite, et le temps qu’ils n’ont pas de l’aimer. Ces émotions sont finement relatées et faites d’une certaine ambivalence qu’on peut lire entre les lignes. La colère vécue alors paraît toujours aussi puissante, la gifle estimée imméritée toujours aussi douloureuse. On croirait réellement entendre les dénégations répétées d’Hélène : « C’est pas vrai ! C’est pas vrai ! ». Pas facile de restituer la pensée d’un enfant, on se fourvoie souvent. Ici c’est particulièrement réussi. L’évènement est revécu de manière toujous aussi violente. Il est resté en l’état, non résolu et prêt à ressurgir lors d’un nouvel évènement déclencheur. Cette nouvelle m’a beaucoup ému parce que l’histoire est sobrement et efficacement racontée, sans effet tire-larmes, ce que j’apprécie beaucoup. J’ai trouvé les différentes parties bien équilibrées. Notre personnalité se façonne sur la forge de tels moments de l’enfance, et ce récit met très bien cela en scène. J’aurais cependant aimé finir ma lecture sur « une bonne fois pour toutes ! ». L’analyse assez théorique qui sert de conclusion ne m’a pas semblé vraiment nécessaire. Merci et bravo ! |
SQUEEN
4/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour plumette,
cette punition démesurée est moins grave que le mensonge pour Hélène qui a vécu sa vie avec ce "traumatisme". Il y a beaucoup de belles choses, de bonnes idées mais j'ai eu l'impression de lire une nouvelle non aboutie, déséquilibrée dans ces parties. Et puis moi la naphtaline c'est vraiment pas mon truc! J'aime beaucoup les trois dernières phrases, mais elles arrivent un peu trop tard pour moi. Après c'est évidemment toujours une écriture efficace, qui ne se met pas en avant. Merci |
papipoete
4/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour plumette
A vouloir s'approcher trop près du chaud, on se brûle ; la porte du four où l'on voit à travers le soufflé grossir, ou bien la peau du poulet faire des bulles...et mamie Hélène veille " attention Lilou, tu vas te faire mal ! " La nuit venue, Hélène redevient enfant à toujours revoir cet accident il y a longtemps, où la gouvernante par son imprudence la blessa avec ce fer brûlant, la rendit " gauchère " sa main droite comme morte, mais surtout ne jamais rien dire de la vérité... le temps gommerait ce mensonge ! NB on se revoit gamin, avec ces dangers quotidiens que nos parents surveillaient comme " lait sur le feu " ; ainsi nous passâmes une enfance avec des bobos certes, mais non point des drames causés par autrui que nous dûmes taire à perpétuité ! Des Hélène hélas, il y en eut, il y en a encore hélas qui, si la plaie du corps se referme, celle de la conscience humiliée viendra toujours occuper un mauvais rêve, ou empêcher de trouver le sommeil... Une narration qui se lit avec plaisir, mais on a mal pour la petite victime, devenue adulte si protectrice, pour que jamais cela ne se reproduise sous son toit, tout près de son coeur ! |
Ingles
6/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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Plumette,
Un récit intriguant et à la construction emboîtée, on suit bien le fil de la petite-fille, entre le jardin et la maison, aux réflexions enfouies dans la mémoire d'Hélène. Une peur qui ressurgit à l'occasion d'un évènement, de l'âge peut-être. Un souvenir écran ? Qu'a donc fait Mina ? Qui est coupable ? Au plaisir Inglès |
Louis
6/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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La première partie de cette nouvelle, celle au présent, si elle peut sembler un peu longue, paraît pourtant nécessaire.
Elle constitue plus que le "prétexte’’ du texte important, celui au passé. Non seulement, le récit au présent réveille une histoire douloureuse du passé, passé qui n’est pas "passé’’, encore et toujours présent, empreinte persistante dans le psychisme inconscient d’Hélène, mais il l’éclaire, et rétablit une cohérence qui manquait. Hélène prend conscience dans le présent du comportement aimant, dont elle a fait preuve. Celui-ci s’est fait spontanément, sans réflexion, mais elle y revient, de façon réflexive : « Hélène repense à Lilou devant le four… » Elle a écarté, avec une certaine brusquerie affolée, sa petite fille du four brûlant, puis l’a soignée, l’a consolée, a trouvé les mots qu’il fallait, l’a prise dans ses bras affectueusement pour un « câlin ». Ainsi « Très vite Lilou a retrouvé son sourire et sa bonne humeur ». Hélène n’a donc pas provoqué de traumatisme chez sa petite fille qui oublie rapidement l’évènement, alors que celui qu’elle a vécu dans son enfance continue, après tant d’années, de le hanter. Rien de cette conduite authentiquement aimante ne se retrouve dans sa mémoire de l’événement "brûlant’’ de son enfance. « Dans sa mémoire, pour elle, ni mots, ni tendresse. Un immense blanc. Une opacité » Il devient clair alors que Mina, la « nounou », ne s’est pas montrée aimante, qu’elle ne l’était pas. Voilà qui résout la contradiction avec les impressions qu’elle avait, celles d’être la « préférée » : « Hélène était sûre d’être la préférée de Mina, ça se devinait à de petites faveurs, comme un rab de chocolat au goûter… Lorsqu’il y avait des disputes entre les enfants, elle prenait souvent sa défense». Elle se trompait, Mina ne l’aimait pas vraiment. La nounou n’a pas eu le comportement qu’elle aurait dû avoir, si elle avait été aimante, et confirme par là cette vérité que l’on n’a pas voulu entendre : Mina avait une part de responsabilité dans «l’accident », elle était même coupable : « Elle l’a fait exprès ». Dans ce langage enfantin, cela signifie que le geste de Mina était voulu, et non pas purement "accidentel’’. Elle avait eu une mauvaise intention. Un mauvais geste. Qu’elle n’a pas voulu reconnaître. Sa seule parole a été de se disculper. Elle a « menti ». Hélène s’est senti une victime, que l’on culpabilise à tort. Victime d’une injustice ; innocente et pourtant déclarée coupable. Elle subi une double punition : D’une part, une « punition pour n’avoir pas obéi », qui est la brûlure elle-même. Comme s’il y avait un juste ordre des choses, et que par lui la punition suive immédiatement la faute, avec un arrière-plan de croyances superstitieuses qui associent feu, brûlure et châtiments dans les Enfers. Hélène n’est pas alors à plaindre, elle n’a pas à être consolée, "elle a eu ce qu’elle mérite’’. D’autre part, sa mère lui inflige une seconde punition en la giflant, pour avoir voulu se défendre, pour avoir osé dire ce qui contredit la parole des adultes. Si l’enfant est loué par son père d’avoir déclaré : « Le roi est nu » dans le conte d’Andersen : Les habits neufs de l’empereur, Hélène au contraire est réprimandée par sa mère, qui la fait taire : « la joue lui brûle encore de la gifle reçue pour avoir accusé sa nounou ». La punition est une nouvelle brûlure, sur la joue cette fois. Elle impose un silence, une interdiction de se justifier, de se défendre : « la gifle de sa mère qui lui avait cloué le bec une bonne fois pour toutes ». Hélène a été mise d’emblée dans la position de coupable, sans chercher à la comprendre et à entendre sa version des faits. Tout le contraire de l’attitude d’Hélène à l’égard de Lilou : « Je ne te gronde pas, ma chérie, je veux juste te faire comprendre » lui dit-elle. Elle ne la punit pas, elle lui fait comprendre. Mais pour Hélène enfant, on n’a pas été compréhensif. On n’a voulu ni comprendre ni lui faire comprendre. On l’a jugée. Et la brûlure de la punition devait suffire à corriger le mal en elle, ce double mal en tant qu’elle était aussi gauchère, puis la contraignant à devenir droitière : « un mal pour un bien » avait-dit le père. Et ainsi le "droit’’ était respecté. Hélène y repense. Quelle raison aurait-elle eu d’accuser à tort sa «nounou » ? Le déroulement des évènements tel que conté montre une interrogation qui se veut honnête et juste. En voulait-elle à sa nounou d’avoir pris la place de la mère, voulait-elle l’évincer ? : « Il y a avait eu l’arrivée d’un bébé surgi de nulle part, et sa maman devenue lointaine et toujours pressée. Et puis il y avait eu Mina, comme une maman remplaçante et bien plus vieille. Ç’avait été un choc » Mais Mina avait semblé affectueuse à l’égard d’Hélène, et l’événement avait été précédé par le carnaval, à l’occasion duquel Mina lui avait confectionné un « costume magnifique » de danseuse, qui l’avait ravie. Comment pouvait-elle, dans ces conditions, vouloir injustement accuser Mina ? Il lui paraissait clair, enfin, qu’elle n’était pas coupable. Et que Mina avait un côté sombre et mauvais. L’évènement l’a blessée. Pas seulement physiquement, mais affectivement. Et une blessure affective met beaucoup de temps à cicatriser, parfois toute une vie. Mais ce qui vient d’arriver avec Lilou semble fermer une boucle, une boucle de feu. Elle semble pouvoir la guérir de sa blessure, parce que tout enfin s’éclaircit pour elle, parce qu’elle a trouvé les mots pour désigner ce qui s’est passé. Le présent vécu semble être une catharsis, et un révélateur. On a voulu la faire taire « une fois pour toutes », mais les mots de sa révolte et de son indignation sont revenus : « La protestation intérieure d’Hélène enfle comme un ballon sur le point d’éclater. Elle l’a fait exprès ! Elle l’a fait exprès !» Ce passé était comme un « blanc » dans son histoire, un « immense blanc. Une opacité ». C’est précisément par ce terme « blanc » que Freud désigne cette part d’une histoire personnelle refoulée, devenue inconsciente. Hélène ramène à la conscience cet évènement douloureux : « Tout lui revient ». Une sorte de psychanalyse spontanée s’est effectuée à la faveur de l’incident du four avec Lilou. Le refoulé fait retour nous apprend la psychanalyse, tant qu’il n’est pas compris et rendu conscient dans le langage, il fait retour en effet dans les cauchemars d’Hélène. Sans doute, on peut le supposer, a-t-il fait retour aussi dans sa vie éveillée. L’évènement a dû probablement marquer cette vie "au fer rouge’’. Peut-être a-t-elle cherché toute son existence à défendre les innocents, ou la présomption d’innocence ; peut-être a-t-elle soutenu le droit pour tous à une défense, pour tous le droit à une parole pour dire ce qu'ils croient vrais ? Merci Plumette pour cette intéressante nouvelle. |
Malitorne
11/9/2022
a aimé ce texte
Bien
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Comme à ton habitude un récit propre dans l’écriture et bien construit, cette fois-ci autour d’un trauma de l’enfance. La réaction de la gouvernante semble excessive mais sans doute le fruit d’un agacement, suivi sans doute d’un regret du genre « Mince, qu’est-ce que j’ai fait ? ». Malheureusement c’est la pauvre petite qui en fait les frais.
L’injustice qu’on subit enfant peut nous poursuivre de longues années, je suis d’accord avec la démonstration. On dirait presque du vécu, j’espère que ce n’est pas le cas ! |
plumette
16/9/2022
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