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Anonyme
23/11/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Magnifique tableau, le choix est judicieux.
Une ambiance polar américain bien rendue, l'écriture elle-même semble traduite d'une nouvelle en langue anglaise. Je trouve l'ensemble assez réussi, fidèle à Hopper, au tableau de Hopper, au contexte historique. L'auteur écrit serré contre la toile, il s'y accroche, il suit, les couleurs, les gestes imaginés. Il y a une intrigue latente, un suspens qui s'envisage. Un texte tendance, moderne, très polarisé, plutôt "in", avec une recherche d'universalité. Il faudrait peut-être encore peaufiner l'écriture, mais l'ouvrage est précis. |
Artexflow
13/12/2012
a aimé ce texte
Bien
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pokilm,
Je dois vous avouer, marri, que je n'arrive pas à comprendre votre texte. Blâmez peut-être le velouté de champignons et le délicieux Livarot (je mange très sainement) dont je me suis régalé à la première lecture, mais pour la seconde, et la troisième, il n'y a plus d'excuses ! Alors voilà le deal : si d'autres vous font la remarque qu'ils n'ont pas compris, c'est de votre faute ! Dans le cas contraire, eh bien c'est moi qui suis stupide... La vérité c'est que j'ai énormément, énormément de mal à saisir la partie "terrienne" de votre texte, j'ai une difficulté dingue à visualiser ce que vous mettez en scène, à savoir de qui vous parlez, de quand vous parlez, de ce qu'il s'est passé... Je n'arrive pas à faire le lien entre les différents événements évoqués, la chambre avec la femme morte, cette prostituée, pourquoi saigne-t-elle, le chien, quel chien, cette femme qui s'écroule dans la poussière, Duciano, la sortie du théâtre, d'ailleurs, est-ce bien un théâtre ? Franchement je suis désolé hein je ne doute pas que je sois la personne à mettre en cause, mais normalement au bout de plusieurs lectures ce genre de choses peuvent s'éclaircir, et on peut qualifier l'écriture d'opaque, mais alors là, d'opaque vous passez à albédo zéro ! Voilà un texte pour lequel je serais plus que ravi, bouillant je dirais même, d'avoir les explications ! Le tableau est respecté, je déplore par contre que la chanson prenne une importance presque plus grande que celui-ci dans votre nouvelle. Vous allez me trouver vache, mais en fait je suis vraiment mal là ! Parce qu'en vérité il y a ce je ne sais quoi, il y a cette poésie qui me plaît, je dirais même que l'intention me plaît, même si vous l'aviez composé pour le rendre incompréhensible ça me plairait ! Alors je dois en dire quoi ? Plus objectivement il y a dans ce texte de belles trouvailles (des milliers de petits grains orphelins, Dans la buée l'un de l'autre, Tellement banale qu'elle pourrait convenir à n'importe, C'est pas possible un arrondi pareil sans coupure), et quelques formules un peu éculées (devenu cette attente, L'alcool qui monte, Bruit assourdissant). Je !... Euh, en fait non je sais pas vraiment quoi dire. J'ai besoin d'explications ! Ah, sinon je n'ai pas trouvé la chanson sur Internet, est-ce qu'elle existe ou c'est de votre invention ? Au passage, la chanson est vraiment bien intégrée au texte, et les phrases qui en sont tirées sont comme des émotions qui planent au dessus de vos paragraphes. C'est bien fait. Bref, j'en veux plus. Merci ! |
rosebud
13/12/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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je retrouve bien la manière de Pokilm de tout mettre sens dessus dessous pour raconter une histoire. Une espèce d'architecte cinglé qui veut construire les combles avant d'avoir creusé les fondations et puis qui meuble le salon dont les murs ne sont pas montés. Ces zigzags de dissertation sont quelquefois difficiles à négocier, mais plus pittoresques que les lignes droites des plaines de l'Illinois.
Bon, résumons-nous: Luke a été recueilli adolescent par un fermier qui vivait avec une Theresa qui avait un chien qui n'aimait pas Luke qui l'a tué sans faire exprès avec des tessons de bouteille. Luke a appris son métier de tueur auprès de Luciano qui est son mentor. Luke avait une amoureuse qui s'appelait Tess qui s'est faite dessoudée dans sa chambre d'hôtel. Tess avait un petit chien blanc dont Luke veut que l'on s'occupe probablement pour se racheter de l'autre chien. A la fin il va assurer son contrat. Peut-être que j'ai bon, peut-être pas tout à fait et je m'en moque. Mais il y quelque chose que je n'arrive pas à trancher et qui me turlupine: qu'est-ce que c'est que cet acier qui tiédit tranquillement sur son coeur (oui, j'ai compris qu'il s'agit de son outil de travail, ça va!)? Luke aurait utilisé son arme juste auparavant - mais pour tuer qui? Pas Tess quand même! On peut analyser les doutes du lecteur de trois manières: - soit il est il ne s'intéresse pas à ce qu'il lit (ou il est inapte à comprendre) et c'est la faute du lecteur - soit c'est trop touffu pour le commun des mortels et c'est la faute de l'auteur - soit c'est un parti-pris de l'auteur qui aime semer ses lecteurs dans son labyrinthe et c'est grâce à l'auteur Pour ma part, je crois qu'il y a un peu des trois, mais je garde néanmoins une belle impression après lecture, surtout à cause du style qui reste très inspiré. En particulier le monologue de Jo lors de la découverte de Tess est superbe! Quand il dit: "Y a aussi un truc à s'occuper sous le lit." On ne peut pas faire plus concis, bien écrit et habile pour faire entrer le chien en scène. Je voulais aussi dire que j'aime le tableau de Hopper parce qu'il m'a toujours fait penser aux paroles de Ferré dans sa chanson "Richard" et Pokilm l'évoque dans son premier paragraphe: "Les gens, il conviendrait de ne les connaître que disponibles A certaines heures pâles de la nuit Près d´une machine à sous, avec des problèmes d´hommes simplement Des problèmes de mélancolie Alors, on boit un verre, en regardant loin derrière la glace du comptoir Et l´on se dit qu´il est bien tard..." |
brabant
13/12/2012
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Bonjour Pokilm,
J'ai lu ce texte en me demandant à quel tableau il pouvait bien correspondre, je ne l'avais pas fait défiler pour ne pas risquer de voir les autres évaluations juste à la fin et conserver l'esprit libre, or le titre "Nighthawks" est justement et malheureusement référencé à la fin. Par moments je m'étais dit : c'est peut-être "Nighthawks" (position, groupement et habillement des personnages) puis : non ça ne peut pas être ça, ça s'en éloigne trop, le lieu ne fonctionne pas, ou alors les personnages ne sont que supports et lieux de pensée et prétextes, mais ça ne colle pas, ça ne fonctionne pas en ce qui me concerne. MAIIIS c'est bien entendu le jeu de votre récit que d'imaginer. Me voilà bien présomptueux. Me suis tapé sur les doigts pour me punir. Là ! Bien fait ! Pour ma part, si j'avais persisté dans mon intention de relever le défi (mais je suis défi blessé : entre 40 et 50 heures de boulot jetées au panier pour le défi précédent, nulles et non avenues. Je sais, c'est la règle du jeu maiiiis...), c'est aussi ce tableau-là que j'aurais choisi (Vous auriez raison de dire que ça vous fait une belle jambe. lol). J'avais d'ailleurs étudié assez sérieusement le tableau : 1942/Manhattan/au coin de Greenwich Avenue et de 7th Avenue South/Murphy Square/coffee urns, percolateurs de 15 l/billet de 1 dollar entre les doigts de la femme rousse en rouge (couleur de "mauvaise vie)/le café est un "diner"/l'enseigne "PHILLIES" est le nom du Baseball Club de Philadelphie à 1h10 de New York (donc de là) en train rapide/on y vend des cigares de "only 5 Cents. En partant de ça je n'ai pas retrouvé ni mes moutons ni mon tableau dans ce texte. Tout ceci est ainsi et bien entendu ma grande et mon énorme faute. J'aurais imaginé une héroïne "Phyllis" sur le mode d' "En attendant Godot" vainement attendue par ces quatre personnages sur fond de deuxième guerre mondiale (Allemagne nazie et Japon) et de rivalité avec les Dodgers qui eût été le centre du récit tout en n'étant pas là... A partir de là, vous voyez que j'étais prédéterminé malgré je vous l'assure toute ma bonne volonté, je ne pouvais qu'avoir du mal à m'embarquer dans votre histoire par ailleurs très correctement écrite sur le plan du style mais dont l'intrigue m'a parue passablement embrouillée. Je ne pouvais qu'être très exigeant sur cette toile-là. :) Bel effort et bel investissement de votre part ; je suis persuadé que la troisième fois sera la bonne en ce qui concerne. Ici ce sera un coup d'épée dans l'eau pour moi tout en considérant que vous auriez parfaitement le droit de me passer au fil de l'épée pour ce com que vous avez tout autant le droit de considérer comme stérile. Bien entendu je ne me permets pas d'évaluer, mais je me permets néanmoins de vous féliciter pour votre texte dont je viens de saisir la mécanique toute horlogère (c'est un compliment) grâce à Rosebud. :) Et... Non !... Artexflow, t'es pas tout seul !... :))))) |
wancyrs
14/12/2012
a aimé ce texte
Bien
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Une ambiance de polar qui colle bien avec le tableau ; dommage que tous ces éléments biens décrits n'arrivent pas à former un tout afin que se profile l'histoire... Lucky ça fait gangster, alors je suppose qu'il s'apprête à aller faire un coup, et que mordu à l'index par un chien il risque de ne pas être assez rapide face à ses adversaires ? d'où cette sensation de dernière fois ?
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Perle-Hingaud
18/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'ambiance, tout est dans l'ambiance... Même si j'ai trouvé au départ le propos confus, une fois cette difficulté passée, je me suis laissée entrainer dans la vie de cet homme, dans ses pensées au fil de l'eau.
Une belle écriture, une grande liberté laissée au lecteur pourtant guidé par l'épaisseur du personnage, brossée par des détails marquants : le chien, les troupeaux de Wood Dale, Jo qui traine la savate... Une belle plongée dans un univers de Hopper absorbé, digéré, réinterprété. |
pokilm
18/12/2012
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Bidis
24/12/2012
a aimé ce texte
Bien
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J’ai trouvé cette nouvelle très « série noire » et pleine d’atmosphère. Plus encore : cette atmosphère m’a semblé fort proche de l’œuvre de Hopper. De plus le texte me paraît très bien écrit.
Mais… Mais il m’aurait fallu faire un (gros) effort pour comprendre l’histoire, et je n’ai pas eu envie de me prendre la tête. Je constate que l'auteur a déjà répondu à ce genre de commentaire. Disons alors simplement que je trouve très dommage qu'il y ait cette "obscurité" à cause des qualités que je relève par ailleurs. |
David
3/1/2013
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour Polkim,
J'ai trouvé le texte difficile, comme avec une phrase telle celle-ci par exemple, qui me semble en représenter beaucoup d'autres dans le récit : "Elle est tombée dans la poussière et sa robe blanche, sa robe des bals et des dimanches, sa robe de Chicago, dans le crépuscule qui monte, se tache du sang épandu en silence, sa robe de chien, sa robe de douleur.". Cela crée une atmosphère certaine mais ma lecture a été vraiment laborieuse, ce genre de répétition peut illustrer une obsession, la fatalité - ça m'a semblé être le but - mais la qualité recherchée a ses inconvénients. Je ne suis pas sûr d'avoir bien saisi, de plus : Il me semble que c'est l'histoire d'un tueur à gage, en attente pour un contrat dans un bistro, à l'image du tableau choisi, avec une jeune femme. Ce contrat serait le dernier mais je ne suis pas sur d'avoir saisi pourquoi, je pense que ça doit se trouver dans un "tissage" d'éléments donnés à travers des flashback. J'ai eu du mal à les rassembler, le tueur serait orphelin ? adopté ? Il aurait tué sa mère adoptive et/ou un chien domestique ? Je reste avec de nombreuses questions à la fin de ma lecture. |