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Anonyme
15/10/2016
a aimé ce texte
Bien ↓
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Tiens, c’est marrant, en y repensant, elle ressemblait un peu à ma grecque d’aujourd’hui.
C'est là que je me suis dit que la "visiteuse" n'était pas une visiteuse mais venait venger sa... (j'ai d'abord cru sœur). Un truc qui ne m'a pas paru logique : le toubib dit au départ qu'il ne file du GHB qu'à "celles qui ne veulent pas", mais il charge d'emblée le verre de sa visiteuse qui n'a pourtant pas l'air farouche. Bon, sinon l'histoire est plutôt sympa à mes yeux dans la mesure où le bon docteur est un enfoiré de première, mais je trouve un peu dommage qu'apparemment seule l'intervention de la magie permette de mettre fin à la carrière d'un "serial rapist" ; et le fait que Circé applique rigoureusement la règle de la virginité nécessaire pour devenir sa disciple... Hmm, assez réac en fait. Car il ne s'agit a priori pas d'un empêchement technique du genre "si t'es pas vierge, la magie n'opère pas" : la formulation "pour prétendre à cet honneur, elle se devait de garder sa virginité, condition sine qua non au rite d’initiation" me fait vraiment penser à une contrainte culturelle. Du coup, en rendant la nièce inapte à devenir sa disciple pour quelque chose dont elle n'est absolument pas responsable, la magicienne ne se conduit-elle pas selon des canons misogynes, même si pas aussi graves que ceux du violeur ? Pour moi, cela revient un peu à l'opprobre que les sociétés traditionnelles font souvent peser sur la victime d'un viol. Sauf que là, en plus, le docteur s'en prend plein le cul. Tout le monde est puni. Bref, si j'apprécie le baroque et la cruauté de l'histoire, j'ai des réserves. La dernière phrase est marrante, je trouve. |
JulieM
16/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un récit horrifique livré dans un déroulement parfait, tendu jusqu'à son point d'orgue, celui d'une jouissive vengeance (ah si nous avions, nous les femmes, le pouvoir de la terrible Circé !)
Cela se lit d'un trait, l'écriture colle à l'histoire, précise et descriptive mais pas trop. J'ai apprécié l'histoire mêlant la froide réalité du violeur et la puissance du mythe vengeur. Je me demande si la catégorie Laboniris convient, c'est plutôt un thriller fantastique, non ? Merci de ce moment. |
Ora
23/10/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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J'adore!!! Tout, l'histoire, l'écriture, la description des pensées de cet homme qui se pense au dessus de tout, son regard sur les femmes, ces magiciennes, leur vengeance. Réel et irréel se rencontrent à merveille dans cette nouvelle très fluide, portée par une écriture qui l'est tout autant. Et puis, cette fin jubilatoire ne gâche rien! ;) Merci!!
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Donaldo75
23/10/2016
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Bonjour,
J'ai lu cette histoire et j'avoue qu'elle m'a laissé perplexe, surtout sur ce qu’elle véhicule. Pour moi, juger une nouvelle sans prendre trop en compte le fond se résume à qualifier si elle est percutante, efficace, va à l'essentiel, ne s'embarrasse pas d'effets inutiles. 1/ Percutante: je ne suis pas persuadé que les images crues, avec le langage ad hoc, rendent une narration plus percutante. En fait, ici, le style sert plus les impressions (le dégoût ou l’autosatisfaction, au choix de l’auteur) que le rythme du récit. Les passages censés apportés du contexte sont laborieusement crus, à la limite du trivial. 2/ Efficace: pour rendre le personnage principal antipathique, ce texte est efficace ; est-ce la seule condition d’un récit efficace ? Je ne crois pas. La seconde partie, avec Circé, est juste longue à venir, poussive, on la sent à des kilomètres. 3/ Aller à l'essentiel: ce n’est pas le choix de l’auteur. Il se complait dans le sadisme (sans jugement de valeurs) que ce soit celui du docteur Girard ou celui des revanchardes. 4/ Pas d'effets inutiles: il n’y en a pas vraiment ; c’est sordide à souhait, du début à la fin, ce qui rend la narration appropriée au sujet. Ceci étant froidement analysé, une seconde puis une troisième lecture de cette nouvelle m’ont laissé la même impression : il y a là une apologie, peut-être inconsciente, du sadisme. Elle n’est pas suffisamment contrôlée pour provoquer soit une prise de conscience, soit une grande envie de casser l’écran en deux. C’est de l’apologie molle, auto satisfaite, dans une écriture au style presque masturbatoire. L’usage de la première personne n’arrange pas l’ensemble, personnifiant le docteur Girard dans l’auteur et augmentant cette impression d’autosatisfaction. En bref, malgré trois lectures, ce texte m’a déplu. J’irai me flageller avec des ronces ou des orties ; peut-être suis-je trop pudibond. |
Brume
13/11/2016
a aimé ce texte
Pas ↓
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Bonjour POLOPOIL,
Je suis étonnée du classement de votre nouvelle en catégorie Humour/détente. L'histoire ne m'a pas provoqué le moindre sourire, au contraire, j'ai été plus choquée que détendue. Un défilement de pensées cochonnes d'un docteur serial violeur du début à la fin, c'est trop. A la fin on vire dans le fantastique, surprenant. Et la punition est à la hauteur de ce que l'autre mérite. C'est trash, cafardeux, sinistre. Au niveau de l'écriture, je n'ai rien à reprocher. C'est limpide, on rentre dans le vif du sujet, le rythme est dynamique, l'utilisation de la première personne donne une sacré présence au docteur, on "entend" bien la tonalité perverse de sa voix par ses paroles, les nuances dans son monologue sont bien mises en valeur grâce au bon choix et placement de la ponctuation, la mise en page est bien aérée. Bon vous l'aurez compris le fond m'a mis mal à l'aise, mais la forme est selon moi une réussite. En espérant vous lire sur un autre registre. |
GillesP
13/11/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai lu cette nouvelle sans lever les yeux une seule seconde! L'écriture est au profit de l'histoire, sans temps mort, sans détail inutile. Je m'attendais pas, au début, à un dénouement fantastique, mais plutôt à une chronique de la vie quotidienne de cet immonde docteur. Puis, lorsque la jeune femme a commencé à insister sur le terme "porc", d'un coup j'ai compris.
Merci pour cette lecture! |
vendularge
13/11/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J'ai votre texte avec un certain intérêt et je dois le dire aussi, une grande distance . Beaucoup de clichés dans cette histoire, le doc plein de fric à Neuilly...qui se se la joue genre "sérail violeur" au GHB. Un terrain propice à tous les défenseurs de la cause (je suis une femme)..il accumule tous les vices. Puis le traquenard qu'on voit venir de loin et pour finir la transformation en cochon.... Impossible pour moi d'adhérer à cette histoire...une autre fois peut-être Vendularge |
Bidis
13/11/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Attirée par le titre, j'ai d'abord parcouru les évaluations, en forme de montagnes russes. Voilà qui attise ma curiosité...
Puis j'ai lu le texte. D'un trait. L'écriture ne me paraît pas exceptionnelle, mais ce que l'on raconte ici me sidère. Voilà une histoire qui demeure dans la mémoire... Et j'évalue selon la qualité du moment que cette lecture m'a fait passer. Or il fut à la fois distrayant et scotchant, ce qui n'est pas négligeable du tout. |
Anonyme
13/11/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir,
Pour ma part, je n'aurais pas mis cette nouvelle dans la catégorie où elle figure, car je ne vois aucun humour dans cette histoire, encore moins de la détente. Cette histoire relève plutôt du fantastique avec cet homme transformé en cochon, sinon je ne vois pas où la classer. Ceci étant, l'histoire (effrayante) raconte le calvaire de femmes violées à leur insu par un gynécologue sans scrupules et totalement abject. Cela me fait penser à cette affaire relayée par l'AFP d'un docteur gynéco exerçant dans le Val d'Oise et des 92 plaintes de patientes déposées contre lui, ou encore d'un docteur - soi-disant émérite - ayant exercé en plein Paris et des dizaines de plaintes à son encontre... Bref, les exemples foisonnent, malheureusement. La nouvelle est brutale, donc, et bien que les personnages soient crédibles, tout bascule avec cette histoire de sorcières. Je me suis dit : "mais que vient faire ce truc dans cette histoire ?" Avait-on besoin d'inventer une chose aussi invraissemblable pour justifier - ou mettre en scène - une telle vengeance ? La réponse, à mon humbre avis, est non ! J'aurais préféré quelque chose de plus rationnel, parce que l'histoire de transformer un homme en cochon, je n'y crois vraiment pas ! Je pense que c'est là-dessus que vous devriez travailler, sur la chute finale. Il y a mille façons rationnelles - et donc crédibles - de se venger, autant éviter le choix d'une seule - irrationnelle - qui ferait s'effondrer l'ensemble de l'histoire. Bon, j'ai peut-être été un peu sévère - je ne sais pas trop - ce qui prouve quand même que je me suis intéressé à cette histoire. Bien à vous, Wall-E |
plumette
13/11/2016
a aimé ce texte
Pas
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j'avais lu ce texte en EL et m'était abstenue de le commenter tant l'histoire me paraissait complaisante, exhibitionniste et dénuée d'intérêt.
j'ai relu ce texte avec un peu de recul et je ne change pas d'avis quant à ce que j'appelle complaisance.Le docteur Girard est une caricature, son mode opératoire sans subtilité, et je n'ai pas un instant cru à son univers et à son impunité totale jusqu'à cette fameuse soirée où la nouvelle vire au fantastique. Je considère le texte comme un prétexte à défoulement sexiste et sexuel et cela ne me plait pas! On peut très bien choisir d'écrire sur un pervers violeur mais encore faut-il que le déroulé de l'histoire soit crédible pour le lecteur. Or ici, l'auteur n'a pas choisi son genre: réalisme lourdingue au début,pour terminer dans le fantastique qui s'accorde assez peu au reste de la nouvelle. l'écriture est maîtrisée, plus que correcte et j'aimerais la voir au service d'un autre thème. Désolée, Plumette |
hersen
13/11/2016
a aimé ce texte
Pas
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C'est perdue dans les limbes des degrés de cette histoire que je m'attelle au commentaire.
Entre le réalisme cru de ce docteur violant en toute impunité, la mythologie qui débarque d'une manière trop arrangeante et le cliché du cochon, j'ai du mal à saisir où veut en venir l'auteur; si c'est pour de rire, ça ne passe pas trop bien en ce qui me concerne. L'écriture n'est pas mal, pourtant, la "chose" est ailleurs. Je dirais presque une sorte de jem'enfoutisme. le ton, je pense, pouvait servir mieux une histoire qui, tant qu'à faire, aurait pu aller plus loin et ne pas s'arrêter à des fantasmes (les viols en série, sans états d'âmes), le fantastique facile (la nièce qui doit être vierge- je ne comprends d'ailleurs pas : l'enjeu de sa virginité est si important pour elle mais elle traîne quand même dans des bars de nuit sans être accompagnée ?) et enfin, cochon qui s'en dédit, notre pervers ne s'en tirera pas comme ça par la tata qui débarque, un peu tard quand même. le problème est que j'ai trop l'impression que l'auteur se complait dans un mélange des genres qui m'empêche de voir des degrés plus subtils. A vous relire sur autre chose. |
Blacksad
14/11/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Prendre comme "héros" un serial violeur, adepte du GHB et sans aucune morale (pléonasme..), c'était un parai audacieux. Le trait était forcé, voire caricatural et les situations pas toujours crédibles mais la nouvelle tenait quand même la route, jusqu'à la vengeance que je trouvais assez bien trouvée. Mais là arrive la magie et un fantastique qui tombe comme un cheveu sur la soupe.
Le fantastique ne me dérange pas outre mesure mais là, il est... inutile. Et contre-productif de mon point de vue. Si j'avais un conseil, ce serait de zapper ce passage de justifications et d'explications sur la magie. La fin en forme de "Truisme" accéléré... pourquoi pas ? Mais je la trouverais plus percutante sans l'explication de la magicienne. |
Proseuse
13/11/2016
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Bonsoir Polopoil
Le souci, ici, c' est que la première partie du texte, assez insupportable du reste, garde dans le récit une vraisemblance de faits divers qui nous donnent froid dans le dos ! Alors, soit, on est dans l ' innommable et ce narrateur pervers nous raconte sans vergogne ses déviances .. je lis, et je me dis pourquoi pas, après tout … écoutons-le ! ( sans complaisance, tout de même !) mais la fin du texte en lieu et place de ce qui aurait du être une arrestation, un procès dans cette- réalité- se déplace et le narrateur, entraïne , cette fois , le lecteur dans un changement de registre … quittant celui de la -réalité- pour celui du -fantastique- ! Et du coup la chute ressemble plus à une pirouette ( invraisemblance) qui même si c' est pour nous faire finir cet homme en cochon ne peut, ni nous faire sourire, ni nous satisfaire , quelque part, j' ai cette impression que ce docteur dans ce changement de ton … change bien facilement d' histoire et échappe ainsi, à la justice -réelle- qu' il mérite : celle des « hommes »! Comprenez, quand on lit un texte, on se l' approprie, d' une façon ou d' une autre et je suis femme et mère, et si j' avais du lire cette histoire en ayant eu dans ma vie( mes filles ou moi ) à subir de tels actes que ceux énoncés dans la première partie de votre texte, je suis certaine que la deuxième partie m' aurait pour le moins fait grincer des dents et mis dans une colère terrible! il est des sujets qui ne supportent pas la -pirouette- c' est sévère, mais en même temps c' est vous qui avez choisi d' écrire sur ce thème ! C' était un peu provoc, alors, tant pis pour vous !!Vous allez sans doute avoir du mal, ici, avec la gente féminine et pas que peut-être ! À part cela, c' est bien écrit, là, rien à dire …mais, le thème était délicat et le rendu ne l' est pas Bon, je viens de refaire une énième lecture, et je vais tenter une nouvelle approche en me faisant un peu, l' avocat du diable ( pour votre texte, pas pour le violeur ! ) ou du moins en essayant d' interpréter cette deuxième partie du texte autrement …. supposons, supposons, me dis-je, qu' il faille, non pas lire cette partie comme du – fantastique- mais du … -fantasme- ! Fantasmes de victimes de ces violes , fantasmes de vengeance de femmes, de mères .. ce qui expliquerait que l' on sorte de la réalité , mais, l' exercice est encore bien périlleux, parce que se serait supposer qu' il y aurait éventuellement comme réponse et « réparation » au crime de perversité et de viol ….la perversité et le viol eux-mêmes, en retour !! et ça, c' est pas si simple ! Enfin, si c' est cela que vous avez voulu aborder, ça ne l' a pas fait vraiment, le thème était très ardu ! Bon, j' espère que vous en conviendrez, j' ai fait des efforts pour tenter de comprendre votre cheminement de pensées , je n' évalue pas , parce que je ne sais pas où vous aviez en fin de compte envie de nous emmener ! |
Annick
16/11/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce qui me gêne, c'est qu'on change de narrateur à la fin du récit : de je à il. Il aurait fallu dès le début du récit opter pour un narrateur externe ou omniscient.
Ce prédateur est odieux évidemment et l'expression "être un porc", d'abord pris au sens figuré devient à la chute du texte, un sens propre. La morale est sauve. C'est une bonne idée qui est bien exploitée. Dans le genre "gore", c'est plutôt bien réussi. C'est bien écrit, le récit est enlevé, bien construit, (à part cette incohérence de point de vue à la toute fin du récit). On ne s'ennuie pas, c'est le moins qu'on puisse dire ! En tant que femme, j'évite de lire ce type d'histoire le soir... Je tiens à dormir tranquille ! |
Alcirion
28/11/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Polopoil,
Je me rappelle avoir eu une impression étrange en lisant votre texte en espace lecture. A la relecture, j'ai compris que c'était le décalage entre un style réaliste et l'irruption du surnaturel dans la deuxième partie : ça paraît étrange de rester dans un ton, une écriture rationnelle (il n'y a aucun élément ou atmosphère fantastique) jusqu'à la fin dans ces conditions. Pour le fond, consciemment ou inconsciemment, j'ai le sentiment que vous avez voulu rattraper les turpitudes du personnage principal par une fin moraliste, pour effacer le dégoût de son comportement. Pour la forme, j'ai trouvé la première partie vraiment réussie, mais je décroche à l'arrivée du fantastique. A vous relire ! |
VALLOIS
22/11/2016
a aimé ce texte
Pas
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Nouvelle version de l'arroseur arrosé. Mais trop rapidement on devine ce qui va se passer. De plus, j'ai travaillé plusieurs années dans les hôpitaux et l'accumulation des scènes me semble irréaliste.
Je suis peut-être sévère mais je n'ai pas accroché. |
andrejalex
15/4/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Le style, alerte, est bien adapté à l'histoire. Parfois cru, ce qui correspond bien à ce gros des gueulasse. L'humour est vraiment très noir. Le bon docteur, au féminisme ravageur (il aime les femmes!), se trouve cruellement puni de ses méfaits. C'est bien fait.
La chute est inattendue mais un peu vache pour les porcs... Une question cependant: comment Ulysse s'est-il débrouillé avec Circé? |
Anonyme
18/7/2017
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Départ sur les chapeaux de roues. Toute la première partie, je l'ai trouvée très bien. C'est horrible, mais j'aime ça. Ca fuse, ça glisse rien qui accroche les bas pour les filer. Impeccable.
C'est aux dialogues que j'ai mes premières réserves. Ils sont pas très naturels vos dialogues (« mon cher Docteur », « Comment cela », « qu'importe », « charmeur »). Bref, on se croirait dans un salon guindé des années 30. C'est raté. Je crois même avoir trouvé un « Il suffit » et j'ai failli m'étrangler. Pareil pour l'inutilité de certaines considérations. Par exemple celle-ci : « bon sang, cette fille doit être une furie au lit. » Pour moi, ça n'apporte rien, au contraire. Essayez de lire avec, puis sans. Si vous n'êtes pas convaincu, gardez-le quand même mais bof quoi. Au niveau des considérations inutiles, il y en a d'autres plus bas. Par exemple « bon sang, mais de quoi parle-t-elle », « Enfer, elle lit dans mon esprit », etc. J'en ai noté une autre qui me semble encore plus flagrante parce qu'en plus elle fait répète avec une autre quelques lignes plus haut : « elle s'en tirerait avec une bonne migraine et aurait du mal à s'asseoir pendant deux ou trois jours après ce que je lui avait fait subir ». Le « après ce que je lui avais fait subir » est vraiment lourdingue. On a compris, pas la peine d'insister. Et de plus comme je le disais, il fait répétition avec la même notion de « faire subir » utilisée précédemment. Pas fan, non plus, de certains guillemets dont vous abusez dans ce texte. J'ai noté celui-ci (il me rappelle une « amie ») qui en plus se trouve dans un dialogue. C'est donc le médecin qui s'adresse à sa visiteuse et pour moi c'est double faute parce que je ne vois pas du tout la nuance qu'il pourrait - ou voudrait - faire passer. Ni comment la visiteuse pourrait percevoir ces guillemets. Des guillemets inutiles, y en a d'autres. une petite lourdeur ici : « revient avec la mallette qu'elle avait en arrivant » alors que « revenir avec sa mallette » tout court serait plus simple et on aurait compris. Une autre lourdeur : « je ne peux ni bouger ni parler à nouveau » Pourquoi « à nouveau » ? Une grosse lourdeur : « n'est qu'un mauvais cauchemar » -> par opposition à « un bon cauchemar » sans doute ? Un cauchemar tout court ou bien un mauvais rêve. quelques verbes pauvres à améliorer. Par exemple : « je ne peux toujours pas bouger »- > je ne parviens « elle dit une phrase » - > prononce « je l'avais mise à quatre pattes » - > positionnée des à-peu-près : « elle se sert de sa voix comme une sorte de pouvoir » -> comme d'une sorte Une incongruité : « Un éclair me percute de plein fouet » Frappe, à la rigueur. Mais percute... elle se tait soudain - > le soudain est inutile. Cette petite revue de détail terminée, je répète que j'ai bien aimé la première partie, moins la seconde à partir des dialogues. Je me suis cru dans millénium quand Lisbeth Salander se venge de son tuteur. Mais en moins bien. Je pense que d'une manière générale, c'est l'irruption de la magie dans l'univers rationnel qui m'a rebuté. + le fait que ça soit de la première personne alors que le personnage est transformé en pourceau. En fait, la fin me déçoit. On ne sait même pas s'il est vraiment conscient de ce qui lui arrive. Mon côté sadique aurait aimé qu'il souffre vraiment, qu'elle lui coupe les couilles. Ou bien qu'il s'en sorte, mais pas une espèce d'entre les deux... La vengeance de Salander de ce point de vue-là était excellente et implacable. Son tuteur était puni jusqu'à la fin de sa vie avec la marque infamante qu'elle lui avait laissé. Je crois que c'est ce qu'il manque, une fin moins fantaisiste. Voilà, voila cher Polopoil. Ca se fête : vous êtes mon premier commentaire sur ce site. Peut-être le dernier aussi, mais peut-être pas. Allez, je m'en vais lire les commentaires des autres. |
Anonyme
19/7/2017
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J'étais passé à côté de cette nouvelle que je découvre à la faveur d'un commentaire récent.
Je ne trouve pas que la nouvelle soit si mal écrite mais il y a un vrai problème en ce qui concerne le caractère de la narration qui devrait rester extra-diégétique pour être crédible. Sauf à lire un journal ou une chronique de ce bon docteur machin, il est strictement impossible qu'il pût raconter lui-même cet épisode. Sinon — et c'est à l'honneur de celui qui écrit cette nouvelle — l'auteur ne connaît pas véritablement les effets du GHB qu'il confond avec un narcotique quelconque. Une de mes amies proches a subi ce genre d'intoxication dans un bar aux Etats-Unis alors qu'elle était étudiante dans une université américaine il y a une dizaine d'années. Fort heureusement, elle était entourée par des ami-e-s ce que le type qui a mis ce produit dans sa boisson n'avait probablement pas prévu la croyant seule. En fait, ce poison provoque tout d'abord une sensation de malaise intense mais n'endort la victime en aucun cas. Elle reste parfaitement éveillée et active mais n'a aucune possibilité de faire remonter le moindre souvenir par la suite. |