|
|
ANIMAL
4/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Un petit bijou de polar, de la première à la dernière ligne... ou presque.
Pas un loupé dans le style, l'histoire est prenante. La chute, par contre, me laisse sur ma faim par rapport à la qualité du tout. Les cinq dernières lignes ne sont pas assez explicites. Pour moi, il manque quelque chose. Mais j'ai dégusté avec plaisir et j'en redemande. |
widjet
4/8/2009
a aimé ce texte
Bien
|
L’auteur a du regarder quelques épisodes de « Mike Hammer » !
Ca commence plutôt pas mal, le ton, l’ambiance, l’humour (le curé qui connait le bordel !)….Et puis les ingrédients inhérents au genre sont là (le privé, l’alcool, la beauté fatale) Ensuite, ça se gâte, mais pas tant que ça. On perd un peu le fil, c’est pas toujours très clair, mais on suit avec intérêt malgré tout l’aventure de Jean Marc. Je pense que l’auteur aurait pu étirer son récit et ajouter d’autres rebondissements et d’autres personnages, mais peut-être voulait il quelque chose de plus simple et de plus court. Le final est un poil trop expédié et j’ai fini le gosier un peu sec. Néanmoins, la balade est plutôt sympa et comme j’affectionne le genre, je remercie l’auteur de s’être aventuré dans ses contrées polardeuses. W |
Anonyme
4/8/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Comme dans un bon vieux san antonio on se fout un peu de l'histoire. Seuls l'atmosphère et le style "décontracté du gland" importent. C'est bien écrit. J'ai aimé, j'ai souri. Donc merci.
|
colibam
4/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Le grand point fort de cette nouvelle réside dans le ton employé, noir et caustique avec un humour au vitriol omniprésent.
Une belle maîtrise du genre pour un texte qui m'a bien fait poiler. Pour ce qui est de l'histoire, elle demeure simple, sans vrai suspens ce qui, à dire vrai, colle tout à fait à la forme que vous avez voulu donner à votre nouvelle, qui décrit davantage le caractère bourru et acariâtre du vieil enquêteur à qui on ne l'a fait pas qu'un drame psychologique tordu à la Thomas Harris. C'est une histoire classique de gens paumés qui caracolent de tripots malfamés en maisons de passe dans un univers qui sent la pisse et la vinasse tiède. Le dénouement n'a rien d'extraordinaire mais la dernière phrase ponctue avec une justesse maîtrisée votre histoire. Encore un grand bravo pour le ton employé, qui frise l'excellence. |
florilange
4/8/2009
a aimé ce texte
Bien
|
C'est vraiment le style, la façon de raconter à la manière des vieux polars classiques que j'aime car pour le reste, l'histoire est simple & la fin 1 peu bâclée. Bravo pour l'atmosphère créée.
Florilange. |
Anonyme
5/8/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Bonjour Poupoune. J'ai aimé le style des vieux polars, mais je trouve le récit un peu "plat" sans vous offenser. Il manque de rebondissements. L'histoire est trop simple à mon avis. J'aurais aimé que ça bouge un peu plus, la bagarre, les dialogues...
|
leon
5/8/2009
a aimé ce texte
Bien
|
C'est très bien, une histoire noire traîtée à l'américaine... j'ai beaucoup aimé, même si je ne vois pas de quoi faire un discours. je laisse les discours à d'autres.
|
Anonyme
19/8/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Je reprends un peu mes esprits. J'ai été emporté dans cette nouvelle. Même si l'intrigue est plutôt basique, ce sont les personnages qui font le point fort de cette enquête.
Une histoire qui sent le bourbon et la poussière, un style très bien maitrisé et une ligne de conduite un peu cliché. Par contre, la chute est un peu courte. On reprendait bien un autre verre... |
Selenim
7/9/2009
a aimé ce texte
Bien
|
Y'a d'la gouaille, du sirop et des pépés. Que d'mander d'plus.
Tout ça fleure bon le noir bien serré. Le ton est léger, le sourire se courbe sans effort, les battements de paupières tiennent la distance sans tétaniser. Même si le style emprunte à tout ce qui se fait dans ce genre de littérature, je n'ai buté sur aucun écueil. Dommage que ce soit si court, j'aurai bien suivi ce bon prêtre lors d'un vagabondage nocturne. Selenim |
calouet
15/9/2009
a aimé ce texte
Bien
|
On est ien dans les canons du genre, tant au niveau du rythme, du ton ou des personnages. Et il se trouve que j'aime bien ça!
L'idée du changement de nom sur la plaque m'a fait penser à un des plus vieux trucs des inconnus un film où un gars s'appelle Marcel Bichon, et se fait appeler Marc Elbichon... Pour ce qui est de la forme, j'ai trouvé parfois que ça allait un tout petit peu vite, mais rien de grave, et j'ai relevé deux ou trois choses qui me semblent bizarres : - "(...)ceux où je finissais pas en cellule de dégrisement - j’allais finir la nuit dans mon bureau." : deux fois "finir" en 5-6 mots,c'est pas terrible. - Drôle de contradiction entre "Bref, ce dimanche-là, j’étais assez clair pour retrouver le chemin du bureau " et plus bas "Moi j’étais à deux doigts du coma éthylique" - "(...) j’ai logé le proprio en deux coups de fil et quelques biftons…"... Bizarre, peut-être une correction trop zelée, mais il me semble que "logé" est plutôt "logué" non? A bientôt, merci pour cette lecture! |
NICOLE
27/9/2009
|
Une prostituée qui meurt de chagrin en prison pour avoir été inculpée à tort de vol de crucifix, puis ensuite une histoire embrouillée à laquelle je ne comprends pas grand chose, et pour finir, une absence de chute préjudiciable, surtout pour une histoire policiére. J'avoue que c'est trop pour moi, et pourtant...
J'ai ri à chaque ligne. C'est jubilatoire comme un San Antonio sur une plage en été. Je me suis régalée, et tant pis si l'intrigue policiére part en quenouille. J'ai relevé : "Bavassé comme des ménagéres à une réunion Tupperware", et "L'avait vite senti qu'ils allaient pas l'inviter à Noël", mais il y a beaucoup d'autres expressions colorées qui m'ont fait franchement sourire, et comme disait mon grand-père : "Un bon rire, ça vaut un steak !". Merci, et bonne continuation. |
Anonyme
26/10/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Mais qu'est-ce que je glandais, moi, depuis trois mois ?
Cet auteur qui traîne ici depuis quelques plombes, et moi qui vois que dalle ! Je dois avoir la berlue. Dites-moi pas que c'est pas une plaisanterie, que tout ça a pas été publié d'un coup aujourd'hui, que je me sente pas pris d'une envie subite de me traîner à confesse chez le premier cureton. Je vais confesser que dalle ! Je vais seulement implorer l'auteur d'accepter mes essecusses, et pas plus tard que tout de suite encore, que je soye passé à côté de sa plume tout ce temps. Et moi qui sors tout juste du métro, "Valsez, pouffiasses" en poigne, offert par une amie, laquelle souhaitait m'affranchir de ce Dard qu'on me prétendait pomper récemment, et que je connaissais pourtant ni d'Eve ni de son Adam. ! Mais faut se bricoler un positif de tout. Je préfère croire que c'était qu'aujourd'hui que je pouvais le découvrir, ce texte. Oh, la belle découverte que c'est ! Une plume alerte, guillerette, qu'on sent se faire plaisir. Au rayon "friandises", je reprends au hasard quelques tournures à l'efficacité capable de rendre jaloux un auteur pas bien disposé : "- T'étais bourré à quel point quand tu l'as revue ? - Limite point de non-retour - Alors oui, ça doit être elle..." "L'avait vite senti qu'ils allaient pas l'inviter à Noël" "Mais même comme ça je me serais coupé une main pour pouvoir la caresser de l'autre..." "Tous les trois assez vieux pour pas nécessiter qu'on appelle des renforts avant d'aller leur faire une visite de courtoisie." "Faut pas juger sans connaître, mais y a quand même des signes qui ne trompent pas." Au rayon "pinaillages", je propose ceci : "Bref, ce dimanche là, j'étais assez clair pour retrouver le chemin du bureau [...]" ... et quelques phrases plus loin, dans la même scène : "Moi j'étais à deux doigts du coma éthylique" L'écart me parait tout de même un peu trop grand... et c'est gênant. Dans le même genre : "C'est comme ça que je me suis retrouvé dans une abbaye à causer à un prêtre pour la première fois de ma vie." ... et deux phrases plus loin : "Et je suis pas du genre à me laisser emberlificoter par le premier cureton venu [...]". S'il sait pouvoir ne pas se laisser emberlificoter, c'est qu'il a dû y causer quelques fois, à des curetons. Une fois de plus, ça me gêne un peu (je sais, je suis chiant). "Du coup l'était vraiment pas en bonne posture la môme, que le curé lui, avait vraiment pitié..." Ou alors j'ai pas pigé la phrase, ou alors elle est bancale (je parle pas des libertés sur la grammaire, hein !... ça, c'est parfait... mais plutôt d'une erreur de logique linguistique). On pourrait rectifier par : "Du coup l'était vraiment pas en bonne posture la môme. Aussi, le curé lui, avait vraiment pitié..." .. ou alors : "Du coup l'était tellement pas en bonne posture la môme, que le curé lui, avait vraiment pitié..." ... mais la présence du mot "lui" n'est alors plus justifié par la répétition du mot "vraiment". J'aime assez votre idée de départ, mais dans la formulation, y a un truc qui va pas (vraiment !). Dites-moi !... que je compte un peu... elle doit pas être très fraîche à l'heure qu'il est, la Rolande ? "Valsez, pouffiasses" (de Dard), que je viens d'entamer, et "Pulp" (de Bukowski), que j'ai lu il y a un petit moment, étaient les seuls exemplaires du genre que j'avais lus à ce jour. Franchement, je trouve que votre exemplaire le fait tout autant. C'est une réussite. Je vois pas trop ce que je pourrais ajouter. A part deux ou trois bricoles, je crois que c'est parfait, dans ce que le genre permet. Tout ça me semble extrêmement bien maîtrisé. Je vois d'ici l'auteur se bidonner en écrivant et se relisant et, sérieux, ça me met en joie. Merci pour ce frais moment. Je m'en vais vous lire dans vos autres bafouilles, et m'impatienter de Sam et de son couillon. |