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Palimpseste
1/4/2013
a aimé ce texte
Pas
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Mouais....
Les cinq derniers mots détruisent le peu que les précédents avaient construits... Tout ça fait très très très très cliché sans aucune nuance (de Grey). En lisant, j'avais noté des remarques sur le protagoniste masculin et du coup, je comprends tout à la fin : l'accueilleuse (!) de la stagiaire est homo. ça ne suffit malheureusement pas à sauver le texte d'un érotisme poussif et d'une psychologie sommaire. Peut-être me trompé-je, mais le texte me semble issu d'un cerveau masculin et décrit une sexualité plutôt baignée de testostérone que de féminité. |
Anonyme
2/4/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Je me suis doutée en cours de lecture que les genres ne devaient pas être ce qu'ils semblaient ; à un moment, j'ai pensé que le narrateur était en couple avec un autre homme... et puis non, c'est une narratrice. Bien.
Mais sinon, à part le petit piquant de la femme sagement en couple qui redécouvre ses émois lesbiens, je déplore que le texte ne dise rien d'autre que ce qu'il dit : une histoire au bureau. OK, c'est pas mal fichu, mais enfin je trouve que ça ne va pas loin. Et puis je m'étonne quand même un peu qu'une toute jeune stagiaire fasse un tel rentre-dedans à une femme plus mûre qui la chaperonne au boulot ; risqué, non ? Cela dit, c'est possible si Clara, pour une raison ou une autre, se fiche de ce travail... voilà un développement qui pourrait être intéressant, mais on n'en saura rien. Les personnages ne sont pas approfondis, je trouve, ils me paraissent juste là comme prétexte à de mignonnes scènes chaudes. Un peu short, quoi. |
Anonyme
7/4/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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C'est très étrange. J'ai lu il y a quelque temps un texte en Espace Lecture où la pirouette finale était du même ressort, mais entre deux hommes cette fois-ci. À ma connaissance il n'avait pas été retenu pour publication. Se pourrait-il que vous soyez le ou la même auteur ?
Quoi qu'il en soit, votre récit se laisse lire malgré des côtés prosaïques dans l'écriture ( "Genre. C'est elle") et un ton parfois limite ("Bordel, je vais me la faire"). J'ai du mal à croire aussi qu'une stagiaire aborde sa tutrice de cette façon (« Vous voulez qu'on mange ensemble ? ») quand on connait le respect et la distance qui prévalent dans ces conditions. On n'y croit pas trop. Pareille pour la rencontre fortuite dans la rue, au bas de son immeuble, quelle coïncidence ! En conclusion un texte correct, au style simple, qui s'appuie sur la confusion des genres. Je regrette néanmoins les facilités du scénario. |
AntoineJ
7/4/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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d'abord au niveau de la catégorie, je vois pas trop le romanesque dans l'histoire => créer une catégorie "érotique" me semble nécessaire ...
Ensuite le style est correct, peut être trop basique - trop discussion de salon - et haché - prendre le temps de respirer fait fait du bien - mais bon, cela passe avec le fond Au niveau du fond, on se doute depuis le départ de l'histoire et on passe son temps à attendre autre chose ... une lesbienne ? oui et alors, est-ce si "anormal" ? Enfin, le sentiment de culpabilité (responsabilité) est vite balayé par le besoin physique qui (quitte à y aller autant y aller) devrait s'insipirer plus de tenessee Williams pour aller plus loin dans l'érotisme et le torride |
brabant
14/4/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Pseek,
Wouif !... Adresse à la principale protagoniste de ce texte que je ne confonds pas avec l'auteur hein : ah cette mine de stylo que vous brisez ! :) Vous léchez/sucez ou vous vous faites lécher:sucer quoi (c'est une histoire d'aspirateurs ce texte)... Rien n'a vraiment changé depuis vos seize ans (et les seize ans de l'autre ; quand on aime on a toujours seize ans. Lol). Mais j'ai l'impression que vous préférez jouer le rôle de la femme que vous êtes. Vous devriez essayer un homme... pour changer. Lol J'aime assez l'écriture, la sujette me laisse perplexe ; trop physique, ça marche avec les femmes le bromure ? (sais pas moi hein). L'image du/d'un cunnilingus ne me transporte pas d'épectase ; au masculin l'image d'une fellation m'est elle carrément insupportable. "Un sourire dans lequel on s'abandonnait... le sourire que je voyais quand elle relevait sa tête ouverte d'entre mes jambes." [Ah bon !] Je ne trouve pas ça esthétique du tout ; chargé de cyprine le sourire ? de bave ? de salive ? à la fraise ? "Bien" quand même, indifféremment malgré tout ; le mariage, les coup de canif au contrat et les coucheries pour tou(te)s. Gay mesquin dans ce cas précis. Bourgeois comme Barjot. Mais oui :D l'est pas nette non plus celle-là ! Ben oui quoi Relol |
Anonyme
15/4/2013
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J'ai lu et je vais essayer de laisser un commentaire constructif, sans notation, pour que le commentaire soit plus regardé que la note.
L'écriture est fluide même si parfois elle a manqué de relief mais elle se lit bien. Les paragraphes parfois se décousent les uns des autres alors que chacun raconte quelque chose qui fait avancer l'histoire, la qualité du récit est donc présente, il faudra pour le prochain texte un peu plus de technique et ce sera parfait. Je ne sais pas si (je crois comprendre ça dans les autres commentaires) on vous a suggéré la pirouette de pseudo-surprise pour la chute, mais ce n'était pas une bonne idée. D'une part, je l'avais deviné au second paragraphe, d'autre part, qu'une femme veuille coucher avec une femme, ça ne devrait pas être surprenant. Si on prend le parti d'écrire une histoire dont la toile de fonds est l'entreprise, l'accueil de la stagiaire et la possibilité d'en faire une sex stagiaire, alors ça peut être clairement dit dès le départ et l'intrigue devient : couchera, couchera pas ? Une fois ce parti pris, on montre en évitant pour Oniris les scènes crues, la montée du désir, la conquête. Des qualités d'écriture que l'auteur saura développer, parce que c'est en forgeant... :) |
Anonyme
15/4/2013
a aimé ce texte
Bien
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Ça y est, enfin, on parle de cul sur Oniris. Et de quel cul !
Bon, j’ai deviné assez tôt qu’on était chez Lesbos. Il faut dire, si vous vouliez en faire mystère, que je viens de terminer « Betty » d’Arnaldur Indridason (écrivain habituel de polars nordiques), petite prouesse littéraire dans laquelle l’ auteur parvient à nous égarer sur le sexe du narrateur jusquà la moitié du roman qui compte 230 pages. Donc maintenant, impossible de me rouler sur ce qui gigote dans un entrejambe, même dissimulé derrière une sournoise fermeture éclair. Alors oui, bravo, tout écrivain devrait passer le test d’une histoire de cul. S’il est capable d’écrire : « Ce sourire que je voyais quand elle relevait sa tête d'entre mes jambes », c’est que je peux lui faire confiance pour me raconter aussi les émois, les humeurs, les pensées secrètes de ses personnages. Sinon, il peut se garder sa psychologie à deux balles. Style adapté à la narration, même si de temps en temps il se relâche inutilement, comme par exemple : –« Putain, la stagiaire, comment elle est trop bonne ! Vas-y, assure, arrange-moi un coup ». Dommage aussi pour les nombreux indices. 1e indice : – « Vous voulez qu'on mange ensemble ? me demande-t-elle naturellement ». Plus facile de demander ça « naturellement » à une autre femme. S’il y en a parmi vous qui ne sont pas d’accord, elles peuvent m’appeler directement. 2e indice, dans la foulée : – « Euh, oui pourquoi pas. Je connais un coin sympa, avec du bon thé ». Quelqu’un qui fréquente assez régulièrement un salon de thé… je parierais plutôt pour une femme, sinon je lui fais faire un peu de rodéo pour changer. 3e indice : « Elle me parle de fleurs maintenant ». C’est vrai que la layette aurait apporté un plus… on se contentera des fleurs pour cette fois. 4e indice : « Je la repousse alors, me rappelant que je ne suis pas célibataire et certainement pas de ce genre ». Quel genre : voile vapeur ? 5e indice et suivants : « Ma main glisse alors naturellement dans le pantalon. » Faux indice en réalité, car il s’avère un plus loin que la narratrice elle-même porte un pantalon. « Un va-et-vient rêveur ». Je sais bien qu’aucune manœuvre n’est interdite à personne, mais je visualise plus le créneau d’un mec que d’une femme. « Un gémissement d'homme ». Je vois plutôt la description de celui qui reçoit que de celui qui donne. Sinon, que le premier simulateur se dénonce ! Enfin bref, tout ça bien avant la révélation finale un peu éventée. C’est la principale restriction qui m’empêche d’embaucher la stagiaire en CDI. Plutôt un CDD. |
Acratopege
15/4/2013
a aimé ce texte
Bien
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Pour une fois, j'ai lu tous les autres commentaires avant de noter mes impressions. Moi, j'ai été abusé jusqu'au bout, sans suspecter une minute que le héros était femme! J'ai lu cette petite histoire avec plaisir malgré le scénario convenu, me laissant aller dans la légèreté grâce au style rapide et simple, qui frise avec bonheur avec la grossièreté. Un peu d'érotisme sur Oniris, pourquoi pas? Bien sûr, tout ça reste léger et ne restera pas longtemps dans ma mémoire. Un peu comme une amourette avec une stagiaire...
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REDBUCHE
20/4/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai trouvé ce texte très agréable. Un style simple, précis et sans fioriture, facile à lire. Un vocabulaire choisi et maîtrisé pour arriver à la chute, qui ne gêne en rien la lecture. Une histoire bien menée. J'avais tendance à penser que l'histoire était un peu bateau et exagérée, jusqu'à la chute finale. Elle permet de revoir le texte sous un éclairage nouveau et il prend tout à coup une aura d'originalité très appréciable. Bravo et bonne continuation!
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Menvussa
22/4/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Génial ! pour ma part, l'effet de surprise a été total. La lecture est agréable, et les phrases défilent sous mes yeux. L'histoire, somme toute banale m'amuse et je me dis qu'il faudrait une chute mais ne la voie pas venir et alors que le dernier paragraphe se déroule sous mes yeux, je me dis dommage et tout à coup : Surprise !
Bravo et merci pour ce texte |
Fortesque
30/4/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Nous qui croyions naïvement que l'égalité entre les genres était tout sauf une chimère, nous étions enfin rassurés en lisant cette nouvelle. Des nanas qui draguent platement et qui baisent sans scrupules avec le premier venu, çà existe ! Ah oui ? Dans les romans alors, et encore ! La fin de l'histoire aura anéanti trop rapidement nos espoirs de sonder enfin une âme soeur. Le bonheur fut de courte durée lorsque l'auteur, non content de nous projeter dans la peau d'un narrateur à qui il ne faut même pas lever le petit doigt pour se taper illico la jolie stagiaire pas farouche du tout du tout - ce qui à coup sûr comble d'aise le mâle primaire qui survit en chacun de nous, lui qui pense encore que sa virilité à elle seule peut satisfaire à tomber les dames comme des mouches - nous renvoie ensuite en pleine figure la puérilité de notre condition face à ces amazones qui peuvent très bien se passer d'un homme dans leur lit. La guerre des sexes est relancée où l'objet de nos désirs devient aussi une concurrence ! Le hic, c'est qu'elles ne sont pas forcément toutes lesbiennes mais bien à cheval sur le principe de féminité. Pas étonnant qu'elles préfèrent les nuances d'une sensualité toute en caresses, même prononcées, plutôt qu'une autre, salissante, où sévit la brutalité et la sueur, dixit le texte. Tous comptes faits, notre défaut majeur à nous les hommes, c'est d'avoir une queue entre les jambes. Une saillie qui marque de façon trop péremptoire la domination qui s'exerce sur le sexe dit faible. Nous suffirait-il alors d'éprouver pudiquement des désirs violents et des pensées cochonnes, qu'une facilité à succomber à la chair viendrait sublimer, pour combler ce vide qui nous sépare des femmes au travers d'une sexualité plus cérébrale ? Et bien, amen ! Faisons l'amour avec notre cervelle ! Et pour commencer, cessons de coller des postulats mariologiques sur le dos de nos mères, de nos soeurs et de nos épouses. Au lieu de faire les marioles, nous devrions plutôt épouser les langueurs saphiques de nos partenaires dans une régression adolescente qui prendrait la forme d'une nouvelle initiation sexuelle et amoureuse sans retenue et sans contraintes. Après tout, lorsqu'il n'est pas aliéné à une posture dominante, l'homme aussi est une femme comme les autres.
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Laroche
18/6/2013
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Bonjour. Comment dire? L'écriture, avec ses phrases minimalistes, son prosaïsme assumé, m'est apparue d'emblée comme un choix malheureux, et comme par ailleurs le scénario, hautement prévisible ("demande ma moitié" vend la mèche très tôt), n'apporte guère de satisfaction, il reste quelque chose de l'ordre d'une complaisance dans l'érotisme saphique. Plaisir du sexe, oui, mais plaisir du texte?
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