Connexion
Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche
|
Science-fiction |
Ragne : Les rouages de l'éternité |
Publié le 04/07/13 - 7 commentaires - 9684 caractères - 88 lectures Autres textes du même auteur
|
L'immortalité a toujours fait rêver. Mais au-delà du rêve se situe l'enfer de la réalité pour Dupin, qui conjugue immortalité et servitude.
|
Les rouages de l'éternité
|
Il entra dans la salle, des chuintements de vapeur et les chuchotements du métal accompagnaient son pas irrégulier. Le sol résonnait sous sa marche hésitante. Comme il paraissait infime face à l’immensité de l’architecture ! Des ponts rivetés le dominaient avec le dédain de l’acier. Des arches élancées l’ignoraient, happées par leur trajectoire céleste. Il était l’intrus dans ce paysage industriel, il était la chair faible dans ce monstre mécanique, dans ce vaisseau fendant les cieux. Du coin de mon œil d’argent, j’observais son cheminement. C’était mon créateur, celui qui m’avait offert l’éternité. C’était ma Némésis, celui qui m’avait infligé la servitude ! De ma lourde marche d’automate, je m’approchai de lui, prêt à m’enquérir des services dont il avait besoin. Mais d’un geste, il m’intima le silence. Attentif à ce que je savais être une de ses profondes réflexions, je l’attendais en silence. Nièmer, c’était son nom, Nièmer lui… mon démon. L’âge ne l’épargnait pas, au terme de deux siècles d’existence, sa vie s’éteignait déjà, son visage se faisait difficile à distinguer sous sa couche de rides. Sec comme un fruit mort, voûté par le poids de la connaissance, cassé par l’expérience des échecs. Même son humble tunique brune semblait l’ensevelir sous un inexpugnable amas de tissus. Nièmer exultait l’hérésie de la vieillesse. Nièmer transpirait les tréfonds du génie, les prémisses de la folie. Sa voix usée me ramena au présent. Il s’adressa alors à moi, de son timbre fatigué, teinté de tristesse. « Quelle ironie pour toi… Tu es le point d’orgue de ma vie, je suis la dissonance dans la tienne. Depuis un siècle tu me sers… comme ces années ont dû te paraître longues… comme cette immortalité forcée doit te peser et comme tu dois maudire cette dette d’antan. N’espère pas dans ces paroles des regrets naissants à l’annonce d’une mort prochaine. N’attends aucune délivrance, aucun présent de ma part. Tu fus mon point d’appui. La confirmation d’une possibilité. Le premier esprit affranchi par l’homme, la première conscience déplacée d’un corps vers un autre. Un exploit inégalé… peut-être inégalable. » Ses phrases se brisèrent sur ses lèvres, tel un souvenir sur une digue. Péniblement, il initia un déplacement le long de l’immense promenade qui entourait la bibliothèque. La lumière resplendissait sur la verrière qui la bordait, les rayons parcouraient la baie dans une chorégraphie qui paraissait obscène au milieu de cette architecture de rouages. Nièmer figea ses pas pour observer les livres à travers les persiennes d’un volet qui avait protégé son maigre espace de la vapeur des machines. « L’immortalité, on la recherche depuis tellement de temps… L’erreur fut toujours de s’attacher au corps. La chair pourrit, la peau flétrit, le port s’oublie. Fontaine de jouvence, arbre de vie, artefact, ce fut la quête de tant d’égarés. Et pourtant la réponse existait depuis longtemps. Regarde… Homère, Confucius et Virgile les premiers, suivis par Rabelais, puis Poe, Hugo, Camus, Neruda, Adams voire Corot ou Brière plus récemment. Eux l’ont domptée la vie éternelle. À leur manière, et suivant leurs opportunités. Leur esprit subsiste toujours dans ce monde. Ils se sont changés en souvenirs, ont mué en fractions dispersées aux quatre vents. L’immortalité… voilà la vision qu’ils en avaient. C’est inadéquat c’est sûr. Ô combien décevant comme alternative. Mais quel génie, quel legs pour la postérité ! C’était mon premier jalon pour avancer. Il fallait scinder corps et esprit. Oublier cette propriété que la vie nous offrait. Dès lors, il devient possible de s’arroger celle des autres. Vivre pour l’éternité… Non n’objecte rien, je sais ce que tu vas dire. Mais, objectivement qu’importe la vie de quelques quidams comparée à mon génie ? Se réfugier dans un corps mécanique, c’est se priver de ces sensations, c’est devenir machine… Ce fut ton lot, ce ne sera le mien… L’injustice t’est exclusive Dupin. » Il avait dit mon nom. Son souffle s’était éteint au fil de sa tirade, depuis combien de temps n’avait-il pas autant parlé ? Il avait dit mon nom ! J’étais figé, mon squelette rouillé ne répondait plus à mes stimuli, ou peut-être ne souhaitais-je pas bouger. Lui chancelait, sa respiration était haletante. J’observai, immobile, sa tentative inutile de trouver une prise avant de s’écrouler. L’écho que mon nom avait éveillé en moi me paralysait. Les souvenirs m’envahirent, et pendant que je me rappelais, nous restâmes tous deux inertes sur ce pont bornant l’immense verrière, suspendu au cœur d’une salle immense où convergeait toute la vapeur du vaisseau qui gravitait paresseusement dans l’espace. Lui, l’homme, geignait, jurait au sein du décor. Tandis que moi, automate immobile, homme enfermé dans la machine, je disparaissais, fondu dans l’environnement. Remontant le temps, mon esprit oubliait ce pont de métal, oublia cette cathédrale d’acier. Les jets de vapeurs émanant des pistons, les grincements des rouages, l’odeur âcre du fer, tout disparut en une onde…
Alors je regagnai mon corps, pour la première fois depuis un siècle, humain, certes, mais prisonnier du passé. J’étais sur la promenade à nouveau, cent années auparavant. Le temps n’avait guère érodé la salle. Enfin, vous savez comment sont les souvenirs, caméléons, ils s’adaptent à la morsure du changement. Qu’importe ! Je redécouvrais la pièce avec des yeux d’humain. Comme elle était froide, sinistre. Il n’y avait que sifflements, grincements et borborygmes de métal. Le plafond semblait si lointain, si inhumain, et pourtant si majestueux. Des rouages s’employaient à créer à partir d’immenses poutrelles d’acier jaillissantes, des arches changeantes qui créaient une rigole de lumière s’écrasant avec violence sur le dôme de verre abritant la bibliothèque. Dès lors, celle-ci bondissait, s’affranchissant des persiennes ponctuant la pièce, s’éclatant sur l’alliage de ces gigantesques plaques de cuivre qui recouvraient le mur puis expirait, disséminée jusque dans les recoins de la salle. Ce ballet était rythmé par le son régulier, fracassant, de l’horloge colossale qui bardait une partie du pan gauche, le balancier accompagnait, sans douceur, la lente évolution des secondes. Alors, à l’instar de cette aiguille, mon corps mut dans un rituel que je connaissais à la perfection à l’époque. Moi, Augustus Dupin, me rapprochais de Victor Nièmer. Tout était coordonné avec la grâce mécanique de ses créations. Et l’homme que j’étais assistait, intrigué et un peu effrayé, au bal préparatoire. J’étais ici pour effacer une dette, Nièmer remboursait le créancier sous réserve qu’on lui servît de cobaye pour ses expériences… Celles-ci étant dangereuses, seuls les hommes désespérés s’y risquaient. C’était mon cas, je lui promis mon âme. Lors de la conclusion du marché, j’avais ri, persuadé de pouvoir m’en sortir en échange d’une mise en scène ridicule où Méphistophélès lui offrirait ce qu’il désirait. Je m’assis tandis qu’il me sanglait en cas d’éventuelles convulsions. Mon visage affichait alors l’air bravache des inconscients. Revivant ces instants, je sentais l’angoisse m’envahir. Il me parlait, mais je n’entendais rien d’autre que mon nom tandis que mon souvenir hochait la tête, amusé. Il me présenta alors plusieurs automates, m’interrogeant sur lequel avait ma préférence. Toujours hilare, mon moi passé désigna le plus étrange. Éberlué, je redécouvrais alors ce corps qui serait le mien pour le siècle à venir. C’était un squelette d’acier construit pour évoquer vaguement un humanoïde. Épuré au maximum, sa seule protubérance se situait au ventre qui abritait un nombre effarant de rouages et de ressorts tournoyant dans des jets de vapeur. Les jambes étaient triples, sans articulation, fixées sur une pièce courbée tenant lieu de bassin. De celle-ci, émergeaient des dents qu’on devinait utiles à un quelconque mouvement mécanique. Les bras, au nombre de cinq, étaient disposés en étoile et à hauteur variable sur le tronc de l’androïde, ils ne disposaient pas non plus d’articulations cependant, la structure laissait deviner l’existence de pistons présents afin d’ajuster l’allonge, chacun de ces membres était unique, un s’achevait en pinces, un n’était que l’étrange parodie d’une main humaine comptant huit doigts dont deux pouces à chaque extrémité, un n’était qu’un disque plat, un autre se définissait par un manche, menaçant, en angle droit, et le dernier se différenciait par sa matière, nul métal ici, mais une surface convexe en soie capitonnée. Quant à la tête, elle se trouvait également sur un pan bombé mécanisé pour permettre à celle-ci de tourner. Aucune spécificité ne semblait justifier son existence, composée de trois arches de cuivre cambrées, elle abritait un vide dont mon moi passé ignorait la fonction. Bientôt, une énergie azurée la parcourrait et il trônerait en son sein un triangle pourpre, ultime résidu de mon être. J’allais mourir, et pourtant, je continuerais de vivre. Nièmer installa sur ma tête un diadème relié à nombre de câbles. L’automate obtint, au centre de ces arches, l’embout d’un immense boyau connecté à une machine ronronnant. Quelques mots furent prononcés, peut-être certains de ma part. Il n’y eut aucune douleur, je perdis toutes sensations, voilé par un masque de brume. Puis, j’arrivai à voir, sans yeux, la réalité m’était projetée dans un halo bleuté. Ma première expérience d’automate fut celle de la vision de mon corps, inerte, vidé de la substance qui habitait désormais mon squelette de métal. De rage, je tentais de bouger, sans succès, toutes mes émotions hostiles à Nièmer étaient jugulées. Je lui avais vendu mon âme, il entendait en disposer à sa guise.
|
|
Anonyme
10/6/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
|
L'idée me paraît bonne (pas franchement nouvelle, mais la dissociation platonicienne de l'âme et du corps, puis la projection de la psyché dans un contenant mécanique, ça plaît toujours), la vision par moments saisissante (j'aime bien cette ambiance "steampunk" pleine de pistons et de jets de vapeur, et la description de la bibliothèque), mais la construction, à mon sens, pèche. Vous proédez par flash-back, et pourquoi pas, cela vous permet de terminer sur l'emprisonnement de l'humain berné et rageur, mais je trouve que cette partie s'articule mal avec la scène finale entre Nièmer et Dupin. Nièmer a prononcé le nom humain de son esclave, ce qui ravive les souvenirs de celui-ci. Bon, mais et ensuite, concrètement, que va-t-il se passer pour Dupin ? Meurt-il avec son créateur, connaissant la délivrance ? C'est ce qui me paraît probable, mais je trouve qu'une précision ici n'aurait pas nui...
Sinon, j'ai aimé, comme j'ai dit, l'ambiance du texte et son côté visuel.
|
|
brabant
4/7/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour Ragne,
Je n'ai pas très bien compris le pourquoi de ce texte. Si c'est le début d'un roman de science fiction, oui, pourquoi pas, je pourrais avoir envie de le lire... mais s'il prétend se suffire à lui-même que signifie-t-il ? Apprendre à un robot pourquoi il va mourir ainsi que son concepteur lui-même mourant ? Alors c'est que le concepteur a échoué dans sa tâche et je ne vois pas très bien l'utilité d'apprendre ça.
Ben non quoi :)
- Comment une marche hésitante de quelqu'un qui se traîne peut-elle résonner ? En ce qui concerne ce bi centenaire elle serait plutôt feutrée, non ? - Un robot de fer et qui rouille, une bibliothèque de livres de papier : Je comprends pourquoi ce coupeur de têtes/inventeur a échoué dans sa tâche.
Dupin c'est un personnage d'Edgar Poe, d'ailleurs vous citez le génial écrivain. Une raison particulière à cela ?
C'est aussi le véritable nom de George Sand, mais je ne crois pas que vous auriez eu l'audace de couper la tête à l'une de nos gloires nationales :)
Euh... avez-vous vendu votre âme pour une suite ?
Lol
|
|
Pepito
4/7/2013
|
Forme : belle écriture, même si elle peut paraître grandiloquente par moments. Attention aux pavés pour une lecture sur écran.
Fond : de belles descriptions mais qui lassent un peu. Le nom qui me vient en tête pour le décor est Schuiten, le coté rétro futuriste surement. L'ennui de l'immortalité, bon c'est courant en SF mais le traitement ici et intéressant. Du Faust SF en quelque sorte.
Un bon texte en tous cas.
Pepito
|
|
David
6/7/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Bonjour Ragne,
C'est assez court mais avec une belle intensité, j'ai trouvé. Le thème, je le rapprochais d'un mythe de l'antiquité grec, je ne sais plus quel héros est condamné à se faire dévorer le foie éternellement... enfin, l'idée d'une immortalité douloureuse ramène naturellement vers ce genre de source je crois. Ici, il y a quelque chose de plus dans le traitement. Déjà, le début laisse la parole à un "second rôle" qui décrit, plus ou moins, le héros et le contexte. Comme lecteur, il y a une frustration ou un suspens parce que j'attends la version de Dupin, la "vraie" histoire en quelque sorte. Celle ci tiendra en peu de mots relativement, dans la 2ème moitié du récit, mais ce qui me reste en fin de lecture, c'est plutôt une atmosphère qu'une histoire. Ce vaisseau, cette bibliothèque ou laboratoire plus particulièrement, décrits de façon presque charnelle et comme en miroir des véritables "humains", le vieillard et l'homme sans corps, sans sensations. Voilà le cœur du récit à mon avis : la lumière, l'architecture ou les machines plus vivantes que les humains.
"les chuchotements du métal" "Des ponts rivetés le dominaient avec le dédain de l’acier" "Des arches élancées l’ignoraient" "les rayons parcouraient la baie dans une chorégraphie qui paraissait obscène au milieu de cette architecture de rouages" "sur ce pont bornant l’immense verrière, suspendu au cœur d’une salle immense où convergeait toute la vapeur du vaisseau qui gravitait paresseusement dans l’espace" "Il n’y avait que sifflements, grincements et borborygmes de métal" "Des rouages s’employaient à créer à partir d’immenses poutrelles d’acier jaillissantes, des arches changeantes qui créaient une rigole de lumière s’écrasant avec violence sur le dôme de verre abritant la bibliothèque. Dès lors, celle-ci bondissait, s’affranchissant des persiennes ponctuant la pièce, s’éclatant sur l’alliage de ces gigantesques plaques de cuivre qui recouvraient le mur puis expirait, disséminée jusque dans les recoins de la salle. Ce ballet était rythmé par le son régulier, fracassant, de l’horloge colossale qui bardait une partie du pan gauche, le balancier accompagnait, sans douceur, la lente évolution des secondes"
Pas sûr d'être exhaustif dans ma relecture pour trouver ces passages, mais il y a tous le vocabulaire que le héros ne peut plus employer en quelques sortes pour lui-même : l’ouïe, la vue, l'odorat, le toucher, le goût. C'est un peu caricatural comme je le présente.
Le "dédain" par exemple, dans la seconde citation, ne peut être relié à un sens précis, c'est une question de contexte, de posture, et ça se "ressent", ça fait partie de ce que ne peut plus exprimer le héros, parmi tant d'autres impressions sans doute. Mais du coup c'est comme si c'était projeté autour de lui, comme si ça lui servait d'image pour comprendre et interpréter le monde alentour.
|
|
Jedediah
8/8/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Bonjour Ragne,
J'ai apprécié l'ambiance rétro-futuriste de ce récit, matérialisée par les pistons, les rouages, et desservie par un style très agréable à lire.
L'histoire est intéressante mais je suis un peu resté sur ma faim :) Bien avant l'épisode du flash-back, je me doutais que Dupin était en réalité un humain dont la conscience avait été déplacée dans une machine, tout cela sous la supervision de Nièmer.
Le récit se termine sur l'aboutissement terrible de cette expérience, mais cette fin brutale m'a surpris. Je m'attendais vraiment à en savoir plus, à voir Dupin émerger à nouveau dans le présent et à connaître le sort qui lui serait réservé après la mort de Nièmer.
Un agréable récit de science-fiction au final, bien qu'un peu court :) Au plaisir de vous relire !
|
|
Hard-Pixel
28/8/2013
a aimé ce texte
Bien
|
Salut !
J'ai beaucoup aimé le style ainsi que le fond de cette nouvelle, Les personnages sont bien décrits en peu de temps, et la thématique, ben que classique, est bien amenée.
Je trouve toutefois que la narration, ainsi que la logique du point de vue, gagnerai en pertinence avec moins de descriptions, surtout vis-a-vis du décor.
Il est important que le lecteur puisse apréhender un décor, certes, mais prenons cet exemple précis : les personnages que tu décris connaissent le lieu, y vivent apparement depuis longtemps, et tu décris ce même lieu comme si ils venaient d'y arriver, ou comme si ils s'extasiaient devant son moindre composant.
Certaines phrases auraient également méritées d'être allégées, voire raccourcie, car elles sonnent étrangement. Par exemple "de ma lourde démarche d'automate.", aurai pu sonner bien mieux sans l'adjectif "lourd". Il sait comment il marche, et il est difficile de trouver son propre pas "lourd", surtout en ayant qu'un élément de comparaison (Nièmer), d'autant qu'"automate" suffit à se faire une idée du mouvement.
Par ailleurs il aurait été intéressant que le stye d'écriture soit légerement "modifié" après la transformation, afin d'amplifier le changement. Le fait de conserver le même style donne le sentiment que le changement n'est que physique, et ça enlève une partie de l'impact.
Sinon merci d'avoir proposé cette histoire, j'ai pris plaisir à la lire !
|
|
fergas
24/3/2014
a aimé ce texte
Un peu
|
Bonjour Ragne, Un sujet qui me plait : le passage de l’humanité vers des entités mécaniques immortelles, thème souvent repris dans les récits de Science Fiction. Malheureusement, ce récit me semble brouillon, et traité dans un désordre chronologique qui embrouille encore plus. Bonne idée cependant que la mécanisation à engrenages et pistons, avec la vapeur qui fuse comme dans les machines de Métropolis. Ça fait rétro à souhait. Le choix du nom du héros de Poe, Dupin, me semblait augurer d’une histoire plus palpitante. On reste un peu sur sa faim.
|
|
|