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Anonyme
27/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Une nouvelle qui sort du lot, la trêve avant la reprise de la tuerie. Je ne sais pas si réellement les soldats ennemis se rencontraient et s'offraient des cadeaux, je ne me serais pas posée la question si cette nouvelle n'aurait pas été classée dans la catégorie Réalisme/Historique. Je sais que pendant la trêve les soldats ennemis communiquaient entre eux mais à distance. L'histoire est contée uniquement en dialogue, la disposition des phrases fait que le lecteur ne perd pas le repère sur qui parle à qui. Les ennemis ne sont pas nommés car il n'y a pas de héros, ni de anti-héros, ils n'ont pas de visages, ce sont des silhouettes portant le même costume, se trouvant tous dans la même situation, la même galère. Il y a une très forte émotion surtout à partir de la partie V que je trouve très prenante. Le langage aussi est familier, il sonne vrai, pas de tournure grandiloquente, pas d'utilisation de mots sophistiqués. Mais ce qui est fort c'est ces retournements de situation: L'ennemi devient un temps ami, ensuite l'ami du début laisse son frère coincé sous les bombes à la merci de l'ennemi pour deux fillettes, et l'ennemi-ami reprend son uniforme d'ennemi. J'avoue que la partie VI m'a fait sourire par son côté absurde. La dernière partie est cruelle car le soldat a perdu toute sensibilité, ou alors la pluie sert peut-être de déviation pour cacher les larmes. Mais j'avoue que cette partie-là me pose question. Un soldat peut-il perdre son humanisme face à la mort d'un compatriote? Une nouvelle teintée d'humour noir, à la fois sensible et cruelle. |
Asrya
1/9/2014
a aimé ce texte
Pas
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Assez déconcertant comme texte.
J'ai du le lire plusieurs fois pour essayer de lui trouver un brin de poésie. Surprise, elle est présente. Je n'y croyais pas moi-même. Un peu potache à mon sens. Je ne sais pas en quel exercice de style cela consiste. Ma foi... il faut de tout pour faire un monde. Un peu creux mais l'histoire a un sens. La forme n'est pas forcément très agréable ; c'est pourtant pêchu. Cela aurait pu m'extirper une once de... plaisir ? Si la fin avait été autre. Pour le coup, bien que je ne sois pas fan du reste de l'histoire, de la nouvelle en prose que vous nous offrez, je trouve que cette fin insipide gâche l'ébauche de travail si curieux. Merci pour cette aventure littéraire, Ce fut... déroutant. J'espère pouvoir vous lire à nouveau. |
Robot
27/9/2014
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Ce texte n'a provoqué chez moi que de l'ennui. D'abord par son invraisemblance et par ce dialogue linéaire sans relief.
J'imaginais un texte pour le théâtre, mais le dialogue est bien loin de "En attendant Godot". Le comble de la mièvrerie est pour moi cet échange: "Bonjour ennemi Bonjour ennemis" Ici on est dans l'image d'Épinal de la fraternité combattante, comme si la guerre était un bon moyen de rapprochement entre les peuples. Même la fin est peu convaincante car il n'y ressort aucune émotion à la découverte de ce "frère" mort pour une fillette. |
in-flight
27/9/2014
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Amateur de muscadet, je m'attendais à un final en "beuverie" entre ennemis. Mais la reprise des hostilités aura eu raison de cette parenthèse cordiale.
Je trouve la chute trop "classique" et je ne sais trop quoi retenir de cette histoire: les thèmes de la trahison, de la barbarie, de la domination sont abordés... OK très bien mais l'intrigue me semble un peu limitée tout de même. Le récit laconique, froid, sans ponctuation cherche sans doute à illustrer la froideur des sentiments en temps de guerre: de ce côté la c'est réussi. Une fin un peu gore qui veut "puncher" le lecteur, c'est un peu exubérant à mon gout. Quant à la pluie comme cadre de clôture, on peut y voir plusieurs symboliques. J'y ai vu le grand nettoyage du charnier d'après-guerre, l'eau qui lave en même temps qu'elle enterre les cadavres. Catégorie "Réalisme/historique": je m'interroge, je l'aurai bien vu en "laboniris" ce texte. Au plaisir. |
Anonyme
27/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cette histoire me rappelle un peu le film - Joyeux Noel - où les soldats des trois camps s'échangent des cadeaux lors d'une trêve.
Ici on sent l'urgence et le "stress". Pas de ponctuation et des lignes courtes. Même en période de trêve la moindre étincelle peut mettre le feu aux poudres, ne serait ce que dans ce troc où il est encore question de se tenir tête. Même dans ses propres rangs. |
aldenor
27/9/2014
a aimé ce texte
Beaucoup
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Original !
J’ai vu 3000 caractères. Me suis dit bon je parcours ca vite fait. Mais chaque caractère en pèse dix ! « Qu’est-ce que tu nous m’offres ». Apres mure réflexion, c’est voulu ! Puisque précédé de « ennemi, ennemis » ; en tous cas, vu l’originalité de la forme, tout est permis. Mettre des majuscules sans ponctuation est dérangeant, surtout que ce n’est pas la peine, mais tout est permis, tout est permis.... J’ai bien rigolé, sans être certain que ce soit le but recherché. Bref. Ubuesque ! |
Thorgal
29/9/2014
a aimé ce texte
Bien
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Je ne sais pas trop quoi penser de cette nouvelle, c'est un peu un ovni dans le genre... mais je crois que j'ai bien aimé quand même, assez déroutant... Au plaisir de vous relire.
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wyarly
25/11/2014
a aimé ce texte
Un peu
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Ce texte est assez déconcertant, mais il est prenant. L'idée est singulière, elle est bien déroulée, l'ensemble à la bonne longueur, ça me parle et ça fait sens.
En revanche, il me semble qu'il gagnerait beaucoup dans un choix plus tranché dans l'écriture. Je m'explique : il y a des effets de dissonance dans le style, entre par exemple le choix de certains termes ("frère"/"ennemi") qui donnent une envergure presque de mythe à l'histoire proposée (un peu comme une fable intemporelle) et la trivialité des insultes et de la vulgarité qui arrivent sans crier gare. L'un ou l'autre pourraient être valables mais l'alliance des deux donne un entre-deux qui ne séduit pas complètement et qui gêne un peu. Pour ma part, je crois que la violence du propos et de l'évolution de l'intrigue serait d'autant plus forte si le texte l'exprime sans crudité de langage. Mais peut être cela vaudrait-il le coup de proposer deux versions distinctes, l'une dans un registre de langue entièrement familier (en trouvant des alternatives plus triviales que "frère" "ennemi", etc.) et l'autre dans un registre plus soutenu, ou en tout cas plus neutre. Je suis curieuse de voir les reprises de votre texte, c'est vraiment prometteur. |