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Anonyme
3/1/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonne conclusion à la cruauté imparable ! Tout le texte sonne très vrai, je trouve, tout s'enchaîne très logiquement, implacablement. Pour moi, le style sert très bien le texte, avec ses allures de constat dépassionné et sa manière efficace de planter le décor avant d'installer l'action. Une belle réussite, à mon avis.
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Anonyme
4/1/2012
a aimé ce texte
Un peu
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La police ne s'embarrasse pas de scrupules au Brésil.
C'est une tranche de vie, une histoire sur la cruauté ordinaire. Malgré tout ça ne provoque pas beaucoup d'émotion peut-être par ce que c'est raconté - à dessein ? - sur un ton neutre à la façon d'un compte rendu opératoire ? Je remercie l'auteur de n'en avoir pas profité pour nous faire de la morale sur les méchants riches et les pauvres mendiants alcooliques. Malheureusement il n'a pas évité le truisme de la méchante police (il est vrai militaire). Finalement, je me demande quel intérêt ça a, tout ça. |
Perle-Hingaud
4/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une construction intéressante, avec le zoom initial, par exemple. L'écriture est froide, mais sert bien le propos. On sent la tension monter dans l'attente du dénouement, forcément tragique. Merci pour cette lecture !
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matcauth
8/1/2012
a aimé ce texte
Bien
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il ne fait pas bon habiter au Brésil, on dirait! le texte est raconté à la manière d'un article de presse, froid, sans émotion. Mais cela sert l'histoire, finalement.
Certaines choses ne m'ont pas paru vraisemblables : les clients indifférents, l'accident que personne n'a remarqué... les flics qui tirent dans le tas en pleine ville... La fin est cruelle, surprenante à souhait et très cruelle. Elle nous laisse un sentiment de malaise (c'est le but, je pense) et de tristesse ( ah ça! les chiens, moi, ça me touche terriblement !) et puis j'ai aimé les petits détails qui nous permettent de "rentrer" dans ce pays, pas si connu, finalement. |
toc-art
8/1/2012
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J'ai bien aimé ce texte, bien écrit selon moi, efficace, même si j'éprouve pourtant un sentiment ambigu dans ce qu'il dit et dans sa façon de le dire. Je m'explique.
Le traitement se veut froid, distant, journalistique, pour renforcer sans doute le réalisme de la situation, une énonciation factuelle d'un événement, sans affect et donner ainsi plus de poids à ce que le texte veut dénoncer. Je comprends la démarche, sauf que... sauf que la retranscription d'un événement n'est jamais neutre, ni objective, ni impartiale et le narrateur, bien que s'efforçant de ne pas apparaître, laisse quand même des indices de son interprétation, il prend parti. Comment sait-il par exemple que le mendiant n'a pas essayé de bousculer la femme ? La femme a-t-elle été vraiment si odieuse ? Certes, l’interprétation du narrateur est plausible, peut-être probable, mais elle n'est qu'une possibilité, elle exprime un angle et le point de vue adopté par le narrateur. Encore une fois, il n'y a rien là de condamnable, mais c'est un choix, plus que du narrateur, de l'auteur lui-même, et ce qui me gêne, c'est la thématique "réalisme" sous laquelle on place le récit, lui donnant ainsi un caractère de vérité objective et, d’une certaine manière, incontestable. Par ailleurs, même si j'aime qu'on me fasse réfléchir sur la propension de beaucoup d'entre nous à s'émouvoir du sort des animaux quand le spectacle de la misère humaine ne nous surprend ni ne nous indigne plus, j'avoue aussi ma lassitude devant cette facilité à opposer trop souvent la générosité envers les animaux à l’indifférence envers nos congénères. Je trouve le procédé un peu réducteur, facile et usé pour tout dire, qui semble édicter comme règle qu’on ne puisse à la fois vouloir aider la cause animale et défendre les droits de l’homme. On n’est pas loin d’une caricature et d’un poncif pour moi, ici. Ces réserves relèvent peut-être plus d’une discussion en forum sur les récits. Mais je le répète, j’ai aimé votre texte car vous savez poser une situation en peu de mots, avec une sobriété et une efficacité réelles. Et j’aime aussi ce qu’il a provoqué chez moi, en tant que lecteur, une réflexion non seulement sur le sujet lui-même tel qu’il est évoqué/dénoncé, mais aussi sur la façon dont vous avez choisi de le faire. J’aime bien aussi parfois qu’un texte m’oblige à réfléchir, à ne pas me contenter de ce qu’on me sert comme une évidence et à vouloir aller plus loin que la simple lecture brute et l’impression spontanée. Bonne continuation. |
Anonyme
8/1/2012
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Commentaire modéré
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Anonyme
8/1/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Un thème d'actualité: l'itinérance mais ici raconté à froid, sans émotion et les gens ont eu de l'empathie seulement pour le chien et les chiens (lol). Probablement que c'est voulu par l'auteur pour laisser au lecteur le soin de se faire sa propre idée.
L'écriture est soignée mais le temps des verbes ( présent de l'indicatif) ne m'apparaît pas très adéquate pour une nouvelle littéraire. J'emploierais plutôt le passé simple et l'imparfait...Enfin! Ce n'est pas un grand cru mais j'ai lu. Merci! |
Palimpseste
8/1/2012
a aimé ce texte
Bien
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Pas grand chose à dire, c'est propre et net.
Le texte est une simple tranche de vie dans un pays brutal. Dans bien des quartiers de Sao Paulo, les policiers auraient sans doute tirés sur le bonhomme avant de discuter avec le chien. Aurait-il été possible de placer le récit dans un endroit particulier du Brésil? Une telle histoire est moins crédible à Brasilia ou Curitiba qu'à Recife, Sao Paulo ou Bahia (à ce que j'ai connu du Brésil, je ne suis pas un spécialiste du pays). Juste un détail: le prix de la bouteille indiqué en euro. J'ai tiqué et aurais préféré soit un prix en réal, assorti d'une pirouette pour nous dire que c'est un alcool frelaté pas cher. |
marogne
8/1/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Et bien....
Un petit moment de nostalgie à la lecture de cette nouvelle, quand je m'étais fait agresser à Guaruja.... En tout cas je retrouve tout à fait le comportement des "témoins", ici dans le bar comme à Guaruja sur le pas de leur porte, regardant ce qui se passe en se gardant bien d'intervenir ou d'avoir l'air de juger. Je pense que la nouvelle aurait gagné un peu à être plus longue, à plus faire ressortir dans la première partie la chaleur qui assomme la rue, les gens, pour peut être dans la deuxième partie faire encore plus ressortir l'absurde et la violence. Bricolos: * un roadster qui se gare de manière "désinvolte", un adjectif peut être trop "humain" pour s'appliquer à une machine * le chien est revenu de l'arbre vers le mendiant? * on a jamais vu le mendiant "en marche", l'expression "se remet en marche" est donc surprenante. |
Bidis
9/1/2012
a aimé ce texte
Bien
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A mon sens, ce texte relève plus de la photographie que de la peinture.
Traitée comme ici, cette histoire est triste, sans plus. Je pense qu'elle pourrait être intolérable et nous toucher bien plus si les personnages avaient été mieux captés dans leur profondeur. Ici, on n'en a que l'apparence et cela laisse froid. |
Anonyme
6/2/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Je suis désemparé par une chose: comment le policier peut se libérer si facilement des crocs du chien ? Il porte des bottes en cuir et donc ne sent pas la morsure ? Ou bien, le chien est tout petit et sa morsure ne fait pas réellement mal ?
Cette question, que je me pose, est le nœud de mon interrogation sur la qualité du texte. Il est bien écrit, du moins j'aime cette écriture simple, claire, assez vive, qui m'a entrainé rapidement jusqu'à ce dénouement ni tragique, ni gai, un dénouement du Sud je trouve, où la pauvreté crée des résultats assez déplorables. Mais je bute sur ma question initiale: comment un policier, même militaire, peut avoir un tel stoïcisme face à la morsure d'un chien ? D'autant que je crois que la rage est présente dans ce pays. Ça me dépasse, hormis si il a des bottes ou que le chien est tout petit. |
jeanmarcel
14/2/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Le décor est bien planté dès les trois premières lignes qui sont superbes. Puis l'auteur met ses personnages en place avec habilité, à coups de petits détails. A la moitié du texte environ la description du fait divers devient clinique, froide, visiblement écrite pour ne pas soulever d'émotion, avec une volonté de relater la misère et la violence de la repression sans effets de manche ni discours virulent. Je retrouve un peu le style dépouillé, minimaliste, sec, de certains auteurs de polars comme James Ellroy. Seul bémol, de mon point de vue: la dernière phrase destabilise le lecteur car elle n'a pas l'air authentique , elle est sortie du contexte d'une conversation et devient une sorte de sentence qui condamne la connerie et la lacheté humaine, elle ruine un peu tous les efforts d'objectivité déployés auparavant.Un excellent moment de lecture, félicitations à l'auteur.
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Anonyme
13/5/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Un fait divers bien raconté qui croise deux univers et pose le problème de notre préjugé négatif sur les exclus du système et notre manque d'humanité envers les pauvres. Ici l'injustice objective s'ajoute à l'injustice sociale. "Selon que vous serez puissant ou misérable..." J'ai apprécié la description de l'incident, le style est maîtrisé.
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