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Thimul
10/12/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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J'ai adoré.
Le ton, l'histoire, tout. Je me suis retrouvé ado, projeté quelques dizaines d'années en arrière et c'était exactement ça. Être assis à côté d'une fille sans oser passer à l'action, les questions, les hésitations, les petites humiliation, tout ! Tenir ça tout le long, franchement c'est fortiche. Il y a une impression d'authenticité qui donne à ce texte un caractère autobiographique. Et si ça n'est pas le cas, bah, c'est encore plus fort. Bref un vrai régal. |
Asrya
12/12/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Ce fut bref, ce fut doux, ce fut moelleux... Une piqûre d'abeille ! Bref, doux, moelleux, ça vous évoque sérieusement une piqûre d'abeille ? On a pas connu les mêmes.
Et je pense que ça s'arrêtera là pour les points négatifs. J'ai beaucoup aimé. Le style est vif, percutant, imagé, réflexif : un sacré package. Des textes comme celui-là, on aimerait en lire plus souvent. J'ai été happé par la fougue de votre personnage, ses envies, ses pulsions, ce plan "misérable" pour choper (ça marche vraiment le ciné ? J'ai loupé ma jeunesse...). On rentre dans votre personnage avec tellement de facilité... tous ces pièges qu'il essaie de contourner, tous ces obstacles qui le séparent des lèvres de sa dulcinée... pour finalement rester au pied. C'est excessivement bien raconté. C'est frais, vrai, on y croit. L'index m'a fait sourire ; et la naïveté de votre personnage également. Ce qui m'a amené à un détail que je n'ai pas réussi à éclaircir. L'âge des personnages ? J'avoue que là... je ne sais pas. La manière de raconter laisse penser que les protagonistes sont... quand même assez âgés, fin de lycée au moins ; pourtant, cette naïveté (presque burlesque) laisse envisager des premières amourettes de Collège voire de tout début de Lycée. C'est peut-être un contraste qu'il faudrait veiller à améliorer. Le retour dans le métro est intéressant, le côté analyse de films, les ressentis, le regard ; et la sensation de s'embourber parce qu'on est pas doué. Réaliste. Un texte emprunt d'une dégradante réalité : un beau texte. Merci beaucoup pour ce partage et cette lecture riche. Au grand plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |
Tadiou
14/12/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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(Lu et commenté en EL)
Ah ! Les premières aventures des amours adolescentes et tous les émois qui les accompagnent ! Ici il s’agirait davantage de combat forcené et tout d’une pièce. Le mot « attaque » est foncièrement d’actualité. Beaucoup de répétitions, il ne se passe pas grand chose, sauf dans la tête du narrateur. Dans l'écriture, quelques traits d’humour : « Plus jamais je les laverais, c'est sûre ! » « D'un geste, d'un regard, elle pouvait écrabouiller les petits pâtés de courage que j'amassais comme un enfant sur la plage qui pense faire barrière à l'océan. » « Une heure de film et il avait déjà visité tous les recoins de sa bouche. » « Ça faisait comme des grappes de têtes collées à la colle UHU, un peu partout » « Puis je savais pas où la mettre ma langue... faut tourner par la droite, la gauche ? Dans le noir comme ça, j'avais l'impression de me faire détartrer les dents... » Je me suis quand même un peu ennuyé car ça tourne pas mal en rond dans la tête du narrateur, de façon uniforme, sans variantes et sans surprise. Les filles sont quasi inexistantes (pour le lecteur !!) : dommage ! La fin est tristement banale. Encore dommage. Pour rendre un tel épisode charmant et émouvant, il eût fallu, à mon avis, une autre écriture, un peu de variations, de subtilités, une écriture qui mette l’eau à la bouche (si je peux m’exprimer ainsi…) Quoi qu’il en soit, merci pour cette lecture et à vous relire. Tadiou |
GillesP
7/1/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J'ai bien aimé le style, ce côté monologue intérieur qui évoque les pensées successives du narrateur. Comme un autre commentateur, je me suis senti transporté des années en arrière, à l'époque où, adolescent, faire le premier pas était une véritable torture et en même temps, c'était si grisant, quand j'y repense.
Cela dit, j'ai trouvé que le texte tournait un peu en rond. J'aurais attendu une péripétie, un petit quelque chose de plus, un pas de côté qui aurait fait sortir le texte de sa route bien balisée. Au plaisir de vous relire. |
Anonyme
7/1/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'adore. Vivant, rigolo, plein de vrai. Une écriture qui tague parfaitement la narration...
Bref. Un rayon de rire dans un aprèm de pluie. La fin , dans le métro est un peu lourde. Le récit en perd du pétillant. Merci Respy |
Donaldo75
7/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Respy,
C'est très fort, j'ai beaucoup aimé cette nouvelle qui sent l'authentique, presque le vécu. La précision des gestes, leur crudité, tout ceci plonge le lecteur dans un univers réaliste, même s'il n'a pas forcément vécu son adolescence de cette façon là. Pour moi, c'est aussi ça la narration; nous plonger dans un monde tellement réaliste qu'on oublie qu'on lit de la fiction et non la biographie de monsieur Tartampion dans la belle capitale française. Et même si c'est autobiographique, parce que l'auteur a écrit sa nouvelle à la première personne du singulier, eh bien on se doute que ce n'est que du souvenir, pas du direct, mais que pourtant ça va marcher, qu'on, moi le lecteur hypnotisé par le style, va plonger dans la scène. Bref, c'est totalement réussi. Bravo ! |
LenineBosquet
9/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour et bravo, j'ai beaucoup aimé ma lecture, le ton est si juste, ça fonctionne à merveille chez moi. J'y étais dans ce cinéma avec mes potos, et j'ai fait la même, pas l'âme d'un guerrier non plus...
Même dans le métro j'ai aimé, même si c'est un peu long et qu'on voit pas trop où vous voulez en venir, j'ai bien aimé la digression sur les tags, je l'aurais fait aussi si j'avais été plus courageux. Bref, faut écrire un roman là, votre écriture le mérite. |
hersen
9/1/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Embrasser , Oui, mais comment, quand ? les autres, i z'en sont où ? Je dois dire que j'ai trouvé le texte assez rigolo et, cerise sur le gâteau, jusqu'à maintenant commenté que par des mecs (autant que j'en sache sur les pseudos, bien sûr) à qui l'histoire a l'air de raconter de bons souvenirs, mais avec les mêmes "difficultés". Mon point de vue, si ça vous intéresse : ça vire un peu à l'obsession quand même :))) et, pour tout dire, je n'avais pas compris à l'époque la galère que c'était pour vous :))) Je n'ai pas souvenir de m'être posé tant de questions ! j'ai aimé ce texte par son côté ingénu et aussi le dérisoire...la vie a rajouté d'autres tracas...mais ceux-là restent en mémoire, comme une nostalgie. Bon, les filles, vous vous radinez ou quoi ? Merci pour cette lecture ! hersen EDIT : Ah, Plumette, je savais qu'on pouvait compter sur toi ! |
Quidonc
9/1/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Respy,
J'ai bien aimé cette lecture. Est ce à cause de la sortie du film "la promesse de l'aube", mais ce texte m'a fait penser à du du "Emile Ajar" Très cool Merci |
plumette
9/1/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Respy
hier, je n'ai pas osé m'aventurer en commentaires et rompre cette belle complicité de garçons! Et puis Hersen ayant lancé un appel, je viens moi aussi dire ce que j'ai pensé de ce récit. La première phrase est donc un mensonge car ce pauvre narrateur n'est arrivé à rien. Cette première phrase a une tonalité romanesque et puis le texte s'emballe sur le monologue intérieur de ce jeune homme dont j'ai eu du mal à situer l'âge. Et cela m'a gênée dans ma lecture car je n'arrêtais pas de confronter son langage ( enlevé, imagé ) à cet âge supposé. 14 /15 ans? C'est même un peu tard pour ignorer ce qu'est mettre un doigt, du moins dans notre monde adolescent actuel. En tout cas, Cet âge me semble correspondre à ce type de préoccupation ( arriver à choper...etc...) mais la maturité qui se dégage du regard ironique que le narrateur porte sur lui parait être supérieure. De même que le choix du film de Woody Allen qui induit un côté cinéphile! ( on peut être cinéphile à 15 ans bien sûr mais quand on va au ciné entre potes avec de tels objectifs, il me semble qu' on choisit plutôt des choses plus consensuelles?) j'ai bien aimé le fond de ce récit, cet émoi propre à l'adolescence et un côté ambivalent entre sentiment et pulsions et cette façon de se comparer aux autres et de se trouver nul. j'ai trouvé le récit vif, amusant, il révèle la part de fragilité de ce narrateur qui frime évidemment. Cela me semble très réel et cela ressemble à ce que j'ai pu connaître moi-même des rapports Filles/garçons dans mon adolescence ( lointaine) un plutôt bon moment de lecture, mais des questions du côté cohérence par rapport à l'âge du narrateur. Plumette |
Rincedalle
13/1/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci. Merci de m'avoir rappelé ce qu'étaient les premières amourettes du gamin de treize ans qui, voici cinquante ans au Cameo, se faisait un cinéma. J'avais oublié.
Merci à cette petite pépite "D'un geste, d'un regard, elle pouvait écrabouiller les petits pâtés de courage que j'amassais comme un enfant sur la plage qui pense faire barrière à l'océan". Très poétique et naïf à la fois. Combien de castels espérés inexpugnables n'ont duré que le temps d'une marée? Le temps d'une amourette. A vous relire. |