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kullab
17/7/2009
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Bonjour rmu,
Désolé, mais la scène décrite ici est exactement la même que dans "Voyage au bout de la nuit", lorsque le narrateur débarque en Afrique. Du coup, impossible tout simplement d'accrocher à ce texte. EDIT: Non, non, ce n'est pas raté ! C'est seulement que j'ai été surpris en lisant la nouvelle. |
rmu
17/7/2009
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Oui je suis parti d’une scène décrite dans le livre de Céline. En réalité, cette scène m’avait beaucoup marquée et j’ai voulu la réécrire et en faire une entité indépendante à part en entière, en garder les éléments qui m’ont touché, rajouter des choses auxquelles je suis sensibles aussi comme par exemple faire raconter cette histoire par le personnage qu’on laisse un peu de coté, ce petit garçon témoin de l’humiliation de ses parents. Je pense avoir rajouté ma sensibilité à cette scène, en tout cas j’espère... Maintenant, c’est peut-être raté !
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calouet
17/7/2009
a aimé ce texte
Bien
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Moi qui n'ait pas lu l'oeuvre en question, je peux te dire que ça fonctionne... Mai ça me gêne de ne pas savoir si c'est juste inspiré ou carrément pompé... Je te mets une évaluation de confiance, en rapport avec l'émotion qu'il y a là dedans. C'est plutôt bien écrit, notamment les dialogues, très bien rendus... Juste un souci quand même, de concordance de temps, des passages passé-présent incessants qui me semblent ne pas être justifiés.
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florilange
17/7/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Pareil pour moi, j'ignore s'il y a "pompage" quelque part, ce qui m'ennuie 1 peu. Mais le texte me saisit, m'entraîne & me scandalise.
J'aime assez malgré, par-ci par-là, quelques faiblesses. 1 part de notre passé qu'il nous faut bien assumer, quoiqu'il ne soit guère glorieux. Merci pour ce moment de lecture, Florilange. |
Marite
18/7/2009
a aimé ce texte
Bien
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Je n’ai pas lu « Voyage au bout de la nuit » et ne puis donc faire la comparaison. Comme vous avez expliqué votre démarche je lis ce texte comme étant vôtre, inspiré par un autre ouvrage.
Les dialogues reflètent bien la réalité de ce qui fut et, que l’on ne se leurre pas, qui existe encore même si ce ne sont plus les mêmes mots qui sont utilisés. Si on prend un peu de recul et qu’on ne s’en tient qu’à ces dialogues et attitudes des personnages de l’ histoire, on peut sainement se poser la question : quels sont les plus civilisés en tant qu’êtres humains ? Rmu, je l'ai trouvé bien réécris et je salue le courage que vous avez eu pour présenter ce texte dérangeant qui bouscule quelque peu les consciences… |
Anonyme
18/7/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut rmu ! Non ce n'est pas raté ! Je rejoins le commentaire de Marite ; j'ai moi-même connu beaucoup de "Guillet", avec un langage peut-être plus policé que celui que tu nous présentes, mais avec une mentalité qui n'avait pas évolué depuis le "bon temps des colonies"... Merci pour ce petit rappel sur un sujet qui reste d'actualité.
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Anonyme
19/7/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ton texte fonctionne, inspiré ou non de Céline et Voyage au bout de la nuit ou pas...
C'est vrai que c'est perturbant hein, mais en le prenant comme un texte indépendant et en faisant celle qui sait pas, ça marche quand même... Le style n'est pas à discuter, c'est court, c'est dur, c'est moche, ça nous rappelle des trucs dont toute l'humanité devrait encore se flageller (mais c'est pas le cas...)... J'aime la prise de risque. Et proposer un texte qui est si résolument plein de racisme que c'en est effrayant est un risque en soi... Ce qui explique surement qu'un texte aussi court soit si peu commenté. Ton commentaire explicatif est intéressant, la fin de la nouvelle aussi. Pour te dire, j'ai commencé à lire, j'ai senti mes vibrisses se hérisser de partout et j'ai lu... juste pour voir où tu voulais en venir... juste pour voir justement quel point de vue tu allais adopter et comment tu allais terminer... Bon, ça faisait longtemps que j'avais pas eu envie d'en coller une sévère à un personnage de nouvelle, ton Guillet (qui me rappelle pas mal de connards que j'ai pu rencontrer dans ma vie... la vraie...) je me le ferai bien... Voilà, choquant dans le réalisme et les termes utilisés, je trouve ce genre de textes très intéressants... dérangeants, mais nécessaires, parce que ce sont des choses qu'il ne faut pas oublier... Merci rmu, perso je suis convaincue... et je te félicite pour la reprise à ton compte d'un Céline, ce qui n'est quand même pas une chose aisée (j'aurais pas osé) et avec laquelle tu t'en sors bien. Maintenant pour être franche, un poil de chameau plus long ne m'aurait pas dérangé... juste pour la fin... le retour de la famille, l'humiliation et le constat de l'enfant... Voilà. Au plaisir. |
Lilas
23/7/2009
a aimé ce texte
Bien
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Plus l'homme est bête plus il est raciste !
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liryc
31/8/2009
a aimé ce texte
Bien
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J'ai aussi apprécié la qualité des dialogues qui font vraies.
Un problème pour la fidélité historique : L'Hévéa, qui donne le caoutchouc à d'abord été exploité à Manaus en Amazonie grâce à la main d'oeuvre indigène, indienne. Les esclaves africains débarquaient à Baia, distante de milliers des kilomètres. Plus tard des plantations d'Hévéa ont été faites en Malaisie grâce à des graines subtilisés par les anglais. Je me demande donc si des noirs ont bien pu être exploité pour ce travail. Ceci dit (un détail) j'ai apprécié l'ensemble de la nouvelle. Liryc |